BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Job
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • sujet de Dieu (42:8), accepta d’être réprimandé pour avoir trop insisté sur sa propre justice tout en négligeant de justifier Dieu (32:2) et reconnut ses péchés devant lui. — 42:1-6.

      UN EXEMPLE POUR LES CHRÉTIENS

      Jéhovah aimait Job. Après que celui-ci eut enduré l’épreuve avec fidélité, Dieu le constitua prêtre pour les trois compagnons qui avaient contesté avec lui et il le rétablit dans sa condition antérieure. Job eut de nouveau de beaux enfants (vraisemblablement de sa seule et même femme) et il reçut le double des richesses qu’il possédait auparavant. Tous les membres de sa famille ainsi que ses anciennes connaissances vinrent lui témoigner du respect et lui apporter des cadeaux (Job 42:7-15). Il vécut assez longtemps pour voir ses fils et ses petits-fils jusqu’à la quatrième génération. — Job 42:16.

      Par l’entremise du prophète Ézéchiel, Dieu montra que Job était un exemple de justice (Ézéch. 14:14, 20). La façon dont il endura patiemment les souffrances est présentée aux chrétiens comme un modèle, et l’issue heureuse qui lui fut ménagée contribue à magnifier l’amour et la miséricorde de Jéhovah (Jacq. 5:11). Le récit des épreuves de Job réconforte et affermit les chrétiens; en outre, de nombreux principes bibliques sont mis en lumière dans le livre qui porte son nom.

  • Job (Livre de)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • JOB (LIVRE DE)

      Selon les exégètes juifs et chrétiens du début de notre ère, Moïse est le rédacteur de ce livre. Sa poésie, son langage et son style indiquent qu’il fut écrit directement en hébreu. En outre, ses parties en prose présentent de grandes similitudes avec le Pentateuque, ce qui tend à confirmer que Moïse en est bien le rédacteur. Moïse a pu avoir connaissance des faits relatifs à l’épreuve de Job au cours des quarante ans qu’il habita en Madian, et c’est peut-être en 1473 avant notre ère, quand Israël passa près du pays d’Uz, en route pour la Terre promise, que Moïse apprit comment le patriarche avait vécu les dernières années de sa vie.

      PLAN DE L’OUVRAGE

      Le livre de Job est unique en ce qu’il consiste essentiellement en un débat entre un vrai serviteur de Jéhovah et trois hommes qui prétendent servir Dieu, mais qui énoncent des doctrines erronées dans leurs tentatives pour corriger Job. Ces hommes pensaient à tort que Dieu punissait Job à cause d’un péché grave qu’il aurait tenu secret. Fondant leur raisonnement sur cette hypothèse, ils devinrent en réalité les persécuteurs de Job (Job 19:1-5, 22). Le débat comprend trois séries de discours auxquels participent les quatre interlocuteurs, à l’exception de la dernière où Zophar ne parle pas, car il a été réduit au silence par les arguments de Job. Ensuite, tous sont repris par Élihu, le porte-parole de Jéhovah, et, finalement, par Dieu lui-​même.

      Par conséquent, lorsqu’on lit le livre de Job ou qu’on en cite des passages, il faut bien sûr garder présent à l’esprit que les raisonnements tenus par Éliphaz, Bildad et Zophar sont erronés. Parfois, ces trois personnages énoncent des vérités, mais ils ne les situent pas dans un bon contexte et en font une mauvaise application.

      Les compagnons de Job déclarèrent que Dieu châtie les méchants, ce qui est exact (II Pierre 2:9), mais ils conclurent que toutes les souffrances qui nous adviennent sont la conséquence de nos propres péchés, et que Dieu nous punit par ce moyen. Ils prétendirent que la souffrance est la preuve que celui qui la subit est particulièrement coupable de péché. Ils ne disaient donc pas la vérité au sujet de Dieu (Job 42:7). Ils le calomniaient. Ils laissaient entendre qu’il manquait de miséricorde. Ils soutenaient également que Dieu ne prend pas plaisir en l’homme intègre et qu’il ne se fie pas à ses serviteurs, ni même aux anges. Cette affirmation contredit les nombreuses déclarations des Écritures qui révèlent l’amour de Jéhovah pour ses serviteurs intelligents. Ainsi, la conversation que Dieu eut avec Satan montre bien qu’il a confiance en ses serviteurs. En effet, après avoir attiré l’attention sur Job, Dieu manifesta une confiance totale en la fidélité de cet homme en permettant au Diable de le mettre à l’épreuve. Il convient toutefois de noter qu’il protégea la vie de Job (Job 2:6). Parlant de la manière dont Dieu avait agi envers Job, Jacques, un rédacteur chrétien de la Bible, déclare expressément “que Jéhovah est plein de tendre affection et miséricordieux”. — Jacq. 5:11.

      IMPORTANCE

      Le livre de Job est indispensable, au même titre que Genèse 3:1-6 et d’autres passages des Écritures, pour comprendre la grande question de la justice de Dieu dans l’exercice de sa souveraineté et comment l’intégrité de ses serviteurs terrestres est liée à cette question. Job ignorait tout de ce qui était en jeu. Conscient de n’avoir pas pratiqué le péché, il ne comprenait pas pourquoi il était frappé par le malheur. Il manquait de pondération en insistant sur sa propre justification, mais les accusations constantes de ses trois compagnons contribuèrent sans aucun doute à cette attitude de Job. Il avait également tort de demander avec insistance à Dieu de lui expliquer la raison de ses souffrances, alors qu’il aurait dû comprendre que personne n’a le droit de dire à Jéhovah: “Pourquoi m’as-​tu fait ainsi?” (Rom. 9:20). Malgré cela, Jéhovah fit preuve de miséricorde en lui répondant par l’entremise de son serviteur Élihu et en lui parlant directement du milieu de la tempête. Le livre de Job démontre donc avec force qu’il est mal de chercher à se justifier devant Dieu. — Job 40:8.

      AUTHENTICITÉ ET VALEUR

      Ézéchiel et Jacques font tous les deux mention de Job (Ézéch. 14:14, 20; Jacq. 5:11). En outre, on trouve un argument de poids en faveur de la canonicité du livre de Job dans le fait que les Juifs lui accordaient autant de valeur qu’aux autres livres divinement inspirés des Écritures hébraïques, bien que Job ne fût pas israélite.

      La preuve la plus convaincante de l’authenticité du livre de Job réside peut-être dans son harmonie avec le reste de la Bible. Il nous donne également beaucoup de renseignements sur les croyances et les coutumes de la Société patriarcale. Qui plus est, une comparaison de son contenu avec d’autres déclarations bibliques aide grandement l’étudiant de la Bible à mieux comprendre le dessein de Jéhovah. Ce livre contient en effet un nombre vraiment remarquable de pensées qui peuvent être mises en parallèle avec d’autres passages des Écritures. Quelques-unes d’entre elles sont mentionnées dans le tableau qui accompagne cet article.

      Autres

      Livre de Job Point de comparaison références

      bibliques

      3:17-19 Les morts ne savent Eccl. 9:5, 10;

      rien ils sont comme Jean 11:11-14;

      ceux qui dorment. I Cor. 15:20

      9:32, 33 Besoin d’un médiateur I Tim. 2:5

      (NW, éd. de entre Dieu et l’homme.

      1957, note c)

      10:4 Dieu ne juge pas selon I Sam. 16:7

      le point de vue de

      l’homme.

      10:8, 9, 11, 12 Dieu a formé l’homme Ps. 139:13-16

      avec soin.

      12:23 Dieu laisse les nations Rév. 17:13, 14, 17

      devenir puissantes et

      même se coaliser contre

      lui, afin de pouvoir à

      bon droit les détruire

      d’un seul coup.

      14:1-5 L’homme est né dans le Ps. 51:5;

      péché et est esclave de Rom. 5:12

      la mort.

      14:13-15 Résurrection des morts. I Cor. 15:21-23

      17:9 Pas de pierre Ps. 119:165

      d’achoppement pour le

      juste, quoi qu’il arrive.

      19:25 Le dessein de Jéhovah Rom. 3:24;

      est de racheter (libérer) I Cor. 1:30

      les humains fidèles.

      21:23-26 Tous les hommes ont la Eccl. 9:2, 3

      même fin; ils sont

      identiques dans la mort.

      24:3-12 Les méchants causent de II Cor. 6:4-10;

      l’affliction; ils 2Co 11:24-27

      persécutent aussi les

      chrétiens.

      24:13-17 Les méchants préfèrent Jean 3:19

      les ténèbres à la

      lumière; ils sont

      terrifiés par

      la lumière.

      26:6 Tout est découvert aux Héb. 4:13

      yeux de Jéhovah.

      27:8-10 L’apostat n’appellera Héb. 6:4-6

      pas sincèrement vers

      Dieu, et Dieu ne

      l’écoutera pas.

      27:12 Ceux qui ont des Jér. 23:16

      “visions” venant de

      leur propre cœur

      profèrent des paroles

      vaines, car ces “visions”

      ne procèdent pas de Dieu.

      27:16, 17 Les justes hériteront Deut. 6:10, 11;

      des richesses amassées Prov. 13:22

      par les méchants.

      Chapitre 28 L’homme ne peut pas Eccl. 12:13;

      trouver la vraie sagesse I Cor. 2:11-16

      dans le ‘livre de la

      création divine’; elle

      ne s’acquiert que par

      Dieu et par la crainte

      de Dieu.

      30:1, 2, 8, 12 On se sert d’oisifs Actes 17:5

      insensés et ne valant

      rien pour persécuter les

      serviteurs de Dieu.

      32:22 Il est mal de donner des Mat. 23:8-12

      titres que n’autorisent

      pas les Écritures.

      34:14, 15 La vie de toute chair Ps. 104:29, 30;

      est entre les mains de És. 64:8;

      Jéhovah. Actes 17:25, 28

      34:19 Jéhovah n’est pas partial. Actes 10:34

      34:24, 25 Jéhovah renverse ou Dan. 2:21; 4:25

      établit les chefs selon

      sa volonté.

      36:24; 40:8 Il importe avant tout de Rom. 3:23-26

      proclamer la justice de

      Dieu.

      42:2 Pour Dieu toutes choses Mat. 19:26

      sont possibles.

      42:3 La sagesse de Jéhovah est És. 55:9;

      inscrutable. Rom. 11:33

      Autres comparaisons dignes d’intérêt: Job 7:17 et Psaume 8:4; Job 9:24 et I Jean 5:19; Job 10:8 et Psaume 119:73; Job 26:8 et Proverbes 30:4; Job 28:12, 13, 15-19 et Proverbes 3:13-15; Job 39:30 et Matthieu 24:28.

      CONTENU

      I. La question soulevée (1:1 à 2:10).

      A. Job, sa maisonnée et ses richesses (1:1-3).

      B. Il remplit les fonctions de prêtre pour sa famille (1:4, 5).

      C. Satan défie Jéhovah en rapport avec l’intégrité de Job et la manière dont Dieu agit envers lui (1:6-12; 2:1-5).

      1. Jéhovah permet à Satan de détruire les biens et les enfants de Job (1:13-19).

      2. Job maintient son intégrité (1:20-22).

      3. Satan est autorisé à frapper Job d’une grave maladie, mais non à le faire mourir (2:6-10).

      a. La femme de Job se moque de son “intégrité”.

      b. Il la reprend et reste fidèle.

      II. Première série de discussions avec ses compagnons (2:11 à 14:22).

      A. Éliphaz, Bildad et Zophar se rencontrent sur rendez-vous, se lamentent à la vue de Job et observent ses terribles souffrances pendant sept jours (2:11-13).

      B. Lamentations de Job: il maudit le jour de sa naissance et souhaiterait n’être jamais né ou en avoir fini avec l’existence; il se demande pourquoi Dieu l’a laissé vivre jusqu’à maintenant (3:1-26).

      C. Éliphaz accuse Job d’avoir péché (4:1 à 5:27).

      1. Il tourne en ridicule l’“intégrité” de Job; il prétend avoir reçu le message d’un “esprit” qui lui aurait déclaré que Dieu n’a pas confiance en ses messagers angéliques et ne s’intéresse donc pas à l’intégrité de l’homme (4:1-21).

      2. Il insinue que les malheurs de Job sont le résultat du péché; Job devrait se confesser à Dieu et accepter sa discipline; alors, Dieu le rachèterait, le rendrait prospère et le protégerait; cela, dit-​il, c’est ce que nous avons trouvé après examen (5:1-27).

      D. Job ne comprend pas la question soulevée (6:1 à 7:21).

      1. Job répond qu’il a raison d’appeler à l’aide, comme tout être humain le ferait; il voudrait mourir; ses compagnons se sont montrés pleins de traîtrise à son égard, décevants et inutiles; il ne leur demande pas de le délivrer,

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager