[Entrefilet, page 8]

Aidons les personnes bien disposées à assister au Mémorial

Présentation de la bonne nouvelle — Soyons efficaces dans les nouvelles visites grâce à une bonne préparation

¹ Revisiter les personnes qui aiment la justice peut être l’un des aspects les plus agréables et les plus productifs de notre activité ministérielle. Mais bon nombre de proclamateurs hésitent quant à ce qu’il faut dire, ne sachant pas très bien comment s’y prendre. Pourtant, si nous faisons des efforts pour planter et arroser les graines de vérité, Jéhovah bénira notre travail et aidera les personnes bien disposées à croître spirituellement. N’est-​ce pas encourageant? — I Cor. 3:6-9; Actes 16:14, 15.

² C’est déjà lors de la première visite qu’il faut se préparer en vue d’une nouvelle visite productive. On s’efforcera de retenir le nom de la personne. On l’écoutera attentivement pour mieux la connaître. Est-​elle croyante? À quelle Église appartient-​elle? Quel sujet semble particulièrement l’intéresser? Elle a peut-être dit qu’elle aimerait que la terre devienne un paradis, mais qu’elle ne voit pas comment cela se fera ou qu’elle ne vivra pas assez longtemps pour en être témoin. Ces renseignements nous aideront à orienter la conversation lors de la nouvelle visite.

³ Une fois la visite terminée et pour ne rien oublier, prenez le temps de noter son nom ainsi que les autres renseignements qui vous seront utiles par la suite. Par exemple, que savez-​vous d’elle-​même ou des membres de sa famille? Vous a-​t-​elle dit que l’un d’eux était malade? Vous a-​t-​elle fait part d’un problème qui la préoccupe? Lorsque vous la revisiterez, demandez-​lui des nouvelles du malade ou comment elle a surmonté ses difficultés. Vous montrerez ainsi que vous vous intéressez sincèrement à elle et à sa famille, et que vous vous souciez vraiment de son salut éternel. Ce sera peut-être la porte ouverte à une nouvelle conversation amicale. Pareillement, efforçons-​nous de faire comprendre à notre interlocuteur que notre message le concerne et l’aidera; il appréciera ainsi son importance vitale.

⁴ Il y a certaines choses à faire et d’autres à ne pas faire dans l’activité des nouvelles visites. En règle générale, il est préférable de ne pas demander à la personne si elle se souvient de vous; cela risque de la mettre dans l’embarras. Vous vous présenterez plutôt de nouveau et direz que, fidèle à votre promesse, vous êtes revenu la voir. Si vous aviez convenu d’un rendez-vous et que la personne était absente, vous ne lui demanderez pas de se justifier; vous direz plutôt que vous êtes heureux de la revoir pour reprendre votre conversation. Il n’est pas non plus conseillé de demander à notre interlocuteur s’il a lu les écrits que nous lui avons laissés; cela peut le gêner s’il n’en a pas eu le temps. Au contraire, vous serez positif et susciterez son intérêt pour un sujet que vous lui proposerez d’examiner brièvement.

⁵ Mais encore faut-​il savoir quel sujet choisir. Nous pouvons être heureux de posséder des publications qui nous facilitent la tâche dans les nouvelles visites et nous aident à commencer des études bibliques. Le manuel biblique que vous avez laissé à la personne conviendra pour faire une démonstration d’étude; préparez-​vous donc en conséquence. Vous pouvez dire: “Si vous avez quelques instants à m’accorder, j’aimerais vous montrer comment étudier la Bible et connaître votre avis à ce sujet.” Invitez-​la à prendre son livre, ou sa brochure, et la Bible, et montrez-​lui combien il est facile de trouver les réponses aux questions importantes dans les Écritures, grâce aux écrits de la Société. Tandis que vous posez la question, laissez parler les publications, cherchez la réponse, vérifiez les passages bibliques et lisez le paragraphe. Ainsi, il n’est pas difficile de faire des nouvelles visites; c’est une activité qui procure beaucoup de joie.

⁶ Si l’on vous pose des questions spéciales, vous vous servirez de la brochure Plans de sermons et du livre “Assurez-​vous de toutes choses”, qui fournissent les réponses bibliques à la plupart des questions que l’on se pose. Certains proclamateurs prennent simplement note des questions en disant à la personne qu’ils feront les recherches nécessaires et leur communiqueront le fruit de leur travail lors de leur prochaine visite, qui sera ainsi plus efficace. Nous sommes tous encouragés à participer à cette activité enrichissante; préparons-​nous donc dès maintenant à faire des nouvelles visites la prochaine fois que nous sortirons dans le champ. — II Cor. 3:5.

Réponses à vos questions

● Quelle est la ligne de conduite de la Société à l’égard des débats publics?

En tant que témoins de Jéhovah, notre désir est de prêcher la bonne nouvelle du Royaume et de rendre témoignage à Jéhovah et à sa Parole écrite. C’est pourquoi il entre dans la ligne de conduite de la Société d’accepter, en règle générale, certaines interviews à la radio ou à la télévision dans le but de renseigner les personnes sur nos croyances. “Notre ministère” de juin 1967, page 8, explique que l’on peut parfois accepter de parler même devant un cercle religieux.

La chose est cependant différente lorsqu’il s’agit d’un débat. Dans l’article précité de “Notre ministère”, on peut lire: “Il ne faut accepter aucune disposition qui prévoirait votre participation à un programme sous forme d’un débat avec une autre organisation, même s’il s’agit de celle qui nous invite.”

Pourquoi la Société conseille-​t-​elle de ne pas participer à un débat? Déjà de son temps, frère Russell qui a pris part à de nombreux débats en donna les raisons. À ce sujet, nous lisons dans l’“Annuaire” 1975, pages 55 et 56: “Personnellement, Russell n’aimait pas les débats, car il était conscient que les vrais chrétiens se trouvaient désavantagés. Dans La Tour de Garde, édition anglaise du 1^er mai 1915, il expliqua, entre autres choses, que ‘ceux qui sont dans la vérité sont liés par la Règle d’or, et leurs arguments doivent être absolument loyaux, tandis que leurs adversaires semblent ne s’imposer aucune restriction’. Il ajouta: ‘N’importe quel argument, peu importe le contexte et au mépris de la Règle d’or et de toutes les autres règles, est considéré comme permis. (...) Quant au rédacteur de ce journal, il n’éprouve aucun désir de s’engager dans d’autres débats. Il n’approuve pas les réunions contradictoires, car il est persuadé qu’elles accomplissent rarement du bien et que souvent elles suscitent la colère, la malveillance, l’amertume etc., chez les orateurs et chez les auditeurs. ”

Il est encore intéressant de lire à ce sujet dans le “Bulletin” 10/55. pages 58 et 59: “Les gens qui assistent à un débat n’applaudissent pas nécessairement la vérité. Les foules n’agissent pas toujours selon la raison. Elles se laissent entraîner davantage par une rhétorique guindée et une grande éloquence, qui en appellent plus aux sentiments qu’à la raison. Lors d’un débat il est présenté autant d’erreurs que de vérités et lorsqu’on fait appel aux sentiments et à des préjugés personnels, nombre d’auditeurs donnent en définitive la préférence à l’erreur.”

Il faut se souvenir que les personnes qui cherchent la vérité n’ont pas besoin, pour la découvrir, d’assister à un débat. Pensez à votre propre cas. Avez-​vous eu besoin d’assister à un débat pour prendre position pour la vérité? La méthode consistant à étudier la Bible dans le cadre d’un foyer n’est-​elle pas la plus efficace pour aider les personnes au cœur bien disposé à faire la différence entre la vérité et l’erreur?

Si, malgré la ligne de conduite adoptée par la Société après de longues années d’expérience, certains proclamateurs pensent devoir passer outre à ses conseils et prendre part à un débat, il leur appartient d’en décider personnellement et d’être prêts à endosser toutes les responsabilités qui peuvent découler d’une telle attitude qui pourrait être préjudiciable à la Société et à leurs frères chrétiens.

Nouvelles théocratiques

● Il y a un peu plus de deux ans l’Italie comptait 25 000 proclamateurs. Elle a maintenant atteint le chiffre de 45 866!

● Les 746 proclamateurs de Birmanie étaient heureux de voir à leurs deux assemblées “Le dessein divin” une assistance de 1 031 personnes.

● Au mois de novembre 1970, un maximum de 2 083 proclamateurs a été atteint à Haïti; leur nombre est maintenant de 3 183.