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  • L’endettement a-t-il atteint le point critique ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 août
    • Les dettes de l’État

      Ce sont sans doute les dettes contractées par l’État qui sont les plus dangereuses et qui affectent le plus de gens. Quand un État est lourdement endetté, de nombreuses personnes en souffrent.

      Or, beaucoup de nations sont lourdement endettées et, qui plus est, leurs dettes augmentent rapidement.

      Il y a deux sortes de dettes : 1) celles qui sont contractées envers d’autres nations et 2) celles qui sont contractées à l’intérieur même du pays.

      Comment un gouvernement peut-​il s’endetter auprès d’un autre pays ? De la même manière qu’un particulier : en dépensant plus d’argent qu’il n’en gagne.

      En plus de nombreux autres produits, la France, par exemple, doit importer presque tout son pétrole, lequel coûte très cher. Elle doit donc payer de grosses sommes aux pays exportateurs de pétrole. Comme ces dernières années elle a acheté plus qu’elle n’a vendu, elle est en déficit et pour payer ses dettes elle doit emprunter à d’autres nations ou à des banques.

      Beaucoup de pays sont dans la même situation. La valeur de leurs importations excède celle de leurs exportations. Une des raisons de l’accroissement de leur dette internationale est, comme pour la France, leurs importations de pétrole. Ces pays n’en produisent pas assez ou pas du tout ; aussi doivent-​ils en importer. C’est pourquoi les nations, relativement peu nombreuses, qui exportent du pétrole s’enrichissent, tandis que les autres s’endettent toujours davantage.

      Naturellement, il y a d’autres facteurs qui contribuent à alourdir les dettes extérieures. Les pays importent également des machines, des produits finis, des aliments, des armements et bien d’autres marchandises. Et quand ils n’exportent pas suffisamment, ils s’endettent.

      Un endettement alarmant

      Vers la fin de 1976, le New York Times a publié un article intitulé “Accroissement énorme de la dette internationale”. Cet article disait entre autres :

      “Ce qui inquiète le plus les milieux financiers, c’est l’énorme accroissement de la dette internationale, dont la plus grande partie est contractée auprès des banques privées. On ne peut se dissimuler que certains gros emprunteurs à l’étranger risquent de ne pas pouvoir faire face à leurs obligations.”

      En ce qui concerne la dette extérieure, la Grande-Bretagne vient en tête de liste. Ses dettes à l’étranger se montent à environ 45 milliards de dollars, une somme énorme pour un pays qui a des ressources naturelles limitées. Le Brésil et le Mexique ont chacun une dette extérieure de plus de 20 milliards de dollars. La Finlande et l’Indonésie viennent ensuite avec une dette de près de 10 milliards de dollars. L’Union soviétique et ses alliés de l’Europe de l’Est ont ensemble 40 milliards de dollars de dettes.

      La dette extérieure de la France a atteint 10 milliards de dollars en 1976. Dans la presse française on a pu lire ce titre : “Feu clignotant pour l’économie française.” Dans cet article, il était question d’un million de chômeurs, soit trois fois plus qu’au début des années 70, de l’inflation qui avait doublé, et d’un déficit extérieur d’environ cinq milliards de francs au cours d’un certain mois de 1976, soit trois fois plus qu’un an plus tôt.

      La situation de l’Italie est pire encore, car elle a une dette de 20 milliards de dollars. Le directeur de la Banque d’Italie, aujourd’hui retraité, a dit : “En Italie, les déficits ont pris une dimension telle que l’économie est incapable de les absorber.”

      Les nations pauvres en difficulté

      Presque tous les pays en voie de développement sont criblés de dettes énormes, surtout ceux qui doivent importer leur pétrole. Leurs dettes extérieures se montent à présent à 170 milliards de dollars, soit deux fois plus qu’il y a quelques années, et elles augmentent rapidement.

      Business Week déclarait que la dette de ces nations “dépasse de loin leur capacité de la rembourser par les moyens normaux”. À leur sujet, Baxter, l’organe d’une société d’économistes-conseils, a dit : “Bien qu’ayant déjà dépassé leurs capacités de remboursement, elles devront recourir à de nouveaux emprunts, cette année et les années à venir. Où trouveront-​elles l’argent ? Leur situation paraît désespérée.”

      Cet autre commentaire de Baxter révèle l’ampleur de leurs difficultés : “L’argent qu’elles empruntent maintenant ne sert pas à consolider un capital qui en a désespérément besoin, mais à éteindre des dettes en souffrance. Les banquiers européens se prêtent à ce jeu et continuent à leur fournir de l’argent. Mais un jour, quelqu’un sera roulé et bien roulé. Ce n’est qu’une question de temps.”

      Le système monétaire mondial forme un tout. C’est pourquoi, selon certains économistes, il suffirait que quelques pays soient en faillite pour que le système entier s’écroule.

      Aucune amélioration en vue

      À la fin de 1976, William Simon, secrétaire au Trésor du président américain sortant, avertit plus d’une centaine de nations importatrices de pétrole qu’en 1977 elles se trouveront devant un énorme déficit. Il estimait que leur déficit s’accroîtrait alors de 50 milliards de dollars.

      Simon a également fait remarquer que la situation n’a cessé de se détériorer depuis 1973, année où le prix du pétrole a brusquement augmenté. À cette époque, certains pays avaient un budget excédentaire et pouvaient donc payer le pétrole plus cher. Aujourd’hui, très peu de pays ont une balance commerciale excédentaire.

      Résumant la situation économique mondiale, le New York Times écrivait : “Dans les milieux d’affaires et financiers européens, on est très pessimiste quant aux perspectives de l’économie mondiale et à sa capacité de résoudre les problèmes urgents que constituent l’endettement, une croissance très faible et le chômage croissant. La publicité faite autour des difficultés que connaissent la Grande-Bretagne et l’Italie fait oublier qu’un tiers au moins des pays industrialisés rencontrent de graves problèmes financiers (...). Les nations pauvres du tiers monde sont encore en plus mauvaise posture ; elles se débattent sous une montagne de (...) dettes.”

      À toutes ces dettes extérieures il faut ajouter les dettes intérieures. Les gouvernements en arrivent là quand leurs dépenses à l’intérieur du pays excèdent le montant de leurs recettes. Cette dette intérieure est souvent plus importante encore que la dette extérieure.

      Puisque tant de nations s’endettent de plus en plus, une question se pose : Qui leur portera secours ? On pense généralement aux États-Unis, mais quel est l’état des finances de la nation américaine ?

  • Quelle est la situation de la nation la plus riche ?
    Réveillez-vous ! 1977 | 8 août
    • Quelle est la situation de la nation la plus riche ?

      LE PRODUIT national brut des États-Unis fait que ce pays est le plus riche du monde, l’un de ceux où le niveau de vie est le plus élevé.

      Dans une publication intitulée Vital Speeches of the Day, un économiste a fait cette remarque : “Certes, l’économie américaine a élevé notre niveau de vie à un degré sans précédent, mais il n’en est pas moins vrai qu’en l’espace d’une génération, nous avons infligé à notre économie l’endettement le plus lourd de toute l’histoire de l’humanité.”

      Oui, ce niveau de vie est dû en grande partie à l’emprunt.

      Des dettes énormes

      Par conséquent, le fardeau énorme des dettes que les États-Unis doivent supporter augmente régulièrement chaque année. À l’extérieur, la balance des paiements est souvent déficitaire. Quant à la dette intérieure, elle est colossale.

      Robert Swinarton, vice-président de la firme Dean Witter & Co., a déclaré : “Le pays tout entier est animé de la frénésie des dettes ou, comme l’a dit un récent éditorial de la revue Barron’s, ‘presque tout le pays, du bureaucrate à l’ouvrier, est atteint de la maladie du crédit. Cette tendance quasi universelle qui consiste à hypothéquer l’avenir demeure, nous en sommes convaincus, l’un des excès pour lesquels il nous faudra rendre des comptes un jour’.”

      Le montant global de l’endettement des États-Unis dépasse maintenant trois mille milliards de dollars, soit environ deux fois la valeur du produit national brut annuel.

      La revue U.S.News & World Report pose la question suivante sur cet endettement : “Est-​il incontrôlable ?”, et répond : “Pour nombre d’emprunteurs cette montagne de dettes est devenue beaucoup trop lourde.”

      Cette dette gigantesque se répartit comme suit : environ 650 milliards de dollars de la part du gouvernement fédéral, 1 500 milliards auprès des entreprises, 1 000 milliards chez les particuliers et 230 milliards dans l’administration des villes et des différents États.

      La dette fédérale

      Ces dernières années, le gouvernement fédéral a enregistré un déficit énorme. La raison évidente est qu’il a dépensé beaucoup plus d’argent que les impôts ne lui ont rapporté.

      Ces deux dernières années, le déficit a atteint des proportions gigantesques. Au cours de l’année fiscale 1975, il a été de 43,6 milliards de dollars, le plus grand depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour l’année fiscale 1976, il a été de 65,6 milliards de dollars, record jamais atteint auparavant.

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