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  • Le don de soi à Jéhovah
    La Tour de Garde 1955 | 15 octobre
    • Le don de soi à Jéhovah

      “ Je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté. ” — Héb. 10:7.

      1. Quelles questions pose ce paragraphe à deux millions de personnes approximativement en vue de ce que défend “ La Tour de Garde ” ?

      VOUS êtes un des deux millions de lecteurs de La Tour de Garde et avez sans doute constaté que chaque numéro de cette publication met l’accent sur la pure adoration de Jéhovah. Que représente l’adoration à vos yeux ? La religion est-​elle pour vous une question secondaire ou bien prend-​elle une place importante et même primordiale dans vos préoccupations ? Si les vérités bibliques vous sont familières, vous devez être abondamment béni sur le plan spirituel et, comme des centaines de milliers d’autres personnes, vous avez l’occasion de progresser dans la connaissance et la compréhension du Dieu de l’univers. Est-​ce là une chose importante pour vous ? La vérité a-​t-​elle fait naître un sentiment d’adoration dans votre esprit et dans votre cœur ? Le fait que vous prenez le temps de lire cet article et, nous l’espérons, de chercher les versets cités est une bonne chose : il indique que vous avez le courage de consulter la Bible et le désir de parvenir à la connaissance de la vérité. Il indique aussi que, à l’égard de la Parole de Dieu, vous ne faites preuve ni de paresse, ni d’indifférence, ni de lâcheté.

      2. L’absence d’intérêt permet-​il de se dérober à une question importante ?

      2 Vous serez surpris d’apprendre la raison pour laquelle de nombreuses personnes ne prennent pas à cœur le message du Royaume. Après qu’on a dirigé leur attention sur les merveilleuses doctrines bibliques, les preuves de la réalisation des prophéties, le grand signe de la présence actuelle du Christ et l’œuvre de la société du Monde Nouveau en action, beaucoup font cette réponse : “ C’est vous qui interprétez ainsi la Bible, un autre l’interprétera à sa façon et moi-​même je pourrais l’interpréter à ma manière ; aussi, cela ne m’intéresse pas. ” Ces personnes ne s’intéressent pas au message parce qu’elles ne veulent pas s’y intéresser. Mais nous pouvons être certains d’une chose : à dater de ce jour, et pour le reste de leur vie, quoiqu’elles persistent à ne montrer aucun intérêt pour Jéhovah et sa Parole, elles ne pourront se dérober à une question importante, celle de décider s’il faut fonder sa ligne de conduite sur des principes ou bien sur des expédients, car nous traversons un jour de jugement.

      3. Par quoi peut être dictée une attitude négative envers la Bible, voire une attitude révélant de la lâcheté ?

      3 Une telle attitude envers la Bible peut être commandée par la paresse, parce que la personne manque d’initiative pour employer son esprit à acquérir les pensées de Dieu, ou bien elle peut être dictée par l’indifférence. Dans les deux cas c’est tenir la Parole de Dieu en médiocre estime et cela revient à dire que, parce que des hommes différents ont des idées différentes, on doit regarder comme sans importance les idées du Tout-Puissant. Mais cette attitude peut être aussi dictée par la lâcheté, la personne ayant peur de la vérité, de la responsabilité qu’elle apporte et de la lumière qu’elle projettera sur ses œuvres impies, car elle les révélera comme étant injustes et en désaccord avec les principes de droiture et de pureté contenus dans la Parole du seul vrai Dieu, qui est parfaitement juste et saint. Quelles sont vos réactions envers la Parole de Dieu ?

      4. Quel point de vue accroît notre joie et notre respect ?

      4 Comprenons que l’intelligence et l’acceptation des vérités bibliques ne sont pas une question d’interprétation humaine opposée à une autre interprétation humaine. C’est une question d’accepter ou de rejeter ce que Jéhovah a placé dans sa Parole pour instruire les hommes dans la justice et l’adoration. Des centaines de milliers de personnes ont vu la joie éclairer leur vie et ont senti augmenter leur respect pour Dieu grâce aux merveilleuses vérités renfermées dans la Bible et que La Tour de Garde ne cesse d’exposer. Comment réagissez-​vous dans votre étude de la Bible ?

      L’ADORATION

      5. Jusqu’à quel point peut aller, dans les louanges de Jéhovah, la création inanimée animale et végétale ?

      5 Nous sommes entourés de choses qui louent et glorifient Jéhovah, le Créateur, à leur manière, mais qui n’ont pas les facultés que nous avons pour adorer Jéhovah. La création inanimée, dont fait mention le Psaume 19, “ chante ” les louanges de Jéhovah. “ Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. ” (Ps. 19:2 19:1, NW). Les habitants des cieux de la demeure de Dieu et les nouveaux cieux du monde nouveau chantent les louanges de Jéhovah et l’adorent, mais les astres, le soleil et les rochers rendent-​ils un culte à Dieu ? Non, certes. Un diamant magnifique reflète la gloire de celui qui l’a fait, mais il ne peut pratiquer la pure adoration, étant inanimé. Nous connaissons les beautés de la nature qui ornent la terre. Par leur beauté, les fleurs des champs glorifient leur Créateur, mais l’adorent-​elles ? Non, évidemment. Les animaux sont un témoignage vivant des admirables attributs de Jéhovah. Mais est-​ce que la lionne et ses lionceaux, le corbeau, la chèvre sauvage, l’âne, le buffle, l’autruche, le cheval, la sauterelle, l’épervier et tous les autres animaux de l’air, du sol et de la mer adorent Jéhovah ? (Job 39:1-33 38:39-39:30, NW.) Nous savons qu’aucun d’eux ne peut adorer Jéhovah Dieu. Pourquoi pas ? Parce qu’ils ne sont pas intelligents. Nous allons montrer, du point de vue de la pure adoration, la différence entre l’homme d’une part et les plantes, les animaux et la matière d’autre part, ainsi que les possibilités que cette différence vous offre.

      6. Quelles qualités s’offrent à l’homme et à ceux qui sont au-dessus de lui ?

      6 Les ouvrages divins inférieurs à l’homme accomplissent sans faillir le but pour lequel ils ont été créés, attestant ainsi la puissance divine. Mais l’intégrité, l’amour, la droiture et d’autres qualités apparentées ne s’appliquent pas aux œuvres au-dessous de l’homme. Ils s’appliquent à l’homme et vers le haut de l’échelle de la création divine. Ce sont des qualités d’adoration. L’adoration, la religion pure, n’est possible que pour la partie intelligente de la création.

      7. Par quoi une créature prouve-​t-​elle son intelligence ?

      7 Adorer Jéhovah, c’est faire preuve d’une intelligence véritable (Prov. 1:7 ; 9:10). Si une créature dite “ intelligente ” refuse d’adorer Jéhovah, c’est un échec de sa part. Ces créatures humaines inutiles retourneront au sol. C’est bien ainsi, car il vaut mieux qu’il y ait un animal, une fleur ou un rocher qu’un humain manquant d’intelligence (Ps. 14:1). “ Il y a un esprit en l’homme, et le souffle du Tout-Puissant leur donne la compréhension. ” (Job 32:8, AS). La “ compréhension ” donnée à l’homme signifie l’intelligence, le discernement, la perception, la prudence et la sagesse d’adopter la bonne ligne de conduite.

      8. Quelle question devrait-​on se poser ? Donnez déjà une réponse à cette question.

      8 Comment une créature intelligente de Jéhovah adore-​t-​elle son Dieu ? “ Comment puis-​je adorer Dieu ? ” vous demandez-​vous peut-être. On devrait se poser cette question. Il serait insensé de l’éluder ou de ne pas s’en préoccuper. Nous avons le désir d’attirer l’attention sur la réponse de Dieu contenue dans sa Parole, la Bible, et nous demandons dans la prière qu’elle soit appréciée et mise en pratique par les personnes de bonne volonté, car cela est essentiel pour leur bien-être éternel. Il est nécessaire que chacun de ceux qui voudraient d’abord adorer Dieu fasse don de lui-​même à Jéhovah.

      LE DON DE SOI À JÉHOVAH

      9. Qu’est-​ce qui constitue la plus haute carrière de l’homme ? Quelles choses empêchent de se vouer à Dieu ?

      9 C’est en s’offrant à Jéhovah Dieu qu’une créature humaine occupe le rang qui lui est propre et qui se distingue de toute la création inférieure à l’homme. Telle est la plus haute et la plus noble des ambitions et aspirations humaines et telle est la voie que doivent suivre tous ceux qui, parmi les hommes, veulent obtenir la vie éternelle (Jean 17:2, 3 ; Ps. 119:1, 2). Quand une personne parvient à une compréhension de Jéhovah, tel qu’il est révélé dans la Bible, seul l’égoïsme l’empêchera de s’offrir à Dieu. Comment cela ? N’y a-​t-​il pas des personnes de nombreuses religions qui ne sont pas vouées à Dieu ? Oui, il y en a beaucoup. En fait, les serviteurs voués à Jéhovah constituent sur terre une minorité, mais parmi eux figurent des humains de toutes les catégories sociales et de toutes les races. On peut dire à juste titre que chaque homme est voué à une chose ou à une autre. Mais la plupart des humains ne se sont pas voués au Dieu de l’univers qui seul porte le nom de Jéhovah, mais à l’intérêt, à une cause ou à quelque autre dieu. Ces dons de soi ne conduisent pas à la vie éternelle à la gloire de Jéhovah.

      10. Définissez le don de soi du chrétien.

      10 Le don de soi est l’acte par lequel on met à part ou voue une chose pour un certain usage ; c’est aussi l’acte par lequel une personne est initiée à une voie, à une ligne de conduite ou à un usage. Pour le chrétien, le don de soi consiste à se vouer exclusivement au service et au culte de Jéhovah Dieu. C’est l’acte par lequel une personne se met à part par un engagement, pour faire entièrement et sans réserve la volonté de Jéhovah par Jésus-Christ. Comment cette volonté est-​elle exprimée ? Par les sectes ? Par des projets d’hommes ou des organisations humaines ? Non. La volonté divine est exprimée dans la Bible, éclairée par l’esprit saint de Dieu ; par conséquent se vouer signifie qu’on doit désormais mener une vie sainte, séparée du monde corrompu, et servir Jéhovah Dieu.

      11. Comment la plupart des humains réagissent-​ils lorsqu’il s’agit de se vouer à Dieu ? Comment peut-​on être abondamment béni ?

      11 “ Je ne peux faire cela ”, dira plus d’une personne. “ Je ne peux pas mettre Dieu à la première place dans ma vie. D’abord viennent mes intérêts, les intérêts des choses et des personnes qui m’appartiennent et ensuite vient Dieu. Bien entendu, je servirai Dieu et lui accorderai de temps à autre un peu d’attention, mais me vouer à Jéhovah, comment puis-​je le faire ? ” Telle est la réaction commune. Nombre de lecteurs de cette publication ne se sont pas voués à Jéhovah pour le servir. Comme nous l’avons dit plus haut, ce qui empêche une personne de se vouer à Jéhovah, c’est l’intérêt, l’égoïsme. Vous ne serez jamais délivré de cette question. Impossible de l’éluder, il faut y faire face. Le don de soi requiert une décision. Vous devez vous décider si vous allez adorer et servir le Dieu qui vous a donné la vie ou si vous allez faire peu de cas de sa Parole et de sa volonté dans votre existence. Si vous voulez vous offrir à lui pour le servir honnêtement, sincèrement et par amour, parce que vous appréciez la bonté qu’il vous manifeste, vous ferez preuve de sagesse et vous serez béni.

      12. Donnez des raisons de se vouer à Dieu.

      12 Pourquoi devrait-​on se vouer à Jéhovah pour faire sa volonté et s’engager ainsi par un vœu solennel à se laisser guider par sa Parole, à se conformer à ses desseins et aux principes élevés posés dans la Bible ? Pourquoi faire cela ? On devrait plutôt demander pourquoi ne pas faire cela. On peut se dévouer et s’offrir soi-​même à Jéhovah parce qu’il en est digne. Son propre mérite justifie le dévouement de ceux qui l’aiment (I Pi. 1:15, 16). Il mérite notre louange, notre service et notre adoration. Il est le centre de la vraie religion. On ne peut exprimer tout son mérite et si dans le cœur des hommes il y a une appréciation sincère, il en résultera des dons de soi à Celui qui pourvoit à toutes bonnes choses. Apprécier Jéhovah signifie estimer son mérite à sa juste valeur, éprouver une sensation de satisfaction, se sentir approuvé aux yeux de Dieu et être reconnaissant pour ce qu’il fait. Appréciez-​vous la vie, ses bienfaits, la vérité, la Parole révélée de Dieu, ce qu’il a fait pour l’humanité par son Fils Jésus-Christ, son royaume actuellement établi dans les cieux, son œuvre qui progresse sur la terre et la société du Monde Nouveau en pleine action ? Avez-​vous une haute estime pour toutes ces choses ? Ou bien vous les mépriserez, ou bien vous les accepterez avec appréciation. Si vous les appréciez, ainsi que le Dieu qui y a pourvu, vous vous offrirez à lui pour le servir. Une pleine appréciation conduit au don de soi. Se vouer à Jéhovah, c’est se vouer à la grande Source de vie. Voilà la ligne de conduite que doivent suivre tous ceux qui veulent recevoir la vie. C’est une ligne de conduite qui est dictée par la sagesse. — Prov. 14:27.

      13. Que témoigne le don de soi ? À quoi mène-​t-​il ?

      13 Beaucoup disent ceci : “ Je crois que si quelqu’un fait tout ce qu’il peut, il n’a rien à craindre, tout ira bien. ” Mais tel n’est pas le raisonnement de la Bible ; c’est se tromper soi-​même (Prov. 14:12). Les humains pour qui “ tout ira bien ” sont ceux qui reçoivent la vie éternelle et il est impossible de recevoir la vie éternelle si l’on est retranché de la Source de vie, du Créateur, le Dieu vivant. Sa Parole vivante ne laisse aucun doute à ce sujet. Le don de soi est le signe d’une confiance totale en Jéhovah. Par cet acte, la personne témoigne qu’elle est convaincue que Jéhovah est Dieu, qu’il est juste, qu’il remportera sa cause, qu’il n’y a nul doute dans son cœur et dans son esprit et qu’elle est heureuse de prendre position pour le Souverain de l’univers.

      14. a) Lisez Jean 3:19-21 et commentez ce texte en faisant ressortir la question qui nous intéresse. b) Où cherchons-​nous aujourd’hui l’encouragement et l’assurance en ce qui concerne le don de soi du chrétien ?

      14 Les paroles de Jésus rapportées dans Jean 3:19-21 (NW) sont puissantes et révélatrices. Les voici : “ Et la base du jugement c’est que la lumière est venue dans le monde mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière afin que ses œuvres ne soient pas condamnées. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière afin que ses œuvres soient manifestées comme étant accomplies en harmonie avec Dieu. ” La base du jugement dont il est question ici n’est pas changée et ces paroles placent catégoriquement cette question devant nous, en tant que personnes intelligentes qui avons la lumière de la parole de vérité de Dieu, la Bible. Jésus-Christ s’était voué à Jéhovah et nous a donné l’exemple. Avant sa venue, la question du don de soi s’était posée en rapport avec l’adoration du vrai Dieu. C’est pourquoi, dans l’article qui suit, nous nous référons à quelques faits historiques susceptibles de nous encourager et de nous affermir dans ce merveilleux jour de l’établissement du royaume théocratique.

  • L’histoire rassurante du don de soi
    La Tour de Garde 1955 | 15 octobre
    • L’histoire rassurante du don de soi

      “ Craignez donc Jéhovah et servez-​le avec intégrité et vérité... Pour moi et ma maison, nous servirons Jéhovah. ” — Jos. 24:14, 15, Cr 1905.

      1. Pourquoi l’adoration de Jéhovah requiert-​elle le don de soi ? Comment cela est-​il montré dans le cas d’Israël en Égypte ?

      ADORER signifie traiter avec vénération à cause du mérite dû à la qualité ou à la somme des qualités de l’objet d’adoration. Par conséquent, l’adoration de Jéhovah requiert l’offrande de soi-​même à Dieu à cause de ses qualités pleines de mérites. En Égypte, Moïse et les Israélites adorèrent Jéhovah, refusant d’enfreindre ses lois (Ex. 1:17, 21 ; Héb. 11:23-29). Jéhovah reconnut Israël comme son peuple : “ J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte... Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens... Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël. ” (Ex. 3:7-10). N’oubliant pas ses desseins tels qu’ils sont énoncés dans son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob et ayant en vue la Postérité de la délivrance, Jéhovah se souvint de son alliance (Ex. 6:5). Voici les paroles qu’il adressa aux enfants d’Israël par l’organe de Moïse : “ Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Je vous ferai entrer dans le pays que j’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; je vous le donnerai en possession, moi l’Éternel. ” — Ex. 6:7, 8.

      2. Dans quel dessein Israël fut-​il délivré d’Égypte ?

      2 À l’occasion de la grande délivrance d’Égypte, il fut souligné à maintes reprises que les Israélites avaient été libérés de ce pays afin qu’ils adorent et servent Jéhovah en tant que peuple. Israël décida de faire ce que Jéhovah leur ordonnerait de faire, sans savoir exactement à ce moment-​là tout ce qui lui serait demandé après sa délivrance d’Égypte (Ex. 10:26). Au sujet de ce peuple, Jéhovah avait dit à Moïse : “ Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis : Laisse aller mon fils, pour qu’il me serve ; si tu refuses de le laisser aller, voici, je ferai périr ton fils, ton premier-né. ” — Ex. 4:22, 23.

      3. Donnez des faits montrant les pas qui conduisirent au don de soi d’Israël.

      3 Par sa puissance, Jéhovah fit accomplir sa parole ; il anéantit l’Égypte et délivra Israël. Ce peuple délivré, dévoué à lui, était aux ordres de Jéhovah, comme cela est souligné quand “ Jéhovah parla encore à Moïse, disant : Sanctifie-​moi tout premier-né parmi les enfants d’Israël, tant des hommes que des animaux. Il m’appartient ”. (Ex. 13:1, 2, NW.) Lors de la délivrance d’Égypte et par la suite, des détails d’adoration furent donnés à ce peuple dévoué. Au mont Sinaï, Jéhovah fit ressortir à la nation d’Israël, par une disposition d’alliance, la relation spéciale qui l’unissait à lui, et tout le peuple accepta de se vouer à lui. Jéhovah déclara : “ Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Le peuple tout entier répondit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. ” — Ex. 19:5, 6, 8.

      4. Quel était le chemin de vie auquel Israël fut initié ? Dites ce que Jéhovah exigeait.

      4 C’était donc à une nation de personnes délivrées, bien disposées, à un peuple qui était sa propriété particulière, que “ Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis (Jéhovah), ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ”. (Ex. 20:1-3.) Lisez les dix-sept premiers versets de l’Exode 20:1-17 ; notez qu’au Ex 20 verset 5 il est dit, selon la version du Monde Nouveau : “ Moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” Les chapitres suivants donnent les clauses détaillées de l’alliance qui y est proposée et se terminent par ces paroles : “ Tu ne feras point d’alliance avec eux, ni avec leurs dieux. Ils n’habiteront point dans ton pays, de peur qu’ils ne te fassent pécher contre moi ; car tu servirais leurs dieux, et ce serait un piège pour toi. ” (Ex. 23:32, 33). Par sa délivrance d’Égypte et par son organisation sous le régime de la Loi que Jéhovah lui avait donnée par Moïse, la nation d’Israël fut initiée à un chemin de vie axé sur l’adoration de Dieu, qui était son Souverain, son Législateur, son Juge et son objet d’adoration. Les Israélites reconnurent cela, disant : “ Nous ferons tout ce que Jéhovah a dit, et nous obéirons. ” (Ex. 24:7, NW). Par la suite, montrant de nouveau qu’il dirigeait les affaires de son peuple, Jéhovah déclara : “ Prends les Lévites à la place de tous les premiers-nés des enfants d’Israël, et le bétail des Lévites à la place de leur bétail ; et les Lévites m’appartiendront. Je suis l’Éternel. ” (Nomb. 3:45). Jéhovah fit parfaire l’organisation de la nation afin qu’elle puisse exécuter convenablement toutes les choses en rapport avec son adoration tant cérémonielle que gouvernementale, car il était son Roi et son Souverain.

      5. Relatez les événements historiques énumérés dans ce paragraphe et montrez par eux que le don de soi est un engagement sérieux.

      5 Durant l’histoire du peuple d’Israël, il arriva souvent que des individus dédièrent ou vouèrent des personnes ou des choses. Le chapitre 20 du Deutéronome nous dit ce qui était prévu pour tout homme appelé à la guerre mais qui n’avait pas encore initié ou inauguré la maison qu’il s’était bâtie. Dans II Samuel 8:11, il est dit que David “ consacra ” des vases. Le mot “ consacrer ” a ici le sens de rendre une chose sacrée. Dans I Rois 7:51, Salomon apporte dans le temple les choses que David avait consacrées à Jéhovah. I Rois 8:63 nous présente le roi et tout le peuple inaugurant la maison de Jéhovah, l’initiant à un bon usage pour l’adoration de Jéhovah. Avant qu’il fût conçu, Anne fit vœu de vouer son enfant à Jéhovah, et son fils Samuel servit fidèlement pour l’adoration de Jéhovah (I Sam. 1:11). Samuel prit une initiative personnelle au sujet de son service, comme le montre I Samuel 3:10 : “ Et Samuel répondit : Parle, car ton serviteur écoute. ” Son obéissance inlassable se refléta dans tout son ministère, comme l’indique I Samuel 3:19, 20 : “ Samuel grandissait. L’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Tout Israël, depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba, reconnut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. ” Le prophète Ésaïe se présenta volontairement pour le service de Dieu : “ J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-​je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-​moi. Il dit alors : Va, et dis à ce peuple. ” (És. 6:8, 9). L’histoire de la vraie adoration à travers les siècles atteste que le don de soi était un pas sérieux dans la bonne direction et qui était fait par ceux qui adoraient Jéhovah et avaient reçu son approbation.

      LE DON DE SOI DU FILS DE DIEU

      6. Pourquoi Jésus se voua-​t-​il à Dieu ?

      6 Entre tous les exemples du don de soi, le plus remarquable est celui de Jésus-Christ. Jésus était dévoué à Dieu. Il observait la loi des Israélites. Sous cette loi, Jésus atteignit l’âge de trente ans et la question de savoir ce qu’il allait faire de sa vie se posa à lui. Ferait-​il la volonté de Dieu ? Était-​ce la volonté de Dieu qu’il continuât le métier de charpentier et se conformât simplement à la loi de Moïse ? Non, l’adoration de Jéhovah devait se développer et de grands pas en avant devaient être faits en vue de l’accomplissement de ses desseins, lesquels prévoyaient l’instauration d’une nouvelle organisation théocratique, l’assemblée chrétienne, le rassemblement des membres de cette organisation et, dans la suite, l’établissement du gouvernement théocratique antitypique, le royaume des cieux, et le monde nouveau de la justice. Jésus connaissait son Père et sa parole contenue dans les Écritures hébraïques. Il connaissait le mérite de Jéhovah, aussi ne se contenta-​t-​il pas d’être un charpentier. Il ne chercha pas davantage à se dérober, par égoïsme, à la volonté divine. Il prit une décision. Il établit une ligne de conduite pour le reste de sa vie. Il accomplit la prophétie du Psaume quarante, qui dit entre autres : “ Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. ” (Ps. 40:7-9 40:6-8, NW). Au dixième chapitre de l’épître aux Hébreux 10, l’apôtre Paul cite cette prophétie, disant qu’elle s’appliqua au Christ lorsqu’il fit don de sa personne. Ainsi le Fils dévoué de Dieu fit une offrande solennelle de sa personne à son Père céleste, pour accomplir sa volonté et observer la loi divine écrite au fond de son cœur. Il ne s’écarta jamais de la ligne de conduite à laquelle il fut alors initié. Ce don de lui-​même était important pour Jésus. Une décision semblable est importante pour vous.

      7. a) Qu’est-​ce qui conduit à l’offrande de sa personne ? b) Les cérémonies sont-​elles appropriées ? Pourquoi ?

      7 Qu’est-​ce qui amena Jésus à se vouer à Dieu ? Sa connaissance de Dieu, son amour pour son Père céleste et son ardent désir de promouvoir la cause de la pure adoration en vue de l’accomplissement des desseins divins et de la réhabilitation du nom de Jéhovah. Qu’est-​ce qui incite aujourd’hui un homme à se vouer à Dieu ? Une connaissance de la vérité, une compréhension des desseins divins, les possibilités de vie qui s’offrent aux humains par Jésus-Christ, l’appréciation des dispositions divines prises par l’intermédiaire du Christ, l’amour développé dans le cœur de l’individu et la décision de suivre, non pas les pratiques et les coutumes du présent monde impie, mais la volonté de Dieu pour la réhabilitation de son nom. Il s’agit du don de soi au Maître souverain. Pourquoi Jésus ne continua-​t-​il pas simplement d’exercer son métier en faisant ce qu’il pouvait pour promouvoir son ministère ? Parce que l’accomplissement de la volonté divine et la pratique de la pure adoration sont des choses de la plus haute importance. Il ne s’agit pas ici de choses qu’on peut ou ne peut pas faire, sans autres inconvénients. Le don de sa personne à Dieu requiert des solennités spéciales, l’établissement d’un contrat, d’un engagement solennel qui, lorsqu’il se fait, annonce aux intéressés et aux spectateurs ce qu’on peut désormais attendre d’un tel homme. Il réclame aussi de la minutie et de l’ordre.

      8. a) Que dit-​on effectivement à Jéhovah en se vouant à lui ? b) Pourquoi n’est-​il pas mieux de ne pas se vouer à Dieu ?

      8 Il ne s’agit pas ici d’avoir des façons extérieures, qui recouvrent un égoïsme latent. C’est tout le contraire. Il s’agit d’une détermination calme et réfléchie de faire la volonté divine en disant honnêtement à Jéhovah : “ Je viens pour faire ta volonté. Je me dévoue à toi. Je te fais don de ma personne. Me voici. Envoie-​moi. Tout ce que tu diras, je le ferai. Instruis-​moi par ta parole, par ta loi. Que je serve à ta louange ! ” On nous dira : “ Mais le don de soi entraîne une grande responsabilité ! ” C’est vrai. S’il n’y a pas don de soi, y a-​t-​il responsabilité ? S’il n’y a pas de contrat, il n’y a pas de responsabilité ou obligation de remplir les clauses d’un contrat. De même s’il n’y a pas offrande de soi, la personne non vouée n’est pas tenue à se conformer aux termes d’un engagement qu’elle n’a jamais pris. Ne vaudrait-​il pas mieux alors ne pas se vouer à Dieu pour éviter toute responsabilité ? Non, car ce serait une erreur fatale en ce jour du jugement. Pourquoi ? Parce que le manque de connaissance et d’appréciation ou bien l’égoïsme est ce qui empêche une personne de se vouer à Dieu. Jéhovah ne donne pas la vie à des personnes qui n’ont aucune appréciation, qui sont égoïstes ou infidèles. Si nous avons une foi réelle et saine en Dieu, nous nous vouerons à lui. Si nous ne nous offrons pas à lui, c’est que nous ne croyons pas ce qu’il dit ou bien que nous ne nous soucions pas de lui ; dans les deux cas nous ne recevrons pas la vie de Jéhovah. Le Très-Haut n’est pas tenu à donner la vie à des humains qui, comme des sangsues, sont résolus à puiser dans toutes les choses auxquelles Jéhovah a pourvu, à tout prendre pour eux sans jamais rien donner en retour par amour, appréciation, gratitude, intégrité, droiture, piété et dévouement de cœur.

      9. Comment devrions-​nous envisager le don de soi ? Par quoi est-​il commandé ?

      9 Ne redoutez donc pas de vous vouer à Dieu. Ayez plutôt le désir de faire ce pas. Informez-​vous. Apprenez la vérité. Familiarisez-​vous avec les dispositions divines renfermées dans sa Parole et, par l’amour que la vérité engendre dans votre cœur, vouez-​vous à Jéhovah pour faire sa volonté. Jésus n’a pas dit : “ Je déteste faire ta volonté, mais il le faut bien. J’y suis contraint. ” Selon la prophétie, il a dit : “ Je prends plaisir à faire ta volonté. ” (Sy). Dans cette affaire, l’individu fait usage de son libre arbitre. Il ne s’agit pas d’être sans volonté, au contraire, il s’agit ici de faire preuve de détermination, de volonté et de soumettre cette volonté forte à celle de Jéhovah et non aux commandements des hommes ou à l’égoïsme quand ceux-ci entrent en conflit avec la volonté divine telle qu’elle est exprimée dans les Écritures. Celui qui se voue à Jéhovah est en relation personnelle avec lui, par le pas qu’il vient de faire, par l’engagement d’accomplir sa volonté. Cette offrande de soi-​même est commandée par l’amour pour Dieu et la foi en ses dispositions par Jésus-Christ, le moyen par lequel il nous est possible d’occuper une position devant Jéhovah grâce au mérite de sa rançon qui doit finalement nous être appliqué.

      10. Montrez que les résultats du don de soi prouvent que c’est une chose utile, voire essentielle.

      10 Ainsi le don de soi, loin d’être quelque chose d’inutile caractérisant la fausse religion, est une chose pratique, recommandable et essentielle. Étant le peuple de Dieu, Israël fut délivré d’Égypte. En nous vouant à Jéhovah, nous pouvons également obtenir la liberté, parce qu’un tel acte modifie notre point de vue : nous voyons les choses par les yeux de sa Parole, par les yeux de notre compréhension de ses desseins. Pleins de confiance en Jéhovah, nous ne sommes plus asservis à ce monde impie, à ses coutumes, à ses pratiques et à sa religion diabolique. Mais le don de soi ne nous asservit-​il pas à Jéhovah ? Oui, c’est même là un des buts de cet acte. Nous ne sommes pas sur la terre, qui est la propriété de Jéhovah, par notre propre volonté ni par nos propres moyens. Il nous faut être esclaves d’une chose ou de l’autre, soit de la justice, soit de l’injustice. Si nous nous vouons à Jéhovah, choisissant d’être ses esclaves, nous faisons un bon choix. Jésus fit un tel choix. L’offrande de sa personne se manifesta dans le fait qu’il a agi par amour et par zèle pour son Père céleste.

      11. Quelles bonnes décisions furent prises au temps de Josué ?

      11 Cette alternative nous rappelle celle que Josué dut affronter quand il déclara : “ Craignez donc Jéhovah et servez-​le avec intégrité et vérité ; ôtez les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez Jéhovah. Que si vous ne trouvez pas bon de servir Jéhovah, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, soit les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, soit les dieux des Amorrhéens dont vous occupez le pays. Pour moi et ma maison, nous servirons Jéhovah. ” (Jos. 24:14, 15, Cr 1905). La réponse du peuple à Josué montre qu’il avait pris une décision très sage : “ Loin de nous de vouloir abandonner Jéhovah pour servir d’autres dieux ! Car c’est Jéhovah, notre Dieu, qui nous a fait monter nous et nos pères, du pays d’Égypte... Nous aussi, nous servirons Jéhovah, car il est notre Dieu. ” (Jos. 24:16-18, Cr 1905). Ces personnes étaient-​elles en train de se vouer à Jéhovah ? Non, elles étaient en train de confirmer leur don d’elles-​mêmes à Dieu, de le consolider. Notez en quels termes se poursuit le récit : “ Josué dit au peuple : Vous ne pouvez pas servir Jéhovah, car c’est un Dieu saint, un Dieu jaloux ; il ne pardonnera pas vos transgressions et vos péchés. Si vous abandonnez Jéhovah et que vous serviez des dieux étrangers, il se retournera, il vous fera du mal et vous consumera, après vous avoir fait du bien. Le peuple dit à Josué : Non ! mais nous voulons servir Jéhovah. Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-​mêmes que vous avez choisi Jéhovah pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes témoins. Ôtez donc, ajouta-​t-​il, les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez vos cœurs vers Jéhovah, le Dieu d’Israël. Et le peuple dit à Josué : Nous servirons Jéhovah, notre Dieu, et nous obéirons à sa voix. C’est ainsi que Josué conclut en ce jour-​là une alliance avec le peuple, et qu’il lui donna à Sichem des lois et des ordonnances. ” — Jos. 24:19-25, Cr 1905.

      12. Où mène la voie du don de soi ?

      12 La voie du don de soi est une voie bénie ; tous ceux qui veulent servir Jéhovah doivent s’y engager. Elle mène à la vie éternelle. Les paroles de Jésus dans Luc 14:27 en montrent la nécessité : “ Et quiconque ne porte pas (son bois de torture, NW), et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. ” Que le salut qui mène à la vie vienne du dévouement à Jéhovah par son représentant Jésus Christ, cela est montré par les paroles des hommes menacés de famine en Égypte, quand le juste Joseph s’occupait des affaires de la nation : “ Achète-​nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur (Pharaon, NW), nous et nos terres. Donne-​nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourrions pas, et que nos terres ne soient pas désolées. ” “ Joseph acheta toutes les terres de l’Égypte pour Pharaon... Ils dirent : Tu nous sauves la vie ! ” — Gen. 47:19, 20, 25.

      LA DÉCISION

      13. Quel est le rôle de la foi, de l’humilité et de la repentance dans la décision qui conduit au don de soi ?

      13 Nous avons déjà parlé de l’importance de la foi en rapport avec le don de soi. On doit être attiré à Dieu par la foi fondée sur une connaissance de sa personne et de ses desseins ; cette connaissance s’obtient de la parole de vérité, la Bible. Les paroles suivantes de Jésus sont donc appropriées : “ Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. ” (Jean 14:6). Le même fait est souligné dans cette déclaration de Jésus : “ Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. ” (Jean 6:44). Voici ce que l’apôtre Paul écrivit encore dans ce sens aux Hébreux : “ Or, sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” (Héb. 11:6). Il faut aussi faire preuve d’humilité. Il faut être humble et conscient de ses besoins spirituels pour s’approcher de Jéhovah et se vouer à lui. Il faut reconnaître humblement le péché hérité, les faiblesses et montrer un repentir sincère. Les premiers convertis au christianisme montrèrent cette attitude essentielle : “ Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux apôtres : Hommes frères, que ferons-​nous ? Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-​là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. ” (Actes 2:37, 41). Dans le chapitre suivant du livre des Actes, Pierre conseilla encore de se repentir : “ Repentez-​vous donc et convertissez-​vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ. ” — Actes 3:19, 20.

      14, 15. À propos du don de soi, que révèlent les paroles de Jésus dans Luc 14:28-33 ?

      14 La sage décision de se vouer se prend en comprenant la responsabilité placée devant chacun, c’est-à-dire la responsabilité qui continue à peser sur la personne non vouée et la responsabilité qui incombe à celui qui se voue à Jéhovah. Le don de soi est un pas calculé, avec une appréciation de ce qui est impliqué. Jésus montra cela lorsqu’il donna l’exemple suivant : “ Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ? Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. ” — Luc 14:28-33.

      15 Jésus ne disait pas ici qu’en ce qui concerne le don de soi il s’offre deux voies à l’individu, dont l’une est aussi bonne et aussi sage que l’autre. Il soulignait le fait que celui d’entre nous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut être son disciple ni réussir à s’approcher, par le don de soi, de Jéhovah par Jésus Christ. Cela ne veut pas dire qu’il faut nous réduire à la pauvreté. Cela veut dire que le don de soi est une chose qui embrasse tout, impliquant notre personne, notre vie, nos ressources, vouées à la louange de Jéhovah dans l’accomplissement de sa volonté et l’observation de ses commandements. Voulons-​nous faire cela ? Quand nous en calculons le prix, sommes-​nous enclins à le faire ? Nous le devrions. Le don de soi n’est donc pas une question de sentiments, c’est une chose à considérer dans le calme, à la lumière des faits, y compris ceux-ci :

      16. Quels faits prend en considération celui qui se voue à Jéhovah ?

      16 Celui qui se voue à Jéhovah doit le reconnaître comme le Souverain suprême, le grand Donateur de vie. Il doit aussi reconnaître Jésus-Christ comme Sauveur et Roi. Il doit également voir et comprendre que le saint esprit est la force agissante de Dieu qui occupe une place dans la vie des chrétiens voués. Ces choses sont des éléments de notre foi et directement en rapport avec le don de soi, comme le montre Jésus : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit. ” (Mat. 28:19, Jé). Longtemps auparavant, le psalmiste avait dit : “ Qu’ils sachent que ton nom, que toi seul, Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre ! ” (Ps. 83:19, Cr 1905 83:18, NW). Et ailleurs : “ Car auprès de toi est la source de la vie. ” (Ps. 36:10 36:9, NW). À l’assemblée de Philippes, qu’il avait eu le privilège d’organiser, l’apôtre Paul écrivit : “ C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse... et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” (Phil. 2:9-11). Le don de soi est un choix, une décision réfléchie. “ Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle. ” (Gal. 6:8). “ Soyez, au contraire, remplis de l’esprit. ” — Éph. 5:18.

      17. Comment peut-​on savoir si le don de soi est accepté ? Où pouvons-​nous puiser un encouragement ?

      17 Comment pouvons-​nous savoir que notre don de soi est accepté par Jéhovah ? Nous le saurons si ce don est fait avec sincérité. Le don de soi fait avec sincérité et dans la prière est accepté par Jéhovah et lui est agréable. Cela devrait aider tous ceux qui sont timides et se croient inférieurs au point de dire : “ Je ne pourrai jamais servir Dieu. Je ne pourrai jamais avoir son approbation ni me vouer à Jéhovah et encore moins être son témoin. ” Nous pouvons puiser un encouragement dans ce qu’il est dit à propos de Corneille : “ Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille ! Les regards fixés sur lui, et saisi d’effroi, il répondit : Qu’est-​ce, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s’en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre. ” Aussi Corneille dit-​il à Pierre : “ Il y a quatre jours, à cette heure-​ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure ; et voici, un homme vêtu d’un habit éclatant se présenta devant moi, et dit : Corneille, ta prière a été exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes... Comme Pierre prononçait encore ces mots, le saint esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. ” — Actes 10:3-5, 30, 31, 44.

      18. À qui s’offre le privilège de se vouer à Dieu ?

      18 Quelles que soient votre nationalité, votre origine, votre position sociale et vos incapacités héritées, la voie de l’approbation divine par le don de soi et un service fidèle vous est ouverte. Vous pouvez et vous devriez vous engager avec confiance dans cette voie. Notez ce qu’il fut dit sous ce rapport lors de l’inauguration du glorieux temple bâti sous la direction de Salomon. Voici ce que disait en partie la prière de l’inauguration : “ Quand l’étranger, qui n’est pas de ton peuple d’Israël, viendra d’un pays lointain, à cause de ton nom, — car on saura que ton nom est grand, ta main forte, et ton bras étendu, quand il viendra prier dans cette maison, — exauce-​le des cieux, du lieu de ta demeure, et accorde à cet étranger tout ce qu’il te demandera, afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom pour te craindre, comme ton peuple d’Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j’ai bâtie ! ” — I Rois 8:41-43.

      19. Quels points faut-​il comprendre ?

      19 Nous avons déjà vu qu’il y a une différence entre la consécration et le don de soi. Au sens que lui donnent les Écritures, la consécration se réfère à l’installation par Dieu des prêtres associés au Christ et s’applique seulement à Jésus et aux membres oints de son corps ; cet acte suit évidemment le don de soi de ces chrétiens qui sont appelés à être membres du corps du Christ. Leur aspiration est céleste et non terrestre comme chez les “ autres brebis ”. Une personne se voue à Jéhovah Dieu ; que s’ensuivra-​t-​il ? Que doit faire une personne vouée pour recevoir et garder l’approbation de Jéhovah et réussir dans sa carrière de chrétien ? Qu’imposent les Écritures au chrétien ? Nous examinerons ces questions dans le prochain numéro de La Tour de Garde.

      [Illustration, page 312]

      PEUR

      ÉGOÏSME

      ORGUEIL

  • Identification de l’antéchrist
    La Tour de Garde 1955 | 15 octobre
    • Identification de l’antéchrist

      Qui est ou qu’est-​ce que l’antéchrist — une personne, une organisation ou seulement un mauvais principe ? Quand apparut-​il pour la première fois, quelles sont ses caractéristiques et qu’est-​ce qui en marquera la fin ?

      L’EXPRESSION “ antéchrist ” a été appliquée à plusieurs personnes, organisations et enseignements. Quelques-uns désignaient l’empereur Néron, homme débauché et meurtrier, qui persécuta si cruellement les chrétiens, qui fut l’instigateur, croit-​on, de la mort de l’apôtre Paul, comme étant l’antéchrist. D’autres attribuèrent cette désignation à Domitien qui envoya l’apôtre Jean en exil dans l’île de Patmos. Plusieurs désignaient Mohammed comme étant l’antéchrist, tandis que nombre de réformés, tels que les Vaudois, les Hussites et les Lollards, appliquaient cette appellation à la papauté.

      Aujourd’hui, la haute critique biblique nie la réalité d’un antéchrist tel que l’enseigne la Parole de Dieu. Dans le Bible Dictionary de Harper (1952) il est écrit sous “ Antéchrist ” : “ L’idée d’un conflit entre les puissances du bien et du mal apparut déjà dans un des premiers mythes babyloniens, elle prédominait dans la pensée perse, fit son chemin dans les croyances juives et dans l’enseignement chrétien relatif à la seconde présence. ” Mais les personnes qui croient à la Bible en tant que Parole de Dieu ne considèrent pas l’antéchrist comme tirant son origine d’un mythe babylonien, mais du jardin d’Éden, où Dieu dit qu’il mettrait inimitié entre la postérité de son organisation, “ la femme ”, et la postérité du serpent, Satan le Diable. — Gen. 3:15.

      L’expression “ antéchrist ” ne figure que cinq fois dans la Bible et cela dans les épîtres de l’apôtre Jean. Faisant allusion à l’antéchrist de son temps, Jean écrivit : “ Plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist. ” “ Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l’Antichrist ! ” — II Jean 7, Sg ; I Jean 2:22, 18, Jé.

      Jésus prédit la venue de l’antéchrist en ces termes : “ Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. ” L’apôtre Paul, lui aussi, l’annonça en disant : “ Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant (avant le jour de Jéhovah, NW) et qu’on ait vu paraître (l’homme de l’iniquité, le fils de la destruction, NW). ” De même que Jean, Paul dit : “ Le mystère de l’iniquité agit déjà ”, c’est-à-dire à l’époque où il vivait, et cela “ par la puissance de Satan ”. — Mat. 24:24 ; II Thess. 2:3, 7, 9.

      LE DOUBLE SENS DU TERME ANTÉCHRIST

      Avant de pouvoir identifier l’antéchrist il est nécessaire de montrer qui est le Christ. Le terme “ Christ ”, de même que le mot correspondant hébreu “ Messie ”, signifie “ oint ”. Il nous rappelle les souverains sacrificateurs et les rois d’Israël qui étaient oints avec une huile préparée spécialement,

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