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  • Libérez-vous pour faire la “ complète volonté de Dieu ”
    La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
    • de richesses spirituelles qu’il trouva et qui surpassaient tous les avantages matérialistes, même ceux de ce monde moderne. — Dan. 3:13-18 ; Jér. 1:4-10 ; Héb. 11:24-27.

      16. Quelles récompenses reçoit-​on en se libérant ?

      16 Dans la chrétienté et le monde païen, des centaines de milliers ont rompu les liens pour aller vers la liberté véritable. Ils sont “ le peuple qui connaît son Dieu ” et par la foi en Dieu et en Jésus-Christ ils se sont développés et forment une société d’un monde nouveau (Dan. 11:32). Les parents et les anciens amis peuvent se moquer et dire : “ Quel avantage en retirez-​vous ? ” Quel avantage en retirent-​ils ? Les richesses de la connaissance de la parfaite volonté de Dieu, l’amour supérieur de vrais amis, maintenant et pour l’éternité, dans la société du monde nouveau. Le présent monde ne comprendra jamais cet amour. Il le voit et s’en étonne mais ne le comprend pas, à moins que des individus deviennent membres de cette société (Jean 13:34, 35). Les témoins de Jéhovah reçoivent tout ce que le cœur peut désirer en faisant don de leur personne au Maître souverain de l’univers.

      17. Quelle action positive est requise pour se libérer ? Comment beaucoup ont-​ils échoué à cet égard ?

      17 L’offrande de sa personne ? En effet, faire don de sa personne à Jéhovah est le dernier pas de sa libération pour faire la “ complète volonté de Dieu ”. Cependant, une action positive est nécessaire pour se libérer de la sorte, dans toutes les étapes qui aboutissent à cette libération. Il faut faire un effort positif pour penser différemment de ce monde, il faut étudier positivement pour avoir les pensées de Dieu, selon la Bible, et il faut fréquenter positivement le peuple de Dieu dans la société du monde nouveau (Col. 3:23, 24). Ce doit être une action positive qui va jusqu’à l’offrande de soi à Jéhovah. C’est ici que beaucoup ont échoué. Ils n’ont jamais entièrement renouvelé leur esprit. Ils n’ont jamais fait ce don de soi sans condition. Ils pensent que ce serait “ agréable ” de vivre dans un monde nouveau de paix. Ils sortent même parfois en prédication. Cependant ils ne vont pas plus loin et ne font jamais l’offrande de leur personne. Ils ignorent la joie réelle que connaît la société du monde nouveau et qui devrait également les remplir. Ce n’est pas suffisant que de donner à Jéhovah simplement une petite partie du cœur et de garder le reste pour des choses égoïstes. “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force vitale... car Jéhovah ton Dieu au milieu de toi est un Dieu exigeant un dévouement exclusif. ” (Deut. 6:5, 15, NW). Cela signifie transformer son esprit complètement, jusqu’au point de se vouer.

      18. Comment Ruth fut-​elle un remarquable exemple par l’offrande de sa personne ?

      18 Que l’on vive dans la chrétienté ou dans le monde païen, il faut se libérer dans le même esprit que Ruth la Moabite. Elle avait été élevée dans un climat de religion païenne. Cependant, Naomi, qui adorait Jéhovah, l’avait instruite à propos du vrai Dieu. Ruth était disposée à abandonner ses anciennes attaches, à quitter même son peuple, pour une nouvelle voie d’adoration. Elle ne s’engagea pas seulement dans cette voie mais elle alla jusqu’au bout, liant son sort à celui d’Israël, le peuple de Dieu. Quand elle eut l’occasion de retourner, elle ne songea pas un instant à en profiter. Elle dit à Naomi : “ Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. ” Elle déclara que seule la mort pourrait la séparer de Jéhovah et de son peuple. Comme elle en fut récompensée dans le pays du peuple de Dieu, Israël ! Qu’elle sera grande, la récompense de sa fidélité dans la résurrection ! Pas même la mort ne pourra l’en séparer ! Et la mort ne peut pas davantage séparer le fidèle serviteur de Dieu de notre temps des bénédictions que Jéhovah lui réserve dans la résurrection. — Ruth 1:16, 17 ; 4:13-15.

      19. Quel sentiment des valeurs possèdent les serviteurs voués de Dieu ?

      19 Qu’il est heureux, le sort de ceux qui se libèrent totalement ! Ce sont ceux qui ont le vrai sentiment des valeurs, qui apprécient Jéhovah et sa bonté et qui déclarent : “ Je demande à (Jéhovah) une chose, que je désire ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de (Jéhovah) pour contempler la magnificence de (Jéhovah) et pour admirer son temple. ” (Ps. 27:4). “ (Jéhovah) ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite. ” (Ps. 26:8). Heureux les serviteurs voués qui s’acquittent de leurs obligations, qui servent Dieu jour et nuit et se réjouissent constamment dans la compagnie de son peuple ! — Apoc. 7:9-17.

      ESCLAVES DE LA LIBERTÉ

      20. a) Y a-​t-​il contradiction lorsqu’on dit que ceux qui se libèrent deviennent “ esclaves ” ? b) À quels égards sont-​ils esclaves ?

      20 Quelle glorieuse liberté, une liberté qui peut durer éternellement ! Cependant les hommes libres de Dieu sont également appelés “ esclaves ”. Une contradiction dans les termes ? Non, si l’on se place au point de vue des esclaves joyeux et volontaires de Jéhovah, qui s’acquittent de leurs obligations d’offrande. Leur liberté est une liberté relative, subordonnée en tout temps à la volonté divine. Comme ils prennent plaisir à faire cette volonté, Dieu les bénit par les joies et les libertés merveilleuses, mais toujours dans les limites de son système théocratique. C’est pourquoi ils sont des esclaves, des esclaves de Jéhovah (Apoc. 19:4, 5). Ils sont également esclaves de Jésus-Christ car il les a rachetés par son sang. “ Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ. ” (I Pierre 1:18, 19). Ils sont par conséquent devenus les esclaves “ de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu ”. — Éph. 6:6.

      21. Quel est le contraste entre l’esclavage de ce monde et la condition des esclaves de Jéhovah ?

      21 Ceux qui ne se vouent pas à Jéhovah sont également des esclaves, une autre sorte d’esclaves. Ce sont les esclaves malheureux de Satan et de son monde. Tout homme doit ou bien être un esclave servile de ce monde misérable, ou bien se libérer pour devenir un esclave joyeux de Jéhovah. Chacun doit faire un choix (Josué 24:15). Jésus a dit : “ Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. ” (Mat. 6:24). Le sage déclare : “ Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de (Jéhovah). ” (Ps. 122:1). Des plaisirs éternels attendent ceux qui franchissent résolument le pas de l’offrande de soi et s’acquittent fidèlement de leurs obligations.

      22, 23. Quels problèmes domestiques peuvent se poser pour ceux qui se vouent à Jéhovah ? Quels conseils sont donnés sur la façon de les résoudre ?

      22 Cependant les conditions existant dans ce monde présentent de nombreux problèmes à ceux qui font l’offrande de leur personne. En nombre de pays, la femme est l’esclave de son mari et en certains endroits le mari est l’esclave de la femme. Quel est le rapport avec la question de l’offrande de soi ? Dans I Corinthiens 7:24 (NW) il est dit : “ Quel que fût l’état où chacun a été appelé, frères, qu’il y demeure uni à Dieu. ” Tout en demeurant avec un mari incroyant, une femme qui vient de se vouer doit reconnaître qu’elle est devenue une “ esclave de Christ ” et unie à Dieu (I Cor. 7:22-24, NW). En d’autres termes, elle ne peut rendre à son mari une soumission servile au point d’entraver son culte chrétien. Cela ne veut pas dire cependant qu’elle doit quitter son époux. Tandis qu’elle tient ferme dans l’adoration de Dieu, elle s’acquitte avec zèle des tâches qui lui incombent au foyer (Prov. 31:27, 30). Elle a de l’amour pour son mari et pour ses enfants et elle travaille dans l’intérêt de la famille. Sa nouvelle façon de vivre en harmonie avec les principes chrétiens peut même faire une grande impression sur son mari. — I Pierre 3:1-4.

      23 On entend quelquefois dire ceci : “ Mon mari s’oppose. ” Mais s’oppose-​t-​il vraiment ? Il en est qui n’ont jamais discuté avec leur conjoint la question de leur offrande à Dieu. Personne ne devrait penser que lui ou elle pourront s’en tirer en faisant simplement un peu de service quand le conjoint incroyant est absent. Il vaut bien mieux lui expliquer franchement ce que signifie cette offrande. Celui qui vient de se vouer à Jéhovah peut dire à son conjoint que dans les affaires domestiques cela peut signifier une meilleure entente que par le passé, car selon la Bible il devrait en être ainsi (I Tim. 5:8 ; 3:11). Cependant, en ce qui concerne les choses spirituelles, il faut assister aux réunions, faire le service du champ, le saint service de Dieu (Rom. 12:1). On peut souvent discuter de ces choses avec tact et d’une manière agréable et témoigner en tout temps de son désir sincère de coopérer. Les femmes devraient toujours respecter l’autorité de leurs maris dans les affaires domestiques. Quelle joie s’il accepte la vérité ! Mais si le mari choisit de ne pas écouter, la conduite humble de sa femme peut être très éloquente et témoigner silencieusement qu’elle est une meilleure épouse. — I Tim. 2:8-10.

      24. Quelle doit être l’attitude du chrétien envers les occupations profanes ?

      24 Beaucoup d’hommes sont dans la servitude de leur employeur ou de leurs affaires. Ils pensent que leurs obligations vont au delà de leurs heures de travail, qu’ils doivent participer aux activités sociales ou sportives organisées pour les employés de la firme. D’autres s’absorbent à ce point dans leur occupation profane qu’ils travaillent jour et nuit, tous les sept jours de la semaine. Quels que soient les avantages matériels, quel que soit l’avancement en vue, tout cela ne peut se comparer aux glorieuses perspectives de service éternel dans le monde nouveau. Le sage tiendra à leur place les choses profanes. “ Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. ” — II Tim. 2:4.

      25, 26. a) Quels conseils a donné Paul à propos des traditions asservissantes ? b) Quel front progressif, uni, présentent les ministres de Dieu ?

      25 En vérité, les liens de la prison qu’est ce présent monde sont nombreux. C’est pourquoi Paul nous dit de rejeter “ tout fardeau, et le péché (le manque de foi) qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ”. (Héb. 12:1, 2.) Débarrassons-​nous des lourdes servitudes de ce monde d’iniquité.

      26 Joignez-​vous à l’activité du monde nouveau, absorbez-​vous dans ce travail ! C’est ici une participation précieuse. Les ministres de Dieu viennent de différentes religions, de diverses conditions et sont de différentes nationalités. Mais la vérité les a unis (Jean 17:20-23). Par amour fraternel, ils sont pleins de tendre affection l’un pour l’autre. Tous sont fervents d’esprit. Ce sont tous des esclaves volontaires de Jéhovah, qui se réjouissent dans l’espérance, qui supportent les épreuves et persévèrent dans la prière. Personne ne fait preuve de paresse en ce qui concerne l’activité du monde nouveau (Rom. 12:10-12). Ceux qui se sont vraiment libérés prennent plaisir à faire la “ complète volonté de Dieu ”. En faisant ainsi, les jours de leur vie deviendront longs. Ce seront des jours joyeux, de nombreux jours se prolongeant dans l’éternité.

  • Les eaux de la vie trouvent un chemin
    La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
    • Les eaux de la vie trouvent un chemin

      Un témoin de Jéhovah ayant souffert comme objecteur de conscience dans la Hongrie communiste nous a raconté la façon dont les publications bibliques parvenaient aux ministres chrétiens même dans les prisons militaires. Il a dit :

      “ La discipline était très rigoureuse dans la prison militaire du neuvième district de Budapest. Il semblait tout à fait impossible d’y faire entrer quelque chose de défendu. Cependant les eaux de la vie trouvèrent un chemin jusqu’aux frères au moyen de ruisseaux souterrains. Trois jours après ma condamnation, je fus envoyé dans la ville pour y faire un certain travail. De mon lieu de travail, je pus entrer en contact avec des frères. Les prisonniers souffraient beaucoup de la faim, faim spirituelle et physique. Choux, carottes, fèves et pois sans aucune graisse composaient uniquement le menu. En ce qui concerne la nourriture spirituelle, nous n’avions rien pour ainsi dire.

      “ Cependant, une fois, je m’arrangeai pour emporter un article de la Watchtower. Quand je revins du travail, j’avais avec moi un seau de ciment sale. À l’entrée, je fus fouillé minutieusement puis on me dit de m’en aller. Avec intention, je ne prêtai pas beaucoup d’attention à mon seau. Immédiatement, le geôlier s’écria : “ Pourquoi laissez-​vous ce seau ici ? ” Je le ramassai et l’emportai. L’article de The Watchtower était dedans ; j’avais mis un papier au fond, l’article dessus, puis un autre papier que le ciment recouvrait.

      “ Plus tard, je travaillai de nouveau à l’extérieur en tant qu’ouvrier affecté aux réparations. Grâce à un soldat, de nouveau je pus entrer en contact avec les frères en liberté. Avec du bois, je me fis une caisse à outils. Je la fis avec un double fond et y glissai les articles de la Watchtower. Je jetais toujours quantité de morceaux de fer pointus dans la boîte, afin que le geôlier ne fît pas de grandes recherches. De cette façon, il était très facile de glisser les articles d’étude à l’intérieur. En tant que réparateur, j’avais accès à toutes les cellules ; ainsi, j’étais à même de passer la nourriture spirituelle de l’un à l’autre à l’intérieur de la prison. C’est ainsi que, par la bonté imméritée de Jéhovah, les frères reçurent quelque approvisionnement spirituel. ”

  • La solution d’un Hindou
    La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
    • La solution d’un Hindou

      Dans une citation parue dans Treasury of the Christian Faith, S. J. Corey dit du chef nationaliste hindou, Mahatma Gandhi : “ Il était à Ceylan à l’automne de 1927 et parla au Y.M.C.A., à Colombo, en ces termes : Si j’avais seulement à envisager le Sermon sur la montagne et la façon dont je le comprends moi-​même, je n’hésiterais pas à dire : Oh oui ! Je suis chrétien. Il ajouta : Vous, gens de l’Ouest, vous croyez Jésus en vous en excusant, tandis que je l’accepte sérieusement et littéralement. ” Se référant de nouveau à Gandhi, le même ouvrage raconte, dans une déclaration faite par Frank E. Eden : “ Gandhi et Lord Irwin, ancien vice-roi des Indes, étaient amis. À leur retour de la conférence de la Table ronde à Londres, Lord Irwin rendit visite au Mahatma dans son ashram. Au cours de la conversation, Lord Irwin posa à son hôte cette question : “ Mahatma, d’homme à homme, dites-​moi ce que vous considérez comme solution aux difficultés de votre pays et du mien. ” Tirant un petit livre du pied de la lampe toute proche, Gandhi l’ouvrit au cinquième chapitre de Matthieu et répliqua : “ Quand votre pays et le mien se mettront d’accord sur les enseignements établis par le Christ dans ce Sermon sur la montagne, nous aurons résolu les difficultés, non seulement de nos pays mais ceux du monde entier. ” Cela venait d’un Hindou ! ”

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