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  • Faire la volonté de Dieu — un plaisir
    La Tour de Garde 1953 | 15 juin
    • L’amour ne nous stimulera pas seulement à aider avec joie nos semblables, hommes de bonne volonté, qui ne se sont pas encore voués à Dieu, en leur faisant connaître Jéhovah Dieu et ses desseins, mais aussi à faire avec joie la volonté divine concernant notre prochain qui est pour ainsi dire sous le même joug que nous, prêchant la bonne nouvelle du Royaume. Notre joie à faire la volonté de Dieu augmentera dans la mesure où nous témoignons de la miséricorde et cherchons à être une aide véritable pour nos frères. Mais si nous entretenons une rancune peu charitable envers notre frère, cela nous enlèvera la joie de faire la volonté de Dieu et peut aussi amoindrir la joie du frère. — Lév. 19:18 ; Prov. 11:17 ; Héb. 12:15.

      LA FOI EST AUSSI NÉCESSAIRE

      La joie de Jésus à faire la volonté de son Père ne provenait pas seulement de son amour parfait pour Dieu et son prochain, mais aussi de sa grande foi. De tout temps, il eut une confiance inébranlable en son Père céleste. Il savait que Dieu le soutenait et le récompenserait pour sa fidélité (Héb. 5:7). Il en est de même pour nous. Afin de faire la volonté de Dieu avec joie nous devons, nous aussi, avoir une grande foi. Celle-ci manquait à la foule murmurante des Israélites dans le désert. Apparemment ils faisaient la volonté divine, mais le mauvais rapport des dix espions révéla qu’ils n’avaient pas de plaisir à la faire. L’absence de joie provenait de leur manque de foi en la puissance de Jéhovah Dieu. Par contre, Josué et Caleb croyaient que Dieu était avec eux et qu’ils pourraient prendre possession du pays. Ils firent la volonté de Dieu avec joie (Nomb. 13:21 jusqu’à 14:38 13:21-14:38). David, ayant foi en Dieu, manifesta sa joie de faire la volonté divine en allant à la rencontre de Goliath et, plus tard, en combattant contre les Philistins. Combien sa conduite était différente de celle de l’infidèle roi Saül ! (I Sam. 13:8-15 ; 15:4-35 ; 17:1-54 ; I Chron. 14:8-17). C’est seulement si nous avons une foi ferme que Jéhovah nous soutiendra et nous récompensera, que nous pourrons faire sa volonté avec plaisir. — És. 54:17 ; I Cor. 10:13 ; 15:58 ; Héb. 11:6.

      Oui, si nous avons une foi inébranlable en la justification du nom de Jéhovah et en son monde nouveau, nous prendrons plaisir à faire sa volonté. Alors nous ne regarderons pas avec regrets aux choses qui sont en arrière. Pensez à cela : Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu. Regarder en arrière peut être fatal, comme dans le cas de la femme de Lot. Elle se rendit avec les siens sur le chemin pour fuir de Sodome et Gomorrhe, mais ne prenait aucun plaisir à obéir aux commandements de Dieu, car malgré son avertissement, elle regarda en arrière, ce qui la conduisit à la mort éternelle. — Luc 9:62 ; 17:32.

      Pourquoi regarder en arrière ? Que peut nous offrir le monde ? Le monde reconnaît lui-​même que chez lui “ la familiarité engendre le mépris ” et que “ l’attente est plus grande que ce qu’apporte la réalité ”. Celui qui suit sa voie sera certainement déçu. Il est hors de doute que plus on apprend à connaître ses entreprises commerciales, sa religion et sa politique, plus on les méprise. Animé de crainte et de désirs égoïstes, le monde n’a pas de vrai plaisir à son travail et cherche par conséquent à s’échapper à la réalité en courant aux plaisirs. Il raille la Bible comme étant peu pratique ; mais peines et soucis saisissent ces assoiffés de plaisir et en conduisent un nombre toujours croissant dans des établissements d’aliénés ou dans une mort prématurée.

      Leurs dictons ne peuvent cependant s’appliquer à la Théocratie, aux vérités, aux rapports et à l’organisation qui sont en accord avec les divins principes de vérité et de justice que nous trouvons dans la Bible. En servant Dieu nous sommes déjà maintenant récompensés au centuple, et la grandeur des bénédictions du monde nouveau réservées à ceux qui font la volonté divine avec joie ne peut être exagérée, car la réalité surpassera de beaucoup l’attente (És. 65:17-25 ; Marc 10:29, 30). Plus nous connaissons la vérité, nos coserviteurs et l’organisation de Dieu, plus notre respect, notre appréciation et notre amour seront grands pour eux. Ainsi donc, ne manifestons pas une faible foi en détournant les yeux des choses précieuses de la Théocratie pour les porter sur les choses vaines de l’ordre de Satan et perdre ainsi notre joie de faire la volonté divine. — II Cor. 4:4, NW.

      Croyons aussi aux dispositions miséricordieuses que Dieu a prises pour la rançon payée par le Christ, qui couvre nos péchés et nos manquements si nous prenons plaisir à faire la volonté divine. Nous ne pouvons pas toujours regarder à nos fautes passées, nous tourmenter en y songeant constamment et quand même nous attendre à pouvoir faire la volonté de Dieu avec joie. Si nous tombons, relevons-​nous en priant Dieu de nous pardonner par les mérites du Christ. Puis, oubliant le passé, allons de l’avant en faisant le travail qui se présente (I Jean 2:1-3, NW). Écartez l’orgueil et la vanité, faites en sorte que les pierres d’achoppement deviennent des moyens de progrès, et exercez la foi en la miséricorde divine !

      CE QUE PROCURE LA JOIE DE FAIRE LA VOLONTÉ DE DIEU

      La mesure dans laquelle nous prendrons part au service de Dieu dépendra beaucoup du plaisir que nous prenons à faire la volonté divine. Aujourd’hui des possibilités de service — les unes grandes, les autres petites — s’offrent constamment aux serviteurs de Dieu comme elles s’offraient à Jésus lorsqu’il était sur la terre. Si donc nous faisons la volonté divine avec joie, nous ne manquerons pas de voir les nombreuses occasions qui se présentent, ni ne sous-estimerons les plus petites. Prendre plaisir à faire la volonté de Dieu nous permettra d’être fidèle aussi dans les plus petites choses. — Luc 16:10.

      La joie à faire la volonté divine augmentera non seulement la quantité mais aussi la qualité de notre service. Un artiste, un médecin, un avocat, qui a du plaisir à la profession de son choix, cherchera toujours à améliorer son habileté, sa capacité, et il en résultera que sa joie augmente. Il en est de même pour nous. Si c’est un plaisir pour nous de faire la volonté de Dieu, nous veillerons à améliorer notre service d’évangélisation, en nous servant de tous les moyens auxquels Jéhovah Dieu pourvoit par le truchement de “ l’esclave fidèle et prudent ”, afin que nous puissions donner de bons commentaires dans nos réunions d’études et des témoignages efficaces dans le champ et nous acquitter du service qui nous est assigné sur l’estrade d’une manière qui glorifiera le nom de Jéhovah et édifiera les auditeurs.

      Si nous manquons de joie à faire la volonté de Dieu, nous constaterons que nous sommes toujours prêts à trouver une excuse pour nous disculper. Nous laisserons alors le vent nous retenir de semer, les nuages nous empêcher de récolter, la crainte de rencontrer un lion sur la route nous rendre paresseux, et c’est ainsi que vous resterons à la maison (Prov. 22:13 ; Eccl. 11:4). Ainsi, à l’instar de la foule israélite qui murmurait dans le désert, nous aurons tendance à grossir chaque obstacle qui se présente sur notre chemin.

      Si donc nous faisons la volonté divine avec joie, nous veillerons toujours à vaincre de pareils obstacles. Considérons nos frères dans les pays totalitaires ! Ils ne se laissent pas facilement décourager. Des situations difficiles éprouvent leur intégrité, sondent leur foi et mettent leur amour à dure épreuve, pourtant ils trouvent le moyen de continuer à rendre témoignage. À mesure que le temps passe nous pouvons nous attendre à l’extension de pareilles difficultés et si ce n’est pas avec joie que nous faisons la volonté divine, nous perdrons certainement la partie.

      Une épouse et mère qui accomplit ses devoirs domestiques sans joie, à contre-cœur et en s’apitoyant sur elle-​même, fait vraiment la honte de son mari. En manquant de joie à faire la volonté de Dieu, en gémissant, en nous plaignant, en nous apitoyant sur nous-​mêmes, en étant enclins à faire des comparaisons défavorables entre notre sort et celui d’un autre, nous aussi nous attirerons le blâme sur Jéhovah Dieu, notre bienfaiteur et protecteur. Au lieu de cela nous ferons bien de reconnaître que nous nous sommes voués à Dieu, que nous sommes en rapport personnel avec lui, qu’il a pris connaissance de l’acte par lequel nous nous sommes voués à lui, qu’il sait et comprend tout, qu’il a de sage et bienveillants motifs pour laisser durer certaines conditions et que, malgré tout cela, nous devrions le servir avec joie.

      C’est de notre propre volonté que nous nous sommes voués à Jéhovah pour le servir. Nous n’y avons pas été obligés ni forcés ; non, nous ne nous sommes même pas laissé pousser. Nous avons témoigné que c’est pour nous une joie de faire la volonté de Dieu. Seul en persévérant à la faire avec joie serons-​nous capables de l’accomplir dans toute sa plénitude et de la manière la plus efficace, malgré les tentations et les persécutions. Nous serons capables de conserver cette joie si nous reconnaissons vraiment ce que peut réaliser l’accomplissement de la volonté divine, si notre appréciation est fondée sur l’amour pour Dieu et notre prochain. Nous étant donc voués au service de Dieu en disant : “ Je prends plaisir à faire ta volonté ”, persévérons avec joie dans cette voie, car seul en faisant maintenant la volonté de Dieu avec plaisir, Dieu nous accordera le privilège de faire sa volonté dans toute l’éternité.

  • Quand le royaume de Dieu viendra-t-il ?
    La Tour de Garde 1953 | 15 juin
    • Quand le royaume de Dieu viendra-​t-​il ?

      “ Je regardais pendant mes visions nocturnes, et voici, sur (avec, AS) les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme... On lui donna la domination, la gloire et le règne (un royaume, AS). ” — Dan. 7:13, 14.

      1. De quoi Jéhovah a-​t-​il pourvu l’homme ? Quel usage quelques-uns ont-​ils fait de cette disposition ?

      JÉHOVAH Dieu, en créant l’homme, l’a doué de la faculté de penser, de l’esprit, qui lui permet de raisonner. Il est à même de considérer les opinions d’autrui et de déterminer lui-​même ce qui est juste et faux. Cela signifie qu’il est capable de progresser en s’instruisant et de rejeter de vieilles conclusions triviales s’étant avérées fausses. Pourtant, beaucoup de personnes se refusent à utiliser leur esprit pour laisser d’autres penser pour eux. Lorsque de nouvelles pensées sont émises, elles sont tout d’abord — et dans de nombreux cas toujours — repoussées. Au début du quatorzième siècle les humains vivaient, en comparaison de l’époque actuelle, dans une grande ignorance. Ils dépendaient de leurs professeurs et théologiens qui s’appuyaient eux-​mêmes sur les découvertes d’hommes ayant vécu avant eux et dont beaucoup étaient dénuées de fondement. Lorsque de nouvelles idées étaient lancées, les théologiens de ce temps les rejetaient.

      2. Comment les gens ont-​ils réagi sur les idées de quelques érudits ?

      2 En 1543 Copernic publia un ouvrage dans lequel il réfutait l’ancienne idée selon laquelle le soleil et toutes les étoiles tournaient autour de la terre comme leur centre, théorie enseignée jadis dans toutes les universités. Bien que sa conception fût juste, elle fut rejetée. Galilée prouva qu’Aristote avait pitoyablement tort sur plusieurs points, toutefois, on ne voulut pas le reconnaître. Ses œuvres choquèrent ceux qui avaient foi en Aristote. Les théologiens étaient parmi ceux-ci, et bien que Galilée eût raison, il fut déféré à l’Inquisition et quelques-unes de ses théories furent condamnées par les autorités ecclésiastiques. On lui infligea ensuite une peine de cachot, puis le plaça sous surveillance jusqu’à sa mort. Les gens approuvaient cela, ils vivaient et mouraient comme leurs ancêtres, rejetant les ouvrages prouvés et s’attachant aux vieilles idées fausses et rebattues.

      3, 4. Quel usage de nombreuses personnes font-​elles de leur esprit ? Quelles conditions règnent parmi les nations ?

      3 Aussi étrange que cela puisse paraître, une situation semblable règne aujourd’hui. De nombreuses personnes ne font pas usage de leur esprit, elles préfèrent laisser les autres penser pour elles. Lorsque des conceptions raisonnables, logiques, sont exposées, conceptions réfutant une théorie populaire ou des idées qui leur furent inculquées, elles les repoussent. Elles persévèrent dans le faux, de leur vivant et jusqu’à la mort.

      4 En jetant un regard autour de nous, nous nous rendons clairement compte de la situation générale de l’humanité. Dans chaque nation on discerne des signes notoires de crainte, de troubles et un ardent désir de vivre dans une ambiance paisible. Dans la chrétienté on parle déjà aux enfants en bas âge d’un royaume à venir, d’une meilleure forme de gouvernement, du royaume de Dieu. Depuis des générations la fin du monde a été prédite de bien des manières. De nombreuses personnes voulant se faire passer pour prophètes annoncèrent la fin du monde pour un avenir immédiat, ce qui poussa beaucoup de gens à abandonner leur foyer pour chercher refuge.

      5. Quelle est l’attitude générale des hommes concernant le royaume de Dieu ?

      5 L’attitude générale et l’intelligence relatives au royaume de Dieu sont en réalité choses fort confuses ; on considère ce royaume comme faisant partie de l’abstrait. On possède des notions d’un “ royaume ”, mais tout se borne là. Par exemple, en pensant au royaume de Dieu, certaines personnes espèrent aller au ciel et voient en cela l’accomplissement de la promesse d’un royaume. D’autres attendent que les hommes instaurent le Royaume sur terre, tandis qu’un grand nombre escomptent la conversion du monde à l’évangile, après quoi le royaume de Dieu serait établi. D’autres encore prétendent que le Christ paraîtra sous forme visible pour installer le royaume de Dieu ici-bas. Néanmoins, ces mêmes personnes croient qu’elles iront au ciel. Quelques-unes pensent que le royaume de Dieu se trouve au dedans de la créature humaine. En réalité, chacun ayant son opinion personnelle, un tableau confus, troublé se présente à nos yeux. Les hommes vivent et meurent en restant attachés à leurs propres idées, mais cela ne signifie pas qu’elles soient justes. Cela ne veut pas dire non plus que le Royaume n’existe pas, ni qu’il n’y aura jamais un tel royaume.

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