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  • “Votre délivrance approche”
    La Tour de Garde 1969 | 1er mai
    • “Votre délivrance approche”

      “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” — Luc 21:28.

      1-7. a) Que signifierait pour les membres de la chrétienté l’annonce de la destruction de la cité du Vatican ? b) Que signifierait pour les musulmans l’annonce de la destruction des deux plus importants sanctuaires de l’Islam ?

      IMAGINEZ que vous êtes en train de lire dans les journaux les manchettes suivantes :

      2 “La cité du Vatican détruite ! L’énorme cratère provoqué par l’explosion d’une bombe atomique n’a laissé aucune trace de la tombe et des os censés être ceux de Saint Pierre !”

      3 Si de tels titres paraissaient dans les journaux, signifieraient-​ils quelque chose pour les catholiques et, en fait, pour toutes les religions de la chrétienté ? Un tel événement marquerait-​il pour eux la fin d’une longue époque, suscitant l’incertitude quant à l’avenir ? Certainement !

      4 Imaginez d’autres titres : “La Mecque anéantie par des engins venus du ciel ! Le sanctuaire, y compris la Pierre noire sacrée, détruit par l’explosion !”

      5 Pareilles manchettes dans la presse mondiale signifieraient-​elles quelque chose pour le monde musulman ? Serait-​ce pour lui la fin d’une époque, créant un vide irremplaçable dans sa vision de l’avenir ? En plus de cela, imaginez qu’on lise :

      6 “La mosquée appelée ‘le Dôme du Rocher’, le deuxième lieu saint pour les musulmans, rayée de la carte ! Le Rocher sacré du prophète Mahomet détruit !”

      7 Ces dernières nouvelles ne donneraient-​elles pas aux musulmans des raisons supplémentaires de croire que la fin d’une époque est arrivée, provoquant un grand vide religieux ? Certainement !

      8. a) Que signifiait la destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70 de notre ère pour ceux qui adoraient en ces lieux ? b) Qu’est-​ce qui indique que cet événement a eu une telle signification pour les adorateurs ?

      8 Les gens qui visitent Rome et qui passent sous l’arc de triomphe de Titus, situé entre le Forum et le Colisée, peuvent voir des sculptures commémorant la destruction en l’an 70 de notre ère d’une ville de renommée mondiale et de son sanctuaire. Il s’agit de Jérusalem et de son temple construit par Hérode le Grand, lequel avait été nommé par le Sénat romain pour gouverner la province de Judée. La destruction de cette ville célèbre et de son temple a-​t-​elle signifié quelque chose pour les millions de personnes qui adoraient en ce lieu ? Était-​ce pour elles la fin d’une époque nationale et religieuse ? Oui, et l’Histoire atteste cela. Lorsque cette destruction fut annoncée, trente-sept ans avant qu’elle n’eût lieu, les quatre hommes qui entendirent la prédiction ont-​ils pensé que cet événement aurait une telle signification pour leur peuple ou leur nation ? Certainement. C’est ce qu’indique la question qu’ils posèrent au Prophète après que ce dernier eut fait cette prédiction extraordinaire.

      9. Par quoi la fin d’une époque importante de l’histoire humaine sera-​t-​elle marquée, et de quoi avons-​nous donc besoin ?

      9 La fin prochaine d’une époque importante de l’histoire de l’homme sera, elle aussi, marquée par un événement tout aussi surprenant et semblable à celui qui eut lieu en l’an 70 de notre ère. La nécessité d’une délivrance devient évidente et urgente. Les centaines de millions d’habitants de la chrétienté seront affectés par cet événement imminent, lequel sera en lui-​même le signe annonciateur de quelque chose dont les proportions seront si étendues qu’il touchera toute la famille humaine. Nous avons besoin d’être délivrés de ce désastre mondial.

      10. Pourquoi la délivrance est-​elle possible, et que signifiera-​t-​elle pour ceux qui en bénéficieront ?

      10 Le monde ne tient pas compte de cela, sinon nous pourrions raisonnablement nous attendre à ce qu’il fasse quelque chose. Cependant, vous pouvez agir si vous désirez réellement profiter de la délivrance qui est possible, selon une promesse infaillible venant de la plus haute autorité qui soit. La famille humaine est sur le point de connaître la plus grande tribulation de toute son histoire, mais la délivrance est également proche pour ceux qui non seulement la désirent, mais font ce qui est requis pour l’obtenir. Année après année, il y a de plus en plus de signes qui nous indiquent que la délivrance approche. Ceux qui seront ainsi délivrés seront dirigés par un gouvernement mondial supérieur à celui de l’homme et parfaitement capable de procurer des bénédictions à toute la famille humaine, au lieu de la conduire à la destruction.

      11. Pourquoi ne doit-​on pas douter que nous approchons de la fin d’une époque, et y a-​t-​il le moindre espoir de voir un ordre de choses meilleur établi par l’homme ?

      11 Une personne qui observe les faits peut-​elle douter aujourd’hui que nous approchions de la fin d’une époque ? L’ère de violence dans laquelle le monde des hommes a été précipité en 1914 avec la Première Guerre mondiale ne peut manquer d’atteindre son point culminant et de s’achever par un désastre, à moins qu’elle ne se termine plus tôt par l’intervention d’une puissance suprahumaine. Les preuves répétées de l’incapacité des hommes et des nations à se diriger eux-​mêmes plongent forcément le monde dans un état de frustration et de perplexité ; les hommes n’ont aucun moyen de sortir du chaos qui en résulte. L’agitation visible dans les principaux domaines qui intéressent l’homme, savoir la politique, l’éducation, la vie morale et sociale, les relations entre les différentes races et la religion, suivra les lois psychologiques, corrompra profondément chez l’homme le sens des valeurs humaines et altérera les critères établis. Aucun principe humain ne sera alors respecté, reconnu et suivi. Les événements se développent à une allure croissante et accélèrent la ruée vers la fin de cette époque sous toutes ses formes. Qu’arrivera-​t-​il ? Existe-​t-​il une raison de croire possible l’établissement d’un nouvel ordre de choses meilleur produit par l’homme et ressuscité des cendres de son ancien système de choses ? Non.

      12. a) De qui cette délivrance doit-​elle venir ? b) Qui attira l’attention sur cette Source, et quel fut l’effet de ses paroles sur ses auditeurs ?

      12 N’en déplaise aux ennemis de la religion, notre race a tout simplement besoin d’une aide venant d’une source plus élevée que l’homme, d’une source céleste bienfaisante plutôt que diabolique. Il s’agit de celle que désigna le Prophète qui parla de la délivrance à quatre de ses disciples, alors qu’ils étaient assis sur le mont des Oliviers d’où ils pouvaient voir la ville de Jérusalem et son temple. Le Prophète avait dans cette ville des ennemis qui cherchaient à le tuer ; il en a également de nos jours. Chaque lecteur peut déterminer pour lui-​même s’il est ou non du nombre de ses ennemis d’après sa réaction lorsque le nom de Jésus-Christ est prononcé. Ses quatre disciples et amis qui écoutèrent ses paroles d’encouragement à propos de la délivrance étaient des pêcheurs de la province romaine de Galilée ; il s’agissait de Pierre et de son frère André, ainsi que de Jacques et de son frère Jean. Pourquoi la pensée d’une délivrance était-​elle la bienvenue pour eux ? Comment se fait-​il qu’ils parlèrent avec le Prophète de la fin d’une époque c’est-à-dire “la clôture du système de choses” ? Trois historiens dignes de confiance nous en donnent la raison et, de ce fait, nous fournissent matière à réflexion pour notre époque.

      13, 14. a) Pourquoi Jésus et quatre de ses disciples se trouvaient-​ils en ce lieu ? b) À propos du temple d’Hérode, que déclara Jésus à ceux qui l’admiraient ?

      13 C’était exactement trois jours avant la fête du printemps qui commémorait la délivrance de la nation, en 1513 avant notre ère, de l’oppression à laquelle l’avait soumise l’Égypte des pharaons, alors puissance mondiale. Des centaines de milliers de pèlerins affluaient à Jérusalem, en un endroit qui est également devenu sacré pour les Arabes dans tout le monde musulman. Le Prophète Jésus et ses quatre disciples, pêcheurs de leur état, se trouvaient parmi eux. Ainsi, le onzième jour du mois lunaire de nisan, un mardi, Jésus et ses disciples visitèrent le temple que le roi Hérode le Grand avait construit là où se dresse maintenant une mosquée musulmane, le Dôme du Rocher. Le temple était si magnifique que quelques-uns des disciples ne purent s’empêcher d’exprimer leur admiration pour les belles pierres qui l’ornaient. Ce temple construit par Hérode semblait destiné à demeurer debout et dans toute sa gloire pendant des siècles, pour honorer le Dieu qu’on adorait en ce lieu. Cependant, les faits historiques démontrent que Jésus était un vrai prophète lorsqu’il déclara aux admirateurs du temple :

      14 “Ne voyez-​vous pas toutes ces choses ? En vérité je vous le dis : Il ne restera ici en aucune façon pierre sur pierre qui ne soit renversée.” — Selon le récit de Matthieu, chapitre 24, versets 1 à 3.

      15. a) De quelle prophétie faite antérieurement cette prédiction était-​elle la suite logique ? b) Qu’est-​ce qui était inclus dans les pierres dont parlait cette prophétie ?

      15 Cette prédiction solennelle suivait logiquement la prophétie terrible qu’il avait faite deux jours plus tôt. Alors qu’assis sur un ânon, il descendait le mont des Oliviers et se dirigeait vers Jérusalem au milieu d’une foule enthousiaste, il s’arrêta et pleura sur la ville, disant : “Si toi, oui toi, tu avais discerné en ce jour les choses ayant affaire avec la paix — mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Parce qu’il viendra des jours où tes ennemis construiront autour de toi une fortification de poteaux pointus ; ils t’encercleront et t’affligeront de toutes parts, ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas discerné le temps où tu as été inspectée.” (Luc 19:41-44). L’expression “pas en toi pierre sur pierre” comprenait les pierres du temple. Le général romain Titus, qui fut employé pour réaliser cette terrible prophétie, n’allait même pas être en mesure de préserver le temple d’Hérode. Les paroles prophétiques de Jésus devaient s’avérer exactes.

      16. En raison de quel événement du passé relatif à Jérusalem, ces disciples pouvaient-​ils penser que la destruction prochaine de la ville marquerait la fin d’une époque ?

      16 La destruction totale de la ville sainte de Jérusalem et de son temple ! Qu’est-​ce que cela pouvait signifier pour les quatre disciples de Jésus, sinon la fin d’une époque pour leur nation ? Ce serait la deuxième fois que Jérusalem et son temple subiraient la destruction par des armées païennes. Les disciples se souvenaient de la première destruction de Jérusalem et de son temple par les armées babyloniennes soumises au roi Nébucadnetsar, en 607 avant notre ère, et ils savaient que cela avait signifié la fin de leur nation en tant que royaume théocratique indépendant soumis à la domination des descendants royaux de David, fils de Jessé, de Bethléhem. Jérusalem avait alors été abandonnée dans un état de désolation complète pendant soixante-dix ans ; c’est dans ces circonstances qu’elle commença à être foulée aux pieds par les nations païennes ou gentiles. Bien qu’à la fin des soixante-dix ans, un pieux reste de la nation revînt de Babylone où il était captif et réoccupât le pays de Juda, aucun royaume confié à un descendant royal de David ne fut restauré. Seul un gouverneur, Zorobabel, fut nommé par la Perse, la nouvelle puissance mondiale, pour administrer le pays de Juda. Le royaume de David dont le trône était à Jérusalem demeura foulé aux pieds par les Gentils.

      17. a) Pourquoi le royaume des Maccabées n’interrompit-​il pas la période de temps pendant laquelle le royaume de David serait foulé aux pieds ? b) Que signifiait pour de nombreuses personnes humbles du pays la proclamation : “Le royaume des cieux s’est approché” ?

      17 Il est vrai qu’au IIe siècle avant notre ère, la nation obtint son indépendance au détriment des Gentils et fut constituée en royaume, mais celui-ci fut confié aux Maccabées. Les rois de cette famille appartenaient à la tribu de Lévi ; c’étaient des prêtres. Ils n’étaient ni de la tribu de Juda ni de la famille royale de David. Ce royaume lévitique des Maccabées prit fin en 63 avant notre ère, lorsque les Romains, conduits par le général Pompée, occupèrent le pays. Le peuple opprimé de Juda désirait alors obtenir sa délivrance de la domination de la puissance mondiale romaine. Lorsque Jean-Baptiste et, plus tard, Jésus se mirent à proclamer : “Le royaume des cieux s’est approché”, ce fut une agréable nouvelle pour un grand nombre de personnes humbles de Galilée et de Judée (Mat. 3:1-4 ; 4:12-17). Pour beaucoup de ces gens opprimés, cela signifiait la délivrance du joug romain et la restauration du royaume théocratique entre les mains d’un héritier légitime du roi David à Jérusalem. — Actes 1:6.

      LES TEMPS DES GENTILS DOIVENT SE POURSUIVRE JUSQU’À LEUR FIN

      18, 19. a) Par le message : “Le royaume des cieux s’est approché”, que voulait dire Jésus et que ne voulait-​il pas dire ? b) Que déclara Jésus au peuple à propos de leur “maison” ?

      18 Cependant, Jésus ne fit aucune promesse relative à une délivrance du joug romain. Au contraire, il annonça que la nation serait anéantie par la Puissance mondiale romaine et que la lignée des rois davidiques de Jérusalem continuerait d’être foulée aux pieds par les nations du monde gentil. Étant né dans une famille humaine en tant que membre de la maison royale de David, Jésus était l’héritier légitime du royaume théocratique de David. Puisqu’il avait été oint de l’esprit de Dieu et était parmi le peuple opprimé, on pouvait dire que le “royaume des cieux”, le “royaume de Dieu”, s’était approché (Luc 17:20, 21). Jésus ne voulait pas dire que le Royaume céleste de Dieu qui délivrerait les hommes de la domination des puissances mondiales oppressives était tout près. Les temps des Gentils, au cours desquels les droits du Royaume de Dieu remis entre les mains des descendants du roi David seraient foulés aux pieds, devaient plutôt continuer jusqu’à leur fin déterminée. Jérusalem et son sanctuaire servant au culte ne seraient pas épargnés. C’est pourquoi Jésus déclara au peuple :

      19 “Voici, votre maison vous est abandonnée. Car je vous le dis, désormais vous ne me verrez plus en aucune façon, jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah !’” — Mat. 23:37-39.

      20. a) Quand les paroles rapportées dans le Psaume 118:26 ont-​elles été employées à propos de Jésus ? b) Quand et par qui seront-​elles de nouveau employées ?

      20 Deux jours auparavant, la foule joyeuse qui avait accompagné Jésus lorsqu’il entra à Jérusalem à la manière des rois cria ces mots rapportés au Psaume 118:26 (AC), mais les conducteurs religieux ne partagèrent pas les sentiments de cette foule et ils ne considérèrent pas Jésus comme le personnage “béni” annoncé, venant au nom de Jéhovah (Mat. 21:1-9 ; Marc 11:1-11 ; Luc 19:28-40 ; Jean 12:12-19). Il n’est donc pas étonnant que Jésus ne veuille plus se présenter de nouveau à eux dans un corps de chair en tant qu’héritier oint et légitime du royaume de David à Jérusalem. Il devait s’en aller et ne plus se présenter à eux dans la chair. Cependant, il arriverait un jour où il viendrait dans son Royaume et s’assiérait sur le trône à la droite de Jéhovah Dieu. Ceux qui discerneraient les preuves indiquant qu’il est venu dans son Royaume et qu’il est présent, siégeant sur le trône, le verraient alors avec les yeux de la foi. Ils se rendraient compte que le temps est venu de s’écrier : “Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah !” (Ps. 110:1-6, AC ; Actes 2:34-36). Ils seraient disposés à l’appeler “Béni”, parce que sa venue dans son Royaume signifierait pour eux être délivrés de leurs ennemis.

      21. D’après le récit de Matthieu, quelle question ces prophéties de Jésus ont-​elles suscitée chez ses quatre disciples ?

      21 Ayant entendu les paroles de Jésus concernant son retour au nom de Jéhovah et, peu après, sa prophétie relative à l’écroulement des pierres du temple de Jérusalem, les quatre pêcheurs, disciples de Jésus, lui posèrent cette question : “Dis-​nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la clôture du système de choses ?” — Mat. 23:38 à 24:3.

      22, 23. Qu’est-​ce qui était inclus dans les mots “ces choses” prononcés par les disciples, et comment la réponse donnée par Jésus montre-​t-​elle qu’il en était bien ainsi ?

      22 Les mots “ces choses” incluaient incontestablement la destruction annoncée de la ville de Jérusalem que les disciples, assis sur le mont des Oliviers, pouvaient voir en face d’eux. Dans la prophétie que Jésus leur donna en réponse à leur question, il parla précisément de la destruction prochaine de Jérusalem par les légions romaines, laquelle eut lieu en l’an 70 de notre ère, seulement trente-sept années plus tard (Mat. 24:15-20). Dans son récit relatif à la prophétie de Jésus, le médecin Luc parla de la destruction de Jérusalem en donnant de nombreux détails (Luc 21:20-24) ; il dit :

      23 “Et quand vous verrez Jérusalem entourée d’armées qui campent, sachez alors que sa désolation s’est approchée. Alors que ceux qui sont en Judée fuient vers les montagnes, et que ceux qui sont au milieu de Jérusalem se retirent, et que ceux qui sont dans les endroits à la campagne n’y entrent pas ; parce que ce sont là des jours pour exécuter la justice, pour que toutes les choses écrites soient accomplies. Malheur aux femmes enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-​là ! Car il y aura une grande misère sur le pays et du courroux contre ce peuple ; et ils tomberont sous le tranchant de l’épée et seront emmenés captifs dans toutes les nations ; et Jérusalem demeurera foulée par les nations jusqu’à ce que les temps fixés des nations soient accomplis.”

      24, 25. a) Avant l’accomplissement de la prophétie, pourquoi les chrétiens juifs de Jérusalem et de Judée étaient-​ils équipés pour agir avec obéissance ? b) Qu’ont-​ils fait, et avec quel résultat pour eux ?

      24 Les disciples Luc, Matthieu et Marc ont mis par écrit la prophétie de Jésus avant qu’elle ne s’accomplisse en l’an 70 de notre ère, et avant même que les Juifs se révoltent en l’an 66 de notre ère, ce qui provoqua la seconde destruction de Jérusalem. Ainsi, ces écrits inspirés étaient à la disposition de tous les chrétiens juifs de Jérusalem et de Judée ; ceux-ci pouvaient donc agir conformément à ces écrits après que le général romain Cestius Gallus, qui s’était efforcé de mater promptement la rébellion, eut brusquement levé le siège de Jérusalem et fut parti avec ses armées qui campaient autour de l’enceinte sacrée de la villea.

      25 Avant que les armées romaines conduites par un nouveau général, Titus, ne reviennent, les chrétiens juifs fidèles ont fui Jérusalem et la province de Judée qui étaient condamnées à la ruine. La plupart d’entre eux ont trouvé refuge à l’est du Jourdain, en Pérée. Leur obéissance leur assura la délivrance lorsque, plus tard, les armées romaines détruisirent Jérusalem et ravagèrent la province de Judée, ruinant les villes, tuant des dizaines de milliers de Juifs et emmenant enfin 97 000 Juifs survivants en captivité et en esclavage.

      26. Quelle fut, à cette époque-​là, l’importance de la vengeance ou de l’exécution de la justice divine ?

      26 En 73 de notre ère, avec la prise de la forteresse de Massada, située près de la côte ouest de la mer Morte, les armées romaines avaient assujetti l’ensemble de la province de Judée et débarrassé celle-ci de tout rebelle. L’historien juif Flavius Josèphe estime que 1 100 000 Juifs ont péri durant les cinq mois du siège de Jérusalem, qui commença le 14 nisan et se termina le 6 élul (6 septembre selon le calendrier grégorien), jour de la prise de la ville par le général Titus. Si l’époque plus ancienne de la première destruction de Jérusalem par les Babyloniens en 607 avant notre ère fut une époque de vengeance de la part de Dieu, les jours de la seconde destruction de Jérusalem ne furent pas moins des jours de vengeance venant de Dieu, “des jours pour exécuter la justice” des cieux, exactement comme l’avait prédit Jésus trois jours avant qu’il fût mis à mort à l’extérieur des murs de la ville de Jérusalem qui s’était rendue coupable d’effusion de sang.

      27. Quelle question se pose alors à propos de l’étendue de la réalisation de la prophétie de Jésus ?

      27 Il est certain qu’en raison de ces événements, le système de choses juif avec son pays, sa capitale et son temple servant au culte était arrivé à sa fin (I Cor. 10:11 ; Héb. 9:26-28). Mais la réalisation de la prophétie de Jésus, rapportée dans Matthieu 24:3 à 25:46, Marc 13:3-37 et Luc 21:7-36, ne va-​t-​elle pas, dans l’Histoire, au-delà de la désolation de Jérusalem et de Juda, et n’a-​t-​elle pas une application plus étendue ?

      28. La délivrance par le Royaume de Dieu est-​elle venue avec l’accomplissement de la prophétie de Jésus sur Jérusalem et la Judée ?

      28 Une fois Jérusalem et son temple détruits en l’an 70 de notre ère et toute la Judée assujettie en l’an 73 de notre ère, les chrétiens juifs, qui avaient survécu au désastre, avaient-​ils des raisons de croire que le Royaume de Dieu était venu ? Non ! Voyaient-​ils par la foi Jésus dans son Royaume messianique et s’exclamaient-​ils : “Béni soit celui qui vient au nom de Jéhovah.” Non ! La “délivrance” promise, et plus particulièrement la délivrance de la Puissance mondiale romaine qui avait ravagé Jérusalem et la Judée, était-​elle arrivée ? Non ! En effet, à cette époque, la majorité des chrétiens se trouvaient sur le territoire de l’Empire romain, bien qu’il y eût des chrétiens à l’extérieur de l’empire, en Parthie, en Inde, en Scythie, en Éthiopie et ailleurs encore. De plus, pendant plus de deux siècles après les désastres subis par les Juifs de 70 à 73 de notre ère, les chrétiens furent l’objet de terribles persécutions de la part de Rome, même après le règne de l’empereur Constantin.

      29. a) Quand Jérusalem a-​t-​elle commencé d’être foulée aux pieds par les nations gentiles ? b) À ce propos, qu’annonça Jésus pour montrer que la réalisation de sa prophétie s’étendrait au-delà de l’an 70 de notre ère ?

      29 L’Empire romain était la quatrième des puissances mondiales ayant foulé aux pieds le royaume de Jérusalem confié à l’héritier royal de David. La première avait été Babylone, la deuxième, l’Empire médo-perse, la troisième, la Grèce (Macédoine), et la quatrième, la Rome impériale. La désolation de la province romaine de Judée fut si complète que l’empereur Vespasien vendit en toute propriété des lots de terre à des acheteurs gentils. Les paroles prononcées par Jésus en l’an 33 de notre ère sur le mont des Oliviers devaient avoir une portée qui s’étendrait bien au-delà de la destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70 de notre ère, car, parlant du siège et de la chute de la ville, Jésus déclara : “Et Jérusalem demeurera foulée par les nations [gentiles] jusqu’à ce que les temps fixés des nations [gentiles] soient accomplis.” (Luc 21:24). Même après que l’Empire romain eut cessé de dominer en Orient, le pays où David et ses descendants royaux avaient régné demeura sous la tutelle des nations politiques gentiles. Aucun Royaume messianique ayant pour roi un héritier légitime du roi David ne pourrait exercer sa domination avant que “les temps fixés des nations [gentiles]” ne se terminent, au moment prévu par Dieu.

      LA “GRANDE TRIBULATION”

      30, 31. Qu’indique la façon dont Jésus décrivit la “grande tribulation” immédiatement après avoir parlé du siège et de la prise de Jérusalem ?

      30 Le siège et la destruction de Jérusalem ainsi que l’assujettissement de toute la Judée par les légions romaines furent certainement une époque de “grande tribulation” pour le peuple juif. Cependant, cette tribulation ne pouvait être comparée à celle que Jésus annonça pour une époque plus lointaine, et dont il parle dans sa prophétie concernant le “signe” de sa présence et de la “clôture du système de choses”. Bien que cette prédiction de la “grande tribulation” ait immédiatement suivi sa description du siège de la Jérusalem antique, le langage employé par Jésus laisse entendre qu’elle concerne quelque chose de beaucoup plus grand que la destruction de Jérusalem, quelque chose de ressemblant, mais qui aurait lieu plus tard. Le récit de Matthieu nous rapporte en ces termes la prophétie de Jésus : “Car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus. En fait, si ces jours n’étaient abrégés, aucune chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus ces jours seront abrégés.” — Mat. 24:21, 22.

      31 Jean Marc nous rapporte de la façon suivante la prophétie de Jésus : “Car ces jours seront des jours de tribulation, tels qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement de la création que Dieu a créée jusqu’à cette époque, et qu’il n’y en aura jamais plus. En fait, si Jéhovah n’avait abrégé les jours, aucune chair ne serait sauvée. Mais à cause des élus qu’il a élus, il a abrégé les jours.” — Marc 13:19, 20.

      32. Étant donnés les termes employés à propos de la “grande tribulation”, quelles questions appropriées posons-​nous concernant les tribulations ?

      32 Un peu plus loin dans sa prophétie, Jésus parla de Noé et du déluge qui survint à son époque. On peut donc soulever ces questions : La destruction de Jérusalem en l’an 70 de notre ère fut-​elle une tribulation plus grande que le déluge qui eut lieu 1 656 années après la création de l’homme ? La destruction de Jérusalem par les armées romaines a-​t-​elle été la plus grande des tribulations ayant jamais eu lieu depuis la création de l’homme par Dieu, y compris le déluge du temps de Noé ? Durant les 1 898 années qui ont suivi la destruction de Jérusalem, n’y a-​t-​il eu aucun désastre aussi important ou plus important ? Depuis les années 70 à 73 de notre ère, n’y a-​t-​il eu aucune “grande tribulation” que l’on puisse comparer au désastre subi par les Juifs ? Que penser des destructions de personnes et de villes au cours de la Première Guerre mondiale de 1914-​1918 et de la Deuxième Guerre mondiale de 1939-​1945 ? La désolation de Jérusalem et de la Judée au premier siècle de notre ère n’était qu’une affaire de petite envergure comparée à ces conflits internationaux. Jésus aurait-​il fait une erreur en évaluant les proportions du désastre subi par les Juifs dans les années 70 et 73 de notre ère ? Il ne peut en être ainsi. Comment donc faut-​il comprendre ses paroles ?

      33, 34. Quelle partie de la prophétie donnée plus tard allait éviter à Jésus d’employer un langage excessif à propos de la dévastation de Jérusalem et de la Judée ?

      33 Jésus n’exagérait pas l’importance de la dévastation de Jérusalem et de la Judée. Il savait et annonçait que les temps des Gentils, durant lesquels les droits du royaume davidique seraient foulés, se prolongeraient au-delà de la destruction de Jérusalem. Il compara les jours de son retour et de sa présence à ceux de Noé durant lesquels le déluge universel détruisit tous les hommes, sauf la famille de Noé réfugiée dans l’arche ; de cette façon, il annonçait quelque chose de plus terrible que la destruction de Jérusalem. Il déclara que “toutes les tribus de la terre”, et non pas seulement les douze tribus d’Israël, se lamenteront à la vue de ce qui arrivera (Mat. 24:30). Tout cela est inclus dans sa seule et unique prophétie sur le “signe” de sa présence et de la “clôture du système de choses”.

      34 Dans la Révélation qu’il donna plus tard à son apôtre Jean, soit trente-six ans après la destruction de Jérusalem, Jésus parla des “rois de la terre habitée tout entière” comme étant rassemblés pour la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Harmaguédon. Il décrivit un peu plus loin l’énorme massacre qui aurait lieu au cours de cette guerre d’Harmaguédon (Rév. 16:13-16 ; 19:11-21). Cela évita à Jésus d’employer un langage excessif.

      35. Dans quel sens Jésus parlait-​il de Jérusalem ?

      35 Il est donc évident que Jésus se servait ici de la destruction de Jérusalem comme d’une image prophétique, parlant non seulement dans un sens littéral, mais également dans un sens typique pour désigner quelque chose de beaucoup plus important. Il avait présente à la pensée une grande Jérusalem infidèle et vouée à la ruine. En fait, il annonçait prophétiquement la destruction de cette Jérusalem infidèle plus grande et la catastrophe mondiale dont cette destruction serait le point de départ. Sa prophétie concernait la Jérusalem et la Judée antitypiques, savoir la chrétienté qui, selon les statistiques actuelles, groupe près d’un milliard de membres dans le monde entier.

      36. Pourquoi peut-​on dire que la chrétienté est la Jérusalem et la Judée antitypiques ?

      36 La chrétienté prétend avoir été admise par Dieu dans la nouvelle alliance par la médiation de Jésus-Christ. Elle se dit être la Sion ou Jérusalem spirituelle à qui s’appliquent ou appartiennent les promesses divines. Le pape de la chrétienté, dans la Cité du Vatican, est vénéré comme le représentant ou vicaire de Jésus-Christ qui, dans les cieux, est “le Lion de la tribu de Juda”. (Rév. 5:5, Jé.) Dans sa parabole sur le blé et la mauvaise herbe, Jésus annonça la naissance de la chrétienté ; dans cette même parabole, il prophétisa la destruction de la chrétienté et de ses chrétiens semblables à la mauvaise herbe, la Jérusalem et la Judée antitypiques. — Mat. 13:24-30, 36-43.

      LA DÉTRESSE MONDIALE DEPUIS LA FIN DES TEMPS DES GENTILS

      37. Pourquoi peut-​on dire que la réalisation de la prophétie de Jésus concernant la chrétienté s’est étendue jusqu’en 1914 et s’étendra au-delà de l’année en cours ?

      37 Les paroles prophétiques de Jésus, rapportées dans Matthieu 24:21, 22 et Marc 13:19, 20, étant considérées sous cet angle, nous pouvons voir que sa prophétie s’accomplit à notre époque, dans les derniers jours de la Jérusalem et de la Judée antitypiques et infidèles, la chrétienté. La prophétie de Jésus sur les choses qui devaient s’accomplir s’est sans aucun doute réalisée jusqu’en 1914 de notre ère et après cette date, et elle se réalisera encore au-delà de l’année en cours. Comment cela ? Par le fait que Jésus fit cette déclaration, à laquelle il ajouta d’autres détails : “Et Jérusalem demeurera foulée par les nations jusqu’à ce que les temps fixés des nations soient accomplis.” (Luc 21:24). Il n’est pas nécessaire que nous répétions ici les preuves démontrant que les “temps fixés des nations” ont pris fin vers le 1er octobre 1914. L’Histoire le prouve.

      38, 39. a) Depuis quelle date les premières paroles de la prophétie de Jésus se sont-​elles particulièrement réalisées dans la chrétienté ? b) Qu’indiquait pour la chrétienté ce “commencement des douleurs d’angoisse” ?

      38 Depuis l’année marquée de 1914, la chrétienté ainsi que le reste du monde des hommes ont vu la réalisation des paroles que Jésus prononça au début de sa prophétie ; il déclara : “Nation se lèvera contre nation, et royaume contre royaume ; et il y aura de grands tremblements de terre, et dans un lieu après l’autre des pestes et des disettes ; et il y aura des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes.” — Luc 21:10, 11.

      39 Le récit parallèle de Matthieu nous dit : “Car nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume, et il y aura des disettes et des tremblements de terre dans un lieu après l’autre. Toutes ces choses sont le commencement des douleurs d’angoisse.” (Mat. 24:7, 8). Lorsque nation s’est levée contre nation et royaume contre royaume, entre 1914 et 1918, vingt-quatre des vingt-huit nations impliquées dans ce conflit étaient des nations de la chrétienté, la Jérusalem et la Judée antitypiques et infidèles. Inévitablement, la Première Guerre mondiale et les remarquables famines, pestes et tremblements de terre étaient, pour la chrétienté en particulier, un “commencement des douleurs d’angoisse”. Ces “douleurs d’angoisse”, aussi graves que celles que ressent une femme en travail, ne signifiaient pas que la chrétienté était sur le point de donner naissance à un nouveau système chrétien, un monde converti au christianisme, mais plutôt qu’elle était près de sa fin douloureuse. Cependant, les vrais chrétiens allaient bientôt connaître la délivrance.

  • Comment savons-nous que la délivrance approche ?
    La Tour de Garde 1969 | 1er mai
    • Comment savons-​nous que la délivrance approche ?

      1. À propos de “spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes”, qu’a prophétisé Jésus après avoir annoncé que Jérusalem serait foulée aux pieds jusqu’à la fin des temps fixés des nations ?

      REMARQUEZ que, selon le récit de Luc, la prophétie de Jésus annonce “des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes”. (Luc 21:11.) Après avoir décrit la destruction de Jérusalem et montré que cette dernière serait foulée aux pieds par les nations gentiles jusqu’à ce que leurs “temps fixés” soient accomplis, Luc poursuit son récit en ces termes : “Et il y aura des signes dans le soleil et la lune et les étoiles, et sur la terre angoisse des nations, ne sachant que faire à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors on verra le Fils de l’homme venir sur une nuée avec puissance et grande gloire.” — Luc 21:25-27.

      2, 3. Dans quelle mesure les “puissances des cieux” ont-​elles été ébranlées à cause des progrès de l’aviation ?

      2 Toutes ces prédictions ne se sont-​elles pas déjà révélées exactes dans une large mesure, même si elles ne se sont pas encore complètement réalisées ? Les “puissances des cieux” n’ont-​elles pas été ébranlées, affectant ainsi le soleil, la lune et les étoiles ?

      3 Jusqu’au vingtième siècle, le ciel était le domaine des oiseaux et des créatures ailées, mis à part les cerfs-volants, les ballons et les dirigeables lancés par l’homme. Il y a plus de treize mille ans, au cinquième jour de la création, Dieu créa les créatures de la mer et les créatures ailées, ces dernières devant ‘voler sur la terre vers l’étendue du ciel’. (Gen. 1:20-23.) Cependant, après avoir réussi à s’élever du sol sur un avion le 17 décembre 1903, l’homme commença réellement à envahir le domaine des créatures volantes et à quitter son propre domaine pour s’élever dans l’espace. Depuis ce moment-​là, la construction des avions a évolué et ceux-ci ont été employés durant la Première Guerre mondiale pour tirer sur l’ennemi et lancer des bombes depuis les airs. Dorénavant, la pluie, la neige et la grêle n’étaient plus les seules choses à tomber du ciel. Étant donnée l’importance croissante de l’aviation dans les opérations de guerre et dans les transports en temps de paix, l’équilibre du milieu naturel de l’homme allait être ébranlé, bouleversé et rompu.

      4. Comment les fusées ont-​elles envahi les cieux ?

      4 Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands utilisèrent un canon, baptisé “la Bertha”, pour envoyer des obus sur Paris à une distance d’une centaine de kilomètres. Par la suite, l’usage des fusées fut particulièrement développé par les Allemands. Ceux-ci s’en servirent pour envoyer des engins explosifs du continent européen par-dessus la Manche, afin de bombarder Londres et d’autres villes d’Angleterre, et cela en plus des raids aériens. Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on introduisit l’usage de la bombe atomique, d’une puissance destructrice extraordinaire, et deux explosèrent sur le Japon. Il ne fallut pas longtemps pour que suive l’invention d’une nouvelle arme encore plus terrifiante, la bombe thermonucléaire. Plusieurs nations ayant développé la technique de fabrication de ces engins, il existe maintenant cinq nations disposant de cette bombe. Les premières bombes atomiques étaient lâchées par des avions rapides ; maintenant elles sont portées par des fusées. Les hommes frémissent de peur devant les fusées intercontinentales qui, pour atteindre leur cible en territoire ennemi, traversent le ciel à une allure folle par-dessus les océans, lesquels étaient auparavant une protection. L’homme s’efforce de surpasser la foudre qui tombe du ciel.

      “ANGOISSE DES NATIONS”

      5. À propos des “signes dans le soleil et la lune et les étoiles”, qu’a rapporté l’histoire des derniers siècles concernant l’obscurcissement du soleil, de la lune et des étoiles, et également concernant les pluies de météorites ?

      5 Que penser alors de la prédiction selon laquelle “il y aura des signes dans le soleil et la lune et les étoiles, et sur la terre angoisse des nations, ne sachant que faire à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée” ? (Luc 21:25, 26.) Cela signifie-​t-​il quelque chose de différent de ce qui s’est passé le 19 mai 1780 lorsque le soleil s’est obscurci, ce qui provoqua des ténèbres semblables à la nuit sur une superficie de plus de 855 000 kilomètres carrés en Nouvelle-Angleterre (États-Unis) ? La nuit suivante, la lune s’obscurcit, alors qu’elle était pleine, ainsi que les étoiles. Le 12/13 novembre 1833, très tôt le matin, des millions de météores semblables à des étoiles tombèrent en pluie en Amérique du Nord, sur une superficie de 28 000 000 de kilomètres carrés ; ce phénomène céleste fut si impressionnant qu’il retint l’attention des savants. Il n’y a pas si longtemps, dans les premières heures du 17 novembre 1966, une pluie impressionnante de météorites s’abattit sur la haute atmosphère, au sud-ouest des États-Unis, au-dessus du Texas et de l’Arizona.

      6. a) Si ces phénomènes célestes se renouvelaient au siècle présent, rempliraient-​ils de frayeur les gens au point de leur faire croire en la proximité de la fin du monde ? b) Comment des phénomènes différents des précédents ont-​ils été découverts ?

      6 En notre vingtième siècle, caractérisé par le progrès scientifique, aucun phénomène céleste et étrange semblable à ceux-ci n’effraierait la plupart des gens au point de leur faire croire en la proximité de la “fin du monde”. Cela est vrai, mais la science, en astronomie, en optique et en radio, a fait aujourd’hui de tels progrès qu’elle peut détecter bien d’autres phénomènes relatifs au soleil, à la lune et aux étoiles, et prévoir leur effet sur la terre et ses habitants.

      7. Quels renseignements, obtenus par des méthodes scientifiques, nous révèlent de nouveaux aspects du soleil, de la lune et des étoiles ?

      7 Nous savons maintenant comment de formidables explosions nucléaires produisent ce qu’on appelle des taches solaires, lesquelles donnent naissance à des flots de particules électroniques puissantes qui, non seulement perturbent les ondes courtes et les champs magnétiques, mais affectent également les hommes de façon anormale. Un nouveau cycle de taches solaires doit atteindre son point culminant en 1970. La terre est sans cesse bombardée par les rayons cosmiques. D’immenses ceintures de particules ionisées entourent notre planète et rendent dangereuses les manœuvres des astronautes dans l’espace. On découvre de gigantesques quasars qui sont la source d’ondes radio, et des radiotélescopes captent des signaux provenant de corps célestes invisibles. Des fusées ont largué leurs capsules qui ont permis à des caméras radars de se poser en douceur sur la lune et de transmettre à la terre des images en gros plan du sol lunaire. L’intention des savants d’envoyer des hommes sur la lune suscite la crainte de voir notre satellite devenir une base militaire servant à dominer la terre.

      8. Pourquoi l’“angoisse des nations” s’est-​elle accrue depuis 1914, et qu’est-​ce qui est devenu réellement menaçant ?

      8 Le fait d’être conscient de ces “signes” dans le soleil, la lune et les étoiles, produits par les découvertes scientifiques, ne fait qu’ajouter à l’“angoisse des nations”. Les difficultés rencontrées par ces dernières n’ont cessé de se multiplier depuis 1914, tant à l’intérieur des nations que dans leurs relations entre elles. “Ne sachant que faire” avec les remèdes et les solutions qu’offrent les hommes, le monde est dans une angoisse plus grande encore. Il en est ainsi “à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée”. Des tremblements de terre sous-marins ont donné naissance à des raz-de-marée qui ont traversé les océans et englouti des villes, provoquant ainsi d’énormes pertes en vies humaines et en biens. Cependant, les mers et les océans sont une menace encore plus grande pour une autre raison. Durant le premier conflit mondial, la guerre sous-marine fit son apparition, et parmi les nouveaux engins de destruction, les sous-marins lance-torpilles s’avérèrent très efficaces. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne mit largement à contribution la guerre sous-marine.

      9. De quelle façon la mer est-​elle davantage agitée par les nations puissantes ?

      9 De nos jours, les grandes puissances mettent encore plus l’accent sur l’usage des mers en temps de guerre. La Russie soviétique, le géant communiste, est en train d’accroître considérablement le tonnage de sa flotte marchande et le nombre de ses sous-marins. On rappelle aux États-Unis la menace des communistes qui veulent “enterrer” la démocratie américaine ; on exprime publiquement la crainte de voir les communistes “enterrer” les Américains sur les mers, grâce à la supériorité de leurs vaisseaux de surface et de leurs sous-marins. On a même installé sur ces derniers des groupes de propulsion nucléaires qui leur permettent de faire le tour du monde sans devoir faire surface. Ils ont été dotés d’un équipement capable d’envoyer, tout en restant en plongée, des fusées à longue portée et à ogive atomique, et d’atteindre des cibles très éloignées sur le continent ; ainsi la destruction peut surgir de la mer. Même les navires de surface sont équipés de lance-missiles. La mer est donc agitée par tous ces rôdeurs qui sèment la mort. À Genève, en juillet 1968, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session de la conférence sur le désarmement groupant dix-sept nations, le président américain L. B. Johnson invita ces nations à rechercher les moyens d’empêcher que les fonds marins deviennent une base cachée de fusées nucléaires et une “réserve d’armes de destruction massive”. — New York Times du 26 juillet 1968.

      10, 11. Pourquoi, conformément à la prophétie de Jésus, les hommes défaillent-​ils ?

      10 Au même moment, les éléments politiques, financiers, économiques, sociaux et religieux du monde deviennent de plus en plus perplexes, et, dans leur état de frustration, les hommes défaillent, non seulement de crainte, mais également dans l’attente de choses qu’ils peuvent prévoir et qui arriveront à coup sûr sur la terre. Une famine mondiale est prévue pour l’année 1975. Un appel a été lancé à l’Organisation des Nations unies pour empêcher la dissémination des armes nucléaires dans d’autres nations que les cinq grandes puissances possédant aujourd’hui l’arme atomique. L’écart entre les États-Unis et la Russie, dans le domaine des fusées, est en train d’être comblé ; la Russie est près d’égaler les États-Unis. On insiste beaucoup pour que l’espace ne soit pas employé pour la guerrea.

      11 À propos des herbicides et des produits chimiques utilisés pour provoquer la défoliation des arbres, afin de mettre à jour les cachettes de l’ennemi, il devient nécessaire d’étudier leur effet à long terme sur le milieu dans lequel vit l’homme. L’industrie moderne et même les avions à réaction nuisent forcément à l’équilibre du milieu ambiant de l’homme ; à ce propos, une revue traita le sujet “Le monde peut-​il être sauvé ?” (New York Times Magazine, 31 mars 1968). Notre terre deviendra-​t-​elle sous peu impropre à la vie pour la population mondiale en pleine expansion ? Ce sont là des craintes réelles.

      12. Cependant, quand tout cela atteindra-​t-​il son point culminant, et comment ?

      12 C’est toutefois au temps fixé par Dieu, et non par l’homme, qu’arrivera le point culminant ; c’est ce qu’a montré ensuite Jésus, en disant : “Et alors on verra le Fils de l’homme venir sur une nuée avec puissance et grande gloire.” (Luc 21:27). Ces paroles font allusion à sa venue pour détruire Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, et à “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, Harmaguédon, qui suivra (Rév. 16:13-16). Étant un esprit invisible, il sera comme caché “sur une nuée” ; cependant, les nations comprendront qu’elles ont affaire au “Fils de l’homme” annoncé, parce qu’il déploiera une puissance supérieure à celle de l’homme. La chrétienté ne participera pas à sa “grande gloire”, mais elle sera détruite en dépit de toutes les prières hypocrites qu’elle a adressées à Dieu. Il n’y aura plus de gloire pour les anciens amants politiques de Babylone la Grande, car, après celle-ci, ils seront détruits à leur tour, connaissant une défaite ignominieuse pour avoir combattu le Roi légitime de la terre, le glorieux Seigneur Jésus-Christ. Ils se rendront compte que leur destruction vient d’une source beaucoup plus élevée que l’homme.

      ENCOURAGEMENT ET AVERTISSEMENT

      13. Qu’a déclaré Jésus quant à notre attitude alors que les nations sont accablées, dans l’angoisse et la crainte ?

      13 Que penser de tout cela ? Qu’est-​ce que cela signifie pour nous ? Devons-​nous partager l’“angoisse des nations” et, comme elles, ne savoir que faire et défaillir dans la crainte et l’attente de choses terrifiantes ? Non, cela n’est pas nécessaire. Après avoir donné tous les détails ci-dessus, Jésus répondit à ses disciples, leur disant : “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” (Luc 21:28). Ainsi, si nous sommes des disciples voués, baptisés et fidèles du grand Prophète Jésus-Christ, nous n’avons aucune raison d’être accablés comme le sont les nations à cause de l’angoisse et de la crainte.

      14, 15. Grâce à la délivrance imminente, de quoi serons-​nous affranchis ?

      14 Pour tous ceux qui deviennent des chrétiens de cette sorte, les mots “votre délivrance” doivent être stimulants et encourageants, comme ce fut le cas pour les disciples auxquels s’adressait le Christ. Pourquoi ces paroles annonçant que nous serons affranchis de nos persécuteurs et de ceux qui nous haïssent ne seraient-​elles pas encourageantes et stimulantes ? Avant de parler de la délivrance qui approche, Jésus avait dit : “Mais avant toutes ces choses, on mettra la main sur vous et on vous persécutera, vous livrant aux synagogues et aux prisons, et vous serez traînés devant des rois, et des gouverneurs à cause de mon nom. Cela tournera, pour vous, en témoignage. (...) Et vous serez livrés même par parents, frères, proches et amis, et on mettra quelques-uns d’entre vous à mort ; et vous serez des objets de haine pour tous à cause de mon nom.” — Luc 21:12-17.

      15 Nous serons délivrés de gens qui non seulement nous persécutent et nous haïssent, mais qui haïssent également Jésus-Christ, parce que c’est à cause de son nom que nous sommes persécutés et haïs. Ceux qui agissent ainsi font partie du présent “système de choses”, et c’est également de tout ce système de choses que nous, chrétiens persécutés et haïs, serons délivrés.

      16, 17. Par qui ou par quel moyen cette délivrance viendra-​t-​elle ?

      16 Que signifiera la disparition du présent système de choses ? Par qui et par quoi serons-​nous délivrés ? Bien sûr, par celui que les nations verront “venir sur une nuée avec puissance et grande gloire”. (Luc 21:27.) C’est la certitude que donnent les paroles que Jésus prononça après avoir parlé de “votre délivrance”. Luc 21:29-33 nous dit :

      17 “Et il leur dit une comparaison : ‘Notez le figuier et tous les autres arbres : Quand déjà ils bourgeonnent, en le remarquant, vous savez vous-​mêmes que maintenant l’été est proche. Pareillement, vous aussi, quand vous verrez arriver toutes ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. En vérité je vous le dis, cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes choses n’arrivent. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront en aucune façon.’” — Comparez avec Matthieu 24:32-35 ; Marc 13:28-31.

      18. Depuis quelle année voyons-​nous “ces choses” arriver, et de quoi démontrent-​elles la véracité ?

      18 Nous qui sommes de “cette génération”, nous avons vu “ces choses” annoncées par la prophétie de Jésus se réaliser depuis l’année 1914, date à laquelle ont pris fin les “temps fixés des nations”. On pourrait voir plus facilement les cieux et la terre passer littéralement que les paroles de Jésus demeurer non accomplies. Ses paroles sont donc dignes d’être acceptées et crues.

      19. Qu’apprenons-​nous en voyant la réalisation de ces choses ?

      19 Qu’apprenons-​nous en voyant la réalisation de ces choses ? Nous nous rendons compte que le moyen prévu par Dieu pour nous délivrer, “le royaume de Dieu”, est proche. Que devons-​nous faire pour démontrer que nous croyons cela ? Jésus déclara : “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” (Luc 21:28). Les gens de “cette génération” ont vu les choses annoncées ‘commencer à arriver’ en 1914 et continuer à se réaliser au cours des cinquante-quatre dernières années. Notre conviction a donc été affermie. De par la longue chaîne d’événements prédits, nous savons que le Royaume de Dieu est près d’intervenir à Harmaguédon pour détruire le présent système de choses et ceux qui le soutiennent, et d’apporter une glorieuse délivrance.

      20. Pourquoi ne devons-​nous pas être accablés à cause des persécutions et de la haine dont nous sommes l’objet ?

      20 Ce n’est donc pas le moment pour nous, observateurs éclairés de l’accomplissement de la prophétie du Christ, de nous laisser abattre et de baisser la tête avec découragement parce que nous sommes l’objet de persécutions et de haine à cause du nom de Jésus. Il est préférable de souffrir de ces choses à cause de son nom, plutôt que de subir l’“angoisse des nations, ne sachant que faire à cause du mugissement de la mer et de son agitation, tandis que les hommes défailliront dans la crainte et l’attente des choses venant sur la terre habitée”. Les gens du monde et les nations endurent ces choses parce qu’ils s’opposent au Royaume de Dieu, alors que nous souffrons entre leurs mains parce que nous proclamons “cette bonne nouvelle du royaume” sur toute la terre habitée en témoignage à toutes les nations, avant que la fin n’arrive (Mat. 24:14). Ils font face à la destruction éternelle, tandis que nous avons devant nous la vie éternelle. Pourquoi alors ne pas nous redresser, relever la tête avec espoir et élever nos voix en continuant de proclamer le Royaume de Dieu ? — Marc 13:10.

      21. Pour quelle autre raison mentionnée dans la prophétie de Jésus ne devrions-​nous pas baisser la tête ?

      21 Aujourd’hui plus particulièrement, nous ne devrions jamais être accablés ou baisser la tête et nous endormir en nous laissant abuser comme le font les nations qui s’efforcent d’oublier ou d’ignorer ce qui s’est passé depuis 1914. Le temps se fait très court, et nous sommes très avancés dans la marche des affaires du monde ; c’est donc le moment ou jamais de rester éveillés quant à ce qui se passe, alors que le monde approche rapidement de son point culminant, et d’agir comme des chrétiens attentifs et intelligents. Nous ne devons pas ignorer l’avertissement suivant que Jésus a inclus dans sa prophétie : “Mais faites attention à vous-​mêmes, que vos cœurs ne s’appesantissent pas par l’excès du manger et l’abus du boire et les soucis de la vie, et que soudain ce jour ne soit à l’instant sur vous comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Restez donc éveillés, faisant tout le temps des supplications afin que vous réussissiez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir devant le Fils de l’homme.” — Luc 21:34-36.

      22. a) Que signifierait le fait d’être pris par ce jour semblable à un piège ? b) Quelle condition de cœur devons-​nous éviter de cultiver ?

      22 Un piège est tendu pour saisir sa victime en une fraction de seconde, avant qu’elle ne puisse s’échapper. Le fait que ce jour soit soudain sur nous comme un piège signifierait être pris sans espoir de pouvoir se libérer, et ce serait la mort pour nous. Ce jour semblable à un piège viendra rapidement sur “tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre”, aussi sûrement que le jour succède à la nuit. Nous devrons tous connaître ce jour, car il arrivera soudainement sur toute la terre ; aucun habitant ne sera hors d’atteinte. Nous devons tous l’affronter. Mais comment ? Agirons-​nous comme les hommes à l’époque de Noé et du déluge, qui mangeaient et buvaient à l’excès et se laissaient aller aux “soucis de la vie”, y compris la recherche des plaisirs ? C’est ce que fait la classe du “mauvais esclave”. (Mat. 24:38, 39, 48-51.) Nous ne devons pas diriger nos pensées sur ces choses, car à cause d’elles nos cœurs s’appesantiraient et nous deviendrions insensibles à l’appel du Christ pour le service du Royaume. En cette époque déterminante pour notre avenir, il nous faut veiller sur nous-​mêmes, afin d’éviter de cultiver une telle condition de cœur.

      23. Pour ‘réussir à échapper à toutes ces choses’, comment devons-​nous demeurer sur le plan mental, et avec quelle aide ?

      23 C’est maintenant le moment de maintenir en éveil nos facultés et d’être actifs dans le service de Dieu ; c’est aussi le moment de lui adresser des supplications, car nous ne pouvons faire cela avec nos propres forces. Sans l’aide de Dieu, nous échouerions. C’est seulement en agissant ainsi que nous pourrons échapper à l’angoisse, à la crainte et à l’attente terrifiante que connaissent les nations du présent monde, et éviter d’être pris au piège et détruits avec elles à Harmaguédon.

      24. Tout en faisant d’ardentes prières, quel doit être notre objectif, et quelle récompense cela nous procurera-​t-​il ?

      24 Nous devons nous efforcer de tout notre cœur de rester debout devant le Fils de l’homme qui vient “avec puissance et grande gloire”, pour exécuter les jugements de Dieu sur le présent système de choses et ceux qui le soutiennent. Que l’ensemble de la chrétienté, la Jérusalem et la Judée antitypiques, tombe et soit détruite par ce Fils de l’homme qu’elle a prétendu hypocritement servir ! Tout en faisant d’ardentes prières, nous désirons demeurer approuvés par le Fils de l’homme, comme ses véritables disciples, rester debout, la tête relevée, et constamment éveillés, sans avoir jamais regardé en arrière vers la chrétienté et Babylone la Grande que nous avons fuie. Debout dans notre service, pleins de dignité en tant que serviteurs libres et voués du Dieu Très-Haut, nous redresserons la tête et proclamerons le Royaume de notre Père céleste, Jéhovah Dieu, et servirons ses intérêts (Rom. 14:4). Cette activité fidèle nous procurera sous peu une grande récompense, c’est-à-dire la délivrance du présent système de choses mauvais et l’entrée dans l’ordre nouveau béni par Dieu, dans lequel nous l’adorerons et le servirons éternellement dans son temple impérissable.

      [Note]

      a Pour trouver un commentaire correspondant sur la réalisation de Luc 21:10, 11, 25-27, reportez-​vous au livre “Que ta volonté soit faite sur la terre”, pages 316-321, publié par la Watch Tower Bible and Tract Society en 1958 (éd. fr. 1965).

  • Votre âme, votre esprit et l’au-delà
    La Tour de Garde 1969 | 1er mai
    • Votre âme, votre esprit et l’au-delà

      PEUT-ÊTRE avez-​vous connu le vide que l’on ressent lors de la mort d’un ami cher. En pareille circonstance la plupart des gens se sentent tristes et impuissants. Il est naturel de se demander : Que devient quelqu’un quand il meurt ? Est-​il conscient quelque part ? Peut-​on réellement espérer que les morts revivront ? La Bible fournit à ces questions une réponse réconfortante.

      En termes simples, la mort est le contraire de la vie. Quand il prononça sa sentence contre le premier homme Adam à cause de sa désobéissance volontaire, Dieu lui dit : “Tu [retourneras] à la terre, parce que c’est d’elle que tu as été tiré ; car tu es poussière et tu retourneras en poussière.” (Gen. 3:19, AC). Réfléchissons un instant ! Où se trouvait Adam avant que Dieu ne l’eût formé de la poussière du sol et lui eût donné la vie ? Nulle part, puisqu’il n’existait pas ! Quand il mourut, Adam retourna donc à l’état inanimé et inconscient. Bien loin de descendre dans un enfer de feu ou de monter au ciel, Adam mourut — comme Dieu l’en avait prévenu. — Gen. 2:17.

      La Bible enseigne clairement que les morts sont inconscients et sans vie dans la tombe. Notez ce qui est écrit dans Ecclésiaste 9:5, 10, à propos des morts : “Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-​le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.”

      Les morts ne peuvent donc ni faire ni sentir quoi que ce soit. Leurs pensées ont cessé, tout comme la Bible l’affirme en ces mots : “Ne vous fiez pas aux puissants, ni au fils de l’homme, en qui n’est point le salut ; son souffle s’en va, et lui rentre dans sa poussière, en ce même jour périssent ses pensées.” — Ps. 146:3, 4, Li.

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