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  • La datation au radiocarbone passée au crible
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 août
    • les océans sont certainement beaucoup plus étendus et plus profonds. Ceci n’a pas accru la quantité de carbonates dans les mers ; les carbonates ont simplement été dilués. Les quantités de carbone 14 et de carbone 12 ainsi que le rapport entre elles, qui détermine l’activité, n’ont pas changé non plus simplement à cause de la chute des eaux. Cependant, en raison de ce volume accru, l’océan peut contenir beaucoup plus de carbonates en dissolution.

      L’écorce terrestre a certainement été modifiée par la forte augmentation du poids de l’eau et la pression exercée par celle-ci sur le fond des océans. Cette pression repoussa les couches sous-marines vers les continents qui se soulevèrent jusqu’à des hauteurs nouvelles. Les surfaces rocheuses furent exposées à une érosion accrue, de même que les dépôts calcaires dans les lagunes telles que les géologues en montrent dans les effondrements continentaux de leurs cartes du Pliocène.

      Ainsi, peu après le déluge, la quantité de carbonates dans le “réservoir” océanique a dû augmenter régulièrement jusqu’à atteindre sa concentration actuelle. C’est pourquoi, au lieu de supposer que la quantité de carbonates est restée constante, il faut plutôt considérer qu’elle a pu augmenter progressivement tout au long des 4 300 ans écoulés.

      En quoi le déluge a-​t-​il eu une incidence sur le carbone 14 ? La Bible montre que l’eau qui tomba lors du déluge était auparavant suspendue au-dessus de l’atmosphère terrestre ; elle était un obstacle aux rayons cosmiques et par conséquent à la production de carbone 14. Si elle formait autour de notre globe une sphère d’épaisseur uniforme, elle empêchait peut-être complètement la formation de radiocarbone. Cependant, ce n’est pas forcément le cas. La voûte d’eau était peut-être plus épaisse au-dessus de l’équateur qu’au-dessus des pôles et ainsi laissait passer une faible quantité de rayons cosmiques. Quoi qu’il en soit, une fois cette protection disparue, la vitesse de production de carbone 14 a augmenté.

      Par conséquent, après le déluge, le carbone 14, radioactif, et le carbone 12, stable, ont augmenté rapidement dans le “réservoir” océanique. Rappelez-​vous que c’est la proportion de carbone 14 par rapport au carbone 12 qui détermine l’activité spécifique. Cependant, selon la vitesse à laquelle l’érosion ajoutait des carbonates aux eaux des mers, l’activité croissait ou décroissait. Il est évidemment possible, bien que peu probable, que cette croissance et cette décroissance s’équilibraient. Dans ce cas, le “chronomètre” au radiocarbone aurait continué de fonctionner de façon uniforme à travers le déluge. Libby fit remarquer que si cet équilibre avait vraiment existé, “il y aurait concordance entre les teneurs en radiocarbone des matières organiques d’âges connus obtenues par calcul et celles observées⁠7.” Mais cette explication ne le satisfaisait pas.

      Puisque les quantités de carbone 14 et de carbone 12 sont indépendantes l’une de l’autre, il est possible d’évaluer la correction à apporter à la datation d’anciens échantillons. Par exemple, si nous supposons que l’activité spécifique avant le déluge était à peu près la moitié de ce qu’elle est à présent, tout spécimen antédiluvien paraîtra avoir environ 6 000 ans de plus que son âge réel. Ceci sera également vrai pendant une certaine période après le déluge. Mais au cours des siècles suivants, à cause de l’érosion rapide des carbonates, l’erreur diminuera. Il semble que vers 1500 avant notre ère, la radioactivité avait atteint son taux actuel, car à partir de ce moment les mesures paraissent exactes.

      Le principe de la simultanéité

      Nous avons vu quelques-uns des problèmes que soulève la datation au radiocarbone. Il y en a d’autres qu’on a à peine examinés et sans doute d’autres encore auxquels on n’a pas pensé. Ce sont là les raisons pour lesquelles on ne peut plus s’en tenir à la théorie établie il y a vingt ans. Il n’est pas possible de donner avec certitude l’âge d’un échantillon ancien en comparant sa radioactivité propre avec celle d’un objet actuel. Cependant, un des points saillants de la théorie du radiocarbone semble se maintenir jusqu’à présent. Il s’agit du principe de la simultanéité.

      Selon ce principe, à n’importe quel moment dans le passé, le niveau de radiocarbone a toujours été le même dans le monde entier. Par conséquent, tous les échantillons provenant de la même époque ont eu la même activité. Aussi, sauf modification ou contamination, ils ont tous atteint aujourd’hui le même degré de désintégration. En supposant même qu’on doive abandonner toutes les autres hypothèses, si l’on peut mesurer suffisamment d’échantillons d’âge connu pour établir une courbe de correction, on pourra mesurer la radioactivité d’un échantillon pour trouver sa place sur la courbe et en déduire son âge.

      Un laboratoire a rassemblé une série d’échantillons de bois provenant d’arbres séculaires et a mesuré leur âge d’après leurs anneaux de croissance. Ces échantillons ont été envoyés à des laboratoires de datation au radiocarbone, et leurs âges sont maintenant généralement acceptés comme fondement de la chronologie au radiocarbone. Sans ce soutien, la datation au radiocarbone se trouverait en si mauvaise posture qu’on ne pourrait guère lui demander plus qu’une très vague idée de l’âge des choses.

      Pour accepter les âges corrigés que donne le radiocarbone, il faut accepter la datation par les anneaux de croissance des arbres comme règle fondamentale. Mais cette méthode est-​elle digne de confiance ? Voyons cela dans l’article suivant.

  • La datation au radiocarbone et les anneaux de croissance des arbres
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 août
    • La datation au radiocarbone et les anneaux de croissance des arbres

      LE THÈME du douzième symposium Nobel était “Variations du radiocarbone et chronologie absolue”. Ce titre implique que la datation au radiocarbone n’est plus regardée comme absolue. Au cours de la conférence, on mit l’accent sur les variations dans les âges mesurés au radiocarbone et on tenta, mais sans y réussir complètement, de les expliquer. Il en résulta que la chronologie absolue doit être celle qui est basée sur les anneaux de croissance des arbres.

      Est-​ce là une mauvaise nouvelle ? Après tout, la datation au radiocarbone est une technique spécialisée à la portée seulement de quelques experts. Et la théorie a été tellement revue et corrigée qu’elle est difficile à comprendre même pour des scientifiques d’une autre discipline. Par contre, tout le monde sait que chaque année ajoute un anneau de croissance au tronc d’un arbre, et que lorsque celui-ci est abattu il est facile de calculer son âge. Rien de plus simple. Beaucoup de personnes seront sans doute soulagées d’apprendre que la méthode au radiocarbone, avec son petit air de magie, cède à présent le pas à quelque chose d’aussi

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