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Lecture publiqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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commentaires appropriés. Une fois la lecture publique terminée, on faisait un discours ou une exhortation. C’est après une lecture publique dans la synagogue d’Antioche de Pisidie que Paul fut invité à donner un discours ou exhortation ainsi que des paroles d’encouragement à ceux qui étaient réunis en ce lieu. — Actes 13:15.
DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
Au premier siècle, peu de gens possédaient des copies des nombreux rouleaux de la Bible, aussi la lecture publique était-elle nécessaire. L’apôtre Paul imposa la lecture publique de ses lettres aux réunions des congrégations chrétiennes ainsi que l’échange de ces lettres entre les congrégations, afin qu’elles puissent être lues par tous (Col. 4:16; I Thess. 5:27). Paul conseilla au jeune surveillant chrétien Timothée de s’appliquer “à la lecture publique, à l’exhortation, à l’enseignement”. — I Tim. 4:13.
Celui qui faisait la lecture publique devait lire couramment (Hab. 2:2). Cette lecture ayant pour objet d’instruire les assistants, il fallait que le lecteur comprenne bien le sens de la portion à lire, qu’il ait une bonne intelligence de la pensée du rédacteur et qu’il évite soigneusement de donner une idée ou une impression fausse aux auditeurs. Selon Révélation 1:3, celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie et qui les observent, ceux-là seront heureux.
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LégionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉGION
Nom que déclara porter l’un des deux hommes possédés des démons que Jésus Christ rencontra sur la rive orientale de la mer de Galilée. Cependant, il est évident qu’il ne s’appelait pas vraiment “Légion”, mais que ce nom laissait entendre qu’il était possédé par de nombreux démons. C’est peut-être le chef de ces démons qui fit dire à l’homme qu’il s’appelait ainsi. Le fait qu’au premier siècle de notre ère les légions romaines étaient généralement composées de 6 000 hommes peut donner une idée du grand nombre de démons qui habitaient le possédé. Cet homme et son compagnon étaient si violents que personne n’osait passer à proximité du lieu où ils avaient établi leur résidence, au milieu des tombeaux. Sous l’influence des démons, l’homme qui disait s’appeler Légion marchait nu, criait jour et nuit et se tailladait avec des pierres. Tous les efforts qui avaient été faits pour le lier, même avec des entraves et des chaînes, avaient été infructueux. Toutefois, Jésus Christ libéra cet homme et son compagnon du pouvoir des démons. Ceux-ci prirent alors possession d’un troupeau de porcs qu’ils firent se précipiter du haut d’un escarpement dans la mer de Galilée où toutes les bêtes périrent. — Mat. 8:28-34; Marc 5:1-20; Luc 8:26-39.
Pour plus de détails sur les légions romaines, voir ARMÉE (L’armée romaine).
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LégislateurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LÉGISLATEUR
Personne qui fait les lois. Un nombre incalculable d’humains ont servi en qualité de législateurs, promulguant des lois pour les nations et pour les collectivités. Toutefois, la Bible met l’accent sur le fait que Jéhovah est le premier Législateur de l’univers.
JÉHOVAH, LE LÉGISLATEUR
En réalité, Jéhovah est le seul vrai Législateur de l’univers. On peut lui attribuer les lois physiques qui gouvernent la création matérielle, qu’il s’agisse des choses inanimées (Job 38:4-38; Ps. 104:5-19) ou des animaux (Job 39:1-30). Puisqu’il est, lui aussi, une création de Jéhovah, l’homme est soumis à ses lois physiques. De plus, étant donné sa nature morale et raisonnable, dotée de spiritualité, il est assujetti à des lois morales (Rom. 12:1; I Cor. 2:14-16). Les lois de Dieu gouvernent également les créatures spirituelles que sont les anges. — Ps. 103:20; II Pierre 2:4, 11.
Les lois physiques de Jéhovah sont infrangibles (Jér. 33:20, 21). Dans tout l’univers connu, ses lois sont si stables et si fiables que dans les domaines où elles leur sont connues les savants peuvent, entre autres choses, calculer le mouvement de la lune et des planètes à une fraction de seconde près. Celui qui enfreint les lois physiques en subit aussitôt les conséquences. De même, les lois morales de Dieu sont irrévocables et ne peuvent être contournées ou violées impunément. Elles s’appliquent aussi sûrement que ses lois naturelles, bien que la sanction ne soit pas toujours immédiate. “On ne se moque pas de Dieu. En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera.” — Gal. 6:7; I Tim. 5:24.
Bien qu’à partir de la rébellion d’Adam jusqu’au déluge la méchanceté ait augmenté parmi les humains dans leur ensemble, quelques-uns furent fidèles et ‘marchèrent avec le vrai Dieu’. (Gen. 5:22-24; 6:9; Héb. 11:4-7.) Les seuls commandements divins précis donnés à ces hommes dont parle la Bible furent les instructions reçues par Noé au sujet de l’arche. Celui-ci s’y conforma scrupuleusement (Gen. 6:13-22). Cependant, il y avait des principes et des précédents pour guider ces humains et leur permettre de ‘marcher avec le vrai Dieu’.
Ils savaient que Dieu avait pourvu abondamment aux besoins de l’homme en Éden, prouvant par là sa générosité ainsi que l’intérêt plein d’amour qu’il portait aux humains. Ils n’ignoraient pas que le principe de l’autorité était en vigueur dès le commencement, Dieu étant le chef de l’homme et l’homme le chef de la femme. Ils connaissaient la tâche que Dieu avait assignée à l’homme et son désir de voir celui-ci entretenir convenablement les choses qu’il lui avait données pour son usage et pour son plaisir. Ils savaient qu’il ne devait y avoir de relations sexuelles qu’entre un homme et une femme et que ceux qui s’engageaient sur cette voie ne s’unissaient pas pour quelque temps seulement (comme dans le cas de la fornication), mais fondaient une famille, ‘quittant leur père et leur mère’ afin de former une union durable. Le commandement de Dieu relatif aux arbres du jardin d’Éden, et notamment à celui de la connaissance du bon et du mauvais, pouvait leur faire comprendre clairement le principe du droit de propriété et l’importance de le respecter. Ils se rendaient compte des tristes conséquences du premier mensonge. Ils savaient que Dieu avait approuvé le culte que lui vouait Abel, mais qu’il avait condamné l’envie et la haine de Caïn à l’égard de son frère et qu’il l’avait puni pour avoir tué ce dernier. — Gen. 1:26 à 4:16.
Par conséquent, même sans avoir reçu de Dieu
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