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On ne récolte que ce qu’on a seméRéveillez-vous ! 1970 | 8 juillet
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l’existence de Dieu et défendre les lois morales.” — Daily Star de Toronto, 8 mars 1969.
Par conséquent, beaucoup de jeunes n’ont plus aucun respect pour les religions établies. De l’avis des hippies, les ecclésiastiques pharisaïques, “qui disent mais ne font pas”, ne mettent pas en pratique la “règle d’or” nous ordonnant de faire aux autres ce que nous voulons que les autres fassent pour nous (Mat. 23:3). Un hippie déclara : “Je ne puis imaginer quelqu’un de plus éloigné de Dieu qu’un évêque. On n’a jamais vu Jésus se promener en vêtements somptueux tandis que le peuple, mourait de faim.”
Et pourtant, malgré leur idéalisme, les hippies sont-ils en train de construire une société meilleure ? Ont-ils trouvé la solution aux problèmes qui se posent à l’humanité ? Sont-ils heureux ?
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Des hippies qui vous racontent leurs expériencesRéveillez-vous ! 1970 | 8 juillet
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Des hippies qui vous racontent leurs expériences
LES hippies ont-ils trouvé les solutions qu’ils cherchent ? Leur mode de vie les a-t-il conduits au bonheur ? Les rapports qu’ils ont entre eux sont-ils vraiment édifiants et empreints d’amour ? Quels résultats ont-ils obtenus ?
Cela vous intéressera peut-être de savoir ce que disent des personnes qui ont vécu en hippies, car elles peuvent parler en connaissance de cause. Évidemment, tous n’ont pas fait la même expérience, mais les récits suivants sont typiques.
Est-ce la solution aux problèmes ?
Une jeune Américaine, imbue d’idéalisme, comme beaucoup d’autres jeunes, devint hippie. Elle recherchait une solution aux problèmes de la vie. Voici le récit qu’elle nous a fait :
“Au début, nous essayions tous de trouver une solution aux problèmes formidables de la vie. Cependant, mes recherches m’ont amenée à faire usage de la drogue et à ériger l’érotisme en vertu. Plus tard, je me suis orientée, avec plus de ferveur encore, vers l’occultisme, le mysticisme et le démonisme.
“Malgré tout cela, la vie n’avait pas de sens. Sous l’influence de mon soi-disant ‘guru’, je me plongeais toujours plus profondément dans le mysticisme et l’occultisme, et je recourais de plus en plus à la drogue. Et pourtant, la vie devenait sans cesse plus difficile à supporter. J’étais tellement déprimée qu’à plusieurs reprises je me suis sentie poussée à sauter du haut d’un pont.
“Beaucoup de mes amis étaient devenus héroïnomanes et alcooliques. L’un d’eux se servit d’une aiguille sale pour s’injecter de la drogue. Il faillit mourir de la gangrène et de la septicémie qu’il contracta. Un autre ami finit par se procurer un revolver et se tua. Il ne pouvait plus lutter, particulièrement contre les forces spirites qui faisaient peser leur influence sur nous.
“Son suicide me bouleversa. Je ne me sentais pas capable de poursuivre une pareille existence, d’autant plus qu’elle ne m’avait fourni aucune solution aux problèmes de la vie. J’en avais assez des soi-disant ‘maîtres spirituels’.”
Cette jeune fille ne trouva donc pas les solutions qu’elle recherchait. Le mode de vie hippie ne lui apporta ni le bonheur ni une espérance.
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