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  • “Il faut que je trouve un avocat!”
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 juillet
    • complexité dépasse vos compétences. Il est toujours possible de s’adresser à un avocat pour surmonter une difficulté ou pour prendre en main la suite de votre procès. Toutefois, un homme de loi rompu à cette pratique énonça la mise en garde suivante: “Il revient presque toujours moins cher de solliciter des conseils appropriés dès les premières démarches plutôt que d’essayer de réparer les dégâts une fois que le mal a été commis.”

      Si votre procès ne porte que sur des sommes relativement modestes et qu’il va être plaidé en première instance, où la procédure est moins stricte, peut-être choisirez-​vous d’être votre propre avocat. De toute façon, il est souvent judicieux de se rendre au tribunal quelque temps avant le procès pour voir comment les choses se déroulent. Beaucoup de juges se montrent indulgents envers la partie qui plaide elle-​même sa cause.

      Ainsi, le bénéficiaire d’une succession jugeait exagérés les honoraires demandés par l’homme de loi qui s’en était occupé. Le jeune homme en discuta avec un ami avocat qui lui expliqua en quoi les frais étaient trop élevés. Après s’être bien préparé, il plaida lui-​même sa cause au tribunal. Il avait bien étudié son dossier, était résolu et sans crainte. Le juge réduisit donc de 6 000 dollars (25 800 FF) les honoraires que l’avocat s’était fixés.

      Il y aura donc des cas où vous pourrez être votre propre avocat. Néanmoins, dans bien des circonstances, les talents et les services d’un homme de loi s’avéreront indispensables. Peut-être les informations qui précèdent vous permettront-​elles de choisir judicieusement l’avocat dont vous aurez besoin à ce moment-​là.

      Viendra-​t-​il un jour où les avocats et la profession juridique telle que nous la connaissons n’auront plus lieu d’être? L’article suivant vous montrera comment, dès à présent, des pas ont été franchis dans cette direction.

  • L’humanité aura toujours besoin de lois
    Réveillez-vous ! 1979 | 8 juillet
    • L’humanité aura toujours besoin de lois

      CERTAINS pays abritent des extrémistes qui adoptent une attitude négative, subversive, envers la loi. Pourtant, en dépit des multiples défauts de la justice, il faut avoir l’esprit retors pour ne pas reconnaître les avantages qu’un appareil judiciaire apporte à une nation. Il ne fait aucun doute que la loi et les tribunaux réparent de nombreuses injustices. Il faut encore ajouter tous les magistrats intègres et compétents qui mettent leur sagesse et leur perspicacité au service de la justice.

      Même la Bible concède aux nations le droit de promulguer et de faire appliquer des lois pour le bien de leurs ressortissants:

      “Ceux qui font le bien n’ont rien à redouter des magistrats; ces derniers n’inspirent de la crainte qu’aux malfaiteurs. (...) L’État sert Dieu de cette manière, en t’encourageant à une vie correcte. Il ne veut que ton bien, et tu bénéficies de ses services. Évidemment, si tu veux commettre de mauvaises actions, tu trembles avec raison.” — Rom. 13:3, 4, Kuen.

      Conscient que la loi contribue au bien public, le bon citoyen s’efforcera de coopérer avec la police, les magistrats et les autres autorités compétentes chargées de maintenir la loi et l’ordre qui préservent la tranquillité de la société.

      Des litiges réglés hors des tribunaux

      Les citoyens peuvent également apporter leur concours en réglant eux-​mêmes leurs différends chaque fois que c’est possible, sans confier le fardeau de leurs problèmes à la justice. En effet, beaucoup de litiges pourraient être évités si l’on commençait par consigner par écrit les engagements que l’on a pris. Il est très facile d’oublier une conversation ou de mal l’interpréter, alors qu’il suffit de noter les termes de l’accord sur un mémento. Il n’y a même pas besoin de remplir un contrat devant un homme de loi. Par exemple, un propriétaire écrira à un artisan, mettons que ce soit un peintre, en ces termes: “Ce petit mot confirme notre conversation de jeudi dernier au cours de laquelle vous avez accepté de repeindre ma maison en appliquant deux couches de peinture blanche au latex et de peindre en vert les encadrements des portes et des fenêtres. Vous avez promis d’employer une peinture de bonne qualité et de terminer les travaux pour la fin du mois de juillet 1979. À l’expiration des travaux, il vous sera réglé la somme de 3 225 FF.” Un simple billet comme celui-ci suffit à prévenir bien des différends inutiles et regrettables.

      Mais, dans les pays riches, beaucoup de gens semblent croire que lorsqu’un problème se présente, la meilleure solution consiste à se tourner vers les tribunaux. “Je me demande s’il est bon pour une société d’aller pour un rien devant les tribunaux”, déclara Maurice Rosenberg, professeur de droit à l’université Columbia. Il ajouta que “les Américains demandent de plus en plus aux instances juridiques de corriger des infortunes et des détresses que l’on aurait attribuées dans le temps à l’imperfection chronique de notre monde”.

      Nombreux sont les problèmes auxquels la loi est incapable de changer quoi que ce soit. On peut très bien condamner un homme à verser une pension à sa famille, mais il n’est pas au pouvoir de la justice d’obliger cet homme à travailler et à gagner de l’argent. La loi ne peut pas non plus forcer des parents à prodiguer à leurs enfants l’amour, la chaleur et la tendresse qui font les foyers heureux et épanouis. Ces responsabilités incombent à chaque individu, et seuls les remplissent ceux qui sont disposés à s’en acquitter.

      Pourquoi demander à un avocat ou à un juge de trancher une question que n’importe quelle personne sensée peut régler par elle-​même? Le recours à la loi masque souvent une réaction de fuite, les gens cherchant à échapper à leur responsabilité de se montrer corrects, raisonnables et bons envers leur prochain (Mat. 22:39). Dans un tel cas, il est exact de dire que “les progrès de la civilisation vont en raison inverse de la multiplication des lois”.

      “Beaucoup de juristes évoquent avec nostalgie le temps où l’on pouvait régler à l’amiable ses problèmes avec son voisin ou avec le marchand du coin”, révèle le New York Times dans un article qui analyse ce problème. Dans certaines juridictions, des efforts dans ce sens ont abouti en faisant appel à des médiateurs impartiaux pour régler les litiges en dehors des tribunaux.

      Dans un tel cas, le conciliateur écoute chacune des parties et s’efforce d’aboutir à un accord acceptable par tous. Si l’on n’est pas parvenu à s’entendre, on convient à l’avance que l’amiable compositeur élaborera un compromis en toute justice et que les parties s’engageront à l’accepter. “L’idée sur laquelle repose cette procédure est vieille comme le monde, dit le Wall Street Journal. Les sociétés primitives ont longtemps confié aux autorités locales, voire aux membres de la famille le soin de régler les différends entre individus.”

      Le recours à la justice ne devrait donc intervenir que lorsque toutes les possibilités de conciliation et d’accord à l’amiable ont été explorées et ont échoué. Si l’affaire se révèle alors sérieuse et qu’elle ait une bonne chance d’aboutir, on pourra décider de la porter devant les tribunaux.

      Même une fois qu’un procès a commencé, il est encore temps d’écouter les offres de règlement à l’amiable. Un célèbre auteur d’ouvrages juridiques, Louis Nizer, le rappela ainsi: “Il y a un temps pour se mettre d’accord et un temps pour engager une procédure. L’une des qualités les plus précieuses d’un conseiller est précisément

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