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Nos invités arriventRéveillez-vous ! 1974 | 22 février
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Préparatifs
Évidemment, recevoir des invités exige certains préparatifs, donc du travail. Mais on le fait avec joie pour ceux qu’on aime bien. Cependant, il ne faut pas exagérer. Par exemple, il n’est pas absolument nécessaire de laver les rideaux. Peut-être n’avez-vous pas pensé que trop de préparatifs peuvent gêner vos invités. Si vous voulez peindre le tuyau du poêle pour que la chambre ait l’air bien propre, pensez à l’odeur désagréable que la peinture dégagera pendant quelques jours. De nouveaux essuie-mains sont jolis, mais ils n’absorbent pas l’eau aussi bien. De plus, une maîtresse de maison épuisée par des préparatifs exagérés ne sera pas une bonne hôtesse.
Il y a cependant quelque chose que vous pourriez faire et qui ne demande pas beaucoup de travail. Si vous attendez des invités en hiver, allumez donc le chauffage dans la chambre d’amis quelques jours à l’avance pour en chasser l’humidité. Il n’y a rien de plus désagréable que de devoir se glisser dans un lit froid et humide !
Le comportement des invités
Naturellement, que la visite soit une joie ou un fardeau dépend en grande partie du comportement des invités. Si ces derniers ont du discernement et du tact, leur visite pourra être édifiante. L’expression “faites comme chez vous” témoigne de beaucoup de générosité. Néanmoins, ce qui semble normal dans une famille peut ne pas l’être dans une autre. Dans certaines familles, par exemple, il est normal que celui qui a faim aille au buffet ou au réfrigérateur prendre ce qu’il veut. Ailleurs, la maîtresse de maison n’aime pas avoir quelqu’un dans sa cuisine. Peut-être a-t-elle fait ses achats en fonction du menu du jour suivant. Quand quelque chose manque, cela dérange ses projets.
Lorsqu’un invité prend un livre sur une étagère, il devrait le remettre à la même place. Plus tard, si l’hôte le cherche et ne le trouve pas, il risque de s’en prendre aux membres de sa famille.
Il est bien également qu’un invité se conforme à l’horaire de la famille. Faites-vous connaître vos projets aux personnes qui vous hébergent ? On vous a dit de “faire comme chez vous” et probablement vous a-t-on donné une clef ; néanmoins il vaut mieux dire quand vous comptez sortir et rentrer. Quand vous pensez revenir tard certains soirs, avertissez vos hôtes, sans quoi ils pourraient s’inquiéter. Si vos hôtes habitent un appartement aux murs peu épais, veillez particulièrement à ne pas faire de bruit le soir, en tapant à la machine, par exemple.
Si vous montrez de la considération à tous les membres de la famille, y compris les enfants, on gardera un excellent souvenir de votre visite. Un missionnaire écrivit au sujet de son enfance : “Des représentants spéciaux de la Société Watchtower avaient coutume de visiter notre petit groupe. Ils étaient très occupés et, j’en suis sûr, souvent fatigués. Mais ils prenaient toujours le temps de me parler. Cela me donnait l’impression de participer à ce qui se passait.”
S’il y a une femme parmi les invités, elle peut rendre leur visite plus agréable. Toutefois, ce n’est pas toujours facile de s’intégrer aux habitudes d’une famille, surtout si l’on est fatigué. Certaines ménagères sont contentes qu’on les aide à laver la vaisselle, mais d’autres n’aiment pas avoir quelqu’un avec elles à la cuisine. Peut-être votre hôtesse appréciera-t-elle que vous fassiez vous-même votre lit, mais peut-être aussi préférera-t-elle le faire elle-même plus tard, après que vous l’aurez laissé s’aérer. Si vous prenez un chiffon à poussière, votre hôtesse pourra penser que la chambre ne vous semble pas assez propre. Ce sont là de petits problèmes que le discernement vous permettra de résoudre. Pourquoi ne pas dire : “Voulez-vous que je fasse les lits maintenant ou préférez-vous que j’attende qu’ils soient aérés ? Ou bien : “Je vous en prie, permettez que je vous aide à laver la vaisselle.” De cette façon, vous vous rendrez compte si la maîtresse de maison désire ou non que vous l’aidiez.
Ne soyez pas modeste à l’excès, cela pourrait embarrasser vos hôtes. Ils désirent que vous vous sentiez chez vous ; aussi, s’ils vous offrent quelque chose, pourquoi ne pas accepter au lieu de toujours dire : “Non, ce n’est pas nécessaire.” Qu’ont répondu les trois hommes à qui Abraham a offert un repas ? “Fais comme tu l’as dit.” Cependant, si l’on vous présente quelque chose qui peut vous faire du mal, soyez honnête et ayez le courage de refuser avec tact. Sous les tropiques, vous devrez peut-être refuser un verre d’eau fraîche, même si votre hôte aimable boit également. Il n’aura probablement aucun ennui parce qu’il a grandi dans la région, mais en ce qui vous concerne, les amibes pourraient vous causer des ennuis.
Quand vous êtes invité à dîner, vous pouvez éviter une situation embarrassante en ne vous asseyant pas immédiatement. Attendez qu’on vous montre votre place. Jésus nous donne ce bon conseil en Luc 14:8, 9: “Lorsque quelqu’un t’invite à un festin de mariage, ne va pas te coucher à la place la plus en vue. Peut-être que quelqu’un de plus distingué que toi a été encore invité par lui, et celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : ‘Laisse la place à cet homme.’ Et alors tu iras, tout honteux, occuper la dernière place.”
Sans nul doute, vous appréciez à sa juste valeur une aimable hospitalité. Vous pouvez montrer votre reconnaissance non seulement par des paroles, mais par des attentions pleines de tact et en vous efforçant de rendre la conversation agréable, encourageante et instructive. Trop souvent, la conversation se résume à des échanges de banalités. L’acteur William Gillette raconta un jour que dans sa jeunesse il vivait dans une pension de famille. À cette époque, il apprenait la sténographie et, pour s’exercer, il prenait les conversations des autres pensionnaires assis dans le salon. “Des années plus tard, dit-il, j’ai repris mes notes et j’ai découvert qu’en quatre mois personne n’avait dit quelque chose d’intéressant.”
Naturellement, en tant qu’invité, vous n’êtes pas dans une pension de famille ; il vous incombe donc davantage de participer à la conversation de façon intéressante. Essayez de remercier vos hôtes par une conversation agréable et édifiante, et donnez-leur l’occasion de s’exprimer. Cela contribuera à faire de votre visite une source de joie et une réussite pour tous.
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L’homme a besoin de “voir des choses familières”Réveillez-vous ! 1974 | 22 février
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L’homme a besoin de “voir des choses familières”
Les astronautes de Skylab 2 ont passé plus de 59 jours dans l’espace. Cependant, certains spécialistes doutent que l’homme puisse rester éloigné de la terre pendant des périodes beaucoup plus longues. Ils se fondent sur les réactions des membres des équipages de sous-marins. Éloignés de la terre pour des missions de longue durée, ils se bousculent pour être près du sonar et entendre les bruits que font les animaux marins.
Ils souffrent de délire. Ils s’inquiètent terriblement de ceux qui sont restés à terre. Pour éviter l’ennui, plus de la moitié d’entre eux dorment de douze à seize heures par jour. Leurs frustrations d’ordre sexuel augmentent. Le Time écrivit : “Qu’ils s’en rendent compte ou non, ils ont besoin de voir des choses familières comme les arbres, les animaux et le lever du soleil.”
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