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Achevons l’œuvre qui consiste à faire des disciplesLa Tour de Garde 1966 | 1er août
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ecclésiastiques dans l’une des religions reconnues de notre temps. Bien que l’invitation se rapporte à une œuvre ministérielle, celle-ci ne ressemble en rien à la prédication faite dans les Églises de la chrétienté, avec laquelle elle n’a aucun rapport. Heureusement, il y a une grande différence.
5. Qu’est-ce qui devrait susciter de l’intérêt en premier lieu ? b) Qui se tient derrière cette œuvre, et que déclara-t-il ?
5 En premier lieu, on devrait s’intéresser à celui qui se tient derrière cette œuvre, et qui nous incite à y prendre part. L’occasion de participer à l’activité la plus grande entre toutes est offerte au moyen d’un ordre que Jésus-Christ donna à ses disciples, et qui est renfermé dans Matthieu 28:19, 20 : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint, les enseignant à observer toutes les choses que je vous ai ordonnées.”
6. a) Selon une autorité en la matière, qu’est-ce qu’un disciple ? b) Conformément à cette définition, quelle sorte de disciple pourrait-on devenir ?
6 Avant d’aborder en détail cette activité intéressante et plus particulièrement la joie que procure l’achèvement de cette œuvre en ces derniers jours, nous devrions nous poser cette question : Qu’est-ce qu’un disciple ? D’après le dictionnaire Webster, c’est “celui qui reçoit un enseignement d’une autre personne, qui adhère à ses doctrines, l’aide à les répandre et les met en pratique”. Selon le même ouvrage, c’est également “un élève convaincu (que ce soit en philosophie, art ou politique)”. Bien que cette définition empruntée à cette autorité profane nous donne une idée de la signification de ce mot, elle est toutefois insuffisante. C’est la signification biblique qui nous intéresse. D’après la dernière partie de la définition précitée, suivant l’usage moderne du mot, l’on peut être disciple d’un maître ou d’une organisation qui enseigne de fausses doctrines religieuses ou bien même être disciple de ce qui n’a aucun rapport avec la Bible.
7. Lorsque Jésus exhorta à faire des disciples, quel genre de disciples avait-il présent à l’esprit ?
7 Nous avons toutefois présente à l’esprit la signification exacte du terme tel que Jésus l’a employé dans la déclaration qu’il fit, et qui a fourni le thème de notre étude. Jésus n’encourageait pas ses compagnons de service à faire des disciples de la “philosophie, des arts ou de la politique”, ni même “de la religion de leur choix”. Il les exhortait à faire des disciples de lui-même, les enseignant ‘à observer toutes les choses qu’il leur avait ordonnées’. Nous nous souviendrons également que Jésus n’enseigna pas ses propres idées, mais il dit plutôt : “Je ne puis faire une seule chose de ma propre initiative ; selon ce que j’entends, je juge ; et le jugement que je rends est juste, parce que je cherche, non pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” (Mat. 28:20 ; Jean 5:30). Nous parlons donc de disciples dans le vrai sens chrétien du terme, et non pas dans le sens que le monde a développé depuis que Jésus employa correctement cette expression. Ce serait des personnes qui auraient compris et accepté les doctrines de Christ Jésus et qui le suivraient étroitement en répandant ses enseignements.
8. a) Quel est le meilleur moyen de savoir comment faire des disciples ? b) Quel exemple Jésus ne suivit-il pas, et comment le savons-nous ?
8 Comprenant ce qu’est un disciple chrétien, nous désirons donc savoir comment faire des disciples. Le meilleur moyen de trouver la réponse est de faire un retour en arrière, de revenir à l’époque où Jésus prononça ce commandement, et de voir exactement comment il s’y est pris pour faire des disciples. A-t-il suivi l’exemple du clergé de son temps ? Certainement pas ! À ces derniers il déclara : “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! parce que vous traversez la mer et la terre ferme pour faire un prosélyte, et quand il l’est devenu, vous en faites un sujet de la Géhenne deux fois plus que vous.” (Mat. 23:15). En outre, voici ce qu’il dit à leur sujet : “Les scribes et les Pharisiens se sont assis sur le siège de Moïse. Faites donc et observez toutes les choses qu’ils vous disent, mais ne faites pas selon leurs actes, car ils disent mais ne font pas. Ils lient de pesants fardeaux et les mettent sur les épaules des hommes, mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes les œuvres qu’ils font, ils les font pour être vus des hommes ; car ils font larges les boîtes renfermant des versets bibliques, qu’ils portent comme sauvegardes, et allongent les franges de leurs vêtements. Ils aiment la place la plus en vue aux repas du soir et les premiers sièges dans les synagogues, les salutations sur les places de marché et à être appelés Rabbi par les hommes. Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi, car un seul est votre enseignant, tandis que vous êtes tous frères.” (Mat. 23:2-8). Non, Jésus n’employa pas cette méthode pour trouver les personnes au cœur de brebis et leur ouvrir la voie qui ferait d’elles des disciples.
9. a) Quel genre de personnes Jésus recherchait-il et quel genre ne l’intéressait pas ? b) Comment les chercha-t-il, et quelle méthode évita-t-il ?
9 La méthode employée par Jésus était révolutionnaire, destinée à satisfaire un besoin précis. Il ne recherchait pas des parasites ou de simples auditeurs. Il cherchait des disciples, des hommes désireux d’apprendre la “bonne nouvelle”, comme il l’appelait, des hommes qui prendraient position pour la vérité quand ils l’auraient reconnue, et qui en retour, voueraient leur vie à l’œuvre consistant à faire d’autres disciples, lorsqu’on leur aurait montré comment y parvenir. Chercher des disciples ne signifiait pas ouvrir une église et attendre que les gens y viennent par hasard. Il fallait prendre l’initiative et aller au-devant d’eux, afin de leur parler personnellement. Dès le début, Jésus savait que la méthode qu’il inaugurait était de loin la meilleure pour que son message vital atteigne les hommes.
10. Comment Jésus fit-il preuve d’ingéniosité en faisant des disciples ?
10 Et de quelle ingéniosité fit-il preuve ! Il prêcha sur la montagne, dans la synagogue de sa ville natale et dans d’autres synagogues, dans le temple de Jérusalem, d’un bateau alors que son auditoire se trouvait sur le rivage, dans des endroits isolés, dans les maisons privées, “de ville en ville et de village en village”. — Mat. 5:1 ; 12:9 ; 13:54 ; 14:13, 14 ; Luc 5:3 ; 8:1 ; 10:38, 39 ; 19:2, 5, 6.
11. À quel genre de personnes Jésus prêcha-t-il, et quelles sont celles qui répondirent le plus favorablement ?
11 À quel genre de personnes Jésus prêcha-t-il ? À tous : jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres, malades et bien portants. Cependant, ce fut le commun peuple qui répondit le plus favorablement à sa prédication. Ses apôtres, par exemple, appartenaient pour la plupart à la classe ouvrière.
12. Pourquoi devrions-nous nous attendre à ce que les gens de la classe ouvrière fassent de bons disciples ?
12 Ces hommes issus de ces différents milieux sociaux feraient-ils de bons ministres ? Pourquoi pas ? Ils pourraient apprendre les doctrines et les principes comme n’importe qui. En outre, non seulement Jésus leur enseignerait la vérité des desseins de Dieu, mais encore il les formerait dans la prédication et l’enseignement. Ils deviendraient des hommes vigoureux et enthousiastes, désireux et capables de travailler.
13. Comment la formation de ministres pour l’œuvre consistant à faire des disciples commença-t-elle, et y a-t-il des preuves attestant qu’une instruction complète fut donnée ?
13 Jésus envoya d’abord les douze en leur donnant des ordres (Mat. 10:5). Puis il leur donna des instructions détaillées relatives à l’activité qu’ils allaient entreprendre de maison en maison et de ville en ville. Ces instructions sont rapportées à notre intention dans le dixième chapitre du livre de Matthieu, et nous lisons dans Matthieu 11:1 : “Quand Jésus eut fini de donner des instructions à ses douze disciples, il partit de là pour aller enseigner et prêcher dans leurs villes.”
14. Quelle expansion l’œuvre connut-elle par la suite, et comment savons-nous qu’elle remporta un vif succès ?
14 Cette activité prit ensuite de l’expansion quand “le Seigneur en désigna soixante-dix autres et les envoya deux par deux en avant de lui dans toutes les villes et endroits où lui-même devait venir. Et il leur disait : ‘La moisson, en effet, est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Suppliez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson’”. (Luc 10:1, 2.) Cette première tournée missionnaire eut-elle du succès ? Voici la réponse que nous trouvons dans Luc 10:17 : “Et les soixante-dix s’en revinrent avec joie.” Et le Lc 10 verset vingt et un ajoute : “À cette heure même, il fut transporté de joie dans l’esprit saint et dit : ‘Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as soigneusement caché ces choses aux sages et aux intellectuels et que tu les a révélées aux tout-petits. Oui, ô Père, car agir ainsi, est la manière que tu approuves.’” La méthode d’enseignement de Jésus était raisonnable dans sa conception, elle s’avérait être d’une très grande efficacité et portait du fruit.
15. a) Comment savons-nous que la méthode employée par Jésus pour faire des disciples eut du succès même après sa mort ? b) Les disciples de Jésus se montrèrent-ils convaincus et courageux pour assumer leur tâche ?
15 Cela devait même se réaliser sur une plus grande échelle peu de temps après la mort de Jésus. Que les apôtres et les autres disciples aient compris clairement ce qu’on attendait d’eux, cela ressort de leur activité et des résultats obtenus. Suite au discours de Pierre rapporté dans le second chapitre des Actes des Apôtres, 3 000 personnes furent baptisées et peu après le nombre s’éleva à 5 000 (Actes 2:41 ; 4:4). Le succès de leur œuvre fut attesté par le grand prêtre quand certains des apôtres furent amenés dans la salle du Sanhédrin. Ces serviteurs de Dieu ne se laissèrent pas intimider, au contraire ils montrèrent que l’œuvre consistant à faire des disciples se poursuivrait. Ils répondirent en effet : “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.” (Actes 5:29). La prédication s’étendait et les disciples se multipliaient.
L’ŒUVRE CONSISTANT À FAIRE DES DISCIPLES EST INTERROMPUE
16. Cette activité primitive consistant à faire des disciples continua-t-elle, s’est-elle poursuivie au sein de la chrétienté, et quelles sont quelques-unes des raisons pour lesquelles nous répondons de cette manière ?
16 Comment cette œuvre a-t-elle progressé depuis lors ? S’est-elle étendue aux centaines de prétendues religions “chrétiennes” comprenant des millions d’adhérents dans les différentes parties du monde actuel ? Ce serait merveilleux de pouvoir répondre par l’affirmative à ces questions. Malheureusement, la réponse est négative. Non, ce que nous entendons aujourd’hui par chrétienté n’est pas une extension du vrai christianisme de l’époque de Jésus. Les faits, tant bibliques que profanes, prouvent le contraire. L’œuvre fondée par Jésus et les apôtres a été interrompue, et cette interruption avait été prédite par Jésus et certains de ses apôtres. Aussi ne surprit-elle pas les premiers chrétiens, et aujourd’hui il ne devrait pas être difficile de comprendre pourquoi elle s’est produite.
17. Qu’illustra Jésus dans la parabole du semeur ?
17 Dans la parabole du semeur, consignée dans Matthieu 13:24-30, 36-43, Jésus montra la façon dont le christianisme primitif se corromprait, à la fois sur le plan de l’organisation et sur le plan doctrinal. De faux chrétiens ou “mauvaise herbe” seraient semés par Satan parmi les vrais chrétiens, représentés par le “blé”. Il viendrait un moment où il serait difficile, voire impossible, de les différencier, aussi le maître se verrait-il dans l’obligation de les laisser croître ensemble jusqu’à l’époque de la “moisson”. Alors, on distinguerait nettement le blé, et l’œuvre de séparation pourrait s’effectuer.
18. Quand l’apostasie vit-elle le jour, et que déclarèrent à ce sujet les apôtres Paul et Pierre ?
18 Cette organisation primitive s’éloigna du vrai christianisme après la mort des douze apôtres ; toutefois, cette apostasie avait commencé avant la disparition de ces derniers. Notez l’avertissement suivant de Paul dans Actes 20:29, 30 : “Je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups tyranniques et ils ne traiteront pas le troupeau avec tendresse, et du milieu de vous se lèveront des hommes qui diront des choses perverties afin d’entraîner les disciples après eux.” Il dit également : “Car il y aura une période où ils ne supporteront pas le sain enseignement, mais, selon leurs propres désirs, ils se donneront des enseignants en quantité pour que leurs oreilles soient flattées ; et ils détourneront l’oreille de la vérité, tandis qu’ils seront détournés vers de fausses histoires.” (II Tim. 4:3, 4). À son tour Pierre déclara : “Cependant il y eut aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme il y aura de faux prophètes parmi vous. Ceux-ci introduiront silencieusement des sectes destructrices et renieront même le propriétaire qui les a achetés, attirant sur eux-mêmes une prompte destruction.” — II Pierre 2:1, 2 ; II Thess. 2:7.
19. Citez quelques faits qui se sont produits au cours des siècles et à notre époque, qui montrent que la chrétienté n’a pas été et n’est pas chrétienne.
19 Depuis lors et au cours des siècles, y compris le Moyen Âge et l’âge des ténèbres, la chrétienté avec ses croisades, ses guerres et ses inquisitions, n’a pas eu une conduite chrétienne. Pouvait-elle être vraiment chrétienne tout en croyant à des doctrines païennes comme l’enfer, le purgatoire, l’immortalité de l’âme, la trinité, etc. ? Et que dire de son ingérence dans la politique, le commerce, les guerres et le jeu ? En outre, voit-on le clergé ou les membres des Églises prendre une part active à l’œuvre consistant à faire des disciples, à l’exemple de Jésus et des apôtres et conformément à la manière décrite dans la Bible et dont nous avons parlé précédemment ? Non ! La chrétienté des temps modernes n’est pas chrétienne, et elle n’obéit pas au commandement de Jésus qui ordonna de faire de vrais disciples. Ce fait est généralement reconnu, et de nombreux ecclésiastiques l’ont attesté dans leurs déclarations.
20. a) Qui, de nos jours, accomplit l’œuvre consistant à faire des disciples, et comment se sont-ils préparés à cette tâche ? b) Quel autre commandement s’appliquant particulièrement à notre époque se rattache à Matthieu 28:19 ?
20 Qui, à notre époque, accomplit cette œuvre consistant à faire des disciples ? Il ne peut y avoir de doute à ce sujet. Ce sont les témoins chrétiens de Jéhovah. De nos jours, cette organisation a ressuscité l’activité consistant à faire des disciples. Les témoins se sont affranchis des credos qui les tenaient captifs et des fausses doctrines corrompues des Églises. Ils se sont débarrassés de toutes les formes de gouvernement ecclésiastique qui n’étaient pas conformes aux Écritures, la forme hiérarchique, le gouvernement par la congrégation, etc., et ils sont dirigés théocratiquement. Finalement, ils ont adopté la méthode de travail établie par le Christ et suivie par les apôtres et les premiers disciples. Ce faisant, ils ne se conforment pas à un modèle biblique démodé. Non, ils le suivent étroitement parce que c’est encore de loin la méthode de travail la plus complète et la plus efficace. Les témoins de Jéhovah sont certainement ceux qui obéissent au commandement du Maître (rapporté dans Matthieu 28:19) : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations.” De plus, ils obéissent au commandement relatif à notre époque et contenu dans Matthieu 24:14 : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” Ainsi, l’œuvre consistant à faire des disciples est de nouveau en plein essor !
ACHEVONS L’ŒUVRE
21. a) Y a-t-il urgence à faire des disciples, et pourquoi ? b) Qu’apprenons-nous de l’expérience de Noé relativement à l’urgence de faire des disciples ?
21 Même une analyse superficielle de l’activité des témoins de Jéhovah nous rendra conscients de l’urgence de la question. Pourquoi cela ? Ne peut-on pas faire indéfiniment des disciples ? Non, cela n’est justement pas possible. Cette œuvre a eu un commencement, et elle aura une fin. Le dernier verset cité dans le paragraphe précédent révèle que lorsque la prédication sera achevée, “alors la fin viendra”. Les “derniers jours”, si souvent annoncés dans la Bible, sont là (II Tim. 3:1 ; Jacq. 5:3 ; II Pierre 3:3) ! Que ceux qui désirent avoir une vue anticipée de ces jours lisent Matthieu 24:37-39 et les chapitres six et sept de la Genèse. Jésus a dit que ces jours seraient comme “les jours de Noé”. Noé fut appelé “prédicateur de la justice”, et lorsque son œuvre d’avertissement fut achevée et la porte de l’arche fermée, il ne fallait plus s’attendre à faire des disciples dans cette génération. L’occasion d’obtenir le salut était passée.
22. Peut-on faire rapidement des disciples, et qu’est-ce que cela implique réellement ?
22 Si le temps presse et que nous vivions à la fin du présent système de choses, il est probablement nécessaire, diront certains, de prendre de rapides “décisions en faveur du Christ”, suivant l’expression de Billy Graham. Non, ce n’est pas aussi simple que cela. Jésus ordonna de “faire” des disciples. Cette expression indique par elle-même que cela impliquerait beaucoup d’efforts, que le disciple doit être façonné, formé et modelé conformément à de nouveaux principes et idées. C’est précisément ce qu’il faut faire, selon ce que déclare l’apôtre Paul dans Romains 12:2 : “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” Il faut du temps pour accomplir une telle tâche, qui ne peut être réalisée au moyen d’une rapide conversion.
23. a) Que faut-il faire en premier lieu, et par la suite, quelle œuvre exigeant du temps doit être faite ? b) Dans quelle disposition d’esprit les gens se trouvent-ils aujourd’hui, ce qui ralentit l’œuvre consistant à faire des disciples ?
23 En premier lieu vient un travail de recherche. Grâce au porte à porte et à beaucoup d’autres méthodes, des personnes bien disposées sont contactées et reçoivent la possibilité d’entendre une brève présentation de la vérité biblique. Les personnes qui manifestent des dispositions semblables à celles d’une brebis et de l’intérêt pour la connaissance de la vérité relative aux desseins de Dieu sont notées, et d’autres visites leur sont faites afin de stimuler cet intérêt. Si celui-ci s’avère être sincère, une étude biblique peut alors être commencée, étude au cours de laquelle de nombreux sujets sont examinés, des conceptions erronées éliminées, et bon nombre de questions résolues. Comme cela a été dit, une telle œuvre nécessite du temps. La bonne nouvelle a été voilée pendant longtemps et les esprits ont été aveuglés. Paul fait cette remarque avec sérieux dans II Corinthiens 4:3, 4 : “Si maintenant la bonne nouvelle que nous déclarons est en fait voilée, elle est voilée chez ceux qui périssent, chez qui le dieu de ce système de choses a aveuglé l’esprit des incroyants, afin que l’éclat de la glorieuse bonne nouvelle sur le Christ, qui est l’image de Dieu, ne les atteigne pas.” Toutefois, la persévérance dans la prédication permet à la lumière de la bonne nouvelle de percer les ténèbres. En 1965, chaque semaine, les témoins de Jéhovah ont conduit 770 595 études bibliques à domicile.
24. Quelle aide les disciples reçoivent-ils en plus de l’enseignement qui leur est dispensé personnellement ?
24 Non seulement cette prédication se poursuit sur le plan individuel, mais la congrégation organise des réunions auxquelles chacun est invité à assister afin de s’instruire. Chaque semaine, ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels et qui désirent s’abreuver aux eaux de la vérité assistent à l’étude de La Tour de Garde, à la conférence publique, à la réunion de service, à l’École du ministère théocratique et à l’étude de livre de la congrégation. Cela se fait dans le monde entier, dans 24 158 congrégations réparties dans 197 pays, suivant le rapport de l’annuaire des témoins de Jéhovah de 1966.
25. Comment pouvons-nous avoir la certitude que cette œuvre gigantesque s’achèvera ?
25 Cette œuvre gigantesque s’achèvera-t-elle finalement ? Dieu nous certifie qu’elle aura une fin. À propos de toutes les tâches qu’il entreprend, Dieu déclare : “Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.” (És. 55:11). C’est réellement l’œuvre de Jéhovah que nous faisons, suivant les paroles de Paul dans I Corinthiens 3:9 : “Car nous sommes les collaborateurs de Dieu. Vous êtes le champ de Dieu en culture, l’édifice de Dieu.” Le travail est dirigé par Christ Jésus et les anges (Rév. 14:6). Nous sommes donc assurés qu’avec une telle direction, l’œuvre sera achevée. De nos jours, tous ceux qui aiment vraiment la vérité ont la possibilité, d’une façon ou d’une autre, d’entrer en contact avec elle.
26. En quels termes peut-on décrire cette époque au cours de laquelle il faut faire des disciples ?
26 Ce devrait être et c’est en réalité une époque joyeuse. Parlant d’une façon générale de notre temps, Jésus déclara : “Mais quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche.” (Luc 21:28). Décrivant la joie que le berger éprouve en retrouvant une brebis égarée, Matthieu (18:13) rapporte les paroles suivantes : “Et s’il parvient à la retrouver, je vous le dis avec certitude, il se réjouit plus à son sujet qu’au sujet des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.” Notre époque est particulièrement joyeuse, car des milliers de brebis sont retrouvées.
27. Pourquoi l’achèvement de cette œuvre consistant à faire des disciples sera-t-elle très réjouissante ?
27 Il est stimulant d’anticiper dès le début l’issue d’une œuvre que l’on a entreprise. Mais qu’est-ce qui est vraiment le plus réjouissant dans une tâche, le début ou la fin ? La fin bien entendu. C’est alors que l’on voit le fruit de son travail. C’est là que nous voyons la réalité et non plus simplement un projet ou un plan. Il en est de même pour l’œuvre consistant à faire des disciples. La prédication de la bonne nouvelle du Royaume et par suite le rassemblement des disciples de toutes nations et de toutes races constituent la plus grande œuvre jamais entreprise sur terre. Quelle joie de vivre à une époque où nous assisterons à l’achèvement de cette tâche ! En vérité, nombreuses sont les raisons d’être joyeux !
28. Quelles pensées le chrétien gardera-t-il présentes à l’esprit tandis qu’il assiste à l’achèvement de cette grande œuvre ?
28 L’une des joies réelles est ressentie lorsqu’on prend part à cette œuvre. Non seulement nous devons être des disciples, mais il nous faut encore faire des disciples, et cela à notre époque. Une fois que cette occasion sera passée, elle ne se représentera plus. Il est vrai que Dieu n’a pas besoin de nous pour faire ce travail, mais le fait qu’il nous ait permis d’y prendre part constitue une bénédiction. En reconnaissance, nous devrions consacrer toutes nos forces et toutes nos aptitudes à cette œuvre.
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Puisons notre joie à faire des disciplesLa Tour de Garde 1966 | 1er août
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Puisons notre joie à faire des disciples
1. a) Pourquoi est-il important de puiser sa joie dans le travail ? b) Selon Salomon, qu’est-ce qui est un don de Dieu ?
ÊTES-VOUS heureux dans votre travail ? Vous le devriez. Étant donné qu’une si grande partie de votre temps, votre vie même, est consacrée à votre carrière ou vocation, la vie n’est digne d’être vécue qu’à la condition d’être heureux. Salomon déclara à ce sujet : “J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie ; mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu.” (Eccl. 3:12, 13). Oui, il avait été prévu que l’homme travaille dur. Il ne devait pas œuvrer comme un esclave, mais il puiserait sa joie dans une occupation qui lui procurerait d’abondantes bénédictions. Quelle récompense ce serait pour l’homme de vivre l’accomplissement de cette promesse, en trouvant une activité à laquelle il se consacrerait de tout cœur, persuadé que c’est le seul “bonheur” dont il puisse jouir ! Salomon décrivit cela comme un “don de Dieu”.
2. Quel est le but du présent article par rapport au précédent ?
2 Dans l’article précédent, nous avons analysé l’œuvre consistant à faire des disciples, et à laquelle se dévouent les témoins de Jéhovah du monde entier. Le modèle établi par Jésus suivant lequel il faut faire des disciples a été considéré, et les efforts conjugués que les témoins déploient aujourd’hui pour achever cette œuvre ont été mis en relief. Maintenant, nous nous intéresserons à l’œuvre du point de vue de chaque ministre pris individuellement. Nous parlerons de la joie et du bonheur que les chrétiens ressentent personnellement en prenant part à ce travail.
3. Comparativement aux distractions, quelle est la place du travail dans le bonheur ?
3 Qu’est-ce qui rend une personne réellement heureuse ? Est-ce le travail ou les distractions ? Un certain temps consacré aux distractions détend sans aucun doute, crée un changement et procure l’exercice nécessaire. Mais c’est le travail qui, en premier lieu, procure le bonheur. Calvin Coolidge, trentième président des États-Unis, déclara le 27 juillet 1920 dans son discours d’investiture : “Le travail n’est pas une malédiction, c’est le privilège de l’intelligence, c’est l’unique moyen de parvenir à l’état adulte et le critère de la civilisation. Les sauvages ne travaillent pas.”
4. a) Quelle était l’attitude de Jésus à l’égard du travail ? b) Comment Jéhovah considère-t-il le travail, comme le démontre la tâche qu’il confia à Adam et Ève ?
4 La Bible a déclaré la même chose bien avant le président Coolidge. Voici ce que Jésus a dit à propos du dur labeur qu’il avait entrepris : “Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé et que je finisse son œuvre.” (Jean 4:34). Ce n’était pas dans le jeu, mais dans le travail que Jésus prenait plaisir. Il puisait sa joie dans cette activité qui représentait pour lui une nourriture supérieure aux aliments matériels. Quand Adam et Ève furent créés et placés dans le jardin d’Éden, Jéhovah avait prévu pour eux une activité qui les satisferait et les rendrait heureux. “Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.” (Gen. 1:28). Grâce à ce programme, l’homme travaillerait dur, mais cette disposition était entièrement approuvée de Dieu ; c’est ce que nous lisons en effet dans Genèse 1:31 : “Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon.” Dieu savait qu’un dur labeur serait bon pour l’homme.
5. Quel genre de travail procure le vrai bonheur ?
5 Mais quel genre de travail rendrait l’homme heureux ? Albert Schweitzer, célèbre médecin et prix Nobel, cita l’une des conditions requises pour accomplir le travail dans la joie quand il déclara : “Le respect de la vie (...) n’autorise pas le savant à ne vivre que pour sa science, même s’il est très utile pour la communauté en agissant de la sorte. Ce respect ne permet pas non plus à l’artiste de n’exister que pour son art, même s’il communique l’inspiration à de nombreuses personnes par son intermédiaire. Le respect de la vie interdit à l’homme d’affaires de croire qu’il satisfait à toutes les exigences légitimes dans l’exercice de ses activités commerciales. Le respect de la vie exige que chacun de nous sacrifie une partie de sa vie pour autrui.” (New York Times Magazine, 9 janvier 1955, à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de Schweitzer). Le comte Tolstoï fit cette remarque : “La vocation de chaque homme, et de chaque femme est de servir ses semblables.” L’expérience a démontré à ces hommes que la poursuite de buts égoïstes au détriment des autres n’apporte aucune satisfaction, mais que le travail accompli avec amour dans l’intérêt d’autrui engendre le bonheur. C’est l’une des conditions requises pour que le travail rende l’homme heureux.
6. Que dit la Bible quant au fait de travailler pour son prochain ?
6 Cette conception du travail est également conforme aux principes bibliques. L’apôtre Paul déclara : “Je vous ai montré qu’en toutes choses c’est en travaillant ainsi que vous devez assister ceux qui sont faibles, et que vous devez vous souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui lui-même a dit : ‘Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.’” (Actes 20:35). C’est le travail fait en faveur d’autrui qui procure le vrai bonheur.
7. Pourquoi l’œuvre consistant à faire des disciples devrait-elle nous rendre heureux ?
7 Comment l’œuvre consistant à faire des disciples remplit-elle cette condition ? Existe-t-il un travail qui serait plus profitable pour autrui que l’enseignement de la vérité qui peut guider sur le chemin de la vie éternelle ? Certainement pas ! Affranchir l’esprit des hommes de l’ignorance et de l’esclavage des fausses conceptions leur serait des plus profitable.
LA JOIE QUI DÉCOULE DU TRAVAIL
8. Par où commence l’œuvre consistant à faire des disciples, et pourquoi cette activité procure-t-elle du bonheur ?
8 L’œuvre consistant à faire des disciples commence d’abord par une visite complète du territoire, à la recherche de ceux qui ont un cœur épris de justice, une oreille attentive et qui sont prêts à raisonner. Cela signifie aller de porte en porte, parler à chaque personne que nous rencontrons, quelle qu’elle soit et quel que soit son rang social ou sa confession religieuse. Au premier abord, il peut sembler difficile de trouver le bonheur dans un tel travail. Pourtant il n’en est rien. Celui qui s’engage dans une telle voie est animé d’un bon mobile, à savoir l’amour. Il a l’amour de son prochain, ne voulant pas que celui-ci perde la vie éternelle s’il possède l’amour de la justice. Ce chrétien aime Dieu et désire que son nom soit purifié de tout reproche dû à l’ignorance de ses desseins et à l’opposition de ses ennemis. Animé de ce mobile qu’est l’amour, il trouvera le bonheur, même si la majorité des gens qu’il rencontre manifeste de l’indifférence.
9. a) Quel accueil le ministre reçoit-il souvent, et comment y fait-il face ? b) En suivant quel conseil éliminerons-nous tout sentiment de frustration ?
9 On a remarqué que dans de nombreux endroits il est impossible de s’asseoir, de parler quelques instants et d’expliquer le but de sa visite. Cela est généralement dû aux esprits fermés, soit à cause de préjugés ou d’un manque d’intérêt pour les nouvelles idées. C’est pourquoi le ministre prépare son esprit à chaque situation qu’il doit affronter. S’il rencontre quelqu’un qui s’oppose, il ne perdra pas beaucoup de temps avec lui. Il est préférable de se retirer poliment et de faire une autre visite. En de telles circonstances Jésus conseilla : “Si quelqu’un ne vous fait pas entrer ou n’écoute pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.” (Mat. 10:14). En suivant cet avis excellent, le ministre éliminera tout sentiment de frustration qui aurait pu naître. Ayant fait de son mieux pour présenter la bonne nouvelle de la façon la plus intéressante possible, il est content que les choses en restent là. Il secoue la poussière de ses pieds et poursuit sa route avec joie. Une visite à une autre personne retient maintenant toute son attention.
10. Comment le fait de garder présent à l’esprit le bon objectif nous aidera-t-il à être heureux dans l’activité de porte en porte ?
10 Si un chrétien entretenait un mauvais mobile dans son cœur ou poursuivait un mauvais but au cours de ce travail de recherche, il pourrait être très malheureux et se sentir frustré. Le ministre équilibré gardera cependant présent à l’esprit que très peu de personnes saisiront de tout cœur l’occasion de devenir disciple, ni même ne montreront la moindre parcelle d’intérêt en vue d’une meilleure compréhension de la Bible. Jésus-Christ fit clairement ressortir ce fait en disant : “Entrez par la porte étroite ; car large et spacieux est le chemin qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par là ; mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent.” (Mat. 7:13, 14). Ainsi, son objectif n’est pas de convertir le monde, car il sait qu’une telle chose est impossible. Non, il désire simplement trouver ceux qui sont susceptibles d’écouter. Cela veut dire que le chrétien sait à quoi s’en tenir en visitant un territoire et cela lui donne une bonne attitude, celle qui consiste à puiser sa joie dans son travail.
11. Quel aspect de l’œuvre consistant à faire des disciples procure une joie plus grande, et pourquoi cela est-il vrai ?
11 L’œuvre consistant à faire des disciples change quelque peu d’aspect quand on trouve des personnes bien disposées. S’il s’avère que celles-ci désirent étendre leur connaissance de la vérité biblique, et qu’elles suivront avec plaisir d’autres discussions, de nouvelles visites leur sont rendues. Désormais, il existe une autre raison d’être heureux. Quand nous consacrons du temps aux personnes qui manifestent de l’intérêt pour le message du Royaume, notre bonheur vient de ce que nous leur apportons de plus grandes portions de la connaissance exacte des Écritures. Bien que nous puisions notre joie dans tous les aspects de l’œuvre consistant à faire des disciples, concentrer ses efforts sur les personnes qui désirent connaître leur Créateur et ses œuvres procure une joie bien plus grande encore. Toutefois, le mobile qu’est l’amour demeure inchangé.
12. Pourquoi y a-t-il encore plus de joie à prendre part à l’activité des études bibliques ?
12 Quand l’intérêt d’une personne est cultivé et qu’une étude biblique à domicile est commencée, alors la joie du ministre s’accroît encore davantage. Généralement, chaque semaine à un jour fixe, on consacre une heure à l’étude. Chacun connaît le sujet qui fera l’objet de l’étude suivante et peut ainsi se préparer. Avec le temps et par suite des progrès réalisés, une amitié étroite se crée entre l’enseignant et l’élève qui se témoignent d’un respect mutuel. Le désir de partager devient alors apparent. Ceci est conforme au principe énoncé dans Galates 6:6 : “De plus, que celui auquel on enseigne oralement la parole partage en toutes bonnes choses avec celui qui donne un tel enseignement oral.” Ces heures heureuses passées ensemble ont une grande valeur et ne seront jamais oubliées.
LA JOIE DANS LA PRÉPARATION PERSONNELLE
13. Le serviteur de Dieu doit-il s’attendre à trouver le contentement uniquement dans le travail direct consistant à faire des disciples ?
13 Il ne fait aucun doute que le bonheur trouvé dans le travail existe, mais qu’en est-il des autres moments de la vie où nous ne sommes pas engagés dans cette activité ? Devrions-nous nous attendre à trouver uniquement le bonheur en travaillant dur à faire des disciples, ou pouvons-nous, en qualité de ministres voués à Dieu, trouver également le bonheur dans d’autres aspects de la vie ? Nous devrions être heureux à chaque moment de notre existence. L’un des aspects de la vie se rapporte à la préparation de notre activité ministérielle.
14. a) Quel devrait être notre point de vue sur l’art d’enseigner, et comment cela s’applique-t-il pour ce qui est d’enseigner les vérités bibliques à autrui ? b) Quelles possibilités s’offrent continuellement au serviteur de Dieu, et quel devrait être son objectif sous ce rapport ?
14 C’est tout un art que d’enseigner à son prochain la vérité de la Bible. C’est en fait une phase de notre activité qui nécessite un intérêt constant. Nous lisons dans Proverbes 22:29 : “Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, il se tient auprès des rois ; il ne se tient pas auprès des gens obscurs.” Ce principe s’applique tout particulièrement aux serviteurs de Dieu. C’est la raison pour laquelle Paul déclara dans II Timothée 2:15 : “Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant correctement la parole de vérité.” Les occasions de croître dans la connaissance de la Bible et des sujets qui s’y rattachent ne manquent pas, de même que les possibilités de nous améliorer dans la présentation de la vérité aux autres, à savoir présenter “correctement la parole de vérité”. Il est évident que le modèle parfait à imiter est Jésus-Christ, au sujet duquel il a été dit : “Jamais homme n’a parlé comme cela.” — Jean 7:46.
15. Comment devrions-nous considérer la question de se fixer un programme pour l’étude personnelle ?
15 Ceux qui font des efforts sincères pour améliorer constamment leur connaissance exacte et leur présentation de celle-ci, s’établiront un emploi du temps pour l’étude personnelle. Ces heures réservées à la préparation personnelle et à la méditation dans le calme, sont celles qui procurent la joie et le contentement les plus profonds. Il en est qui pensent que ces heures sont difficiles à trouver mais un peu de réflexion et un programme rigide les aideront. La préparation personnelle est trop importante pour être prise à la légère. En outre, elle nous procure tant de joies supplémentaires !
JOIES QUE PROCURENT NOS RAPPORTS AVEC AUTRUI
16. a) Pour ce qui est de ses rapports avec autrui, de quelle qualité Dieu dota-t-il l’homme, mais que démontrent les faits sous ce rapport ? b) Quelles questions pouvons-nous nous poser au sujet de nos rapports avec nos semblables ?
16 Nous ne trouverons le bonheur qu’à la condition d’être heureux en compagnie de nos semblables. Les ermites ne sont ni heureux ni équilibrés. Les hommes aiment à vivre en société, ils ne veulent pas être séparés. Dès la création, ils ont reçu cette qualité qui leur a été donnée par Dieu. Mais que montrent les faits ? Les hommes veulent demeurer ensemble mais ils ne peuvent s’entendre. Deux jeunes sont éperdument amoureux lorsqu’ils se marient, et peu de temps après, ils se témoignent de la froideur. Des nations entières ont le désir de vivre en paix les unes avec les autres, toutefois, elles ont du mal à y arriver jour après jour. Annonçant d’avance
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