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  • Disco — de bonnes raisons de se méfier
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 mars
    • ‘La fièvre du samedi soir’ et ils ont convenu que ce spectacle était malsain tant sur le plan moral que sur celui de la qualité du langage. Ils ont également été surpris d’apprendre tout ce qu’englobe le disco et ils ont compris la sagesse de se tenir à l’écart des rayons lumineux et des sources sonores qui peuvent causer du tort à l’organisme.

      “Aussi, chers frères, je voulais vous faire savoir combien nous avons apprécié toutes vos informations sur le disco. Nous sommes très reconnaissants pour la nourriture que Jéhovah ne cesse de fournir au temps approprié et pour sa vigilance à nous garder en bonne santé physique et spirituelle.

      “Si Jéhovah le veut, j’espère que vous publierez d’autres articles aussi intéressants. Non seulement ils nous aident en tant que chrétiens, mais ils soulignent également pour beaucoup de jeunes l’importance de mener dès maintenant une vie propre tout en entretenant l’espérance de vivre éternellement dans la paix.”

      Les dangers apparaissent au grand jour

      Certains lecteurs nous ont cité leur cas personnel ou envoyé des coupures de journaux qui soulignaient que ce qui se passe dans bien des discothèques est aux antipodes du christianisme. C’est ainsi qu’un lecteur californien nous a envoyé cette coupure de la revue Parade du 6 mai 1979 dans laquelle on relevait ce qui suit, sous le titre “Une danse dangereuse”:

      “La police dit que le ‘freak’, cette nouvelle danse qui est en train d’envahir les discothèques américaines, est la plus dangereuse que l’on ait connue depuis longtemps. Certains l’appellent ‘la danse de la mort’ ou ‘la danse de la sexualité’, d’autres ‘la danse de la jalousie’ ou ‘la danse à histoires’.

      “Pendant que Jim Moore dansait le freak à Detroit avec la compagne d’un jeune homme nommé Jimmie Rogers, celui-ci, fou furieux, lui a tiré par trois fois dans la poitrine. On l’a inculpé d’assassinat.

      “Dans cette même ville, O. Ross est accusé d’avoir tiré sur sa femme après l’avoir vu danser le Freak chez un voisin.

      “Le Freak se danse à deux. Les partenaires plient les genoux, écartent les jambes, avancent l’un vers l’autre en roulant des hanches jusqu’à se toucher. Arrivés là, certains couples se séparent. D’autres improvisent.”

      Un lecteur britannique nous a envoyé une coupure du Daily Mail en date du 2 mai 1979. Sous le titre “‘Il faut mettre un terme’ aux morts du disco”, le quotidien londonien écrivait:

      “On exige de plus en plus que l’on mette un terme à la violence dans les discothèques. La mort d’un étudiant, la semaine passée, porte à sept personnes le nombre des gens tués en quatre mois dans les discothèques de Londres.

      “Bryan Cassidy, vice-président de la commission de sécurité du Conseil régional de l’agglomération de Londres, nous a dit hier: ‘Je suis effaré de voir le nombre croissant de morts et de blessés graves que l’on trouve dans les discothèques à la suite de voies de fait.’ (...)

      “Un jeune de 17 ans a été tué d’un coup de poignard après avoir emmené sa fiancée fêter leurs fiançailles dans une discothèque. (...)

      “Monsieur Cassidy ajouta: ‘Il ne fait aucun doute que l’industrie du disco est en pleine croissance, mais nous ne pouvons tolérer l’augmentation de la violence qui l’accompagne.

      “‘Je suis persuadé que beaucoup de voies de fait survenues dans nos clubs sont à imputer à une cause sexuelle ainsi qu’au rythme puissant, viscéral, de la musique.’”

      Oui, les preuves abondent que les discothèques ne sont pas, d’une façon générale, des endroits où l’on jouit d’une “saine et bonne distraction” tout au moins au sens où l’entend un chrétien.

      Tout ce qui touche au disco est-​il mauvais?

      Cela veut-​il dire que tous les endroits ou tous les objets qui portent l’étiquette “disco” sont mauvais? Non, car une foule de choses sont cataloguées “disco”, parce que le mot est à la mode. Cela va de la nourriture aux vêtements et aux restaurants. Toute musique ou danse disco n’est pas forcément non plus érotique, suggestive ou lascive. L’article publié dans Réveillez-vous! disait textuellement ceci: “Le disco, c’est tout simplement de la musique et de la danse. On lui donne le style que l’on veut.”

      Quant aux “discos”, l’article poursuivait: “Il peut s’agir par exemple de restaurants où la musique et la danse n’occupent qu’une place secondaire, pour ne pas dire nulle aux heures normales des repas. En de tels endroits ou dans d’autres, il peut très bien se jouer une musique de danse acceptable pour un chrétien. Mais ce ne sont pas là les boîtes ‘disco’ proprement dites, dont nous avons montré qu’elles abritent une mentalité contraire aux préceptes du véritable christianisme.”

      Voici d’ailleurs le cas vécu personnellement par Benny Golson, ancien dans l’une des congrégations des Témoins de Jéhovah de Los Angeles. Ce cas souligne qu’il y a effectivement de bonnes raisons de se méfier du disco et de la débauche qui va de pair avec. Lors de la visite d’un représentant itinérant des Témoins de Jéhovah, cet ancien donna une allocution basée sur le Réveillez-vous! du 22 juillet 1979 à propos du disco. Voici quelques extraits de son allocution.

      J’EXERCE la profession de musicien et j’écris des chansons. J’ai enregistré des disques et joué avec les orchestres de Dizzy Gillespie, Art Blakey, Lionel Hampton, Benny Goodman et Earl Bostic. J’ai également écrit des mélodies pour des chanteuses aussi connues que Peggy Lee, Eartha Kitt, Connie Francis, Ella Fitzgerald, Diana Ross. Je compose aussi la musique de certains feuilletons télévisés, tels que Mission impossible, M.A.S.H. et Mannix. Au début de l’année dernière, quand j’ai appris que Réveillez-vous! allait sortir un numéro sur le disco, je l’attendais donc avec impatience.

      Finalement, quand il est arrivé, je l’ai lu d’une seule traite; mais je dois dire qu’il m’a troublé. Je n’étais pas d’accord avec ce qu’il disait. J’avais bourré les marges du périodique de mes commentaires personnels. L’idée que derrière le disco se profilait le monde des homosexuels me paraissait parfaitement absurde. J’étais convaincu que je me devais d’écrire à la Société là-dessus. J’ai tout de même décidé de faire auparavant quelque chose de sage, sans me rendre compte à quel point ma démarche allait être bien fondée. J’ai en effet décidé de commencer par regarder de plus près cette industrie dont je faisais moi-​même partie. C’est en effectuant cette enquête que je suis allé de surprise en surprise.

      Ce que j’ai découvert

      L’un de mes amis Témoin de Jéhovah venait de terminer l’enregistrement d’un album pour une grande marque de disques de Los Angeles. Son enregistrement n’avait rien de disco. C’est alors qu’un homosexuel de cette maison a commencé à “faire des vagues”. Il voulait emmener à New York l’enregistrement sur vingt-quatre pistes et le remixer, vraisemblablement pour faire ressortir les percussions, les cymbales et la guitare électrique, afin de privilégier les graves et d’obtenir le martèlement contagieux du disco. Mon ami Témoin n’était pas du tout d’accord, si bien qu’on l’autorisa à accompagner ses directeurs artistiques à New York.

      Lorsqu’ils arrivèrent dans les studios new-yorkais, l’homosexuel de Los Angeles fut accueilli par deux autres homosexuels. Pendant le mixage, mon ami Témoin dut sortir à plusieurs reprises du studio pour ne pas “exploser”. Comme il apparut que le mixage disco ne rendait pas bien, mon ami put récupérer son enregistrement original.

      J’ai également un confrère qui n’est pas Témoin de Jéhovah et qui a dû affronter exactement le même problème avec une autre maison de disques. Il venait de terminer un album non disco pour un groupe de chanteurs connus depuis plusieurs années, mais la maison n’apprécia pas son enregistrement. On voulait également qu’il aille à New York, où des homosexuels l’attendaient.

      Je connais aussi un artiste qui a enregistré plusieurs disques. Son imprésario a dit qu’il y avait d’un petit problème avec le disco à New York ces temps-​ci. En effet, les homosexuels se sont regroupés pour obliger les annonceurs à passer la musique choisie par les homosexuels. Comme ce n’est pas du goût des programmateurs, ils ne se laissent pas faire. Mais le public réclame évidemment à cor et à cri du disco.

      Je n’étais pas bien conscient de la mentalité déplorable qui règne dans les discothèques. À Los Angeles, il y en a une qui organise régulièrement des “soirées disco en pyjama”. Tout le monde vient en vêtements de nuit. Les femmes essaient de se surpasser mutuellement et portent des déshabillés légers, transparents et amples. Ces soirs-​là, la discothèque est bondée.

      Le disco est assurément plus que de la musique et de la danse. “C’est un style de vie”, comme un ami m’en a fait la remarque. Et il avait raison. Le marché est envahi par la mode disco: cela va des tee-shirts aux pantalons serrés, moulants et brillants, et aux chemisiers échancrés et transparents en passant par les jupes à godets qui dévoilent des sous-vêtements qui ne cachent pas grand-chose, etc... Il ne faut pas oublier non plus dans cette mode les éclairages spéciaux et le style de vie “moderne”.

      Le chrétien reste sur ses gardes

      Il est vrai que certaines danses ne présentent rien de mal en soi. Mais quand la danse et la musique se rattachent à un arrière-plan douteux et changeant, le tableau se modifie du tout au tout.

      La Bible dit: “Fuyez la fornication.” (I Cor. 6:18). Nous aimerions caresser l’idée que notre esprit n’est jamais effleuré par de telles pensées, et peut-être est-​ce effectivement le cas. Néanmoins, beaucoup de gens qui se disent chrétiens sont devenus la proie de ces désirs. Que s’est-​il passé? Après s’être laissé “amorcer”, ils ont été entraînés pas à pas jusqu’aux conséquences qu’impliquent de tels désirs, et ils ont commis la fornication.

      L’esprit humain est ainsi bizarrement fait que l’on croit toujours que les ennuis n’arriveront qu’aux autres. Ensuite, on entend les victimes s’écrier, décontenancées: “Je n’aurais jamais cru que cela pouvait m’arriver à moi!” Or, c’est l’inverse qui se passe: ces incidents atteignent même des personnes qui disent aimer Dieu. Les “drames du disco” ont fait plus de victimes que nous n’aimerions le penser. Ce désir de “s’y mettre”, qui paraissait si inoffensif, si amusant, au début, a causé la perte de plus d’un.

      Jéhovah ne condamne pas les distractions. Il veut que son peuple soit heureux et goûte les plaisirs de la vie, mais cela exige du discernement. Par exemple, avant de danser, il serait bien de se poser ces questions: Cette musique est-​elle conçue pour danser ou pour exciter les sens? Cette musique et cette danse nous poussent-​elles à certains “plaisirs” rattachés aux avances qui se font en dansant, autrement dit à des jeux amoureux dans un coin sombre?

      Que je suis content de ne pas avoir envoyé cette lettre à la Société! Après avoir regardé de plus près ce qui se passe dans le milieu où me conduit mon travail, je me rends compte que j’étais plutôt naïf.

      Le Réveillez-vous! sur le disco disait: “C’est dans la danse que se reflète le plus clairement l’état d’esprit qu’engendre une civilisation, parce que le corps ne sait pas mentir.”

      Eh bien, que révèle votre état d’esprit? Est-​il pour Jéhovah ou contre lui? — D’un de nos lecteurs.

  • La phonochirurgie
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 mars
    • La phonochirurgie

      Il y a eu des progrès considérables dans la chirurgie de la voix ou phonochirurgie, en particulier grâce à la précision et à la sécurité d’emploi que lui a apportées le laser. Couplé à un microscope opératoire, cet outil merveilleux permet de pratiquer une microchirurgie particulièrement délicate. Ses principales applications sont la destruction ou la résection de certaines lésions ou encore le “cloutage” des muqueuses. La destruction s’emploie en cas de nodule des cordes vocales, de petit polype ou de lésion granuleuse. Elle consiste à concentrer en un point précis la puissante énergie du rayon laser, les tissus visés sont instantanément vaporisés. Dans la résection, on se sert du laser comme d’un bistouri électrique, ce qui permet de réaliser un découpage fin d’une lésion, voire d’ôter une tumeur bénigne du larynx. Le “cloutage” enfin est une photocoagulation de la muqueuse des cordes vocales. On arrive ainsi à la capitonner et à réduire le flottement consécutif à un œdème diffus. Cette forme de chirurgie se pratique sous anesthésie générale.

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