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Le genre d’endroit où se danse le discoRéveillez-vous ! 1979 | 22 juillet
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dans l’œil, dit le professeur Paul Ziemer, de l’Université Purdue, il peut se produire une brûlure de la rétine, avec formation d’une tache aveugle permanente.” En outre, les éclairs de lumière vive qui fusent au rythme de la musique provoquent parfois des vertiges, des nausées et des phénomènes hallucinatoires. Certaines autorités ont dénoncé les dangers de cette pratique, notamment le gouvernement britannique qui a fait paraître une mise en garde à ce sujet dans une brochure sur la sécurité dans les milieux scolaires.
Ces quelques considérations sur le disco, ses origines ainsi que le genre d’endroit que sont les discothèques vous aident-elles à comprendre les inquiétudes exprimées par les surveillants chrétiens réunis à Brooklyn en décembre dernier, lorsqu’il fut question de la popularité croissante de cet engouement?
Et pourtant ce sont précisément ces aspects, jugés dangereux par certains, qui font pour d’autres tout l’attrait du disco. Ils s’imaginent que les risques sont minimes, si tant est qu’ils existent. Ils se disent qu’ils valent la peine d’être courus si l’on veut se donner un peu de bon temps. Mais quelle est l’ampleur réelle du danger? Risque-t-on vraiment de compromettre ses chances de connaître un bien-être et un bonheur durables en fréquentant ces discothèques? Il y a là matière à réflexion.
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Le point de vue chrétien sur le discoRéveillez-vous ! 1979 | 22 juillet
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Le point de vue chrétien sur le disco
EST-IL sage pour un chrétien d’aller dans une “disco” ou de regarder des films tels que La fièvre du samedi soir? Voilà une question qui a engendré bien des discussions et causé quelques inquiétudes dans plus d’un foyer.
Certains surveillants chrétiens ont abordé ce sujet du haut du pupitre, y compris devant de grands auditoires réunis en assemblée. Ils ont le plus souvent insisté sur les dangers auxquels un chrétien risque de se trouver confronté en de tels endroits. Dans quel esprit recevez-vous leurs conseils? Considérez-vous ces surveillants chrétiens comme des “rabat-joie” qui se soucient sans motif des distractions de leurs frères chrétiens?
Les conseils des revues spécialisées
Quels conseils donnent ceux qui suivent le disco de l’intérieur, tels les éditeurs de la revue Discoworld? Une jeune fille de 15 ans leur envoya la lettre suivante: “Il y a encore deux semaines, je fréquentais régulièrement les discothèques, jusqu’au jour où l’un de mes professeurs m’a surprise et en a informé mon père. Dès que les choses se seront calmées, j’ai l’intention d’y retourner, car, pour moi, il n’y a rien de mieux que de danser sur de la musique DISCO.”
Dans son numéro de mai 1977, la revue répondit à cette jeune fille dans les termes suivants:
“Chère Lidia,
“On ne peut pas dire que ce soit une très bonne idée pour une jeune fille de ton âge de fréquenter les discothèques. Il y a de dures réalités dans le monde actuel, et le jour où tu y seras confrontée, cela risque de constituer un cas de conscience aussi bien pour toi que pour ta famille. Je suis sûre qu’il y a un électrophone chez toi et que tu possèdes suffisamment de disques pour danser tout ton soûl. Si tu aimes danser en bande, invite tes amis.”
‘De dures réalités qui constituent un cas de conscience’
Quelles sont ces ‘dures réalités du monde actuel’ auxquelles on risque d’être confronté en fréquentant les discothèques? En quoi risquent-elles de poser un cas de conscience à une jeune fille ainsi qu’à sa famille?
Citons d’abord ce qui constitue l’âme, l’essence même du disco, à savoir l’absence de toute contrainte dans l’expression de sa sexualité. L’atmosphère qui règne dans une discothèque est conçue pour faire perdre aux gens toute retenue, comme l’atteste cet ancien toxicomane, habitué des discothèques, qui est devenu Témoin de Jéhovah: “Sous l’effet de l’éclairage stroboscopique, des pulsations rythmées de la musique et de l’ambiance envoûtante qui règne dans les discothèques, il m’arrivait de ‘flipper’ encore plus qu’avec la drogue.”
Un autre Témoin, qui a dû malheureusement être exclu de la congrégation chrétienne parce qu’il s’était laissé gagner par la mentalité du disco et avait commis l’impureté sexuelle sous toutes ses formes, fit plus tard cet aveu: “C’est une jungle. Même si l’on va dans une discothèque avec sa femme simplement pour le plaisir de danser un peu, les hommes présents l’ont déjà mentalement déshabillée et violée avant même qu’elle ait posé le pied sur la piste.”
L’une des dures réalités auxquelles on est confronté dans une boîte disco tient d’une part à l’ambiance qui fait perdre toute retenue, d’autre part aux sollicitations d’ordre sexuel auxquelles on s’expose. De fait, c’est ce que beaucoup recherchent, peut-être même la majorité. Mais, quant à lui, un vrai chrétien s’en tiendra au conseil suivant: “Fuyez la fornication.” (I Cor. 6:18). Pour être franc, on ne voit pas comment un chrétien pourrait suivre une telle exhortation tout en fréquentant une boîte disco.
Le risque de se livrer à la débauche est loin d’être une vague possibilité. Il s’agit au contraire d’une éventualité bien réelle. Nous recevons régulièrement des rapports sur ce qui arrive aux habitués des discothèques. Or, de quoi s’agit-il? Comme on pourrait s’en douter, de grossesses non désirées, de maladies vénériennes, de ménages brisés, de troubles psychologiques, d’angoisses et de désarroi, sans parler d’une mauvaise conscience. On comprend que la confrontation à de telles réalités puisse constituer un cas de conscience, une situation très regrettable pour une personne ou pour sa famille.
Qu’est-ce qui a de l’importance dans votre vie?
Il y a toutefois une réalité que chaque chrétien doit regarder en face: Tout ce qui est agréable n’est pas forcément bon, et ce qui nous procure du plaisir risque parfois de mécontenter Dieu. Voyez par exemple le cas de Moïse, dont la Bible nous dit: “Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d’avoir la jouissance temporaire du péché, (...) car il avait les regards fixés vers le paiement de la récompense.” — Héb. 11:24-26.
Certes, il y a du plaisir et un certain agrément à se mêler à des gens qui ne vivent que pour s’amuser et adoptent la vie dissolue caractéristique du disco. Mais les bienfaits qu’on en retire sont-ils durables? Est-ce qu’un serviteur de Dieu tel que Moïse aurait adopté ce genre de vie? Certainement pas, puisque Moïse refusa la jouissance temporaire du péché parce qu’il aimait Jéhovah et aspirait à la récompense que ce dernier lui préparait.
Il y a quelque temps, on interviewa un Témoin de 25 ans sur la vie qu’elle menait auparavant, lorsqu’elle s’adonnait à la drogue et se livrait à une conduite dissolue. “Je ne peux pas dire, répondit-elle, que cette vie ne me plaisait pas. Ce n’est pas parce que je m’ennuyais que j’ai changé de conduite, même si je ressentais intérieurement une certaine insécurité et une certaine tristesse, mais parce que, au fur et à mesure que j’apprenais ce qui plaît à Jéhovah Dieu, le désir de recevoir son approbation a pris le pas sur tout le reste.”
Qu’est-ce qui revêt une importance majeure pour vous? Est-ce la poursuite temporaire des plaisirs, d’une vie sans bienfait durable et qui risque même de vous confronter à de pénibles réalités? Ou bien est-ce de plaire à Jéhovah, de gagner son approbation ainsi que la vie éternelle dans le nouveau système juste qu’il a préparé? De quel côté votre cœur penche-t-il?
À propos de cette question des distractions profanes, voici un commentaire intéressant qui date du second siècle de notre ère, sous la plume de Clément d’Alexandrie: “Personne de sensé ne préférera ce qui est agréable à ce qui est bien.” Ainsi, quelle que soit la distraction qu’un chrétien choisisse, que ce ne soit pas simplement parce qu’il la juge agréable et amusante, mais parce que son choix se porte avant tout sur ce qui est bien.
Mise en garde contre certains aspects de la musique et de la danse
Peut-être certains chrétiens se sentent-ils néanmoins privés, frustrés de quelque chose. “Toutes les discothèques ne sont pas aussi mauvaises que cela, dira-t-on. Il n’y a rien de mal à s’amuser un peu.”
Comme nous l’avons déjà signalé, le mot “discothèque” peut désigner toutes sortes d’endroits. Il peut s’agir par exemple de restaurants où la musique et la danse n’occupent qu’une place secondaire, pour ne pas dire nulle, aux heures normales des repas. En de tels endroits ou dans d’autres, il peut très bien se jouer une musique de danse acceptable pour un chrétien. Mais ce ne sont pas là les boîtes “disco” proprement dites, dont nous avons montré qu’elles abritent une mentalité contraire aux préceptes du véritable christianisme.
Il est de fait que Jéhovah Dieu ne condamne pas les distractions. Sa Parole parle en bien de la musique et de la danse (II Sam. 6:14; Ps. 87:7; 149:3; Mat. 11:17; Luc 15:25). Mais, conscients du danger très réel qu’il y a à prendre part à ces distractions avec des gens qui ne respectent pas les lois de Jéhovah, beaucoup de chrétiens choisissent sagement de s’y adonner seuls, ou bien en compagnie d’autres chrétiens. Ceci dit, tous les risques ont-ils pour autant disparu? La réponse est non, car la musique, par exemple, même quand on l’écoute seul, peut revêtir un certain danger. C’est ce qui ressort de ce récit d’une femme qui est devenue Témoin:
“On jouait des airs à succès sur le thème de la liberté et du plaisir. Leurs paroles proposaient de vivre en réalisant ce que l’on a envie de faire et ce qu’on trouve agréable. Comme je laissais constamment ces pensées pénétrer dans mon esprit et mon cœur, je subissais profondément l’influence des musiciens dont j’avais fait en quelque sorte mes ‘amis’. Certes, je ne leur avais jamais parlé, mais ils étaient devenus pour moi des intimes. Mes camarades de classe et moi-même nous sentions aussi proches de nos musiciens préférés que de nos voisins d’à côté.
“Je n’étais plus une petite fille, mais pas encore une femme. Aussi étais-je sentimentale, rêveuse et idéaliste. Je n’avais donc aucune peine à accorder mes sentiments et mes opinions à ceux des musiciens que j’affectionnais. Si leurs chansons étaient tristes, je pleurais comme eux. Si elles étaient drôles, moi aussi je riais. Il ne fallut pas longtemps pour que ce puissant impact psychologique ne me crée de sérieux ennuis.
“Je voulais connaître l’amour romanesque, ce sentiment romantique dont parlent les musiciens. La conscience affaiblie par l’état d’esprit qui règne dans le présent monde, j’étais sans protection le jour où j’ai commencé à accepter des rendez-vous. Pour ne pas me désolidariser de ‘la bande’, j’ai goûté à la marijuana et au LSD. À mon insu, mes actes trahissaient l’influence que je permettais à mes musiciens préférés d’exercer sur moi. Après avoir découvert que le garçon avec qui je sortais ne serait pas mon ‘grand amour’, j’ai souhaité en trouver un autre. Mais où étaient les merveilleuses relations dont parlaient mes disques? Les garçons avec qui je sortais n’entraient pas dans le moule que j’avais conçu pour eux. Je passais donc des heures entières, parfois des journées complètes à pleurer et à broyer du noir.”
On ne saurait nier l’influence qu’exerce la musique. Or, une grande partie de la production disco actuelle exerce une influence néfaste. Sachez donc faire preuve de discernement lorsque vous écoutez de la musique. La danse présente aussi un certain nombre de risques, même quand elle se pratique entre chrétiens. Quand on se trouve tout près d’une personne du sexe opposé, dans l’atmosphère romanesque engendrée par la musique et la danse, les sens peuvent facilement s’éveiller, et il peut en résulter des ennuis, particulièrement si les bons mobiles des partenaires font défaut.
Cette question des mauvais mobiles s’avéra être une source de problèmes dans les “banquets d’amour” que tenaient les chrétiens du premier
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