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“Mon joug est bon et mon fardeau est léger”La Tour de Garde 1971 | 1er février
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6:9, 10). Demandez aux serviteurs à plein temps, ceux qui consacrent le plus de temps et le plus d’efforts au ministère, s’il n’en est pas ainsi. Il est impossible de trouver sur la terre des gens plus heureux et plus satisfaits que les pionniers, les missionnaires, les membres des Béthels, les ouvriers qui servent Dieu à plein temps. Leur bonheur est une manifestation du soulagement qui vient de Dieu.
22. a) En quels termes quelques ministres à plein temps se sont-ils exprimés à propos du ministère de Christ ? b) Quelle exhortation donnent-ils ?
22 Un serviteur de congrégation de Brooklyn (New York) parla aux ministres pionniers de sa congrégation pour connaître leurs impressions sur le service à plein temps. Leurs réponses furent à peu près celles-ci : “Après une journée d’activité dans le service, j’éprouve une joie et un bonheur profonds, car j’ai pu attirer l’attention des gens sur la Parole de Dieu.” “C’est une expérience merveilleuse et je n’ai jamais regretté d’avoir entrepris le service de pionnier.” “Je crois que je ne pourrais rien faire d’autre qui soit plus enrichissant que le service de pionnier. Je souhaite que tous éprouvent les mêmes sentiments.” Ce message est identique dans toutes les parties de la terre. C’est à n’en pas douter une vie enrichissante et réconfortante. Avez-vous songé au service de pionnier ?
Prenons de sages décisions et luttons contre le découragement
23. a) Que peuvent faire ceux qui affirment que le ministère chrétien est pesant ? b) De quoi se rendront-ils compte ?
23 Nous ne pouvons cependant pas ignorer les commentaires de certains qui jugent le fardeau du ministère chrétien lourd, voire même pesant. Pourquoi pensent-ils ainsi ? Si c’est votre point de vue, nous vous posons alors ces questions : “Qu’est-ce qui vous fait penser ainsi ? Qu’est-ce qui est pesant, le ministère chrétien ou les exigences de votre travail profane ? Ne serait-ce pas dû à votre attitude envers le ministère ? Vos obligations et vos liens profanes vous fatiguent-ils au point que vous ne pouvez goûter aux joies du ministère comme vous le devriez ?” Cernez le problème. Soyez honnête dans vos recherches et agissez promptement pour opérer les changements nécessaires. Vous vous rendrez compte invariablement que le problème est dû à votre mode de vie et non au fardeau du ministère chrétien. D’ailleurs, Jésus-Christ n’a-t-il pas dit que ce fardeau était léger ?
24. Que pouvons-nous faire pour rendre plus légers les fardeaux de la vie, afin que notre ministère nous procure une joie plus profonde ?
24 Nous pouvons faire quelque chose pour rendre plus légers nos fardeaux personnels dus à la vie présente, afin de retirer des joies plus grandes de notre ministère. Il semble que Marthe aimait les réceptions compliquées. C’est peut-être votre problème. Jésus la dissuada d’agir ainsi, parce que cela pouvait être fatigant et prendre beaucoup de temps (Luc 10:38-42). Certains plient sous le fardeau de leurs nombreux biens dont ils ne savent que faire. Si c’est votre cas, Jésus vous conseille de les vendre (Mat. 19:21). D’autres cèdent de manière insensée aux œuvres de la chair et tombent dans le piège du péché (Ps. 38:4-6 38:3-5, NW). De tels fardeaux sont intolérables pour l’esprit. Arrêtez-vous, repentez-vous et menez une vie conforme à la volonté divine, sans quoi non seulement vous serez malheureux, mais vous échouerez dans votre course pour la vie éternelle.
25. a) Comment pouvons-nous combattre le découragement ? b) Où trouverons-nous du soulagement pour notre âme ?
25 Quel que soit votre problème, résolvez-le promptement. Ne permettez pas à vos fardeaux d’affaiblir votre zèle ou de vous décourager de servir Jéhovah. N’oubliez pas que notre époque est difficile pour tout le monde (Rév. 12:12). Soyez conscient que pour goûter à une vie heureuse en cette période de crise, vous devez vous placer sous le joug du Christ. En acceptant son joug et en devenant ses disciples malgré les nombreux problèmes qui sont susceptibles de surgir, nous pouvons trouver du rafraîchissement pour notre âme. Nous éprouverons du soulagement en recherchant la compagnie de Jéhovah et du Christ par la prière, en fréquentant nos frères et sœurs à la conduite pure au sein de la congrégation chrétienne et en participant au ministère du Royaume. Hors de la famille des disciples du Christ il n’y a ni repos ni réconfort.
26. a) Que devons-nous faire dès maintenant si nous voulons trouver du soulagement pour notre âme ? b) Quelle sera notre perspective ?
26 Écoutez donc l’invitation suivante du Roi Jésus-Christ : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes. Car mon joug est bon et mon fardeau est léger.” Ayez foi et répondez à l’invitation. Mettez-vous sous le joug du Christ en devenant l’un de ses vrais disciples. Portez avec reconnaissance le fardeau léger qu’est le ministère chrétien, afin que vous puissiez goûter à une vie joyeuse durant notre époque soumise à des pressions intenses, tandis qu’approche la fin du présent système de choses moribond. En effet, ‘ce vieux monde fatigué passe et son désir aussi, mais ceux qui font la volonté de Dieu seront soulagés non seulement maintenant mais à jamais’. (I Jean 2:17.) Vous pourrez connaître ce bonheur si vous répondez au Christ qui vous invite à ‘venir à lui’. — Mat. 11:28-30.
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Adorez-vous à la manière de Jésus ?La Tour de Garde 1971 | 1er février
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Adorez-vous à la manière de Jésus ?
Qu’impliquait son mode d’adoration ? Quels sont ceux qui pratiquent aujourd’hui le même culte que lui ?
SI VOUS vous dites chrétien, vous respectez sans doute les enseignements de Jésus-Christ et considérez ce dernier comme un exemple. La forme de culte qu’il pratiquait vous intéresse particulièrement, et vous voulez adorer Dieu comme il le faisait.
Toutefois, vous avez remarqué que les diverses Églises de la chrétienté, quoique se disant chrétiennes, adorent de manières différentes. Vous vous demandez comment, malgré ces différences, elles peuvent prétendre suivre l’exemple de Jésus, ou encore pourquoi le culte pratiqué au sein de votre Église diffère de celui qui est adopté par les autres religions.
Jésus-Christ ayant établi l’exemple à suivre pour les chrétiens, la forme de culte qu’il pratiquait est donc un critère qui nous permettra de juger ces divers enseignements et modes d’adoration. Au cours de notre examen, gardons présentes à l’esprit les questions suivantes : Le culte que je pratique est-il semblable à celui de Jésus ? Aurai-je, s’il y a lieu, le courage d’effectuer les changements nécessaires pour qu’il soit conforme au modèle que le Maître a établi ? — I Pierre 2:21.
“Adorer avec l’esprit et la vérité”
Vous vous souvenez probablement de la conversation que Jésus eut avec une Samaritaine qui croyait qu’il fallait adorer Dieu au temple samaritain, sur le mont Garizim. Le récit de cet entretien se trouve dans l’Évangile selon Jean, au chapitre 4 Jn 4. Au puits de Jacob, situé au pied du mont Garizim, Jésus prononça les paroles mémorables suivantes :
“Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni à cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. (...) L’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité, car, en fait, le Père en cherche de tels pour qu’ils l’adorent. Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” — Jean 4:21-24.
Dans la pratique de leur culte, Juifs et Samaritains se préoccupaient surtout des détails extérieurs, tels que l’heure et le lieu, ainsi que des rites. Or, voici maintenant que Jésus disait que le vrai culte allait au-delà des choses visibles et qu’il fallait adorer “avec l’esprit et la vérité”. Ce vrai culte ne se limitait pas à un seul peuple ni à un seul lieu, à Jérusalem ou à toute autre “ville sainte”. Désormais, tous les hommes pouvaient, partout et n’importe où, adorer Dieu “avec l’esprit et la vérité”.
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