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  • Épicuriens
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    • surtout de la crainte des dieux et de la mort. Parce qu’il considérait le mariage et ce qui l’accompagne comme une menace pour la paix de l’esprit, Épicure resta célibataire, mais il n’imposa pas cette restriction à ses disciples.

      Cette philosophie se caractérisait par une absence totale de principes. Elle déconseillait de transgresser la loi simplement à cause de la honte qu’on ressent à se faire prendre et du châtiment qu’on risque de s’attirer. On ne pourrait éprouver du plaisir en vivant dans la peur d’être découvert ou puni, aussi était-​il peu sage de faire le mal, fût-​ce en secret. Pour les épicuriens, la vertu n’avait aucune valeur intrinsèque; elle n’était utile que lorsqu’elle permettait d’accéder au bonheur. Il était recommandé d’être serviable, non parce que c’était juste et noble, mais parce que c’était avantageux. L’amitié reposait sur le même fondement égoïste, savoir le plaisir qu’on pouvait en retirer; Alors que toute cette philosophie était axée sur la recherche du plaisir, Épicure dépeignait paradoxalement la vie comme un “don amer”.

      Les épicuriens croyaient en l’existence de dieux, mais ils s’imaginaient qu’ils étaient comme toutes les autres choses, constitués d’atomes, d’une structure plus légère toutefois. Ils pensaient que les dieux étaient trop loin de la terre pour s’intéresser aux hommes. Il était donc inutile de les prier ou de leur offrir des sacrifice. Les Épicuriens ne croyaient pas que les dieux avaient créé l’univers; ils ne pensaient pas non plus que les dieux avaient créé l’univers; ils ne pensaient pas non plus qu’ils punissaient ou bénissaient qui que ce fût. Selon eux, ces divinités étaient suprêmement heureuses, et tel était l’objectif que les humains devaient s’efforcer d’atteindre dans leur vie; mais les dieux n’étaient pas en mesure de les aider à y parvenir. Toujours selon ces philosophes, la vie était apparue par hasard dans un univers mécanique et la mort, elle, était la fin de tout; elle libérait l’homme du cauchemar de l’existence. Ils croyaient que l’homme avait une âme, mais ils pensaient qu’elle était composée d’atomes qui se dissolvaient à la mort du corps, tout comme l’eau s’écoule d’une cruche brisée.

      À la lumière de ce qui précède, on comprend très bien qu’il y ait eu des philosophes épicuriens parmi les hommes qui débattaient avec Paul sur la place du marché d’Athènes et qui déclarèrent: “Que veut dire ce bavard? (...) Ce paraît être un annonceur de divinités étrangères.” (Actes 17:17, 18). La philosophie des épicuriens, fondée sur la maxime: “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir”, niait l’espérance de la résurrection que les chrétiens enseignaient au cours de leur ministère. — I Cor. 15:32.

  • Épilepsie
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    • ÉPILEPSIE

      Maladie chronique du système nerveux central caractérisé soit par des convulsions, soit par une perte totale ou partielle de connaissance, et parfois par les deux. Cette affection est liée à une activité électrique anormale du cerveau. On appelle grand mal une forte attaque de convulsions épileptiques avec perte de la connaissance et petit mal une crise légère et de courte durée. Ce sont là les deux principaux types d’épilepsie. Un épileptique est une personne atteinte d’épilepsie.

      Normalement, l’épilepsie a des causes naturelles et les Écritures ne prétendent pas qu’elle soit généralement engendrée par la possession démoniaque. Au contraire, Matthieu (4:24) rapporte qu’on amenait des mal portants à Jésus, y compris “des possédés, et des épileptiques”. On faisait donc une distinction entre ces deux sortes de personnes, que Jésus Christ guérit.

      Le terme français “épilepsie” est dérivé du grec epilêpsia qui signifie “une attaque”. Toutefois, la Bible n’utilise pas ce mot. Pour parler de cette affection, Matthieu (4:24; 17:15) emploie littéralement certaines formes du terme grec selêniazomai, qui signifie littéralement “être frappé par la lune”.

      Il est intéressant de noter ce qu’une encyclopédie (The International Standard Bible Encyclopædia, t. III, p. 1941) déclare à ce sujet: “Le sens premier du terme sélêniazomaï, ‘frappé par la lune’, est lié à la croyance populaire très répandue et étonnamment vivace selon laquelle la lune, dans certaines de ses phases, serait nuisible aux humains, surtout dans les cas de maladies à caractère périodique ou rémittent. On ne dispose d’aucun renseignement pour déterminer si, à l’époque où fut rédigé le N[ouveau] T[estament], ce mot reflétait toujours une croyance vivante et active, ou s’il était passé au stade où, la métaphore originale ayant disparu, il ne représentait plus que la chose désignée sans allusion aucune à l’idée attachée à son étymologie.” On qualifie encore de ‘lunatiques’ certaines personnes d’humeur changeante, sans forcément croire à l’influence de la lune sur leur comportement.

  • Épine
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    • ÉPINE

      Ce nom désigne les nombreuses plantes armées de piquants. On a relevé environ deux cents variétés de plantes épineuses en Palestine et en Syrie, dont la pimprenelle épineuse, le câprier épineux, l’acanthe, l’olinet et l’aubépine. Bien que les épines aient causé à l’homme bien des désagréments, elles ne lui ont pas été complètement inutiles. Elles servaient de haies (Osée 2:6). de combustible (Eccl. 7:6) et de nourriture pour les ânes, les chameaux et les chèvres. À une époque plus récente, et peut-être aussi dans l’Antiquité, l’olinet et la ronce, en particulier, ont été employés pour faire des haies, tandis que la pimprenelle épineuse servait de combustible pour les fours à chaux. — És. 33:12.

      Les descendants d’Adam souffrirent beaucoup de la malédiction du sol, ainsi que des épines et des chardons qu’il produisait (Gen. 3:17, 18), si bien que Lamech, le père de Noé, parla de “la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit”. (Gen. 5:29.) Après le déluge, Jéhovah bénit Noé et ses fils et leur fit savoir qu’il désirait les voir remplir la terre (Gen. 9:1). Dieu ne maudit pas à nouveau le sol, mais contrairement à ce qu’il avait dit à Adam, homme parfait, il n’ordonna pas à Noé et à sa famille de “soumettre la terre”. (Comparez Genèse 1:28 avec Genèse 8:21 à 9:2.) Cela laisse entendre que l’homme imparfait, sans la direction divine, ne pourrait jamais assujettir la terre comme Dieu l’avait prévu à l’origine. Il continuerait de rencontrer des difficultés pour cultiver le sol et il aurait, entre autres, à combattre des plantes désagréables comme les épines et les chardons. Assurément, sa mauvaise gestion des ressources de la terre n’a fait qu’accroître ses problèmes dans ce domaine.

      En Terre promise, “un pays ruisselant de lait et de miel” (Ex. 3:8), les Israélites devaient travailler pour débarrasser le sol des épines et des mauvaises herbes, car celles-ci envahissent rapidement les terres négligées

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