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  • L’épidémie la plus meurtrière de tous les temps
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • cette époque déclara : “On voyait les gens endeuillés qui suivaient un parent ou un ami à sa dernière demeure. Quelques jours plus tard eux-​mêmes étaient morts. C’était terrible !” Une autre personne dit : “La mort ne cessait de planer sur nous.”

      Une dame, témoin de Jéhovah, garde des souvenirs poignants de l’épidémie à Sheboygan, dans le Wisconsin. “Nous étions consternés, raconte-​t-​elle, en accomplissant notre ministère chrétien de maison en maison, de voir des cercueils dans presque tous les foyers. Beaucoup de gens refusaient de nous écouter lorsque nous voulions les réconforter avec le message du Royaume de Dieu. Ils étaient trop accablés de douleur.”

      Les soins

      En général, le mieux que les médecins pouvaient faire était de conseiller à leurs malades de garder le lit, de rester bien au chaud, et de boire beaucoup.

      Certains d’entre eux avaient toutefois une façon originale de soigner les grippés. Un praticien de Chicago prescrivit à environ 600 malades une potion à base de jus de pamplemousse qui semble avoir été efficace. On dit en effet qu’il ne perdit qu’un seul malade : son propre fils, entrepreneur de pompes funèbres, qui se leva pour s’occuper de ses affaires florissantes !

      “Mon père, ma mère et moi-​même sommes tous tombés malades la même nuit”, raconta un habitant de Cincinnati, ville qui enregistra 40 000 cas de grippe. “Ma mère, ajouta-​t-​il, contracta une pneumonie et on désespérait de la sauver. Un jeune médecin nous conseilla de lui appliquer sur la poitrine des cataplasmes très chauds d’oignons frits. C’est ce que ma tante Clara a fait pendant toute la nuit et ce traitement a réussi. Le lendemain matin nous savions que ma mère était sauvée.”

      Dans bien des villes il était impossible de s’assurer les services d’un médecin. Plus du tiers des médecins de Philadelphie, par exemple, étaient eux-​mêmes terrassés par le mal.

      Mesures de prophylaxie

      On usait de toutes les précautions possibles pour éviter d’attraper la grippe. “Portez toujours un pyjama propre”, conseillait-​on. Ou encore : “Ne serrez la main à personne”, “Prenez de l’huile de ricin”, et “Ne voyagez pas dans le métro”.

      Dans de nombreuses localités les gens portaient un masque de gaze. Les étudiants de l’Université du Michigan, à Ann Arbor, reçurent l’ordre de porter un masque sous peine d’être exclus des cours. Le maire de San Francisco publia une ordonnance prescrivant à tous les citoyens de porter un masque. Les contrevenants étaient passibles d’une amende de cent dollars ou d’une peine de dix jours d’isolement cellulaire. Aucun passager non muni d’un masque ne pouvait monter dans les tramways de Seattle.

      La bibliothèque publique de New York ferma son service de prêt. De nombreuses municipalités interdirent aux coiffeurs de raser leurs clients à cause du danger de contagion. On lavait les rues de Dublin avec du désinfectant. Les églises de Boston fermèrent leurs portes, et dans d’autres villes les réunions publiques étaient interdites. On ordonna également la fermeture des écoles, des cinémas et des bars.

      À New York on arrêtait et punissait par des amendes et des peines de prison toute personne éternuant en public. La police de Chicago reçu l’ordre d’“arrêter s’il le fallait des milliers de gens pour mettre fin aux éternuements en public”. Sans doute les nombreuses interdictions à ce sujet contribuèrent-​elles à empêcher une propagation plus grande encore de l’épidémie. Selon des chercheurs britanniques, un seul éternuement répand plus de 85 000 000 de microbes. De leur côté, des chercheurs américains découvrirent qu’un éternuement projette dans l’air 4 600 particules à une vitesse de 46 mètres à la seconde. Souvent, ces particules parcourent une distance de près de quatre mètres et demeurent en suspension dans l’air pendant plus d’une demi-heure. Il ne s’agit pas de gouttelettes d’eau inoffensives, car on a également découvert qu’une seule gouttelette peut donner naissance à 19 000 colonies de microbes. Il n’est donc pas étonnant que le Telegram de Toronto ait déclaré que “si l’épidémie de grippe de 1918 fut un fléau aussi terrible, c’est parce que les victimes éternuaient beaucoup”.

      La mortalité

      Le fléau fit un nombre atterrant de victimes : de 20 à 27 millions, a-​t-​on estimé. Dans son ouvrage La Grippe pandémique (angl.), publié en 1927, le Dr Edwin Oakes Jordan, célèbre bactériologiste américain, dit que le nombre total de décès dus à la grippe s’élève à 21 642 283. On en comptait près de 16 000 000 en Asie, plus de 2 000 000 en Europe, plus de 1 300 000 en Afrique et plus de 1 000 000 en Amérique du Nord. En Amérique du Sud la grippe emporta quelque 327 000 personnes, en Australie et en Océanie elle fit plus de 1 000 000 de morts.

      Environ 500 000 000 de malades durent s’aliter. La grippe présentait un danger particulier pour les femmes enceintes. C’est ainsi que dans des millions de foyers se déroulèrent des tragédies doubles.

      Cette épidémie s’éteignit presque aussi brusquement qu’elle avait éclaté. On ignore ce que le virus est devenu. Puisque personne n’a jamais vu le virus de la grippe espagnole au microscope, les chercheurs contemporains ne savent pas s’il diffère du virus de la grippe asiatique de ces dernières années.

      Les autorités sanitaires de l’époque ont reconnu que tous les efforts en vue d’enrayer l’épidémie échouaient, et que les médecins les plus habiles du monde étaient incapables de limiter sa durée.

      Il a peut-être semblé à de nombreuses personnes vivant à cette époque-​là que la fin définitive du présent ordre de choses, annoncée par Jésus, était très proche. Cependant, les événements d’alors n’étaient que “le commencement des douleurs d’angoisse”. Et pourtant, comme Jésus l’affirma, “cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes ces choses n’aient lieu”. Or, la génération qui vivait durant et immédiatement après la Première Guerre mondiale arrive aujourd’hui à sa fin. Ce fait, joint à d’autres événements de notre époque, indique qu’actuellement le présent ordre de choses est près de sa fin définitive. Quelle sera votre position quand ce jour arrivera ? Elle dépendra de ce que vous faites maintenant pour obtenir l’approbation divine. — Mat. 24:3, 8, 34.

  • Faut-il étouffer le bâillement ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • Faut-​il étouffer le bâillement ?

      Saviez-​vous que bâiller favorise la respiration ? En effet, le bâillement introduit une plus grande quantité d’air dans les poumons. On dit que pendant la respiration normale toutes les alvéoles pulmonaires ne se remplissent pas uniformément d’air. Certaines peuvent même se fermer parfois. Dans ce cas, le sang qui les traverse entre dans les artères sans être suffisamment oxygéné. Alors, la teneur moyenne du sang en oxygène baisse.

      Un bâillement long et profond peut ouvrir ces alvéoles pulmonaires fermées. Comme la plupart des muscles du corps participent au bâillement, celui-ci sert également à faire sortir le sang stagnant des vaisseaux où il s’était accumulé. De plus, en bâillant on ouvre largement la gorge qui se détend complètement pendant quelques instants. Cela est utile pour la voix.

      Que faire donc si vous éprouvez le besoin de bâiller ? Posez la main légèrement sur la bouche et tirez profit d’un bon bâillement.

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