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  • Si vos poumons pouvaient parler
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
    • aussi le centre de commande accélère-​t-​il la respiration pour empêcher le taux de gaz carbonique d’atteindre la cote d’alerte. En général, l’air que vous respirez contient moins de un pour cent de gaz carbonique et environ 21 pour cent d’oxygène. L’air que vous expirez renferme encore 16 pour cent d’oxygène ; vos poumons n’ont pris que le quart seulement de la quantité initiale. Le pourcentage de gaz carbonique augmente proportionnellement, si bien que l’air expiré en contient plus de 4 pour cent.

      Le conditionnement de l’air

      Pour que les poumons fonctionnent convenablement, il est évident que l’air doit remplir certaines conditions. Il doit être pur, humide, et avoir la température voulue. Pour satisfaire ces exigences, le Créateur de notre organisme l’a pourvu de ce que les anatomistes appellent l’“appareil respiratoire supérieur”, formé par les conduits que l’air doit parcourir avant de parvenir aux poumons. Les parois intérieures des narines sont munies de poils qui retiennent les particules de poussière les plus grosses, souvent chargées de bactéries. Les fosses nasales sont tapissées d’une muqueuse conçue de façon à retenir les particules plus petites. Les plus minuscules sont éliminées par les cils vibratiles (prolongements très fins de la cellule) des conduits aérifères, qui ondulent comme les blés dans le vent. Ce mouvement repousse peu à peu les minuscules particules vers la gorge où elles peuvent être dégluties ou crachées. Les globules blancs du sang détruisent les petites bactéries qui réussissent à franchir ces lignes de défense.

      Diverses glandes et les conduits de l’appareil respiratoire donnent à l’air le degré d’humidité voulu. Cette disposition est très importante, car pour que les échanges gazeux puissent s’effectuer au niveau des alvéoles pulmonaires, l’oxygène et le gaz carbonique doivent être humides. De plus, l’air doit avoir une température bien déterminée. Les conduits aérifères sont admirablement conçus pour réchauffer l’air trop froid et refroidir l’air trop chaud, étant donné que l’un ou l’autre de ces deux extrêmes pourrait nuire aux membranes délicates de vos poumons. On se rend compte de l’efficacité prodigieuse de l’appareil respiratoire supérieur lorsqu’on songe que l’homme peut subsister dans la chaleur torride des tropiques aussi bien que dans les régions glaciales de l’Antarctique.

      Mieux vaut prévenir que guérir

      Puisque vous avez conscience de vos poumons uniquement quand ils sont malades, il est prudent d’en prendre soin avant que cela n’arrive, car mieux vaut prévenir que guérir. Quiconque se soucie de sa santé, et surtout de celle de ses poumons, ne fumera pas. Renoncer au tabac est salutaire non seulement pour les poumons, mais également pour le cœur et le foie. S’il vous est possible d’habiter dans un endroit où il y a un minimum de pollution atmosphérique, vos poumons s’en trouveront bien.

      Pour conserver la santé de ces organes, veillez entre autres à prendre assez d’exercice physique. Si vous êtes facteur et que vous fassiez la distribution du courrier à pied, ou si vous travaillez dans le bâtiment, vous aurez sûrement assez d’exercice, de même que si vous êtes une ménagère ayant à vous occuper d’une grande maison et d’une famille. Mais si vous êtes un des nombreux travailleurs qui passent leur journée assis dans un bureau ou un atelier, essayez de prendre de l’exercice physique. Celui-ci, pour être utile, doit être assez vigoureux pour vous essouffler ou vous faire respirer profondément, pourvu, bien entendu, que votre cœur soit en état de le supporter. Monter un escalier au lieu d’utiliser l’ascenseur (sauf pour un grand nombre d’étages) est une façon de prendre de l’exercice sans que cela exige beaucoup de temps. En faire une habitude assurera la régularité de cet exercice, car pour être salutaire il doit être régulier.

      Le petit trot, une forme détendue et ralentie de la course à pied, est un autre exercice qui jouit de beaucoup de popularité. Cependant, une activité qui stimule en même temps l’esprit serait peut-être préférable. Parmi les sports les moins vigoureux, citons le tennis, le ping-pong et la natation. Ne négligez pas non plus les exercices de respiration abdominale, laquelle consiste non pas à respirer en dilatant la poitrine, mais en abaissant le diaphragme. Ces exercices sont particulièrement salutaires pour les alvéoles les plus profonds. Il est utile aussi d’effectuer un nettoyage quotidien des poumons en expirant à fond plusieurs fois par jour. Quand vous êtes étendu sur un canapé ou un lit, profitez-​en pour vous livrer à des exercices de respiration profonde en faisant un effort pour expulser un maximum d’air. Ces exercices auront probablement l’avantage supplémentaire d’empêcher votre esprit de s’attarder sur des soucis, des problèmes, des griefs ou d’autres pensées peu utiles. Ils vous feront donc du bien tant sur le plan affectif que sur le plan physique.

      Les affections pulmonaires

      Vos poumons peuvent être le siège de diverses affections. La bronchite est évidemment une inflammation des bronches, la pleurésie une inflammation de la plèvre. On dit qu’il existe plusieurs sortes de pneumonies qui diffèrent les unes des autres par la nature de l’infection. Le cadre de vie et la situation économique sont des facteurs qui peuvent rendre vulnérable à la tuberculose. De nos jours, le cancer du poumon et l’emphysème sont en augmentation constante. L’emphysème est l’aboutissement de diverses affections pulmonaires telles que l’asthme. Il est lié à une distension excessive et permanente des petites alvéoles qui les empêche de fonctionner convenablement. La victime de l’emphysème éprouve des difficultés à expulser l’air. Le rhume de cerveau, le rhume des foins et la sinusite peuvent également avoir des répercussions sur les poumons.

      Il existe pour ces maladies quantité de remèdes classiques et insolites, médicalement parlant. Il semble prudent de ne pas avoir de parti pris à ce sujet, car aucune thérapeutique ne paraît être d’une efficacité absolue. Comme nous l’avons déjà souligné, mieux vaut prévenir que guérir. Par conséquent, pendant que vous êtes encore en bonne santé et avant de prendre douloureusement conscience de l’existence de vos poumons, faites tout ce que vous pouvez pour les protéger. Si cela vous est possible, vivez et travaillez dans un milieu salubre, c’est-à-dire où il y a un minimum de pollution atmosphérique. Ne fumez pas et n’abusez pas de boissons alcooliques. Évitez tous les extrêmes d’ailleurs, que ce soit dans les domaines du manger et du boire, du travail ou des plaisirs. Faites preuve de modération en toute chose et contentez-​vous du nécessaire : la nourriture, le vêtement et l’abri. “Assurément, c’est une source de grand gain, ce pieux dévouement avec la faculté de se suffire à soi-​même. Car nous n’avons rien apporté dans le monde et de même nous n’en pouvons rien emporter.” — I Tim. 6:6-8.

  • Le sevrage du petit koala
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
    • Le sevrage du petit koala

      Le koala, mammifère australien qui ressemble à un petit ours, se nourrit exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Évidemment, la femelle allaite ses petits, mais lorsque ceux-ci ont six mois, elle les aide à s’adapter à l’alimentation végétale. Dans son ouvrage Histoire naturelle des mammifères (angl.), François Bourlière décrit ce phénomène curieux. Nous citons :

      “Au moment du sevrage, (...) la femelle possède le moyen de fournir à ses petits une sorte de bouillie de feuilles d’eucalyptus que le jeune koala prend directement à l’anus de sa mère. Cette ‘soupe’ aux légumes, qui ne contient aucune trace d’excréments, est produite pendant un mois seulement tous les deux ou trois jours entre 15 et 16 heures. Durant cette période, la croissance des petits est beaucoup accélérée.”

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