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Une disposition permettant d’apporter une aide spirituelle lorsqu’elle est néceLa Tour de Garde 1967 | 1er septembre
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grave, mais si le coupable s’est volontairement confessé et qu’il veuille sincèrement faire ce qui est bien aux yeux de Jéhovah, alors il est possible de l’aider.
Il est d’autres cas qui, s’ils n’impliquent peut-être pas la pratique répétée du péché, doivent être néanmoins portés à l’attention du comité, quand bien même les conseils et l’aide nécessaires en vue d’assurer le rétablissement spirituel du coupable auraient été accordés. Il faut inclure dans cette catégorie des cas d’immoralité sexuelle impliquant d’autres personnes, que ces actes soient commis par des adultes ou des mineurs voués et baptisés, ainsi que d’autres fautes graves qui sont de notoriété publique ou qui ne tarderaient pas à devenir l’objet des conversations au sein de la congrégation.
Mais quand ces questions graves sont portées devant le comité de la congrégation, cela signifie-t-il que le coupable doit s’attendre à être exclu de la congrégation chrétienne ? Non, absolument pas. Le comité est là pour aider ceux qui veulent servir Jéhovah. Il ne faut pas oublier que dans Jacques, chapitre cinq, il est dit que si quelqu’un est spirituellement malade, il devrait appeler auprès de lui les aînés de la congrégation pour recevoir leur aide. Avec quels résultats ? Ces frères vont-ils fouetter le coupable ? Non, ils appliqueront à son cas les conseils profitables de la Parole de Dieu. Ils prieront sur lui. Et s’il a commis des péchés et qu’il est réellement repentant, l’Écriture déclare que ses péchés lui seront pardonnés.
Toutefois, si ces chrétiens qui représentent la congrégation accordent la miséricorde à l’auteur d’un péché grave, ils devront le faire en harmonie avec la Parole écrite de Dieu. Il ne s’agit pas simplement de lui témoigner de la miséricorde par pitié pour lui. Ils doivent s’assurer qu’ils ont de bonnes raisons pour exercer cette miséricorde, que le coupable est réellement repentant. Si ce dernier est simplement désolé de sa mauvaise conduite parce que sa faute a été découverte, mais ne regrette pas la faute elle-même, ou s’il manifeste de l’indifférence et cherche à se justifier, il est alors bien évident que son repentir n’est pas sincère et que Dieu lui refusera son pardon. Le comité ne sera pas autorisé dans un tel cas à étendre sa miséricorde à un individu auquel Dieu aura refusé son pardon.
La décision du comité, qui sera prise après réflexion dans la prière, dépend en grande partie des circonstances. Dans certains cas, il se peut que de bons conseils bibliques suffisent. Mais si la faute est grave, il sera probablement sage de ne pas laisser le coupable monter sur l’estrade pour instruire la congrégation, tout au moins pendant un certain temps. Cela donnera au pécheur la possibilité et le temps de donner des preuves de son repentir et offrira aux frères mûrs l’occasion de le fortifier spirituellement.
Si la faute n’a pas entraîné de scandale public mais que sa gravité exige néanmoins l’exercice de la discipline, alors le coupable sera mis à l’épreuve, mais cette mesure disciplinaire ne sera pas annoncée à la congrégation. Au cours de cette période de surveillance, qui dure en général une année, une assistance spirituelle susceptible d’aider le pécheur à surmonter ses difficultés devrait lui être accordée régulièrement. Les restrictions seront ensuite levées sans que l’annonce en soit faite à la congrégation. C’est vraiment une disposition divine bienveillante à l’égard des repentants sincères qui ont commis des fautes graves.
En cas de péché grave ayant entraîné un scandale public, si le comité pense pouvoir exercer la miséricorde, il imposera également au coupable une période de surveillance, mais cette fois cette mesure disciplinaire sera annoncée à la congrégation. De même que lorsque la congrégation n’est pas informée de la décision du comité, il s’agit de s’efforcer d’aider avec amour le pécheur.
Toutefois, certains viennent à l’organisation pure de Jéhovah et se font baptiser, et cependant le temps démontre qu’ils ne sont pas de véritables chrétiens. Ils aiment fréquenter les témoins de Jéhovah qu’ils considèrent comme des gens très dignes de confiance, mais ils exploitent ces relations dans un mauvais dessein. À leur propos, le disciple Jude écrivit ce qui suit dans son épître, au Jude verset 4 : “Certains hommes se sont glissés parmi vous, qui, il y a longtemps, ont été établis par les Écritures pour ce jugement, des hommes impies, qui changent la bonté imméritée de notre Dieu en excuse pour se conduire de manière dissolue et qui trahissent notre seul Propriétaire et Seigneur, Jésus-Christ.”
Une personne, démontrant par sa conduite qu’elle appartient à cette catégorie de pécheurs volontaires, qu’elle ait commis une seule ou plusieurs fautes graves, n’a pas sa place dans l’organisation théocratique. Elle devrait être démasquée, et il incombe au comité de la congrégation de l’exclure. — I Cor. 5:11, 13.
Eu égard à la diversité des problèmes qui peuvent être portés à l’attention du comité de la congrégation, il est évident que celui-ci occupe une position comportant une grande responsabilité, une fonction exigeant de la force spirituelle. Mais, d’autre part, les membres du comité ont le grand privilège de servir leurs frères, car “il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir”. (Actes 20:35.) Combien cela est vrai, surtout lorsque les conseils donnés s’avèrent être salutaires pour les pécheurs et les aident à discerner leurs responsabilités devant Jéhovah et à s’en acquitter !
Si des chrétiens sont aidés à accomplir correctement la volonté de Dieu et qu’ils viennent à comprendre la merveilleuse disposition que Jéhovah a prise par l’intermédiaire de la congrégation pour leur édification et leur consolation, ils reconnaîtront que ces “dons en hommes” sont réellement “un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée”. — Éph. 4:8, 11, 12 ; És. 32:1, 2.
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‘J’ai ma religion’La Tour de Garde 1967 | 1er septembre
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‘J’ai ma religion’
Un témoin de Jéhovah de Jaboticabal, au Brésil, eut le plaisir de rencontrer une dame qui s’intéressa beaucoup au sermon qu’il donnait de porte en porte. Toutefois, au moment où il achevait de lui exposer son message biblique, elle lui dit : “C’est bien ! J’ai beaucoup aimé vos explications, mais cela ne m’intéresse pas, car j’ai déjà ma religion, bien que je ne puisse pas dire comment elle s’appelle. Une chose est cependant certaine : c’est la vérité. Et cette vérité, je l’ai apprise au moyen de livres que j’ai à la maison.” Le témoin la pria de lui montrer ces publications. À sa vive surprise et à sa très grande joie, elle lui apporta “Que Dieu soit reconnu pour vrai !” et La religion a-t-elle servi l’humanité ? Le ministre montra alors à cette femme qu’il s’agissait d’ouvrages édités par les témoins de Jéhovah. Il prit aussi des dispositions pour conduire régulièrement une étude de la Bible au domicile de cette personne. Peu de temps après, cette dame demandait que deux études au lieu d’une soient conduites chez elle toutes les semaines. Comme elle progressait dans la connaissance, elle participa bientôt à la prédication de la bonne nouvelle, utilisant dans cette activité les publications qui l’avaient aidée à obtenir la connaissance de la vérité divine.
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