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Chrétiens, vainquons le mal en faisant le bienLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
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pour la santé de se mettre en colère, tant pour celui qui s’emporte que pour les membres de sa famille qui sont obligés de supporter sa mauvaise humeur. En vainquant le mal par la bienveillance, on calme la fureur au lieu de l’exciter (Prov. 15:1). Cela est vrai qu’il s’agisse de notre attitude face à la persécution ou de résoudre certains problèmes dans la famille. Grâce à cette attitude, il arrive que des ennemis deviennent des témoins chrétiens de Jéhovah. Ainsi, on retire de nombreux bienfaits à vaincre le mal en faisant le bien.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 1er mars
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Questions de lecteurs
● Quelle doit être l’attitude d’un chrétien fidèle envers un parent exclu qui ne fait pas partie du cercle familial immédiat ?
Une telle situation peut mettre à l’épreuve un chrétien qui désire rester fidèle à Jéhovah et qui a cependant de l’affection pour un parent exclu. Nous pouvons être reconnaissants à Dieu d’avoir traité clairement cette question dans sa Parole.
La Bible nous montre que Jéhovah est disposé à pardonner. Tous les humains sont pécheurs, mais Dieu est prêt à excuser leurs péchés sur la base du sacrifice du Christ s’ils recherchent son pardon avec une attitude repentante. — Rom. 3:23 ; Actes 26:20.
Toutefois, que se passe-t-il lorsqu’une personne ayant recherché le pardon divin dans le passé et étant devenue un serviteur voué à Dieu commet un péché ? Jéhovah est conscient de l’imperfection humaine et il pardonnera encore si le pécheur reconnaît son erreur et démontre par sa conduite qu’il s’est repenti (I Jean 1:9). Mais si une personne qui se prétend chrétienne pratique régulièrement le péché et refuse de se repentir et de changer, les instructions divines sont alors très claires. C’est ce qui se passa au premier siècle lorsqu’un homme de la congrégation de Corinthe pratiqua l’impureté sexuelle. L’ordre inspiré suivant fut donné à cette congrégation : “Enlevez l’homme méchant du milieu de vous.” Elle devait l’exclure. — I Cor. 5:13.
Ce pas était très important. Aucune influence corruptrice ne devait être tolérée dans l’organisation divine. Comme l’apôtre Paul l’écrivit, “un peu de levain fait fermenter toute la masse”. Si cet homme impur était resté au sein de la congrégation, celle-ci aurait pu perdre sa bonne spiritualité. — I Cor. 5:5-7 ; Josué 7:1-25.
Comment les chrétiens fidèles de Corinthe devaient-ils traiter cet homme ? Paul leur dit : ‘Cessez de fréquenter celui qui, appelé frère, est fornicateur, ou avide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou extorqueur, ne mangez même pas avec un tel homme.’ (I Cor. 5:11). Cette expulsion de la congrégation peut être appelée de façon appropriée une excommunication, car les chrétiens fidèles cessent d’avoir des relations fraternelles avec celui qui pratique le péché. Dans quelle mesure ?
L’apôtre Jean nous aide à répondre. L’exclu a pu devenir apostat en enseignant des doctrines non bibliques. Ou bien, par sa conduite immorale, a-t-il voulu démontrer que l’on peut rester chrétien tout en pratiquant l’adultère ou la fornication ? Il est évident que cela n’est pas conforme à l’enseignement de Jésus. Parlant de ceux qui étaient dans le passé des sœurs ou des frères chrétiens, Jean écrit : “Quiconque se porte en avant et ne demeure pas dans l’enseignement du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans cet enseignement est celui qui a, et le Père, et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cet enseignement, ne le recevez pas chez vous ni ne lui dites de salutation.” — II Jean 9, 10.
Le verset suivant souligne la gravité d’une telle action ; il dit : “Car celui qui lui dit une salutation participe à ses mauvaises œuvres.” (II Jean 11). Cela ne signifie pas nécessairement qu’un chrétien qui parlerait à une personne exclue pour vol serait lui-même un voleur, bien que cela puisse arriver facilement. Cependant, en ne tenant pas compte du conseil de Dieu et en parlant à cette personne, le chrétien laisserait entendre qu’il approuve la conduite de ce voleur, comme si cela n’avait pas d’importance.
Nous avons donc établi à partir de la Bible la position fondamentale du chrétien fidèle envers une personne exclue. Il ne doit avoir aucune relation amicale avec elle, pas même lui parler. Mais qu’en est-il si la personne exclue est un parent ?
Lorsque la personne exclue et le chrétien fidèle sont membres de la même famille et
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