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  • L’exclusion est une mesure juste
    La Tour de Garde 1952 | 1er juillet
    • Il n’est pas pur, et tant que cet individu ne se repentira pas et ne changera pas de conduite, il ne peut revenir et être un membre du peuple du Seigneur.

      16. Comment le groupe le traite-​t-​il, lui montrant qu’il n’est pas un proclamateur reconnu ?

      16 Ainsi, le groupe fait attention à l’exclu. Il retire sa carte du fichier où sont classées celles des proclamateurs reconnus du Royaume. On ne lui donne jamais un exemplaire de l’Informateur. Il peut garder la brochure Conseils s’il le désire, parce que ce petit ouvrage peut, s’il le lit, lui montrer la conduite qu’il devrait mener. S’il lit La Tour de Garde et les livres de la Société, ils lui montreront la voie qu’il devrait suivre. Mais tant qu’il ne suivra pas cette voie, il n’est pas le bienvenu dans l’assemblée.

      17. À quelle condition peut-​il assister aux réunions publiques, et pourquoi ?

      17 S’il proteste, fait du bruit, on devrait l’empêcher d’entrer dans la Salle du Royaume et d’assister aux réunions publiques. Le groupe est alors parfaitement dans son droit. Dans le cas contraire, c’est-à-dire s’il assiste aux réunions et écoute en silence les conseils donnés lors des études, il est possible qu’il se réveille, ait honte et se repente.

      18. Peut-​on lui permettre d’assister à des réunions privées à domicile, et pourquoi ?

      18 Que dire au sujet des réunions privées à domicile ? En aucun cas on ne devrait souhaiter la bienvenue et permettre à celui qui est exclu d’entrer dans une demeure privée, parce que les Écritures sont très précises sur ce point. Par conséquent, dans les études bibliques que nous conduisons dans les foyers et que nous appelons “ classes d’étude ”, l’occupant de la maison, qui est un membre de l’assemblée de Dieu, devrait lui en interdire l’entrée. En effet, la seconde épître de Jean, 2Jn versets 9 et 10, déclare : “ Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! ” Par conséquent, lorsque vous êtes chez vous, vous ne lui ouvrirez jamais la porte et ne lui permettrez pas d’entrer. Vous ne tendrez jamais la main en camarade à un tel individu. Souvenez-​vous qu’à un moment donné il a abandonné l’organisation du Diable. Il a été purifié par le sang du Christ et s’est consacré à Dieu pour le servir. C’était un ministre. Maintenant il s’est corrompu parce qu’il le veut bien. Il pèche contre le saint esprit et lutte contre Dieu. Nous ne pouvons pas avoir affaire avec lui. Dieu est celui qui le juge et il se sert de ses serviteurs terrestres pour signaler cette personne, pour la protection du reste de l’assemblée.

      RÉTABLISSEMENT

      19. En adoptant quelle conduite un exclu peut-​il être rétabli ?

      19 Une personne exclue peut-​elle être rétablie et revenir dans l’organisation ? Oui, à condition qu’elle se repente. Mais le repentir seul ne suffit pas. Elle doit se convertir, changer entièrement de conduite. Il ne s’agit pas de dire simplement : “ Je regrette ce que j’ai fait ; j’avais tort. ” L’exclu doit prouver qu’il est disposé à suivre une voie entièrement différente de celle qu’il avait prise. Il devrait faire une confession ouverte de ses péchés et demander pardon au comité qui rédigea la résolution qui l’excluait. Il devrait se rendre auprès des intéressés, reconnaître ses torts et leur dire ce qu’il est en train de faire et ce qu’il fera encore pour être rétabli.

      20. Dans II Corinthiens 2:6-11, que dit Paul au sujet du rétablissement, et, comme il nous le montre, qu’est-​ce qui doit le précéder ?

      20 La seconde épître aux Corinthiens (2Co 2:6-11) nous relate comment Paul ramena un pécheur dans l’organisation. Voici ce que déclara l’apôtre : “ Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive. Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui ; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi ; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins. ” Il est possible que ce passage se réfère à l’homme qui avait pris la femme de son père, commis la fornication et qui se repentait. S’il en fut ainsi, alors Paul dit en substance : “ Ramenez-​le. Il n’y a pas de raison pour qu’il soit accablé par une tristesse excessive en pensant qu’il ne pourra jamais rentrer dans l’organisation de Dieu et gagner la vie dans le monde nouveau. ” En effet, où pourrait aller une personne qui a péché contre Dieu et qui s’en repent sincèrement ? Nous ne voulons pas dire par là qu’elle peut revenir et dire effrontément : “ Je regrette ce que j’ai fait. Maintenant les gars, faites le nécessaire. Je veux rentrer dans l’organisation. ” Non. Il faut qu’elle soit peinée de cœur. Il faut qu’elle souffre dans son esprit. Il faut qu’elle montre son repentir. Elle doit s’attrister sur ses fautes et changer de conduite.

      21. À quoi doit-​il être mis pendant un temps avant d’être rétabli, et pourquoi ?

      21 Rétablir un exclu dans l’assemblée est chose très sérieuse pour lui et pour l’assemblée. S’ils le désirent, les serviteurs peuvent le mettre à l’épreuve. Il faudra qu’il leur prouve que dans l’avenir il se conduira bien, qu’il se comportera dignement comme un serviteur de Jéhovah. Ils pourront éprouver sa sincérité. Ils ne devraient pas le rétablir trop promptement, même s’il se repent, leur dit quelle sera désormais sa conduite et fait une confession ouverte. Pourquoi donc ? À cause de l’opinion publique (II Pi. 2:2). Peut-être a-​t-​il suivi la voie de l’adultère et la presse a-​t-​elle fait beaucoup de bruit autour de lui. Peut-être a-​t-​il été mis en prison pour vol. Il se peut aussi qu’il ait été très rebelle ou bien qu’il ait formé une nouvelle organisation et essaie maintenant de revenir. Tous les gens des environs savent que cette personne-​là est une obstinée, qu’elle vit dans le désordre et qu’elle n’est pas à fréquenter. Par conséquent, nous devrions être prudents et ne pas être trop prompts à la reprendre dans l’assemblée, à cause de ce que diront “ ceux du dehors ” (I Tim. 3:7). Si nous disons à quelqu’un qui commet l’adultère et qui au su de tous fréquente des hommes et des femmes de mœurs légères : “ Oh ! reviens, tu es le bienvenu ”, ceux du dehors concluront : “ Eh bien, toute votre assemblée lui ressemble. ” L’exclu doit donc être mis à l’épreuve. Sa sincérité doit être éprouvée avant que nous acceptions publiquement et entièrement son repentir.

      22, 23. Que résulte-​t-​il si l’on ne se soumet pas à l’épreuve, comme le montre le cas de Schimeï?

      22 Souvenez-​vous du cas de Schimeï qui fut mis à l’épreuve. Jadis il avait maudit David, et quand Salomon, successeur de David, devint roi, sa liberté fut réduite dans une certaine mesure. Salomon lui dit en substance : “ On aurait dû te faire périr depuis longtemps. Tu demeureras désormais dans Jérusalem. Mais le jour où tu sortiras de la ville et passeras le torrent de Cédron tu seras mis à mort. ” Schimeï aurait pu jouir de sa vie et de la faveur qu’on lui montrait, cela en restant dans la ville de Jérusalem. Il avait des esclaves, ses serviteurs, et une maison. Trois années après cet ordre, deux de ses esclaves s’enfuirent. Schimeï dit qu’il allait simplement les chercher et les ramener. Il se mit en route, traversa le Cédron, trouva ses esclaves et les ramena. On rapporta à Salomon que Schimeï avait quitté la ville et le roi le fit périr. Pour ramener deux esclaves, cet homme était prêt à perdre sa vie.

      23 Donc, si un exclu veut vivre dans le monde nouveau et que les frères responsables limitent dans une certaine mesure sa liberté d’action, ne vaut-​il pas mieux pour lui de demeurer dans ces limites plutôt que de les dépasser et de montrer qu’il est un rebelle s’opposant aux lois divines ? Schimeï perdit sa vie parce qu’il ne voulait pas se soumettre à une disposition très miséricordieuse du roi Salomon.

      24. Qui décide de rétablir, qui coopère et pourquoi ?

      24 Les serviteurs doivent donc prendre la décision d’accueillir finalement ce frère. Puisque celui-ci s’est repenti et que les serviteurs qui l’ont exclu sont entièrement satisfaits de sa nouvelle conduite, ils doivent en informer l’assemblée, disant : “ Nous le recevons de nouveau. ” L’assemblée devrait alors se conformer à la décision des serviteurs nommés dans ce groupe. Ce dernier ne vote pas pour savoir s’il doit accepter de nouveau ce frère. Le groupe fait confiance à ses serviteurs, s’attendant qu’ils mènent une enquête équitable et prennent une décision juste.

      25. Selon Colossiens 3:5-10 que doit faire celui qui doit être rétabli et pourquoi ?

      25 Dans l’épître aux Colossiens (3:5-10) il est écrit : “ Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, parmi lesquels vous marchiez autrefois, lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. Ne mentez pas les uns les autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance. ” Bien entendu, ces exhortations s’appliquent à ceux qui sont sortis de l’organisation du diable et font partie du peuple de Jéhovah. Elles doivent donc également s’appliquer à la personne exclue qui se repent et revient. Il lui faut se revêtir de l’homme nouveau, renouveler son esprit, avoir les pensées de Dieu et les mettre en pratique si elle doit jamais gagner la vie dans le monde nouveau.

      26. Que faire si un frère se repent et le fait connaître avant qu’aucune mesure d’exclusion soit prise ?

      26 Que faire si le frère se repent avant d’être exclu ? Il peut se rendre compte qu’il a mal agi et il sait que les serviteurs sont informés de sa conduite. Ou bien il peut se sentir honteux alors que personne ne sait encore ce qui lui est arrivé, aussi va-​t-​il trouver un frère mûr dans le groupe, disons le serviteur de groupe, et lui confesse-​t-​il toute sa faute. Devrait-​on signaler cette personne au groupe et l’exclure parce que le serviteur de groupe est informé de sa conduite ? Non, à condition que cette personne se repente vraiment. Si elle demande pardon, confesse sa faute et change de conduite, il n’est pas nécessaire que le frère à qui elle s’est confiée révèle son secret à un autre. La condition de cœur d’une telle personne est encore bonne, par conséquent on devrait faire preuve de miséricorde, d’amour et de bonté envers elle.

      27. Bien que ne prenant pas une mesure d’exclusion, que peut faire la Société ou que peut-​elle avoir fait avec un pécheur qui se repent ?

      27 Ceux qui sont entêtés, durs de cœur et ceux qui veulent faire chaque chose à leur guise, bien qu’ils soient dans l’assemblée de Dieu, sont des personnes qui doivent être exclues et écartées parce qu’elles rendraient l’assemblée impure. Mais il n’y a pas de raisons pour affliger davantage celui qui vient avec un cœur contrit et confesse sa faute à un frère. Il a ouvert son cœur, il vous a permis d’y regarder et il désire être aidé. Si la Société enlève un pionnier parce qu’il a mal agi, et qu’elle est la seule a être instruite de sa faute, il n’y a pas de raison pour qu’elle avertisse le groupe en lui demandant de l’exclure. Elle ne fera pas cela si l’intéressé a confessé son péché et a demandé que la Société lui pardonne. Il peut aller son chemin. La Société lui imposera probablement des restrictions à cause de la ligne de conduite qu’il a suivie. Comme punition, elle peut le rayer de la liste des pionniers pour six mois ou même une année, selon l’acte qu’il a commis et qui est susceptible de jeter l’opprobre sur le nom de Dieu. Mais si l’intéressé a confessé son péché et a demandé pardon, la Société peut l’aider à se remettre dans le droit chemin et à continuer d’être un serviteur du Seigneur. Si l’acte n’affecte pas le groupe ou l’un de ses membres, il n’y a pas de raison pour le faire connaître publiquement.

      28. Jusqu’à quel point pouvons-​nous aller en permettant qu’un pécheur revienne, et pourquoi ?

      28 Voici ce dont il faut nous rappeler : Nous pouvons faire preuve de miséricorde envers ceux qui ont le cœur contrit et les aider si nous le voulons. Mais jusqu’à quel point pouvons-​nous aller en permettant à ces personnes de revenir dans l’organisation du Seigneur ? Jusqu’à quel point pouvons-​nous lever les restrictions ? Nous ne pouvons en lever aucune pour ceux qui ne se réforment pas. Nous devons nous rappeler que l’organisation doit rester pure pour l’adoration sans tache du Très-Haut. Nous devons nous rappeler de la justification de la souveraineté et du nom de Jéhovah ainsi que de sa Parole. Nous devons nous rappeler de la vie du Christ, du fait que nous marchons sur ses traces ainsi que des principes qu’il a établis. Nous devons nous rappeler de notre position comme témoin de Jéhovah. La personne exclue n’a pas gardé ces choses dans son esprit, c’est pourquoi elle a été ôtée de l’organisation. C’est pourquoi elle a été exclue. Mais si elle se rend compte maintenant que l’adoration pure est la chose la plus importante, que la justification du nom de Dieu est plus importante que d’agir à sa guise, et quand elle comprend que tout ceci est nécessaire et qu’elle doit s’y conformer, alors nous pouvons l’accepter de nouveau dans l’assemblée.

  • Le péché qui rend le rétablissement impossible
    La Tour de Garde 1952 | 1er juillet
    • Le péché qui rend le rétablissement impossible

      1. Qu’est-​ce qui montre qu’il y a des péchés que l’on peut pardonner, mais de quels péchés ne peut-​on pas ne pas tenir compte par insouciance ?

      IL y a des péchés qui peuvent être pardonnés. Chaque jour nous demandons qu’on nous les pardonne en priant comme Jésus nous l’a enseigné ; en effet, dans le Notre Père nous disons : “ Remets-​nous nos dettes, comme nous aussi nous les avons remises à nos débiteurs. ” (Mat. 6:12, NW). Nous pouvons pardonner certains péchés, c’est-à-dire nous pouvons pardonner les fautes qu’une autre personne a commises contre nous. Nous ne pouvons les effacer et rendre de nouveau cette personne pure, non, mais lorsque quelqu’un demande pardon, nous pouvons lui pardonner. Dans l’épître aux Galates (6:1) il est écrit : “ Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-​le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-​même, de peur que tu ne sois aussi tenté. ” Il est donc de notre responsabilité d’aller chez ces pécheurs, ou s’ils viennent nous trouver, de les aider à rester dans le droit chemin, cela avant qu’aucune exclusion n’ait lieu. Nous pouvons leur pardonner et les aider si leur cœur est droit et qu’ils montrent cette droiture. Mais s’ils ne la manifestent pas et que le péché affecte l’assemblée d’une manière vitale, il n’y a aucune raison pour ne pas en tenir compte en disant : “ Ma fois, pour cette fois-​ci nous l’oublierons. ” Nous ne pouvons pas agir ainsi, cela dans l’intérêt du pécheur et dans celui de l’assemblée.

      2. Selon Jésus, qu’est-​ce qui est un péché irrémissible, et qui peut le commettre ?

      2 Le seul péché qui ne peut pas être pardonné, c’est le péché contre le saint esprit. Jésus-Christ en parla. Selon l’Évangile de Matthieu (12:31, 32) il déclara : “ C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’(esprit) ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le (saint esprit), il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. ” Vous vous demanderez quel genre de péché cela peut-​il bien être ? Tout ce qui est contraire à l’opération manifeste de la force active de Dieu est contre l’esprit de Dieu, car son esprit est sa force active et non pas une personne spirituelle ni un troisième Dieu dans une prétendue “ sainte trinité ”. Des personnes non chrétiennes, comme les pharisiens auxquels Jésus s’adresse ici, peuvent pécher contre le saint esprit, car elles peuvent s’opposer à sa manifestation.

      3. Comment pouvons-​nous attrister le saint esprit, et quel danger y a-​t-​il si l’on continue à agir ainsi ?

      3 Une fois consacrés à Jéhovah Dieu et décidés à faire sa volonté, nous venons sous sa force active, son saint esprit. Ce qui veut dire qu’envers Dieu nous sommes responsables de la conformité de notre conduite à cet esprit. Si nous agissons contre le saint esprit, nous l’attristerons. Notre conduite ou nos paroles offenseront ce qu’est le saint esprit et diminueront ou réduiront l’esprit de Dieu en nous. Dans l’épître aux Éphésiens (4:30) il est écrit : “ N’attristez pas le (saint esprit) de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. ” Il est possible que nous n’ayons pas blasphémé contre le saint esprit mais nous avons pu l’attrister excessivement. Nous avons pu aller jusqu’au point où nous ne l’attristons pas seulement mais péchons réellement contre lui. Si nous continuons à suivre la mauvaise voie et à attrister le saint esprit, nous arriverons finalement au point où l’assemblée nous exclura. Nous avons péché contre le saint esprit qui n’est plus en nous. Il ne nous scelle plus pour la rédemption au jour fixé par Dieu.

      4. Selon Hébreux 10:25-38, quel est celui que Dieu ne rétablira pas ?

      4 L’exclusion pour un tel péché irrémissible est une chose très sérieuse. Dieu ne rétablira jamais aucun de ceux qui ont renié le sacrifice de la rançon et qui ont travaillé avec intention contre l’assemblée de Dieu. L’épître aux Hébreux (10:25-38) déclare : “ N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-​nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-​vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’(esprit) de la grâce ? ”

      5. Comment pèchent ceux qui pèchent contre le saint esprit, et quelle sera leur fin ?

      5 Les pécheurs impardonnables qui étaient autrefois dans l’assemblée pèchent contre le saint esprit. Ils luttent contre Dieu et se tournent contre Jésus-Christ. Ils ne sont plus des imitateurs de Dieu et ne suivent plus la voie de l’amour. Ils pèchent contre l’opération manifeste du saint esprit de Dieu et sont dignes de la destruction. Il arrive peut-être que nous qui sommes dans l’assemblée, nous attristions quelquefois le saint esprit. Tant que nous ne faisons que l’attrister, nous avons une occasion, à condition de nous repentir et de changer de conduite, de revenir à l’organisation de Dieu. Mais si nous atteignons une certaine limite et arrivons au point où nous péchons volontairement et cupidement contre le saint esprit, la force active de Dieu, et travaillons contre sa manifestation, alors tout est fini entre Dieu et nous. Dans ce cas nous sommes livrés à Satan et à son organisation pour la destruction de notre chair. C’est une chose terrible que d’être jeté hors de l’organisation de Dieu, d’être détruit comme Koré et ses alliés, lapidé comme Acan ou jugé comme indigne de vivre dans l’organisation de Dieu. Aux pharisiens qui virent la manifeste opération de l’esprit de Dieu par l’intermédiaire de Jésus, mais qui parlèrent contre cette force en l’appelant l’esprit de Béelzébul, Jésus déclara plus tard : “ Serpents, race de vipères ! comment échapperez-​vous au châtiment de la géhenne ? ” — Mat. 23:33 ; 12:22-28, 31, 33.

      6. À qui la faute si l’on est mis dehors, et pourquoi ?

      6 Si l’on nous met hors de l’assemblée de Dieu, ce sera notre faute, parce que nous avons commis le mal, parce que nous n’avons pas renouvelé notre esprit et que nous n’avons pas vécu selon le modèle que Dieu a établi. Paul après avoir parlé du fait d’attrister le saint esprit déclara dans l’épître aux Éphésiens (5:1, 2) : “ Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-​même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ”

      7. Quel rapport Matthieu 18:15-17 a-​t-​il avec cette question, surtout pour ce qui est d’aller à l’assemblée ?

      7 Les versets 15 à 17 du chapitre 18 de Matthieu sont également très appropriés. Ils disent : “ En outre, si ton frère commet un péché, va, expose sa faute entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes, pour que, par la bouche de deux ou trois témoins, soit réglée toute l’affaire. S’il ne veut pas les écouter, dis-​le à l’assemblée. S’il ne veut pas écouter l’assemblée non plus, qu’il te soit comme un homme des nations et comme un percepteur. ” (NW). Ce passage ne concerne pas l’exclusion par l’assemblée. Quand ces versets recommandent d’aller à l’assemblée, il faut entendre aller trouver les anciens ou hommes mûrs de l’assemblée pour discuter de ces difficultés privées. Ces versets concernent seulement une exclusion personnelle.

      8. Comment une telle difficulté peut-​elle s’élever et jusqu’à quel point va l’exclusion ?

      8 Il est possible que dans un groupe un frère ne s’entende pas avec un autre. Peut-être le premier a-​t-​il construit une maison pour le second et celui-ci a le sentiment d’avoir été escroqué dans cette entreprise. Ils ont peut-être fait un contrat pour cette affaire, mais une querelle survient entre eux et ils se chicanent à ce propos. Jésus dit que dans ce cas, si quelque chose intervient entre votre frère et vous, efforcez-​vous de régler vous-​même la question. Si ce n’est pas possible, faites appel à une ou deux autres personnes pour qu’elles vous conseillent et vous aident. Si vous ne pouvez pas encore arranger l’affaire avec le frère fautif, cela signifiera simplement que vous allez vous éviter, que vous le traiterez comme un publicain, comme un non-juif en dehors de l’assemblée. Sur le plan des affaires, vous faites ce que vous avez à faire avec lui. Cela ne concerne pas l’assemblée, parce que la faute ou péché ou malentendu n’est pas une raison pour l’exclure de toute l’assemblée. On ne devrait pas porter devant l’assemblée pour qu’elle les juge des choses de ce genre. Nous ne devrions pas chercher à diviser une assemblée en disant : “ Eh bien, je veux que tout le monde soit d’accord avec moi ” pendant que l’autre personne répétera également : “ Je veux que vous soyez tous d’accord avec moi ”, c’est-à-dire sur une question personnelle qui n’a aucun rapport avec la prédication de l’Évangile et la pureté de l’assemblée. On a souvent employé les versets 15 à 17 de Matthieu, ch. 18 Mt 18:15-17, à propos de l’exclusion d’une personne de l’assemblée, mais ils ne concernent que l’action d’éviter une personne.

      9. D’après tout ce qui précède, à quoi doivent tendre nos efforts, et pourquoi ?

      9 Ainsi, rappelons-​nous tous que l’organisation du Seigneur Dieu doit être gardée intacte et pure par tous ceux qui y appartiennent. N’oubliez pas que c’est aux serviteurs du groupe à veiller à ce que celle-ci reste pure et si quelqu’un dans le groupe est impur et ne sert pas les intérêts du royaume de Dieu et de ses frères, il devrait être retranché. Les serviteurs rendent service à celui qui est retranché, parce que, par la suite, cette personne peut être honteuse et rentrer dans les rangs. Aux yeux de Dieu, ils font ce qu’il faut faire. En agissant ainsi, l’organisation se gardera pure à travers la bataille d’Armaguédon à venir, jusque dans le monde nouveau. Quiconque désire vivre dans le monde nouveau doit se conformer aux principes de Jéhovah Dieu tels qu’ils sont exposés dans sa Parole, car il nous faut devenir des imitateurs de Dieu.

  • Pharisiens d’hier et d’aujourd’hui
    La Tour de Garde 1952 | 1er juillet
    • Pharisiens d’hier et d’aujourd’hui

      Jésus dit une fois à ses disciples : “ Avant tout, gardez-​vous du levain des pharisiens, qui est l’hypocrisie. Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. ” Et, donnant des exemples concrets, il déclara une autre fois : “ Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. ” — Luc 12:1, 2 ; Mat. 23:2-5.

      Que les religieux du vingtième siècle, les prélats catholiques en particulier, ne sont pas différents de leurs ancêtres du premier siècle, cela ressort de deux nouvelles qui nous viennent de Washington, la capitale des États-Unis.

      Le 17 novembre 1951, treize hauts dignitaires de l’Église catholique, parmi lesquels figuraient Spellman, deux autres cardinaux et cinq archevêques, publièrent une déclaration de trois à quatre mille mots qui traitaient des sujets suivants : “ La Morale : sa nécessité à l’heure présente ”; “ La Morale et l’Éducation ”; “ La Morale et la Politique ”; etc. Ces princes de l’Église condamnèrent surtout l’immoralité dans le gouvernement. — Times de New-​York du 18 novembre 1951.

      Mais deux mois plus tard, des dépêches en provenance de la capitale du pays montrèrent jusqu’à quel point ces ecclésiastiques étaient sincères. Le public américain avait été alerté par l’annonce de la corruption générale qui régnait dans le service des contributions. L’avocat du Gouvernement J. Howard McGrath s’attira un blâme et pour ce qu’il avait fait et pour ce qu’il avait manqué de faire. La majorité pensait qu’on devrait lui demander de se démettre de ses fonctions, et tout désignait le président pour remplir ce rôle. Mais soudain, volte-face : le président annonça que non seulement il avait l’intention de garder McGrath comme avocat du Gouvernement mais que celui-ci, le plus grand responsable de la situation, avait été chargé de l’éclaircir. Qui fut celui qui poussa le président à rendre ce mauvais service à son pays ?

      D’après le périodique The Nation du 19 janvier 1952, Robert S. Allen, correspondant chevronné de Washington, aurait révélé que McGrath “ fut sauvé grâce à l’intervention de trois amis : le sénateur Theodore Green, son parrain politique, le cardinal Spellman qui, de Tokyo, plaida en sa faveur par téléphone, et Matt Connelly, secrétaire à la présidence, qui s’occupe particulièrement des affaires de l’Église catholique romaine ”. (Spellman a opposé un démenti à ces assertions.)

      L’appel téléphonique de Tokyo a fourni une preuve irréfutable que, malgré tout ce que le principal prélat catholique aux États-Unis puisse dire des lèvres en faveur d’un gouvernement moral, il est d’abord intéressé à maintenir un catholique romain dans une position-clé gouvernementale. Ce fait, soit dit en passant, devrait clairement démontrer que les intérêts de la morale, de l’intégrité et d’un bon gouvernement ne se confondent pas nécessairement avec ceux de la religion organisée. En vérité, l’hypocrisie qui fut le levain des pharisiens d’hier l’est aussi de ceux d’aujourd’hui.

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