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L’apôtre qui devint un voleurLa Tour de Garde 1972 | 1er mars
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Article spécialement conçu pour être lu par les parents avec les enfants.
L’apôtre qui devint un voleur
QUELQU’UN vous a-t-il déjà pris quelque chose ? Qu’avez-vous pensé ? Quiconque dérobe un objet est un voleur, et personne n’aime les voleurs.
Savez-vous que l’un des apôtres de Jésus est devenu un voleur ? Il s’appelait Judas Iscariote.
Judas savait ce qui était bien. Même lorsqu’il n’était qu’un petit garçon il avait entendu la loi de Dieu. Il savait qu’autrefois Dieu avait parlé du haut des cieux et dit d’une voix forte à son peuple : “Tu ne déroberas point.” Judas n’ignorait pas que la loi de Dieu est juste — Ex. 20:15.
Une fois devenu grand, il rencontra le grand Enseignant. Judas apprécia les paroles de Jésus et devint un de ses disciples. Plus tard, Jésus choisit même Judas pour être l’un de ses douze apôtres.
Jésus et ses apôtres passaient beaucoup de temps ensemble. Ils voyageaient et mangeaient ensemble. L’argent nécessaire au petit groupe était gardé dans une boîte que Jésus avait confiée à Judas.
Bien sûr, cet argent ne lui appartenait pas. C’est Jésus qui devait lui dire comment l’utiliser. Mais savez-vous ce que Judas a fait au bout d’un certain temps ? Il a commencé à prendre de l’argent dans la boîte alors qu’il n’y avait pas été autorisé. Il agissait ainsi lorsque les autres apôtres ne le regardaient pas. Il devint un voleur. Désormais, il ne pensait plus qu’à l’argent. Il cherchait le moyen d’en obtenir davantage.
Un jour, une femme prit une certaine huile et en versa sur les pieds de Jésus pour les parfumer. Mais Judas se plaignit. Il déclara qu’on aurait pu vendre cette huile et avoir ainsi plus d’argent à distribuer aux pauvres. En réalité, il désirait avoir davantage d’argent dans la boîte, afin de le dérober. Que pensez-vous d’une telle personne ? — Jean 12:1-6.
Jésus n’a pas dit aussitôt à Judas qu’il était un voleur, mais il le pria de ne pas ennuyer cette femme qui s’était montrée si bonne. Judas n’aimait pas cela. Qu’allait-il faire ?
Il aurait dû éprouver des regrets, confesser à Jésus qu’il avait dérobé de l’argent et le rendre ensuite. Mais non, il commit un acte terrible.
Il alla trouver les principaux prêtres qui étaient les ennemis de Jésus. Ceux-ci désiraient l’arrêter, mais voulaient agir la nuit, afin de ne pas être vus. Judas leur dit : ‘Si vous me donnez de l’argent, je vous dirai comment vous saisir de Jésus. Combien me donnerez-vous ?’ Les prêtres lui répondirent : ‘Nous te donnerons trente pièces d’argent.’ C’était une somme considérable. — Mat. 26:14-16.
Judas, le méchant homme, prit l’argent. C’était en somme comme s’il avait vendu le grand Enseignant à ces gens. Pouvez-vous imaginer quelqu’un faire une chose pareille ? Eh bien ! c’est ce qui se passe lorsqu’un homme devient un voleur. Il aime l’argent plus que Dieu.
Mais assurons-nous de bien comprendre. Pour savoir ce qu’est un voleur, il faut comprendre ce que signifie posséder quelque chose. Des gens possèdent certains objets, parce qu’ils ont travaillé pour les acquérir. Il se peut aussi qu’ils les aient achetés avec de l’argent ou reçus en cadeau.
Quand votre père travaille, on lui donne de l’argent comme salaire. Cet argent lui appartient-il ? Certainement, parce qu’il a travaillé pour le gagner. Il n’est pas à vous, mais à votre père.
Avec cet argent, il achète les choses qui se trouvent dans votre maison. Elles lui appartiennent. C’est pourquoi il a le droit de dire qui peut les utiliser. Il vous dit si vous pouvez ou non jouer avec. Il laisse probablement aussi à votre mère le soin de vous le dire.
Parfois, vous allez jouer avec d’autres enfants chez eux. Les objets qui sont dans leur maison appartiennent à leur père. Serait-il bien de prendre quelque chose et de le rapporter chez vous ? Non, à moins que leur père ou leur mère vous en ait donné l’autorisation. Si vous emportez quelque chose sans l’avoir demandé, c’est du vol.
Pourquoi quelqu’un vole-t-il ? Ses yeux peuvent être attirés par un objet appartenant à quelqu’un d’autre, une bicyclette par exemple. Plus il la regarde et y pense, plus il la désire. S’il ne fait pas preuve d’amour, il ne s’occupera pas de ce que ressent le propriétaire de la bicyclette. Peut-être le frappera-t-il et cherchera-t-il à lui prendre sa bicyclette. Ou bien, il attendra de pouvoir la prendre sans être vu. Que fait-il en réalité ? Il vole.
Il se peut que le propriétaire ne le voie pas dérober la bicyclette, mais quelqu’un le voit. Savez-vous qui ? Jéhovah Dieu. Il voit que cette personne est un voleur.
Que la victime possède beaucoup ou peu de choses, il n’y a aucune différence. Certaines personnes se trouvant dans un magasin remarquent parmi les nombreuses choses qui y sont présentées un objet qu’elles désirent particulièrement. Elles peuvent se dire que si elles le prennent personne n’en sera privé. Elles le prennent donc, mais sans le payer. Est-ce bien ? Non, c’est du vol.
Ceux qui agissent ainsi ressemblent à Judas. En effet, Judas était un voleur. Veillons à ne jamais lui ressembler.
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Obéissons à Dieu dans le domaine des fréquentationsLa Tour de Garde 1972 | 1er mars
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Obéissons à Dieu dans le domaine des fréquentations
LES témoins de Jéhovah savent que “les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles”. (I Cor. 15:33.) En nous relatant ce qui lui est arrivé sous ce rapport, un jeune homme, qui n’était pas témoin de Jéhovah, nous démontre combien il est important de s’attacher à ce principe :
“J’aimais beaucoup une jeune fille que j’avais connue à l’école au temps où elle n’était pas encore témoin de Jéhovah. Quand elle a commencé à étudier la Bible avec les témoins, elle m’a annoncé qu’elle ne pouvait plus sortir avec les garçons de ce monde ni les recevoir chez elle. Elle continua d’étudier la Bible et se fit baptiser. En dépit de cela, j’étais résolu à la détourner de son intégrité envers Dieu. Ce fut en vain. Alors j’ai recouru au mensonge et essayé de lui faire croire que, moi aussi, je m’intéressais à la vérité de la Bible. J’assistais aux différentes réunions à la Salle du Royaume et participais à l’œuvre de prédication, même par temps de neige. Je pensais l’avoir conquise par ma conduite.
“Je lui téléphonais ou lui écrivais pour ainsi dire chaque jour, car je travaillais en dehors de la ville. Je lui envoyais des présents en la suppliant de les garder, mais elle les refusait toujours. Alors je me suis dit que sa nouvelle religion n’était pas étrangère à son comportement. D’habitude, ma manière d’agir plaisait aux filles. J’ai commencé à poser des questions sur la Bible, et plus j’en soulevais, plus je prenais plaisir aux réponses. Je me suis mis à l’étudier avec ardeur et je n’ai pas tardé à me vouer à Jéhovah Dieu. À présent, je suis témoin de Jéhovah, et cette jeune fille est devenue ma femme. Comme je suis heureux et reconnaissant qu’elle soit restée si fidèlement attachée aux principes de Dieu !”
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