lecture et la méditation du texte et des commentaires quotidiens, le commentaire donné aux réunions et la rédaction d’un rapport sur le travail de maison en maison. Ses remarques furent interrompues à maintes reprises par de vifs applaudissements.

Dans l’après-midi, N. H. Knorr s’adressa aux 151 003 assistants sur le sujet “ Signes et présages du temps de la fin ”. Ce discours avait pour fondement la manière dont Jéhovah Dieu se servit du prophète Ésaïe comme signe et présage pour la nation d’Israël.

Le fait que la bonne nouvelle du Royaume est prêchée partout par le reste et ses associés est un signe, a dit Knorr, que “ le royaume de Dieu a été établi comme capitale de l’univers. C’est un signe annonçant que les nations du monde font face à leur fin et qu’elle viendra sur elles aussitôt que notre prédication sera achevée conformément à la volonté divine ”.

JOUR DE L’EXPANSION DE NOTRE MINISTÈRE

De bonne heure, le mardi après-midi, la foule entrait dans les stades pour goûter aux bienfaits du “ Jour de l’expansion de notre ministère ”. Quelles nouvelles relatives à l’expansion ils entendirent ! Les rapports émanant de douze pays de l’Amérique du Sud révélèrent comment l’œuvre du Royaume en Amérique du Sud s’était développée de 100 pour cent en cinq ans. Le Brésil, par exemple, dépassa les 100 pour cent avec un accroissement de 106 pour cent, et la Colombie connut un chiffre encore plus élevé, 150 pour cent.

Puis vint la mise en circulation d’un nouvel auxiliaire de l’expansion. N. H. Knorr parla sur le sujet “ Un auxiliaire de lecture pour les personnes de langue espagnole ”. La brochure en espagnol Apprendre à lire et à écrire fut accueillie avec enthousiasme par les milliers d’assistants. Le serviteur de zone, F. S. Hoffmann, de la zone européenne, parla sur le sujet “ Comment va votre appétit spirituel ? ” D’une manière vigoureuse, il montra que, de même que des habitudes régulières sont essentielles à la bonne santé physique, de même une nourriture spirituelle régulière est indispensable.

Le point culminant de la journée fut le discours prononcé par le vice-président de la Watch Tower Society, F. W. Franz. Il parla sur “ La bonté divine et le Royaume ”. Franz électrisa les 147 135 personnes composant son auditoire quand il prononça sur un ton impressionnant les paroles d’Ésaïe 55:1-4 : “ Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! ” Il cita encore les trois versets qui restent, puis expliqua comment “ c’était l’appel, l’invitation, adressé par Jéhovah Dieu aux assoiffés et aux affamés. De quoi y avait-​il soif et faim ? D’un roi juste, d’un bon gouvernement, en accomplissement de l’alliance que Jéhovah Dieu conclut avec le roi David ”. Son discours frappant gravita autour de cette alliance pour le royaume.

Le mardi soir, le programme encouragea tout l’auditoire à étendre son ministère. Le serviteur de zone, H. W. Arnott, parla de la nécessité d’être rempli du discernement spirituel afin de prendre de bonnes décisions. Dans son discours “ Faites tous vos efforts en tant qu’ouvriers de Dieu ”, D. Sydlik du Béthel de Brooklyn montra comment chaque ministre de Dieu est un ouvrier qui doit s’intéresser à la qualité de son travail. “ Si nous faisons un travail de qualité inférieure, dit-​il, nous diminuons les chances de salut pour le peuple. ” D. L. Steele, serviteur de la filiale de Corée, parlant sur “ Qu’est-​ce qui m’empêche d’être baptisé ? ”, déclara : “ Si vous savez que vous devriez vous vouer et être baptisé et que vous ne le faites pas, la responsabilité devant Jéhovah est la même que si vous le faisiez. ” Puis, G. R. Phillips, serviteur de la filiale d’Afrique du Sud, parla sur la “ maturité, but de tous les ministres ”. “ Comment la maturité se manifeste-​t-​elle ? ” demanda-​t-​il, pour répondre : En étant régulier dans le ministère du Royaume.

JOUR DE L’APPRÉCIATION DE LA BONTÉ DIVINE

Des milliers de candidats à l’immersion étaient assis devant J. H. Eneroth, le mercredi matin, pour entendre “ Le baptême conformément à la volonté divine ”. Le nombre exact de cette grande foule ne put être annoncé tout de suite. Ce ne fut qu’au moment où les candidats au baptême furent invités à se lever qu’on put constater leur nombre impressionnant, allant d’un bout à l’autre du Yankee Stadium. C’était un spectacle des plus émouvants. Tandis que cette grande multitude se levait, l’allégresse éclata en applaudissements retentissants et soutenus. Des larmes de joie coulaient des yeux de nombreuses personnes qui voyaient enfants, mari, femme, père et mère prendre position pour Jéhovah. Après la prière, les candidats quittèrent le stade en ordre pour se diriger vers les soixante autobus qui attendaient de les transporter à Orchard Beach pour l’immersion. Tandis qu’ils sortaient, ceux qui se trouvaient dans les stades chantaient “ Mets-​toi pour Jéhovah ! ” L’émotion redoubla, sembla-​t-​il, quand on apprit leur nombre, 7 136, deux fois celui des personnes baptisées en un seul jour à la Pentecôte, et 2 496 de plus qu’à l’assemblée internationale de 1953 ! Quelle joie remplissait les cœurs ! En vérité, l’assemblée goûtait la bonté de Jéhovah.

L’après-midi, le discours de N. H. Knorr “ Abandonnez l’ancien, adoptez le nouveau ! ” mit au point le fait que Jérémie préfigurait le reste actuel des disciples oints du Christ, prêchant la fin du présent monde et le commencement d’un monde nouveau de création divine.

À la fin de ce discours frappant, N. H. Knorr annonça aux 150 282 assistants la parution du tome IV de la New World Translation of the Hebrew Scriptures, contenant les livres d’Ésaïe, de Jérémie et les Lamentations.

Ce soir-​là, Knorr parla de nouveau, cette fois sur le sujet “ Paissez les brebis avec habileté ”. Dans ce discours, il insista sur la responsabilité qu’ont les surveillants dans un groupe de prendre soin convenablement des besoins spirituels des brebis du Seigneur. F. W. Franz prononça aussi un discours sur “ Prenons bien garde à notre manière de marcher ”. “ Nous devons marcher toujours, a dit Franz, comme en présence de Dieu, car ses yeux sont en tous lieux, veillant sur les mauvais et les bons. ”

JOUR DE LA PLÉNITUDE DU SERVICE

Comme il convenait au thème du jeudi, “ Jour de la plénitude du service ”, des milliers de congressistes se réunirent aux divers lieux de rendez-vous pour le service dans le champ. La ville de New-​York reçut un autre immense témoignage grâce aux affiches, aux feuilles d’invitation et au témoignage de porte en porte. Les congressistes engagés dans le service dans le champ rapportèrent de nombreux exemples de personnes de bonne volonté demandant des études ou un supplément d’informations.

À leur retour du service dans le champ, les congressistes emplirent les stades, dans une vive attente. Le programme pour cette journée promettait quelques grandes bénédictions. Ils entendirent des discours tels que “ Servez là où le besoin est grand, par delà les mers ”, “ Répondons aux besoins de notre pays ”, “ Puis-​je continuer dans mes privilèges de pionnier ? ” et “ Demeurez là où le besoin est grand ”. Ce thème concernant le service de Dieu fut de nouveau mis en lumière par des représentants d’un grand nombre d’îles du monde qui relatèrent des expériences dans le service.

Dans le discours “ Servez là où le besoin est grand, par delà les mers ”, il fut montré qu’il y a “ onze pays avec un seul proclamateur pour dix mille à cent mille habitants ; dix-neuf pays avec un seul proclamateur pour une population variant entre cent mille et un million ; trois pays ayant seulement un proclamateur pour un million et plus d’habitants et quatorze pays de plus d’un million d’habitants où aucun travail n’a été fait l’année dernière ”. Quelle impression ces discours ont faite ! Avec quel sérieux chaque groupe familial parla du fait de servir là où le besoin est grand !

Jeudi après-midi, les congressistes attendaient avec un vif intérêt le discours de frère Knorr sur “ Gardons notre paradis spirituel ”. Knorr dit au vaste auditoire de 145 488 personnes que lorsque le saint esprit fut répandu sur les disciples du Christ à la Pentecôte, faisant d’eux des fils spirituels de Dieu, “ un paradis spirituel avait alors été établi ”. Mais ce paradis ne continua pas après la mort des apôtres. Il montra qu’après leur mort, “ Satan le Diable amena la perte du paradis spirituel des chrétiens ”.

Ce fut à partir de 1919 que le paradis spirituel fut restauré, quand les témoins de Jéhovah furent affranchis de la captivité babylonienne et commencèrent à produire les fruits de l’esprit. Ils doivent maintenir ce paradis spirituel.

L’attente des congressistes devint plus vive lorsque Knorr mentionna que les missionnaires de Thaïlande avaient demandé à un moment donné si la Société fournirait une publication d’étude exposant exactement les véritables enseignements bibliques. Pour répondre à leur besoin et à celui des frères dans de nombreuses parties du monde, Knorr annonça alors la parution d’un nouveau livre : Du Paradis perdu au Paradis retrouvé.

Quel tonnerre d’applaudissements salua cette annonce ! Car c’était là une chose nécessaire et la Société répondait au besoin ! Quelles acclamations de joie et d’exultation on entendit d’un bout à l’autre des stades ! Après la fin de la session de l’après-midi, les délégués se pressèrent autour des préposés à la distribution pour obtenir des exemplaires ; certains d’entre eux enlevèrent à pleins bras les nouveaux livres à la couverture d’un vif orange ! Pendant des heures après la fin de la session, chacun parlait, semblait-​il, des bienfaits de ce nouveau livre.

JOUR DU MINISTÈRE INTRÉPIDE

Le thème relatif au ministère intrépide fut mis en lumière le vendredi par une Résolution, précédée d’un discours de F. W. Franz sur “ Pourquoi il convient que le congrès adopte une résolution ”. Un si grand nombre de races et de nations étant représenté à l’assemblée, il l’appela “ assemblée d’une famille humaine chrétienne ”. Il dit : “ Étant réunis ici en si grand nombre, venus de tant de pays autour du globe, il est très approprié pour nous, en tant qu’unique assemblée, de faire une expression mettant en évidence le fait que nous avons l’esprit de Dieu, que nous avons été “ enseignés par Jéhovah ” et amenés à l’unité de la connaissance et de la compréhension, que nous avons été affermis et fortifiés dans notre décision de faire la seule volonté divine en tant qu’organisation théocratique unie. ” Il blâma le clergé de la chrétienté pour avoir présenté les Nations unies comme le seul espoir de paix pour l’humanité au lieu de soutenir le royaume de Dieu comme étant cet espoir.

Ce discours de F. W. Franz fut suivi d’une remarquable Résolution présentée par N. H. Knorr aux 194 418 personnes de l’assistance. Elle déplorait que le clergé fût responsable de l’ignorance du peuple à l’égard de la Parole de Dieu. Elle reconnaissait que Dieu a choisi son propre gouvernement pour la terre. Elle déclarait que ce gouvernement règne maintenant des cieux. La résolution affirmait aussi que, figurativement parlant, les témoins de Jéhovah ont fait de leurs épées des socs de charrue et de leurs lances des serpes et, bien qu’appartenant à tant de nationalités, “ nous ne lèverons pas la main les uns contre les autres parce que nous sommes des frères chrétiens et membres de la seule famille de Dieu, et nous n’apprendrons plus à nous faire la guerre ” ; que nous nous sommes séparés de ce monde, de ses conflits odieux, et que nous nous sommes voués à notre seul Dieu. La résolution fut proposée, appuyée et adoptée avec enthousiasme par les foules assemblées.

Le soir, le thème du ministère sans crainte fut souligné par l’avocat conseil de la Société, H. C. Covington, dans son discours “ Le compromis conduit à la perte de l’intégrité ”. Il déclara que “ la crainte est notre plus grand ennemi. Craignez les hommes et tombez dans le piège ”. Il dit aussi : “ Cette habitude de faire des compromis en abandonnant les choses qui sont droites est interdite dans le grand tribunal de Jéhovah. ”

Ce même soir, N. H. Knorr fit un discours sur “ L’école théocratique en vue de faire des ministres intrépides ”. Aujourd’hui, il est probable que la bonne nouvelle soit prêchée par plus de sœurs que de frères, a dit Knorr. À la grande joie des 173 079 personnes de l’auditoire, il se mit à expliquer comment les sœurs seront entraînées dans l’école du ministère à partir de janvier 1959. Il dit que les sœurs donneront des sermons de six minutes sous forme de démonstrations. Des applaudissements irrésistibles ponctuèrent presque chaque point de l’explication, montrant que les sœurs de l’assistance étaient vraiment des ministres intrépides. Ce soir-​là, comme tous les autres, des foules grouillantes hésitaient à retourner à leur lieu de logement car elles éprouvaient un vif plaisir à rester sur les terrains de l’assemblée, causant avec des amis et parlant des bienfaits du “ Jour du ministère intrépide ”.

JOUR “ QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE ”

Très tôt, le samedi matin, la foule entrait à flots dans les stades. Le jour “ Que ta volonté soit faite ” promettait de nombreuses choses intéressantes. De tous les rapports donnés à l’assemblée, l’un de ceux qui furent accueillis avec le plus d’enthousiasme fut celui de A. Rutimann de Suisse. Il présenta l’amour et les salutations de plus de cent mille frères de sept pays derrière le Rideau de fer. Des applaudissements chaleureux retentirent à travers les stades quand il parla de la fidélité des frères et de l’expansion de l’œuvre en Roumanie, Hongrie et Tchécoslovaquie. Mais qu’en était-​il de nos frères à l’intérieur de la Russie ? En dépit de la plus haineuse persécution, il y a en Russie plus de témoins de Jéhovah que jamais auparavant, a dit Rutimann ! À la joie émue de tous, Rutimann présenta un disque apporté de Russie et contenant les salutations de nos frères russes. L’enregistrement commençait par le chant, par nos frères russes, de deux versets de “ Louons le Roi de l’éternité ”, suivi d’un bref message de foi et de détermination à rester fermes. C’était aussi un message d’espérance contenant l’expression d’un chaleureux amour chrétien et des salutations. Ce rapport qui réchauffait le cœur amena des pleurs de joie et des applaudissements à tout rompre.

Le samedi après-midi, il y eut un moment impressionnant. Parlant sur le sujet “ Que ta volonté soit faite ”, frère Knorr électrisa l’assemblée par l’annonce de la publication d’un second nouveau livre Que ta volonté soit faite sur la terre ! De formidables applaudissements saluèrent cette nouvelle. Quelle joie ce fut quand Knorr déclara : “ C’est quelque chose d’entièrement nouveau ! ” Devant les 175 441 personnes composant l’auditoire, Knorr ajouta : “ Vous allez prendre un plaisir immense à ce livre ! ” Rien de surprenant, car il contient une étude approfondie du livre de Daniel. Quand les congressistes s’en procurèrent des exemplaires auprès des préposés à la distribution, leur joie débordait. Quel excellent auxiliaire pour comprendre la volonté divine en ce temps de la fin !

Le clou de la soirée du samedi, ce fut un discours de F. W. Franz sur le sujet “ Quand Jéhovah se lèvera pour faire son œuvre étrange ”. Il déclara que Dieu accomplira son œuvre étrange de telle sorte qu’il exterminera les partisans de la chrétienté, détruira ses temples religieux, comme il le fit pour Jérusalem.

JOUR DU ROYAUME DE DIEU

Ce jour était celui où l’assemblée arrivait à son apogée, celui dont les délégués avaient si souvent parlé. Et maintenant il était là. Les délégués arrivèrent de bonne heure aux stades, s’attendant à des bénédictions. Le programme du matin, qui comprenait des discours de L. A. Swingle, G. Suiter et J. O. Groh du Béthel de Brooklyn, atteignit son point culminant quand F. W. Franz apporta les réponses bibliques à certaines questions. L’après-midi arriva ainsi que l’heure d’entendre la conférence publique, qui avait été annoncée par 5 000 000 de feuilles d’invitation, 22 000 enseignes dans les métros et les autobus, 26 000 affiches dans les rues et aux vitrines des magasins et 53 000 annonces sur les pare-chocs : “ Le Royaume de Dieu est entré dans son règne — La fin du monde est-​elle proche ? ”

Des heures avant l’heure de la conférence, des foules sortaient à flots des métros pour remplir les stades. Au Yankee Stadium, chaque siège était occupé. Quelle émotion ce fut lorsque les portes du stade s’ouvrirent pour que la foule qui se trouvait à l’extérieur puisse se répandre sur le terrain de jeux ! Les applaudissements qui accompagnèrent cette entrée révélèrent à quel point la joie des assistants était profonde. Le temps vint pour Knorr de commencer son discours : “ C’est seulement le meilleur gouvernement de l’univers qui est assez bon pour cette terre. C’est là ce que le Créateur de la terre pense à ce sujet. Tous les hommes de bonne volonté peuvent s’en réjouir. ”

Knorr répondit à la question : “ La fin du monde est-​elle proche ? ” par un Oui ! énergique. Le discours fut accueilli avec enthousiasme par les foules qui remplissaient les deux stades et les tentes qui accueillirent ceux qui avaient trouvé les stades combles, ainsi que le New Rockland Palace, salle voisine. L’auditoire applaudit vingt-cinq fois au moins le joyeux message. “ Que tous les hommes de bonne volonté se tournent maintenant vers Dieu pour le gouvernement de la terre ! ” a conclu Knorr. “ Saluons tous le royaume de Dieu qui est entré dans son règne ! ”

À la fin du discours, Knorr annonça que des exemplaires de ce qu’il avait dit seraient distribués gratuitement aux milliers de gens qui s’étaient rassemblés pour entendre ce sujet important. Quand il fit connaître le nombre des assistants, de grands cris et des battements de mains emplirent l’air. L’assistance ? Eh bien ! elle dépassait toutes les prévisions ! Oui, la foule record qui s’était assemblée pour entendre ce discours public vital ne comptait pas moins de 253 922 personnes !

La joie que ce chiffre record de l’assistance avait provoquée n’était pas encore calmée quand de nouvelles bénédictions se mirent à affluer sur l’assemblée quand Knorr prononça les “ Remarques finales du président ”.

Y eut-​il un autre discours pareil à celui-là durant toute l’assemblée ? La réponse de l’auditoire fut comprise grâce au nombre incroyable des salves d’applaudissements : cinquante et plus même ! Quelles paroles frémissantes il prononça ! Quelles nouvelles relatives à l’expansion il relata ! Il introduisit ces dernières en faisant distribuer par les membres du service d’ordre des cartes postales en couleurs aux 210 778 personnes de l’assistance. C’était une preuve vivante de l’expansion, car la carte représentait l’actuel Béthel de Brooklyn ainsi que l’image frappante du nouveau Béthel projeté qui viendrait s’ajouter à l’ancien. Quels applaudissements vigoureux qui s’accentuèrent quand Knorr relata les nouvelles concernant un nouveau programme d’entraînement : les serviteurs de district, de circuit et de groupe seraient amenés au Béthel pour recevoir un cours d’entraînement spécial.

“ L’organisation s’étend ”, a dit Knorr. “ Il faut plus de ministres pour surveiller l’œuvre dans tous les pays de la terre. ” Galaad continuera, mais le programme d’instruction sera étendu. Les filiales dans divers pays seront également utilisées pour entraîner certains individus. “ L’œuvre d’éducation n’est pas sur le déclin ”, telle est l’assurance que Knorr donna à l’auditoire heureux, “ mais elle avance plutôt. Vous l’avez constaté par cette assemblée. ”

Quelle fin appropriée cette nouvelle concernant l’expansion fut pour l’assemblée ! Et les instruments reçus à l’assemblée contribueront beaucoup à l’expansion de l’œuvre du Royaume dans le monde entier. En effet, quatre-vingt-onze publications furent mises en circulation en cinquante-quatre langues différentes ! Les congressistes se rendirent compte vraiment que l’Assemblée internationale des témoins de Jéhovah les avait équipés “ avec toute bonne chose pour faire sa volonté ”. — Héb. 13:21, NW.

Quand cette assemblée de chrétiens, la plus grande de l’Histoire, se termina par un cantique et la prière dite par frère Knorr, les délégués se préparèrent à retourner à la maison, ressentant une vive émotion à la pensée d’être les témoins de Jéhovah.

Comme les premiers chrétiens

Dans le livre Church, State and Freedom (Église, État et Liberté), l’auteur, Leo Pfeffer, distingue les témoins de Jéhovah comme étant seuls en leur genre, ce caractère unique venant du fait qu’ils suivent le Christ à l’instar des premiers chrétiens. Pfeffer écrit : “ Dans une grande mesure, le problème consistant à concilier les intérêts contradictoires de la tranquillité familiale et de la liberté religieuse s’est posé dans les causes des Témoins de Jéhovah. Il est probable qu’aucune secte, depuis les premiers jours de l’église des Mormons, n’a été... autant victime de la haine et de la persécution des communautés que les Témoins de Jéhovah. L’obstacle chez les Mormons résidait dans leur façon d’aborder le mariage, à l’encontre des conventions ; à part cette excentricité, ils étaient tout à fait respectables ; une fois que cette difficulté fut réglée, l’Église des Saints du Dernier Jour fut considérée comme ayant une place honorable parmi la communauté des confessions. Il n’en est pas ainsi des Témoins.... Leurs tactiques missionnaires agressives font penser à celles qu’employaient les premiers chrétiens, et l’accueil qui leur est réservé par les incroyants rappelle pareillement celui que reçurent les premiers chrétiens. ”