-
Faut-il incriminer la notion même de mariage?Réveillez-vous ! 1979 | 8 février
-
-
pour vivre en bonne harmonie. Quand chacun joue son rôle dans le cadre divinement prévu, tout est pour le mieux. — Gen. 1:26-28; 2:18-25.
Rien ne peut remplacer le mariage pour exprimer l’amour entre un homme et une femme ni pour garantir la sécurité et la pérennité d’une union ainsi que l’éducation des enfants.
NON, LE MARIAGE N’EST PAS EN CAUSE. CE SONT CEUX QUI EN PERVERTISSENT L’USAGE QU’IL FAUT INCRIMINER.
Ainsi, il serait vain d’espérer parvenir au bonheur en se laissant égarer par des philosophies trompeuses qui cherchent à dénaturer, voire à rejeter le mariage comme si tous nos maux venaient de là. Mieux vaut rechercher les moyens d’améliorer le mariage, de le sauvegarder et d’apporter des solutions aux problèmes conjugaux.
Mais si l’homme et la femme sont faits pour se marier, pourquoi observe-t-on actuellement tant d’échecs conjugaux? Où le bât blesse-t-il?
-
-
Pourquoi tant de mariages échouent-ils?Réveillez-vous ! 1979 | 8 février
-
-
Pourquoi tant de mariages échouent-ils?
LES conseillers matrimoniaux expliquent de bien des façons pourquoi les mariages échouent si souvent de nos jours. Peu d’entre eux cependant considèrent la cause fondamentale de ces échecs.
C’est pourquoi, si leurs conseils peuvent être d’une certaine utilité, ils ne sont généralement pas suffisants. D’ailleurs, ces conseils sont parfois contradictoires, car les opinions sur le sujet varient beaucoup.
La situation peut se comparer à celle d’une personne qui prend de l’aspirine parce qu’elle a mal aux dents. Cela la soulage, mais ne résout pas le problème. Pour éliminer le mal, il faut en déterminer la cause fondamentale et la traiter convenablement.
De même, il faut déterminer quelle est la cause fondamentale des problèmes conjugaux. C’est seulement alors qu’on pourra les résoudre sans avoir à mettre un terme au mariage. Il n’est pas nécessaire de ‘manier le pavé de l’ours’, comme on dit.
Mais, avant d’analyser cette cause fondamentale, voyons brièvement quelques-unes des raisons les plus évidentes des échecs matrimoniaux d’aujourd’hui.
Quand on se marie trop jeune
Un fruit cueilli trop tôt a un goût désagréable. De même, un mariage entre de trop jeunes gens a souvent des conséquences pénibles. C’est parmi les très jeunes couples, surtout les couples d’adolescents, qu’on trouve la plus grande proportion d’échecs. Plus jeune est le couple, plus grand est le risque.
Une revue féminine d’Australie déclara carrément: “Se marier à 18 ans est stupide. On est tellement jeune! On n’a pas vécu assez longtemps. On ne se connaît pas soi-même et on prend des décisions qui manquent de maturité. De petites choses qui semblent importantes à présent, ne le seront plus d’ici quelques années.” Il faut en effet du temps pour se connaître soi-même et pour connaître son futur conjoint.
Beaucoup de ces “amours” d’adolescents ne sont pas réellement de l’amour, mais simplement des amourettes, nées de l’attirance physique. Dans le mariage, ce n’est pas suffisant. Souvent aussi des jeunes gens donnent libre cours à leur passion et la jeune fille devient enceinte. Le couple se marie, mais pour divorcer bientôt.
En France, d’après le livre Le divorce à la carte, “ces conceptions suivies de légalisation forcée sont un facteur favorisant le divorce puisque parmi les couples divorçant moins de 2 ans après leur mariage, on relève 85% des premières naissances”. Ni l’attirance sexuelle ni le bébé ne suffisaient pour sauvegarder leur union.
Des espoirs irréalistes
Beaucoup de gens ont une conception irréaliste de l’amour, de la sexualité et du mariage. Peut-être faut-il incriminer la télévision, le cinéma, les livres, les revues, les amis ou encore les propres fantasmes de la personne. Quand celle-ci ne voit pas ses espoirs se réaliser, elle rejette la faute sur son conjoint ou sur l’institution du mariage au lieu d’accuser ses aspirations romanesques.
Chez certains, le désir de se marier est tel, qu’ils sont prêts à prendre le premier conjoint venu. Ils s’imaginent que même s’il ne convient pas tout à fait, ‘cela marchera’, d’une manière ou d’une autre. N’importe quel mariage, pensent-ils, vaut mieux que pas de mariage du tout. Ou encore, ils croient pouvoir changer leur conjoint après le mariage.
Mais les statistiques accablantes des divorces montrent que ces espoirs sont souvent irréalistes; cela ne ‘marche’ pas, contrairement à ce qu’on avait cru. Les changements attendus ne se produisent pas. Le couple découvre que le mariage à tout prix ne vaut pas mieux que pas de mariage du tout. La preuve en est que les époux demandent le divorce.
Les antécédents familiaux
L’éducation a souvent une influence sur la vie conjugale. Une mauvaise atmosphère au foyer sera parfois un handicap dans la vie conjugale des enfants. Bien des gens qui méprisaient la conduite de leurs parents s’aperçoivent qu’ils les imitent. À cet égard, une femme a dit:
“Ma mère avait l’habitude de critiquer mon père et de lui lancer des objets à la tête quand elle était fâchée contre lui. Bien que je m’en veuille d’agir ainsi, j’ai tendance à harceler mon mari et à lui jeter toutes sortes de choses à la figure quand je suis contrariée. C’est comme si Maman m’avait ‘appris’ à vivre de cette façon avec un mari. J’aurais préféré que mes parents m’apprennent à résoudre les problèmes conjugaux et non à les créer.”
Parmi les facteurs d’échec, il y a aussi les opinions et les goûts trop différents. Au début, ces différences piquent la curiosité, mais plus tard, quand l’attrait de la nouveauté est passé, elles donnent lieu à des frictions. Plus il y a de différences dans les goûts alimentaires et vestimentaires, et en ce qui concerne l’argent, la politique, la religion et l’attitude envers le travail, plus il y aura d’occasions de disputes.
Les contraires s’attirent peut-être au début, mais plus tard ils se repoussent. On a découvert que plus les futurs conjoints ont de choses en commun dès le commencement, moins il y aura de conflits plus tard, dans leur vie conjugale.
La profession et l’argent
Quand un mari est trop pris par sa profession et qu’il s’intéresse trop à ses collègues, il délaisse sa femme. Celle-ci s’en irrite et risque de se sentir frustrée d’avoir à s’occuper seule de la maison et des enfants.
D’autre part, certaines femmes qui travaillent pour avoir une vie ‘plus intéressante’ et non par nécessité suscitent du ressentiment chez leur mari. Ceux-ci ont l’impression que leur femme les néglige, ainsi que le foyer et l’éducation des enfants.
Mais, comme tout coûte très cher, de nombreuses femmes sont obligées d’aller travailler. Dans ces cas-là aussi, des problèmes surgissent si le mari s’attend à ce que sa femme fasse tout le travail ménager en plus. Celle-ci trouve que c’est injuste, ce qui est vrai, et les relations entre les conjoints sont tendues.
Parfois les ennuis surviennent lorsque le mari ne peut trouver un emploi qui lui permette d’assurer une existence aisée à sa famille. Il se sent humilié et il arrive même qu’il s’adonne à la boisson. Cela ne fait qu’empirer la situation, la femme se sentant plus frustrée encore.
Les problèmes d’argent, une des causes principales des mésententes conjugales, se présentent souvent parce que les gens ne peuvent s’empêcher de convoiter des choses matérielles non nécessaires. Leurs désirs dépassent de loin leurs besoins et ils achètent plus qu’ils ne peuvent se le permettre.
C’est fréquemment le cas des jeunes couples qui voudraient acquérir les biens que leur propose la publicité ou que possèdent les personnes plus âgées. Ils oublient que ces dernières ont travaillé pendant des années avant de pouvoir les acheter. Ils contractent donc de lourdes dettes et dépensent plus qu’ils ne gagnent. Ils sont alors obligés de travailler tous les deux et souvent ce n’est même pas suffisant. Si, à ce moment, une naissance survient et que la femme doive cesser de travailler, il n’y a plus assez d’argent pour payer les factures. Il s’ensuit des critiques et des plaintes amères.
Le manque de communication
Cette situation fréquente provient de la répugnance des conjoints à discuter de certaines questions calmement et ouvertement. Cette attitude est catastrophique pour la vie du couple, sur plus d’un point.
Habituellement, c’est la femme qui a l’impression que son mari ne s’intéresse pas à ce qu’elle pense, ni à ce qu’elle dit ou fait. Elle se plaint qu’il ne l’écoute pas, se sent seule, privée d’amour et sans ce compagnon que son mari devrait être. Peu à peu, les conjoints s’éloignent l’un de l’autre.
Cependant dans bien des cas, le manque de communication n’est pas la cause des problèmes, il en est le résultat. Quelque chose d’autre ne va pas, et les époux conversent de moins en moins ensemble.
L’alcoolisme
L’alcoolisme fait partie des problèmes qui exercent le plus de ravages sur un foyer. Des dizaines de millions de personnes à travers le monde sont alcooliques, et à peu près autant de gens tombent dans la catégorie des buveurs excessifs.
On boit peut-être pour ‘s’amuser’ ou pour se ‘sentir bien’, mais peut-être aussi pour échapper à des ennuis. Cependant, l’abus d’alcool ne peut qu’aggraver les problèmes.
Le conjoint qui boit sans excès éprouve généralement de la répulsion pour celui qui boit. Un grand pourcentage de divorces est dû à l’alcoolisme chez un des conjoints.
Malheureusement, les enfants d’alcooliques risquent fort de devenir alcooliques eux-mêmes. À cause de la “formation” ou du “conditionnement” qu’ils ont reçu au foyer, ils rencontrent dans leur vie conjugale les mêmes problèmes que leurs parents.
Les problèmes sexuels
L’incompatibilité sexuelle est une autre raison majeure de l’échec de nombreux mariages. Le mari exprime son insatisfaction parce que sa femme ne s’intéresse pas aux relations sexuelles autant que lui-même. La femme se plaint que son mari ne pense qu’à lui et qu’il ne prend pas en considération ses besoins de tendresse.
L’attitude tolérante actuelle à propos de la sexualité n’arrange rien. Bien souvent, le mari estime que tous ses désirs sexuels devraient être satisfaits, et, s’il n’obtient pas satisfaction chez lui, il cherche une autre partenaire. De son côté, la femme recherche des relations adultères avec quelqu’un qu’elle estime plus compréhensif. Mais ces infidélités finissent par empoisonner la vie conjugale.
Dans beaucoup de pays, il est très flatteur pour un mari d’avoir des aventures galantes, voire des enfants illégitimes. Mais ces aventures coûtent cher, et la femme et les enfants légitimes pâtissent de ces ponctions dans le budget familial. On comprend qu’une épouse ainsi frustrée le prenne très mal.
Le divorce par consentement mutuel
Ces dernières années, la loi a subi certains changements qui ont rendu le divorce beaucoup plus facile. Dans maints endroits on peut à présent obtenir le divorce par simple consentement mutuel, sans fournir de raison particulière.
Étant donné cet état de choses, nombre de gens se disent que ‘si le mariage ne marche pas, on peut toujours divorcer’. Cette attitude peut être préjudiciable. En effet, on risque d’être moins prudent dans le choix d’un conjoint et, si des difficultés surgissent, on fera moins d’efforts pour les résoudre.
Voilà donc certaines des raisons les plus courantes des échecs conjugaux au cours de ces dernières années, mais naturellement il y en a d’autres. Les autorités en la matière donnent quantité de conseils, les uns bons, les autres inefficaces, certains contradictoires, d’autres franchement mauvais.
Pourquoi cette confusion? Parce que très peu de ces conseillers ont compris quelle était la cause fondamentale de ces échecs. Or, si l’on ne sait pas quelle est cette cause et qu’on n’applique pas les remèdes appropriés, on continuera à voir des mariages échouer.
Nous avons examiné quelques-unes des raisons les plus évidentes des échecs matrimoniaux, mais il y a une cause plus profonde. Qu’est-ce qui est à l’origine des problèmes conjugaux? Et que faut-il faire pour trouver le bonheur dans le mariage?
[Illustration, page 13]
Votre mariage est-il miné par...
... Les problèmes d’agent?
... L’absence de dialogue?
... L’alcoolisme?
-
-
La cause première des échecs conjugauxRéveillez-vous ! 1979 | 8 février
-
-
La cause première des échecs conjugaux
D’OÙ provient l’avalanche d’échecs conjugaux qui marque notre époque? Comment se fait-il que l’on remette en question jusqu’au mariage lui-même?
À ces questions nous répondrons par un exemple: Quand un ordinateur tombe en panne, fait-on appel à un autre ordinateur pour le réparer, ou bien se tourne-t-on vers un homme de l’art, par exemple un informaticien ou, mieux, le fabricant ou la personne qui a conçu la machine, en somme quelqu’un qui s’y connaît?
Vers qui se tourner quand les relations s’effritent à l’intérieur du ménage? Pourquoi faire appel à d’autres humains dont la science est limitée, alors qu’il est tellement plus logique, pour reprendre notre exemple, de se tourner vers le maître en la matière, celui qui connaît d’autant mieux le mariage qu’il en est l’auteur?
De qui parlons-nous? De Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme et l’Auteur du mariage. Il est de ce fait mieux placé que quiconque pour expliquer pourquoi un couple fait naufrage et comment établir de bons rapports humains.
La racine du mal
Nous en arrivons maintenant à la racine du mal. La cause première des échecs conjugaux est celle-ci: l’un des conjoints, voire les deux, ne tient aucun compte ni des lois ni de principes que Jéhovah Dieu, Créateur de l’homme et du mariage, a donnés aux couples pour les rendre heureux.
Lorsque deux conjoints collaborent dans le cadre des lois sages et réalistes de Dieu, ils ne peuvent aboutir qu’à la réussite. Inversement, de gros ennuis les attendent s’ils n’en tiennent aucun compte.
Ce n’est pas nous qui avons inventé cette définition du bonheur conjugal. Dieu l’a fait consigner pour notre bien dans un guide dont il est l’auteur, sa Parole, la Bible.
Réponses à deux objections
À cette explication on a opposé que depuis longtemps, dans les pays dits chrétiens, les gens croient en Dieu et possèdent la Bible sans que cela ait modifié quoi que ce soit aux échecs conjugaux.
Reconnaissons que l’objection est fondée. À cette différence près toutefois qu’il ne suffit pas d’habiter un pays dit chrétien pour l’être soi-même ou encore pour que ce pays le soit vraiment. Posséder la Bible est une chose, la mettre en pratique en est une autre. Il est d’ailleurs notoire que les gens qui possèdent la Bible n’observent ni ses lois ni ses principes.
Une autre objection est la suivante: N’est-il pas de fait que l’on rencontre des mariages heureux chez des gens qui ne se guident pas d’après la Bible et qui ne croient souvent même pas en Dieu?
Là encore l’objection se tient. Mais si l’on s’interroge sur la source de ce bonheur, on s’aperçoit qu’il provient de ce que les conjoints appliquent sans le savoir des principes directeurs identiques à ceux de la Bible. Qu’ils en soient conscients ou non, ils sont dotés par Dieu d’une conscience qui les incite à conformer leur vie aux lois mêmes et aux principes que Dieu a donnés sur le mariage. — Rom. 2:14, 15.
Mais s’en remettre au hasard pour découvrir la formule du bonheur conjugal reviendrait à vouloir naviguer sans gouvernail et sans pilote tout en comptant arriver quand même à bon port. Comme il y a peu de chances que cela réussisse, il vaut mieux ne pas trop y compter. Si l’on veut arriver à destination sans se perdre, le plus sûr est quand même d’avoir un gouvernail et un pilote expérimenté.
De même, si vous deviez choisir, partiriez-vous à l’inconnu sans la moindre carte sur une route dangereuse qui traverse un désert, ou bien utiliseriez-vous la carte établie par le géomètre qui a tracé la route et dont d’autres voyageurs ont pu apprécier l’exactitude?
Dans ces exemples, Dieu est le pilote qui guide la barque du mariage. Le gouvernail est sa Parole, puisqu’il l’a donnée pour nous diriger. C’est encore lui, Auteur du mariage, qui a tracé la voie du bonheur conjugal et fourni la carte détaillée pour y parvenir.
Une erreur funeste
Beaucoup ne voient dans le mariage qu’une institution d’origine humaine, qui répond à un besoin donné et qui a pas mal évolué au fil des ans. D’autres, même s’ils disent croire en Dieu, ne font que peu ou pas du tout d’efforts pour connaître sa volonté.
Tous ces gens commettent la même erreur funeste qui consiste à ne se guider que sur la sagesse humaine pour gérer leur ménage, sans tenir compte de la sagesse incomparable de celui qui est le mieux placé pour parler, l’Auteur du mariage.
La Bible compare à “un arbre solitaire dans la plaine déserte” celui qui ne se fie qu’à la sagesse humaine, en ce sens qu’il “ne verra pas quand le bien arrivera”. Par contre, celui qui se tourne vers le Créateur pour chercher sa direction “deviendra comme un arbre planté près des eaux, qui envoie ses racines près du cours d’eau; et il ne verra pas quand la chaleur arrivera, mais son feuillage restera touffu. Et dans l’année de la sécheresse il ne s’inquiétera pas, et il ne cessera pas de produire du fruit”. — Jér. 17:6, 8; Ps. 1:1-3.
Mais beaucoup ne veulent absolument pas entendre parler de Dieu. Ils préfèrent se débrouiller tout seuls, comme ces gens décrits en Job 21:14, 15: “Ils disent au vrai Dieu: ‘Détourne-toi de nous! Et nous n’avons pas pris plaisir à la connaissance de tes voies. Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions, et que gagnons-nous à nous mettre en rapport avec lui?’”
La suite du texte dit que ces gens prétendent aboutir au succès par leurs propres moyens. Mais y parviennent-ils? La somme de mariages ratés que produit la société actuelle permet de répondre par la négative. Tous ces échecs ont une même cause: il n’a été tenu aucun compte de la sagesse divine. C’est pourquoi la Bible dit: “Il y a telle voie qui est droite devant un homme, mais les voies de la mort en sont la fin par la suite.” — Prov. 14:12.
Dieu conseille au contraire l’attitude suivante: “Confie-toi en Jéhovah de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Dans toutes tes voies tiens compte de lui, et lui, il rendra droits tes sentiers.” En effet, “la crainte de Jéhovah est le début de la sagesse”. — Prov. 3:5, 6; 9:10.
Regardez la réalité en face
En matière de bonheur conjugal, la réalité est telle que l’a décrite une personnalité officielle d’Afrique occidentale: “Seul le respect des principes bibliques peut rendre les mariages heureux.”
La nature humaine est ainsi faite que ne tenir aucun compte des principes donnés par Dieu nous expose au désastre. Il se passe la même chose que lorsqu’on ne s’occupe ni des lois ni des principes auxquels l’homme est assujetti. Par exemple, il n’est pas difficile d’imaginer ce qui arriverait si quelqu’un se jetait dans le vide en faisant comme si la loi de la pesanteur n’existait pas. Il existe également des lois qualitatives et quantitatives sur ce qui doit emplir l’estomac ou les poumons, et personne ne les transgresse impunément. De même, dans le domaine du mariage, Dieu a donné des principes qui prennent en compte tous les aspects de notre nature. Les méconnaître ne peut que conduire à un échec.
On ne récolte que ce qu’on sème (Gal. 6:7). Qui veut du blé ne sème pas de la mauvaise herbe. De même, qui veut un mariage vraiment heureux ne peut aller à l’encontre des lois et des principes que Dieu a promulgués pour le bonheur de chacun. Plus on suit de près le schéma fourni par l’Auteur du mariage, plus on est heureux.
De fait, quand on s’attache aux préceptes de Dieu, il est absolument impossible que le mariage soit un échec complet. C’est ce que prouve
-