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    • causes de divorce, témoin la question suivante que les Pharisiens posèrent au Christ: “Est-​il permis à un homme de divorcer avec sa femme pour n’importe quel motif?” — Mat. 19:3.

      Chez les Israélites il était de coutume que l’homme paie une dote pour la femme qui allait devenir son épouse, et celle-ci était considérée comme sa possession. Tout en jouissant de nombreux bienfaits et privilèges, la femme mariée avait un rôle subalterne. Son état est bien dépeint en Deutéronome 24:1-4, où il est question du droit de divorcer accordé à l’homme, mais où le cas de la femme demandant le divorce n’est pas prévu. Étant regardée comme la propriété de son mari, l’épouse ne pouvait divorcer d’avec lui. Selon l’Histoire profane, la première femme en Israël qui tenta d’obtenir un divorce fut Salomé, sœur du roi Hérode, qui envoya à son mari, gouverneur de l’Idumée, un acte de répudiation dissolvant leur mariage (Histoire ancienne des Juifs, liv. XV, chap. XI, par. 10). Que des demandes de divorce présentées par des femmes fussent devenues courantes au temps de Jésus, ou bien que celui-ci envisageât cette éventualité, les paroles suivantes qu’il prononça peuvent le donner à penser: “Si jamais une femme, après avoir divorcé avec son mari, se marie avec un autre, elle commet un adultère.” — Marc 10:12.

      L’ACTE DE DIVORCE

      Que les abus auxquels nous venons de faire allusion ne nous amènent pas à conclure que le divorce concédé à l’origine par la Loi mosaïque rendait la rupture facile pour le mari Israélite. Pour divorcer d’avec sa femme, il était tenu d’observer certaines formalités. Il fallait qu’un document soit établi; le mari devait “rédiger pour elle un acte de divorce, et le lui mettre en main, et la renvoyer de sa maison”. (Deut. 24:1.) Bien que les Écritures ne fournissent pas de détails supplémentaires sur la procédure de divorce, les formalités à suivre comprenaient manifestement la consultation d’hommes compétents en la matière, qui aideraient d’abord à la réconciliation des époux. Le temps nécessaire à la préparation de l’acte et à la légalisation du divorce donnerait au mari l’occasion de reconsidérer la question. Il faudrait qu’il y ait un motif de divorce; en outre, l’application correcte des règles devrait logiquement décourager les demandes en divorces inconsidérées. Cette procédure avait aussi pour effet de protéger les droits et les intérêts de la femme mariée.

      REMARIAGE DE PERSONNES DIVORCÉES

      Selon les termes mêmes de Deutéronome 24:1-4, la femme divorcée “devra sortir de sa maison, et s’en aller, et devenir la femme d’un autre homme”, autrement dit elle était libre de se remarier. Il était également dit: “Si ce second homme l’a prise en haine, et a rédigé pour elle un acte de divorce, et le lui a mis en main, et l’a renvoyée de sa maison, ou bien si le second homme, qui l’a prise pour sa femme, vient à mourir, il ne sera pas permis à son premier propriétaire, qui l’a renvoyée, de la reprendre pour qu’elle devienne sa femme, après qu’elle a été souillée; car c’est là quelque chose de détestable devant Jéhovah, et tu ne devras pas engager dans le péché le pays que Jéhovah, ton Dieu, te donne en héritage.” Interdiction était faite au précédent mari de reprendre la femme avec laquelle il avait divorcé, peut-être pour éviter qu’il y ait entente secrète entre les ex-époux en vue de provoquer le divorce de la femme avec son second mari ou de causer la mort de ce dernier, ce qui rendrait possible le remariage des deux complices. Dans le cas où le précédent conjoint reprendrait cette femme pour épouse, il commettrait un acte impur aux yeux de Dieu et se démentirait lui-​même, puisqu’il la reprendrait après l’avoir renvoyée comme une femme en qui il avait “trouvé quelque chose de choquant”, et ce, après qu’elle eut été légalement unie à un autre homme pour être sa femme.

      Sans aucun doute, le fait que le premier mari était dans l’impossibilité de se remarier avec la femme dont il avait divorcé après que celle-ci eut appartenu à un autre homme, même si cet homme divorçait d’avec elle ou venait à mourir, ce fait-​là inciterait un mari envisageant le divorce à réfléchir sérieusement avant d’engager la procédure qui mettrait fin au mariage (Jér. 3:1). Mais rien n’était dit quant à un éventuel empêchement à son remariage avec la femme dont il avait divorcé, dans le cas où celle-ci ne s’était pas remariée après la rupture légale de leur lien matrimonial.

      RENVOI DES FEMMES PAÏENNES

      Avant que les Israélites n’entrent en Terre promise, il leur avait été dit de ne pas s’allier par mariage avec les habitants païens du pays (Deut. 7:3, 4). Néanmoins, aux jours d’Esdras, les Juifs avaient pris des femmes étrangères, et, dans une prière adressée à Dieu, Esdras confessa leur culpabilité. Encouragés par ce dernier et reconnaissant leur faute, les hommes d’Israël qui avaient pris des femmes étrangères les renvoyèrent, “épouses et fils”. (Esdras 9:10 à 10:44.) Mais les chrétiens qui, eux, sont issus de toutes nations (Mat. 28:19), ne devaient pas divorcer d’avec leurs conjoints non adorateurs de Jéhovah, et il n’était même pas souhaitable pour eux de se séparer de tels conjoints, comme cela ressort du conseil inspiré de Paul (I Cor. 7:10-28). En revanche, aux chrétiens qui envisageaient une nouvelle union, il était recommandé de se marier “dans le Seigneur seulement”. — I Cor. 7:39.

      LE DIVORCE ENVISAGÉ PAR JOSEPH

      Alors que Marie était promise en mariage à Joseph, mais avant qu’ils ne fussent unis, elle se trouva enceinte par le fait de l’esprit saint, et le récit dit: “Mais Joseph, son époux, qui était juste et ne voulait pas la donner en spectacle publiquement, se proposa de divorcer avec elle en secret.” (Mat. 1:18, 19). Les fiançailles étant regardées par les Juifs de l’époque comme un engagement formel, le mot ‘divorce’ est tout à fait approprié dans ce cas.

      Bien que Matthieu ne s’étende pas sur la procédure envisagée par Joseph, il précise néanmoins que celui-ci souhaitait se montrer miséricordieux à l’égard de Marie. Joseph n’est pas considéré comme un homme injuste pour cela; au contraire, c’est parce qu’il “était juste et ne voulait pas la donner en spectacle publiquement”, qu’il “se proposa de divorcer avec elle en secret”. — Mat. 1:19.

      SITUATIONS INTERDISANT LE DIVORCE EN ISRAËL

      Selon la loi divine donnée à Israël, certaines situations interdisaient le divorce. Il pouvait arriver ceci: un homme prend une femme, a des relations avec elle et puis se met à la haïr. Il prétend à tort ne pas l’avoir trouvée vierge en l’épousant, l’accuse injustement d’actions scandaleuses et porte atteinte à sa renommée. Si les parents de la jeune femme produisent la preuve qu’elle était bel et bien vierge au jour de son mariage, les hommes de la ville seront tenus de discipliner le faux accusateur. Ils lui imposeront une amende de cent sicles d’argent qui sera remise au père de la jeune femme, et celle-ci devra rester son épouse, car il est dit: “Il ne lui est pas permis de divorcer avec elle, tous ses jours durant.” (Deut. 22:13-19). Également, dans le cas où l’on découvre qu’un homme a saisi une vierge qui n’est pas fiancée et qu’il a eu des relations avec elle, la loi disait: “L’homme qui a couché avec elle devra donner au père de la jeune personne cinquante sicles d’argent, et elle deviendra son épouse, puisqu’il l’a humiliée. Il ne lui sera pas permis de divorcer avec elle, tous ses jours durant.” — Deut. 22:28, 29.

      SEULE CAUSE DE DIVORCE POUR LES CHRÉTIENS

      Dans son Sermon sur la montagne, Jésus dit: “Quiconque divorce avec sa femme, excepté pour cause de fornication, la rend sujette à l’adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée commet l’adultère.” (Mat. 5:32). Ainsi, Christ a voulu montrer que si un mari divorce d’avec sa femme pour des raisons autres que la fornication à laquelle elle s’est livrée, il l’expose à l’adultère par la suite. La raison en est que par un tel divorce la femme non adultère n’est pas vraiment libérée des liens qui l’unissent à son mari, et elle n’est donc pas autorisée à se marier avec un autre homme et à avoir des relations sexuelles avec lui. Quand Christ dit que quiconque “se marie avec une femme divorcée commet l’adultère”, il entendait une femme divorcée pour un motif autre que la “fornication”. Une telle femme, quoique divorcée légalement, ne le serait pas au sens biblique.

      Tout comme Matthieu (19:3-9), Marc rapporta les déclarations de Jésus relatives au divorce et adressées aux Pharisiens. Il cite ces paroles du Christ: “Quiconque divorce avec sa femme et se marie avec une autre commet un adultère envers elle, et si jamais une femme, après avoir divorcé avec son mari, se marie avec un autre, elle commet un adultère.” (Marc 10:11, 12). Une déclaration semblable est rapportée en Luc 16:18, où nous lisons: “Quiconque divorce avec sa femme et se marie avec un autre commet un adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée avec son mari commet un adultère.” Pris individuellement, ces versets semblent interdire le divorce aux disciples du Christ, pour quelque motif que ce soit, ou, à tout le moins, ils pourraient laisser entendre qu’un divorcé n’est pas autorisé à se remarier, sauf en cas de décès du conjoint dont il s’est séparé par un divorce. Mais les paroles de Jésus consignées par Marc et Luc doivent être comprises à la lumière d’une déclaration plus complète rapportée par Matthieu. Ce dernier ajoute “sauf pour motif de fornication” (Mat. 19:9; voir aussi Matthieu 5:32), montrant que les paroles de Jésus citées par Marc et Luc s’appliquent dans le cas où la cause du divorce est tout autre que l’adultère commis par le conjoint infidèle.

      Toutefois, les Écritures n’obligent pas un mari ou une femme à divorcer d’avec son conjoint adultère mais repentant. Le chrétien ou la chrétienne peut se montrer miséricordieux, à l’exemple d’Osée qui semble avoir repris Gomer, sa femme adultère, et de Jéhovah qui témoigna de la miséricorde à l’égard d’Israël coupable d’adultère spirituel mais repentant. — Osée chap. 3.

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      Voir NOMBRE, NUMÉRAL.

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      Voir DIX PAROLES.

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      Voir DÎME.

  • Dix Paroles
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      Traduction française de l’expression hébraïque ʽaséréth had-debhârîm; cette expression qu’on rencontre uniquement dans le Pentateuque désigne les dix lois fondamentales de l’alliance de la Loi, lesquelles sont plus connues sous le nom des “Dix Commandements”. (Ex. 34:28; Deut. 4:13; 10:4.) Ces lois sont également appelées “Paroles” (Deut. 5:22) ou “paroles de l’alliance”. (Ex. 34:28.) La Septante (Ex. 34:28; Deut. 10:4) rend cette expression par le grec “deka [dix] logous [paroles]” d’où dérive notre terme Décalogue.

      L’ORIGINE DES TABLETTES

      Les Dix Paroles ou Dix Commandements furent d’abord énoncées oralement par l’ange de Jéhovah, au mont Sinaï (Ex. 20:1; 31:18; Deut. 5:22; 9:10; Actes 7:38, 53; voir également Galates 3:19; Hébreux 2:2). Moïse gravit ensuite la montagne afin de recevoir ces Dix Paroles inscrites sur deux tablettes de pierre, ainsi que d’autres instructions et directives. Pendant les quarante jours que Moïse passa dans la montagne, le peuple s’impatienta et fabriqua un veau en métal fondu pour lui rendre un culte idolâtrique. Quand, après être descendu de la montagne, Moïse vit cela, il jeta et brisa “les tablettes [qui] étaient l’ouvrage de Dieu”, celles sur lesquelles étaient inscrites les Dix Paroles. — Ex. 24:12; 31:18 à 32:19; Deut. 9:8-17; comparez avec Luc 11:20.

      Jéhovah dit plus tard à Moïse: “Taille-​toi deux tablettes de pierre, comme les premières, et je devrai écrire sur les tablettes les paroles qui figuraient sur les premières tablettes que tu as brisées.” (Ex. 34:1-4). Ainsi, après avoir passé de nouveau quarante jours dans la montagne, Moïse obtint une réplique des Dix Paroles qu’il conserva dans une arche de bois d’acacia (Deut. 10:1-5). Ces deux tablettes furent appelées “tablettes de l’alliance”. (Deut. 9:9, 11, 15.) C’est probablement la raison pour laquelle l’arche

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