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Préservés grâce à l’obéissance à la loi divine relative au sangLa Tour de Garde 1962 | 1er janvier
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à du sang. Les pertes de sang ont été considérables dans de nombreux cas, mais on a utilisé des substances qui dilatent le volume du plasma, souvent appelées “ succédanés du sang ”. Ces substances permettent de maintenir la pression sanguine jusqu’au moment où le corps peut compenser les pertes de sang grâce à son propre mécanisme. Souvent, il est exigé plus d’habileté et de plus grands soins de la part de celui qui doit opérer sans se servir de sang, et, plus encore, il faut un médecin disposé à respecter les convictions religieuses de son patient tout en faisant ce qui est en son pouvoir pour aider. Après avoir reconnu les dangers inhérents aux transfusions sanguines et, surtout, après avoir compris combien sont sincères les convictions religieuses de leurs patients qui refusent d’accepter du sang, les médecins sont de plus en plus disposés, dans le monde entier, à traiter de tels cas.
LE MANQUE DE CONNAISSANCES AUGMENTE LES RISQUES DU SANG
Vu l’attitude que le corps médical adopte en général en matière de transfusions sanguines, il est intéressant de considérer le côté médical de ce problème.
En règle générale, les médecins voient dans les transfusions sanguines le moyen de sauver des vies. Même ceux qui prennent la plume pour s’élever contre les abus ne manquent généralement pas de souligner que, du point de vue médical, il a été fait beaucoup de bien. Peut-on dire cependant, même du point de vue médical, que les transfusions sanguines ne présentent aucun danger et qu’il ne peut en résulter que du bien ?
Les publications médicales elles-mêmes critiquent l’attitude des médecins qui administrent du sang avec tant de libéralité. Voici ce que dit le directeur de la section juridique de l’Association médicale américaine, dans l’édition de juin 1960 du Medicolegal Digest (Revue de la médecine légale) : “ La technique de la transfusion du sang est devenue tellement routinière que certains médecins ont tendance à ignorer les dangers inhérents qui accompagnent les transfusions de sang et de plasma. Trop de médecins ont l’impression erronée qu’une transfusion sanguine est aussi sûre qu’une perfusion intraveineuse de glucose ou d’une solution saline normale. ”
Le sang est l’un des éléments les plus complexes du corps humain, et, pour s’en servir dans les transfusions, les médecins doivent faire preuve de la plus grande prudence. Ils doivent posséder des connaissances très étendues du sang lui-même et des réactions que peut provoquer l’introduction de sang dans le corps d’une autre personne, s’ils veulent éviter de graves complications, ou même la mort. Mais les médecins s’en tiennent-ils tous à cette constatation importante ? Paul I. Hoxworth, docteur en médecine et membre du Collège américain des chirurgiens, dit dans le Bulletin de l’Association américaine des banques de sang, de mars 1960 : “ L’utilisation croissante de la transfusion sanguine, au cours de ces dernières années, a eu pour effet — chose étrange — que la plupart des cliniciens en savent moins long sur ce sujet au lieu d’en savoir davantage, simplement parce que sa complexité grandissante l’a fait passer dans le domaine de la connaissance spécialisée. On ne peut pas attendre du médecin qui prescrit du sang pour un patient qu’il soit bien versé dans tous les domaines de cette connaissance. (...) [Toutefois] la transfusion sanguine est un risque qui ne peut être calculé que si l’on en connaît les dangers. ”
Même la connaissance approfondie que le corps médical a acquise à ce sujet ne peut pas éliminer les périls. Voici ce que dit Le Journal médical d’Australie (angl.) du 24 septembre 1960 : “ Le problème, en réalité, c’est que, malgré tous les progrès réalisés dans le groupage du sang et dans les techniques de la transfusion sanguine, il n’existe pas de test de compatibilité satisfaisant, et le pathologiste n’est pas près de sortir de son dilemme. ” Après avoir montré que le procédé de la transfusion sanguine implique des facteurs qu’aucun médecin ne connaît à fond, The Lancet (Le Bistouri), revue médicale britannique hautement respectée, abonde dans un sens analogue pour déclarer : “ Il se présente des difficultés que nous ne pouvons pas expliquer. En dépit de toutes les précautions, certains patients réagissent défavorablement aux transfusions qui leur sont administrées correctement. ”
DES TRANSFUSIONS PROVOQUENT LA MORT ET DES MALADIES
Un rapport publié à l’occasion du Ve Congrès international de la transfusion sanguine signale un cas qui montre bien les dangers que présentent les transfusions. On y lit : “ Une patiente qui avait été opérée d’un simple kyste de l’ovaire, et dont la guérison n’avait pas entraîné de complications, allait sortir de l’hôpital. Le médecin constata une légère pâleur et le dénombrement des hématies permit de déceler une faible anémie secondaire. Il expliqua à la patiente qu’elle pouvait regagner son domicile dans l’après-midi si elle le désirait, mais qu’il devrait alors la traiter pour anémie, dans son cabinet, probablement pendant une période de 6 mois. Il dit en outre à la patiente que si elle voulait, toutefois, rester un jour de plus à l’hôpital pour subir une transfusion sanguine, elle n’aurait vraisemblablement plus besoin de traitement. Elle opta pour la seconde solution. Des examens de laboratoire montrèrent que son sang était du groupe B Rh-positif. On demanda 500 centicubes de sang du groupe B Rh-positif qui furent bien reçus, éprouvés quant à la compatibilité, puis déclarés compatibles et administrés. Dans la soirée, la température de la patiente s’éleva à 41° et dès le lendemain matin, elle fit une jaunisse et de l’anurie. Elle succomba dans les 24 heures. ”
Quant à ceux qui échappent à la mort par suite de réactions transfusionnelles graves, ils n’ont franchi que le premier cap. La maladie peut encore les guetter. En effet, la syphilis, la malaria, l’hépatite et d’autres maladies peuvent être transmises par le sang, Non seulement elles sont transmissibles par le sang, mais elles sont bel et bien transmises de cette façon-là, puisque même de nos jours on rapporte encore des cas où des personnes sont infectées lors de transfusions sanguines.c Certes, on peut pratiquer des tests ou épreuves pour déterminer si le sang est sûr, mais ces épreuves ne sont pas infaillibles, ni ceux qui en vérifient les résultats. Ainsi, la plupart des banques de sang ne demandent pas à leurs donneurs s’ils sont atteints de la syphilis, car c’est là une question embarrassante ; si le donneur s’attendait à pareille question, il pourrait mentir ; même les examens de laboratoire ne permettent pas de déceler tous les dangers. Quant à la malaria ou paludisme, l’éventualité de cette maladie passe pour être si minime dans la plupart des endroits que l’on ne songe même pas à vérifier si elle existe. Et même en effectuant un contrôle, on n’est pas sûr de la dépister. Or dans les parties de la terre où ce danger est constamment présent, il faudrait renvoyer tant de donneurs si l’on tenait compte de cette considération que l’on ne pourrait plus se procurer assez de sang ; aussi les médecins estiment-ils souvent qu’il vaut mieux administrer du sang et traiter la malaria par la suite. Quant à l’hépatite infectieuse, transmise lors de transfusions de sang et de plasma courantes, Today’s Health (Santé d’aujourd’hui) d’octobre 1960 dit qu’elle “ est transmise des donneurs aux receveurs en moyenne une fois sur 200 transfusions de sang total. On ne connaît pas d’examen de laboratoire permettant de dépister les donneurs qui sont porteurs du virus de l’hépatite, déclare John B. Alsever, docteur en médecine et directeur médical des Banques de sang du Sud-Ouest, Phoenix, Arizona. On ne peut pas se fier aux antécédents du donneur pour exclure les porteurs de germes, en partie à cause d’une dissimulation volontaire éventuelle ou pour cause d’oubli, mais principalement parce que la plupart sont des porteurs innocents qui n’ont jamais été atteints de maladies cliniquement diagnostiquées ”.
COMBIEN IL EST SAGE D’OBÉIR À LA LOI DIVINE
Toutes ces déclarations, puisées dans les publications médicales, montrent clairement que l’on ne peut pas affirmer que la transfusion soit un traitement entièrement sûr permettant de sauver des vies humaines. L’expérience médicale atteste le fait qu’en interdisant à l’homme de se servir du sang, le Dieu Tout-Puissant, — le Créateur de l’homme, le grand Docteur qui connaît le fonctionnement du corps de l’homme comme aucun médecin humain ne pourra jamais le comprendre —, exigeait non seulement l’obéissance de la part de l’homme, mais pour ceux qui obéiraient à cette loi, Dieu veillerait aussi à ce qu’ils soient préservés des nombreux maux qui s’abattent sur les humains comme résultat direct de l’utilisation du sang.
Les médecins ne manqueront pas d’arguments pour dire que cela vaut bien la peine de prendre des risques tant qu’il reste une chance de sauver une vie. Les conducteurs religieux partageront cet avis, en soutenant que la loi divine ne s’applique pas là où une vie est en jeu. Or ils se trompent, les uns et les autres. Quand la mort est imminente, ce n’est pas le moment de vaciller et de tourner le dos à Dieu. Mais c’est alors le moment de placer toute sa confiance en Celui qui tient entre ses mains le pouvoir de la vie. C’est alors le moment où toutes les autres personnes, les médecins comme les amis, les proches parents comme les parents éloignés, peuvent manifester leur amour sincère à l’égard du malade et leur crainte de Dieu en encourageant le malade à rester fermement attaché à sa foi, à ne point craindre, mais à placer sa confiance dans le Dieu Tout-Puissant.
Les chrétiens fidèles se souviennent de l’accusation portée par le Diable qui déclara : “ Peau pour peau ! Tout ce que possède l’homme, il le donne pour sauver sa vie. ” (Job 2:4, Zadoc Kahn). C’est lui qui prétendit que personne ne maintiendrait la foi en Dieu ni l’obéissance à Sa loi dès que la vie serait en péril. Mais le Diable est un menteur. Par leur obéissance à la loi divine qui ordonne de s’abstenir du sang, les chrétiens qui craignent Dieu prouvent journellement, dans toutes les parties du monde, que le Diable est menteur. C’est pour leur fidélité que Dieu les préservera — même s’ils meurent — en les ressuscitant à la vie éternelle dans son juste monde nouveau.
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L’astrologie et la médecineLa Tour de Garde 1962 | 1er janvier
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L’astrologie et la médecine
Dans son livre Four Thousand Years of Pharmacy, Charles LaWall parle de l’origine d’un signe employé aujourd’hui sur les ordonnances médicales. Il y voit un vestige du symbole païen de Jupiter et explique : “ Ce fut peu de temps après le début de l’ère chrétienne que l’on commença à apposer le symbole astrologique de Jupiter à la tête des ordonnances médicales. Un vestige de ce symbole subsiste de nos jours sous forme du signe R. On dit que cette pratique fut instituée par Krinas, médecin à l’époque de Néron quand le christianisme subit de si terribles persécutions. Le signe en question indiquait que le médecin adhérait à la religion de l’État. Il était interdit aux chrétiens de pratiquer la médecine à Rome et même au quatrième siècle, sous le règne de Julien, aucun maître chrétien ne pouvait enseigner dans les écoles de médecine. ”
Parlant sur le même sujet, The Merck Report de juillet 1949 dit : “ Le symbole de la planète Jupiter figurait d’abord comme signe astrologique sur les horoscopes. Plus tard, à mesure que la “ science ” évoluait, on l’utilisait en rapport avec les formules de médicaments. Cet emploi du signe était destiné à assurer l’influence de l’astre propice et avec le temps, il en vint à représenter non seulement la planète mais le dieu Jupiter. C’est ainsi que le R symbolise une supplication à la divinité la plus élevée, lui demandant, comme l’explique sir William Osler (1849-1919) “ de débarrasser les médicaments prescrits de toute nocivité ”. ”
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Les films de la Société éveillent l’intérêtLa Tour de Garde 1962 | 1er janvier
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Les films de la Société éveillent l’intérêt
LA VÉRITÉ divine rencontre un vif intérêt au Cameroun, pays d’Afrique. Comme auxiliaires, les films de la Société, intitulés “ La Société du Monde Nouveau en action ” et “ Le bonheur de la société du Monde Nouveau ”, contribuent puissamment à éveiller cet intérêt. Un rapport, rédigé par le serviteur de district du Cameroun, relate les résultats obtenus lors de la projection de ces deux films.
“ L’une des assemblées de circonscription les plus remarquables où ces films ont été montrés s’est tenue dans la ville de L. 6 800 personnes, y compris plusieurs hauts fonctionnaires de la Préfecture, ont assisté à la projection. C’est là un événement exceptionnel, car les habitants de cette ville avaient refusé, auparavant, d’écouter le pionnier spécial qui prêchait le message du salut. Le Chef supérieur du Conseil urbain avait interdit aux témoins de Jéhovah de prêcher la bonne nouvelle du Royaume dans la ville. Aussi le pionnier spécial avait-il eu de la peine à accomplir son ministère. La projection du film a été couronnée de succès : l’interdiction qui frappait l’œuvre a été levée, et les témoins de Jéhovah ont reçu l’autorisation non seulement de prêcher mais encore de construire, au cœur même de la ville, ce que les autorités appellent une “ église ”.
“ À présent, les autorités locales sont convaincues que l’œuvre des témoins de Jéhovah est internationale. Un musulman haut placé a déclaré : “ Votre œuvre triomphera. Je deviendrai, moi aussi, témoin de Jéhovah. ”
“ Au moyen des films, les autorités gouvernementales des départements de A. et de E. sont arrivées à une juste appréciation de notre œuvre. C’est grâce à une autorisation spéciale que les films ont pu être projetés. Des agents de police, des soldats et même leurs officiers étaient présents ; ils ont vu l’œuvre grandiose accomplie par les témoins de Jéhovah dans le monde entier. Ces hautes personnalités ont exprimé leur joie après avoir vu de quelle manière nous effectuons notre œuvre dans la paix, sur toute la terre.
“ Dans la localité de A., le député sous-préfet est décidé à devenir témoin de Jéhovah. Il avait montré un vif intérêt et avait posé beaucoup de questions. Puis, il m’a invité à son domicile et m’a assuré de son désir de participer pleinement à l’œuvre théocratique. Mais il était polygame, puisqu’il avait sept femmes. Pourtant, il a promis d’en choisir une seule pour épouse et de cesser d’avoir des relations avec ses ex-femmes, afin d’être en accord avec la volonté divine. À présent, il assiste aux réunions et soutient l’œuvre par des contributions volontaires. Un autre homme, qui a dix femmes et quatre-vingt-deux enfants, a demandé ce qu’il devait faire pour devenir membre de la société du monde nouveau. Pour avoir assisté à nos réunions et à la projection de nos films, le moniteur qui dirigeait l’école de la mission adventiste a été démis de ses fonctions par le directeur. Cet homme est maintenant un proclamateur zélé du message du Royaume.
“ À S., une foule de 1 050 personnes a vu le film. De nombreuses personnes de bonne volonté ont exprimé leur joie et leur désir de se joindre à la société du monde nouveau. C’était la première fois que nous avions pu montrer ces films dans cette région ; à mon avis, ceux-ci contribuent beaucoup au futur accroissement. ”
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