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Comment s’accomplit autrefois l’œuvre singulière de JéhovahLa Tour de Garde 1959 | 15 juillet
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7. Sous quelle forme le philistinisme existe-t-il de nos jours ? Où persiste-t-il ? Par conséquent, quelle chose étrange Jéhovah a-t-il décrétée selon Ésaïe 10:21-23 ?
7 Ces deux victoires remportées d’une manière étrange par Dieu servirent d’excellentes références historiques à Jéhovah pour décrire ses desseins dans l’avenir, dans notre temps. Aujourd’hui il existe un philistinisme ou une opposition méchante au vrai royaume de Dieu semblable à celle des anciens Philistins. Elle existe et persiste dans la chrétienté qui se dit dans une nouvelle alliance avec Dieu. Aussi Jéhovah a-t-il décrété quelque chose de très étrange, une extermination, quelque chose de résolu, sur quoi il ne reviendra pas. Ésaïe servit de prophète pour en parler, disant : “ Le reste reviendra, le reste de Jacob, au Dieu puissant. Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra ; la destruction est résolue, elle fera déborder la justice. Et cette destruction qui a été résolue, le Seigneur, (Jéhovah) des armées, l’accomplira dans tout le pays. ” — És. 10:21-23.
8. Sur qui arriva d’abord la destruction ? Comment Paul situa-t-il un grand accomplissement de l’extermination dans des temps futurs par rapport à son temps ?
8 La destruction arriva sur les habitants de Jérusalem et de Juda dans le siècle suivant celui d’Ésaïe. Cependant l’apôtre Paul situe un grand accomplissement de la destruction dans des temps futurs par rapport à son époque en citant Ésaïe et en disant : “ Ésaïe, de son côté, s’écrie au sujet d’Israël : Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé. Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu’il a résolu (ou, selon la NW, fera un règlement sur la terre)... De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce. ” — Rom. 9:27, 28 ; 11:5.
9. Quand eut lieu une seconde destruction et qu’y aura-t-il en notre temps ?
9 Ce “ règlement sur la terre ” fut exécuté par Jéhovah dans le pays de Juda et à Jérusalem et eut pour conséquence l’extermination des Juifs qui furent exécutés par les soldats romains en l’année 70. À notre époque il y aura une destruction finale.
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Avertissements de l’œuvre singulière de JéhovahLa Tour de Garde 1959 | 15 juillet
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Avertissements de l’œuvre singulière de Jéhovah
1, 2. a) Comment la chrétienté, Juda et Jérusalem reçurent-ils des avertissements de la destruction à venir ? b) En quels termes Ésaïe publia-t-il l’avertissement ?
LA CHRÉTIENTÉ possède dans le sort de Juda et de Jérusalem un exemple de ce qui l’attend dans le proche avenir. De leur côté, Juda et Jérusalem avaient un exemple du sort qui les attendait dans la destruction qui arriva sur le royaume des dix tribus d’Israël, dont la tribu principale était Éphraïm et la capitale Samarie. Le nom d’Éphraïm servit, en fait, pour désigner le royaume tout entier des dix tribus. L’extermination d’Éphraïm et de sa capitale Samarie eut lieu dans les jours du prophète Ésaïe, en 740. Avant sa venue, Ésaïe fit entendre un avertissement. Il dit :
2 “ Malheur à la couronne superbe des ivrognes d’Éphraïm, à la fleur fanée, qui fait l’éclat de sa parure, sur la cime de la fertile vallée de ceux qui s’enivrent ! Voici venir, de par le Seigneur, un homme fort et puissant, comme un orage de grêle, un ouragan destructeur, comme une tempête qui précipite des torrents d’eaux : Il la fait tomber en terre avec violence. Elle sera foulée aux pieds, la couronne superbe des ivrognes d’Éphraïm ; et la fleur fanée, qui fait l’éclat de sa parure, sur la cime de la fertile vallée, sera comme une figue hâtive qu’on aperçoit avant la récolte, et qui, à peine dans la main, est aussitôt avalée. ” — És. 28:1-4.
3. a) Quand Samarie devint la capitale de la nation, quelle était la condition religieuse d’Israël ? b) De quoi s’étaient grisés les buveurs ? Quel genre de parure portaient-ils ?
3 Vers l’extrémité occidentale d’une vallée fertile s’élève le mont appelé Samarie ou “ montagne de garde ”. Il est haut de 91 mètres et ses pentes sont escarpées. La ville de Samarie y fut bâtie. Son emplacement avait un grand éclat. Selon les anciennes méthodes de guerre, la cité était une forteresse stratégique qui ne pouvait être réduite que par la famine. Quand Samarie devint la capitale du royaume des dix tribus d’Israël, la nation s’était déjà détachée de Jéhovah et était devenue l’ennemi de Juda et de Jérusalem. Elle fit même alliance avec la Syrie contre le royaume de Jéhovah en Juda. Il y avait des guerres continuelles entre Israël et Juda. Samarie, la capitale, foyer du culte de Baal, était pleine d’ivrognes, en particulier d’ivrognes politiques. Ils étaient ivres non pas seulement de vin au sens propre mais encore de vin politique. Ce dernier vin était celui de l’indépendance politique vis-à-vis de Juda et aussi celui de l’alliance politique avec les Syriens et d’autres ennemis du royaume de Jéhovah en Juda. Dans leurs beuveries ils se ceignaient la tête d’une couronne de fleurs. C’était une belle parure mais elle était faite de fleurs qui fanaient et périssaient. C’était une couronne fanée que portaient ces ivrognes sous l’empire du vin. C’était une couronne flétrie que portait la capitale tout entière de Samarie pendant qu’elle était ivre des plaisirs du pouvoir politique indépendant, soutenu par des alliances politiques.
4. Quel malheur devait frapper la couronne périssable des buveurs ? Qui était le “ fort et puissant ” dont Jéhovah se servit pour l’exécution de sa colère ?
4 Malheur à la couronne périssable ! déclara Jéhovah par la voix d’Ésaïe, car elle devait être foulée aux pieds. La gloire d’être un royaume allait être flétrie. L’état d’ivresse provoqué par la satisfaction d’être un royaume devait être brusquement interrompu. Le renversement et l’abaissement sous les coups d’une grande puissance mondiale, voilà qui allait ramener Samarie et Éphraïm au sens des réalités de la situation. Cela devait venir comme un choc sur les ivrognes de Samarie, car leur royaume avait rejeté Jéhovah et s’était tourné vers le culte des veaux d’or et du faux dieu Baal. Il avait encore lutté continuellement contre le roi oint de Dieu qui siégeait sur le “ trône de Jéhovah ” au mont Sion. Pour opérer le renversement du royaume apostat de Samarie, Jéhovah Dieu disposait de quelqu’un de “ fort et puissant ”, qui devait exécuter la colère divine. Qui était-ce ? La puissance mondiale d’Assyrie, dont la capitale était Ninive. Comme les grandes eaux de l’Euphrate, les armées conquérantes d’Assyrie devaient fouler le pays, y semer la désolation et détruire Samarie, la capitale (És. 7:17-20 ; 8:7, 8). L’éclat de la couronne des ivrognes de Samarie devait promptement disparaître, comme une figue hâtive qui est cueillie et avalée dès qu’on l’aperçoit.
5. Qu’auraient dû remarquer et faire les ivrognes de Jérusalem et de Juda ? Comment, à travers eux, Jéhovah donna-t-il un avertissement à la chrétienté ?
5 Cependant Juda et Jérusalem possédaient également des ivrognes. Ceux-ci auraient dû observer le sort des buveurs d’Éphraïm ivres de leur pouvoir, qui avaient abandonné Dieu et s’étaient livrés à l’idolâtrie. Ils auraient dû prendre à cœur cet exemple et revenir à la raison. Pour attirer l’attention de Juda et de Jérusalem sur le sort qui les attendait s’ils ne se dégrisaient pas, Jéhovah inspira Ésaïe et lui fit proclamer ce qui devait arriver au royaume voisin d’Éphraïm et à Samarie. En même temps, Jéhovah donnait un avertissement à la chrétienté du sort qui l’attend à Harmaguédon.
6. Qui Ésaïe identifia-t-il aux buveurs de Juda et de Jérusalem ? Comment sont devenues leurs tables ?
6 À propos des ivrognes de Juda et de Jérusalem, Ésaïe, inspiré, déclara : “ Mais ceux-ci aussi ont erré par le vin et se sont égarés par la boisson forte. Le sacrificateur et le prophète ont erré par la boisson forte, ils sont dévorés par le vin, ils se sont égarés par la boisson forte ; ils ont erré dans leur vision, ils ont bronché dans le jugement. Car toutes les tables sont pleines de sales vomissements, de sorte qu’il n’y a plus de place. ” — És. 28:7, 8, Da.
7. a) À propos des sacrificateurs lévites de Jérusalem, qu’exigeaient les obligations de leurs fonctions ? b) À propos des prophètes de Jérusalem, que demandaient les devoirs de leurs fonctions ?
7 Le roi et le peuple cherchaient auprès des sacrificateurs et des prophètes la direction spirituelle et les services religieux. Ces hommes auraient dû exercer la maîtrise de soi et se garder de l’ivresse. Il avait été divinement défendu aux prêtres Lévites de boire des boissons enivrantes avant d’exercer leurs fonctions religieuses. Ils devaient garder toute leur raison et veiller à ne pas agir en présomptueux envers les choses de Dieu, à ne pas violer les lois divines et les restrictions à leur égard, de peur de mourir (Lév. 10:1-11). Ils devaient avoir l’esprit clair afin de se rappeler sans peine la Parole divine et l’enseigner au peuple de Dieu. Ils devaient donner le bon exemple. Il en était de même pour les prophètes de Jérusalem. En s’enivrant, les prophètes outrageaient Dieu et donnaient un exemple déplorable. Leur haute fonction de porte-parole de Jéhovah exigeait une vision claire et de bonnes facultés de jugement ou de discernement pour voir la volonté divine. Il leur fallait une tête équilibrée pour déclarer les décisions de Dieu. Pour expliquer le message divin d’une façon compréhensible, leur langue ne devait pas être alourdie par la boisson.
8. Cependant, qui imitèrent ces hommes chargés de fonctions sacrées ? Quelles en furent les conséquences ?
8 Malheureusement ils imitèrent les buveurs d’Éphraïm et de Samarie. Au lieu de la Parole divine, ce sont les vomissements qui sortaient de leur bouche. Ils en répandaient partout. Dans leur ivresse, ils tombaient dans leurs souillures et s’en éclaboussaient. Ce faisant, retournaient-ils à leur vomissement pour le laper ? Non, ils retournaient à leur vin pour continuer la fête. C’est pourquoi leurs jugements étaient faussés. Ils avaient des visions erronées à propos de la nation de Dieu. Ils marchaient en chancelant. C’étaient des mauvais guides, incapables de mener personne à destination. Ils ne pouvaient commettre que les mêmes erreurs que les ivrognes d’Éphraïm et de Samarie. Sur eux et sur la nation qui les suivait, ils attiraient une fin semblable à celle d’Éphraïm et de Samarie. Malheur aux sacrificateurs et aux prophètes ivres de Jérusalem ! Ils ne dirigeaient pas le peuple de Jéhovah de manière à préserver le royaume typique établi en son sein. Ils n’étaient pas en état d’être les conseillers spirituels du roi qui siégeait sur le “ trône de Jéhovah ”.
9. Qui représentent-ils de nos jours ? Quel effet enivrant ont certaines autres choses que le vin et les liqueurs au sens propre ?
9 Comme ils représentaient bien les ivrognes au sens spirituel de la chrétienté de nos jours ! Outre le vin et les liqueurs fortes, il y a encore d’autres choses qui enivrent les prêtres et les prédicateurs de la chrétienté, des choses qui les assoupissent, les font chanceler et rendent confuse leur vision religieuse, des choses qui les font vomir des impuretés spirituelles et les rendent insensibles aux dangers menaçant le monde religieux et aussi aux intérêts du royaume messianique.
10. À propos des choses qui produisent l’ivresse spirituelle, qu’a proclamé Jéhovah par la bouche d’Ésaïe ?
10 À propos des choses qui donnent l’ivresse spirituelle, Jéhovah déclara par la voix du prophète Ésaïe : “ Soyez stupéfaits et étonnés ! Fermez les yeux et devenez aveugles ! Ils sont ivres, mais ce n’est pas de vin ; ils chancellent, mais ce n’est pas l’effet des liqueurs fortes. Car (Jéhovah) a répandu sur vous un esprit d’assoupissement ; il a fermé vos yeux (les prophètes), il a voilé vos têtes (les voyants). Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ; ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne sais pas lire. Le Seigneur dit : Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine. C’est pourquoi je frapperai encore ce peuple par des prodiges et des miracles ; et la sagesse de ses sages périra, et l’intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra. ” (És. 29:9-14). Cette ivresse est plus détestable à Jéhovah Dieu que l’ivresse physique.
11. a) Dans les Écritures, le vin servait à symboliser quoi ? b) Quelle vigne-royaume Jéhovah a-t-il rejetée ? Mais quelle vigne spirituelle est cultivée et gardée par Dieu ?
11 En Israël on cultivait la vigne pour faire du vin. Dans les Écritures le vin sert à symboliser le pouvoir du royaume de Dieu de donner de la joie et de la stimulation. Comme Israël ne lui fut pas fidèle en tant que royaume typique, Dieu rejeta la nation infidèle comme vigne symbolique qu’il cultivait. Cependant, dans l’assemblée chrétienne fidèle aux intérêts de son royaume, Jéhovah a une vigne spirituelle qu’il cultive et protège et qui fait le sujet de sa joie. Jésus-Christ est le Cep ; ses disciples oints qui demeurent en lui sont les sarments, et la vigne porte beaucoup de fruit pour glorifier Jéhovah (És. 5:1-7 ; 27:2-6 ; Jean 15:1-8). Mais la chrétienté est devenue une vigne étrangère à Jéhovah. Le vin de ses prêtres et de ses prédicateurs-prophètes n’est pas l’esprit du royaume de Dieu, un esprit qui communique une joie et un enthousiasme purs et pieux. Ce n’est pas le vin et le lait que Jéhovah, par la voix d’Ésaïe, nous invite à acheter “ sans argent, sans rien payer ”. — És. 55:1.
12, 13. a) Quel est le vin symbolique des membres du clergé de la chrétienté et quel en est l’effet ? b) Après avoir vomi, à quoi retournent-ils ? Comment sont-ils un avertissement pour les témoins de Jéhovah ?
12 Le vin des prêtres et des prédicateurs de la chrétienté est l’esprit des royaumes de ce monde. Il leur fait trouver joie et stimulation dans la politique et les controverses des royaumes terrestres sous Satan, le chef de ce monde (Jean 12:31 ; Mat. 4:8, 9). Il les pousse à faire des compromis
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