BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g76 22/4 p. 4-7
  • Un paradis universel — est-ce possible ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Un paradis universel — est-ce possible ?
  • Réveillez-vous ! 1976
  • Intertitres
  • Document similaire
  • La terre est-​elle condamnée ?
  • La régénération
  • Qu’est-​ce qui manque ?
  • Raisons d’espérer que le Paradis sera rétabli
    Le paradis rétabli parmi les hommes grâce à la Théocratie !
  • Le Paradis : est-il pour vous ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2004
  • “Tu seras avec moi au Paradis”
    Écoutez le grand Enseignant
  • « Rendez-vous dans le paradis ! »
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (étude) 2018
Plus…
Réveillez-vous ! 1976
g76 22/4 p. 4-7

Un paradis universel — est-​ce possible ?

AUJOURD’HUI, nombre de gens instruits disent en substance : ‘Un paradis universel ? Ce serait merveilleux, mais c’est impossible. La terre ne pourra jamais devenir un lieu paradisiaque.’ Est-​ce également votre avis ?

Vous savez certainement, du moins dans une certaine mesure, combien l’homme a dévasté la terre, ce qui semble réduire à néant tout espoir de restauration.

Par exemple, l’homme a pollué l’air avec de la suie et des fumées dangereuses. Non seulement cela ruine la santé des populations, mais la planète entière est endommagée. Une autorité a en effet observé que ‘l’homme détraque le temps en envoyant dans l’atmosphère de la poussière, de la fumée et d’autres polluants’. Le climat s’en trouve modifié au point que des déserts se sont étendus, causant ainsi des famines. Cela s’est passé récemment en Afrique.

Nous ne pouvons pas non plus méconnaître les autres formes de pollution qui font de la terre tout autre chose qu’un paradis. La vie marine est détruite par le mazout. Souvent les cours d’eau sont tellement empoisonnés par les produits chimiques que les poissons meurent par millions. La nourriture des hommes et des animaux est contaminée par le mercure, le cuivre, le plomb et le DDT.

Un paradis universel paraît également impossible à cause des ravages de l’érosion, dont l’homme est responsable. Les hommes ont détruit les forêts et dénudé la terre de sa végétation protectrice par le surpâturage. Il en est résulté des millions d’hectares de terres improductives. Aussi pouvait-​on lire dans Bioscience : “Pour la première fois dans l’Histoire, l’homme a le pouvoir de détruire le système biologique de la terre, soit intentionnellement, soit accidentellement.”

La terre est-​elle condamnée ?

La terre a-​t-​elle subi des dégâts tels qu’elle ne pourrait jamais devenir un paradis ? À ce sujet, René Dubos, professeur honoraire à l’université Rockefeller, a dit : “Nous avons d’énormes problèmes et la plupart s’aggravent. (...) Mais j’ai acquis la conviction que ces tristes situations sont réversibles.

Avez-​vous déjà pensé aux étonnantes facultés que possède la terre de se régénérer, de faire disparaître progressivement les traces des mauvais traitements qu’on lui fait subir ? Un livre publié récemment en anglais, L’homme et son environnement, déclare :

“Le monde vivant, capable de se reconstituer, est un trésor inestimable. À moins que sa substance ne soit réduite en fragments isolés, la nature se reforme constamment (...). Ses facultés dynamiques de renouvellement maintiennent son activité et défient toute comparaison avec le trésor humain le plus riche.”

Il existe de nombreuses preuves que la terre est à même de se régénérer. Peut-être avez-​vous entendu parler de l’île de Krakatoa, non loin de Java. Elle a été détruite par une éruption volcanique dont la puissance égalait celle d’une bombe H de 10 000 mégatonnes. Il ne restait qu’une terre stérile couverte de cendre et de pierre ponce. Mais allait-​elle rester un tas de cendre sans vie ? Les biologistes se le demandaient. En trois ans, vingt-six espèces de plantes avaient fait leur réapparition. Après dix autres années, il y avait des cocotiers, des cannes à sucre sauvages et des orchidées. Et douze ans plus tard, on y trouvait 263 espèces animales. Même sans l’aide de l’homme, l’île est redevenue un paradis tropical couvert de forêts et peuplé de merveilleux oiseaux.

Il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin pour voir ce processus en action ou ses résultats. Dans votre pays il y a probablement des régions que la pollution, les inondations, la guerre, des procédés agricoles destructeurs ou l’érosion ont modifiées radicalement. Peut-être se sont-​elles déjà régénérées ou ce processus est-​il en cours.

Aux États-Unis, par exemple, de nombreux endroits de la Nouvelle-Angleterre ont été mis en culture il y a une centaine d’années ou plus. On a abattu des forêts vierges, enlevé la végétation et empilé les pierres sur les bords des champs. Cependant, quand l’agriculture s’est déplacée vers l’Ouest, ces champs ont été abandonnés. Bientôt des plantes sauvages commencèrent à y croître, telles que différentes graminées, des gerbes d’or et quelques plantes baccifères. Après plusieurs années on y trouvait des bouleaux, et des graines de sapins blancs, apportées par le vent, s’étaient développées en de petits arbres. Autour de ceux-ci poussèrent des mûriers provenant de graines que les oiseaux avaient laissé tomber. Les conifères ont dominé pendant un certain temps, mais alors que sous leur ombre épaisse peu d’autres sapins prenaient racine, les chênes et les érables s’implantaient. Aussi, progressivement, ils remplacèrent les conifères. Plus tard, sous les hautes frondaisons commencèrent à pousser quelques sapins du Canada, des hêtres et des tilleuls. Et, tandis que ces modifications se produisaient, certains animaux s’installaient dans la région.

Actuellement, vous pouvez vous promener dans ces collines, respirer les senteurs sylvestres et observer les divers animaux qui y vivent. De temps à autre, vous trouverez une clôture de pierre s’effritant lentement, témoin muet de ce que ce pays était il n’y a pas si longtemps. À présent la forêt y a repris ses droits.

Cependant, que se passe-​t-​il quand les hommes ont non seulement transformé une forêt en terrain de culture pendant un certain temps, mais qu’ils ont gravement pollué ou dévasté la terre ? Peut-​elle encore se régénérer et devenir un paradis ?

La régénération

“De la pollution au paradis”, tel était le titre d’un documentaire projeté à la télévision concernant le Willamette (aux États-Unis) qui était extrêmement pollué. Ce cours d’eau avait été exploité et souillé par l’homme. Mais était-​il perdu définitivement ? Après qu’une législation fit cesser la pollution la plus flagrante, cette rivière se régénéra d’elle-​même. On peut y nager et le saumon y abonde de nouveau. De même, un rapport fait en 1975 explique comment, en Angleterre, la Tamise a repris vie. Nous y lisons : “Il y a un an, on a pêché dans la Tamise le premier saumon depuis 141 ans. Cet été, on a trouvé un second saumon dans le fleuve.”

Le sol peut, lui aussi, se régénérer après avoir été dévasté par l’homme. Si vous visitez des régions de France, de Belgique et d’Allemagne ravagées par les guerres mondiales, vous y verrez des champs fertiles et de belles forêts.

Parfois l’homme lui-​même peut coopérer avec le processus de régénération. En Nouvelle-Zélande, les premiers colons abattirent ou brûlèrent de vastes forêts pour les remplacer par des pâturages. Mais, en maints endroits, ils y ont mis trop d’animaux. En outre, les lapins, que l’homme avait introduits dans le pays, ont dévoré la végétation qui maintenait le sol. Il en est résulté une érosion massive. Plus tard, des spécialistes de la conservation du sol se sont employés à arrêter les dégâts dans les collines Tara, et même à renverser la situation. Ils restaurèrent la fertilité du sol en y répandant des engrais, et en y semant des légumineuses. De plus, ils s’efforcèrent de réduire le nombre des lapins. Avec le temps, les collines sont redevenues des pâturages utiles et agréables.

Que dire des terres dévastées par l’homme depuis des siècles ? Peuvent-​elles également être régénérées et devenir un endroit paradisiaque ?

Voyons le cas du Proche-Orient et du Moyen-Orient. Cette zone évoque peut-être pour vous des dunes de sable, des marais où règne le paludisme, des collines de roches calcaires et dénudées. Pourtant, selon un article de l’agronome Walter Lowdermilk pour la revue Scientific American, les témoignages prouvent que “cette région a été autrefois un paradis pastoral”, mais qu’elle “a été surpâturée pendant plus de 1 000 ans”. Imaginez donc, “un paradis pastoral” ! Cependant, puisqu’elle est dévastée depuis si longtemps, a-​t-​elle dépassé le ‘point de non-retour’ ?

Monsieur Lowdermilk, représentant l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, enquêta sur ce qui a été fait en Israël. Il en conclut qu’“Israël a rendu à la culture une terre ravagée par mille ans de traitement abusif”. Avec l’aide de l’homme la terre peut donc se régénérer, même après des siècles de dévastation.

Auriez-​vous pensé que le Proche-Orient et le Moyen-Orient ont été autrefois un “paradis pastoral” et pouvaient le redevenir ? Cela n’a rien d’étonnant si vous considérez les choses du point de vue biblique.

La Bible explique qu’au début de l’histoire de l’homme, le Créateur a créé un paradis ou jardin pour le premier couple humain. Apparemment, ce paradis se trouvait dans la région appelée aujourd’hui Moyen-Orient. Le récit historique rapporte ceci :

“Jéhovah Dieu planta un jardin en Éden, vers l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. Ainsi Jéhovah Dieu fit pousser du sol tout arbre désirable à la vue et bon pour la nourriture (...). Or il y avait un fleuve qui sortait d’Éden pour arroser le jardin.” — Gen. 2:8-10.

Nos premiers parents, Adam et Ève, devaient prendre soin de ce jardin et l’étendre jusqu’à ce que la terre entière devint un paradis. — Gen. 1:28 ; 2:15.

Mais ils se rebellèrent et furent chassés du jardin d’Éden. Dieu dit à l’homme : “Maudit est le sol à cause de toi. C’est dans la douleur que tu en mangeras les produits tous les jours de ta vie. Et il fera pousser pour toi épines et chardons (...). À la sueur de ton visage tu mangeras du pain.” — Gen. 3:17-19.

Cette malédiction s’est-​elle accomplie ? Sans aucun doute. Des siècles plus tard, Lamech a même exprimé le besoin d’être soulagé de “la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit”. (Gen. 5:29.) Lamech prophétisa que les hommes seraient délivrés de cette malédiction aux jours de Noé, ce qui arriva effectivement. Au moyen d’un déluge, Jéhovah Dieu fit disparaître les méchants, après quoi il laissa entendre que la malédiction qui frappait le sol était levée. — Gen. 8:21.

Pour cette raison, on pouvait dire de certaines régions de la terre qu’elles ‘étaient bien arrosées, comme le jardin de Jéhovah’. (Gen. 13:10.) La Terre promise était très fertile, un pays qui “ruisselle de lait et de miel”. (Nomb. 13:23-27 ; Deut. 8:7-9 ; 11:10-17.) Cette description biblique concorde avec les conclusions de l’agronome Lowdermilk selon lesquelles cette région “a été autrefois un paradis pastoral”. Sans doute connaissez-​vous, même actuellement, des endroits qui, par leur beauté et leur fertilité, sont semblables à un paradisa.

Qu’est-​ce qui manque ?

Il faut admettre honnêtement que les endroits paradisiaques sont l’exception. L’homme saccage la terre de plus en plus. Oui, c’est bien l’homme qui est responsable du mal. Il est vrai que parfois des “désastres naturels”, comme des inondations ou des sécheresses, causent des dégâts, mais, fondamentalement, le problème est d’origine humaine. Walter Lowdermilk a fait remarquer ceci :

“Si rudes que soient ces conditions [à présent courantes au Moyen-Orient], le climat ne s’est pas détérioré de façon marquante depuis l’époque des Romains. Le ‘désert’ qui a pris possession d’un pays autrefois florissant est l’œuvre de l’homme et non de la nature.”

De même, le livre Écologie (angl.) dit :

“Selon la Genèse, l’homme a reçu le pouvoir, et la responsabilité, ‘de dominer sur toute la terre’. Mais durant cette domination il a enfreint presque tous les principes écologiques.” — Page 165.

Cependant, les connaissances techniques qui ont conduit à la pollution et à la dévastation de la terre pourraient être employées pour réparer les dommages. L’Encyclopédie britannique (1974) admet ce qui suit : “Les connaissances scientifiques et techniques actuelles sont parfaitement adéquates pour résoudre la plupart des problèmes d’environnement.” Imaginez ce qu’on pourrait accomplir si on appliquait les techniques modernes dans l’unité et avec bon sens ! N’oublions pas non plus que la terre est une demeure de choix qui a une grande faculté de régénération. Elle peut redevenir un habitat propre et salubre, et c’est ce dont l’homme a besoin.

En fait, selon René Dubos, un des principaux problèmes d’aujourd’hui est que

“notre mode de vie ne satisfait pas les aspirations profondes des êtres humains. Quand les gens ne peuvent éprouver les sensations fondamentales de la vie — être en contact avec une nature non perturbée, écouter ses sons agréables et respirer ses odeurs fraîches — ils se sentent frustrés et cherchent un substitut. Les drogues permettent de se créer momentanément un monde à soi, un genre de satisfaction que, selon ce que croient les toxicomanes, le monde réel ne donne plus.”

Il est vrai qu’il ne suffit pas de s’en aller dans les bois, car certaines personnes qui ont fui dans des régions sauvages ont continué de chercher l’évasion dans les drogues. Cependant, si toute la terre était un paradis, “être en contact avec une nature non perturbée” nous apporterait assurément la paix et la satisfaction.

Puisque la terre renferme en elle-​même toutes les possibilités de devenir un paradis, pourquoi n’en est-​elle pas un ? Que manque-​t-​il ? Et pourquoi pouvons-​nous affirmer qu’il vous est possible de voir bientôt s’établir un paradis universel ?

[Note]

a Le numéro du 1er septembre 1975 de Newsweek rapporte que ‘le grand nombre de touristes met à présent en danger la vie végétale et animale que les parcs étaient censés protéger’. L’UNESCO s’efforce donc de faire des zones encore non touchées des réserves. Nous lisons : “Pour diminuer l’impact de l’homme sur la nature, cet organisme établit un réseau de systèmes écologiques appelés ‘réserves de biosphère’.” — Page 64.

[Illustration, page 4]

Krakatoa avait été rendue stérile par une éruption volcanique. Mais même sans l’aide humaine, elle est redevenue un paradis tropical.

[Illustration, page 5]

Des terres qui avaient été dénudées par l’homme et plus tard abandonnées, sont de nouveau couvertes de forêts.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager