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  • Pierre, l’apôtre aux clefs
    La Tour de Garde 1952 | 15 juillet
    • C’est aussi sur les larges épaules de ce “ pêcheur d’hommes ” que reposait la responsabilité supplémentaire de la propagation de la doctrine du Christ ; en cette qualité, Pierre prit des dispositions pour qu’un autre fût choisi et remplaçât le méchant Judas. — Actes 1:15-26.

      En outre il s’était vu confier ces fameuses clefs de la connaissance. La première fut employée à la Pentecôte. À cette occasion on entendit un bruit semblable à un vent impétueux, on vit des langues de feu se posant sur chacun de ceux qui étaient rassemblés, et une multitude de gens de toutes les nations qui étaient accourus furent étonnés et confondus en entendant l’évangile annoncé dans leur propre langue. Que signifiait tout cela ? S’étant présenté à la foule, Pierre sut lui ouvrir, grâce à la première “ clef ”, la porte de la compréhension ; élevant la voix il dit : “ Repentez-​vous, et que chacun de vous soit baptisé. ” “ Sauvez-​vous de cette génération perverse. ” À cette occasion 3 000 Juifs furent baptisés. — Actes 2:1-41.

      Animé par l’esprit saint, Pierre employa ses dons de guérison et ses pouvoirs de perception miraculeux pour convaincre d’autres personnes que Jéhovah est Dieu et que son principal Représentant, et le Dispensateur de la vie, est le Christ ressuscité. Il prêcha hardiment et opéra des miracles sur les places publiques, guérissant toute maladie, rétablissant les boiteux, et allant même jusqu’à ressusciter des morts (Actes 3:1-16 ; 5:12-16 ; 9:32-42). Ni les menaces, ni les arrestations, ni les flagellations, ni les persécutions provoquées par le clergé envieux et méchant ne purent l’arrêter. Lorsqu’il fut traduit devant un tribunal religieux qui lui ordonna de ne plus prêcher, Pierre déclara : “ Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. ” “ Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. ” (Actes 4:19, 20 ; 5:29). Au sein de l’assemblée également, Pierre n’était pas moins zélé dans l’accomplissement de sa tâche, et nous en avons un exemple dans le cas d’Ananias et de Saphira (Actes 5:1-11). Une autre fois, quand Pierre et Jean furent envoyés comme serviteurs auprès des frères de Samarie pour leur conférer l’esprit saint, et qu’un certain homme dépourvu de compréhension appelé Simon essaya d’acheter le pouvoir de l’apôtre contre une somme d’argent, Pierre déclara : “ Que ton argent périsse avec toi. ” — Actes 8:14-20.

      Puis vint le temps où les nations gentiles devaient apprendre quel était le chemin de salut préparé par Jéhovah ; l’apôtre à qui avaient été confiées les “ clefs ” fut donc appelé à employer la seconde pour ouvrir l’accès à ce chemin. C’est ce qu’il fit, et Corneille, le soldat romain, ainsi que toute sa maison, furent les premiers non-Juifs à recevoir le merveilleux appel pour le royaume céleste (Actes 10:1–11:18). Peu de temps après, Pierre fut emprisonné sur l’ordre d’Hérode, et sans l’intervention miraculeuse d’un ange qui vint le délivrer, il aurait été mis à mort (Actes 12:1-17). L’œuvre de Pierre n’était pas encore achevée.

      Sauf le jour où l’on fit appel à lui pour une question relative à la circoncision des non-Juifs, il semble qu’à partir de ce moment-​là Pierre consacra tout son temps aux communautés juives établies en dehors de Jérusalem (Actes 15:1-21 ; Gal. 2:7-9). Cependant, il n’existe pas la moindre preuve qu’il soit jamais allé à Rome, mais nous savons que c’est de Babylone qu’il écrivit deux lettres peu de temps avant de mourir (I Pi. 5:13). Dans ces épîtres, il montre clairement que c’est le Christ, et non lui, Pierre, qui est la “ pierre angulaire ” de l’église (I Pi. 2:4-6). Nulle part il ne prétend à la primauté ou à l’infaillibilité, et pas une seule fois il ne nous parle d’un successeur à qui il aurait donné ses “ clefs ”. Au contraire, Pierre fut théocratique, et il donna à tous les chrétiens un bon exemple d’humilité et de repentance, de zèle et de dévouement pour les intérêts du monde nouveau.

  • “ Tremblements de terre en divers lieux ”
    La Tour de Garde 1952 | 15 juillet
    • “ Tremblements de terre en divers lieux ”

      LE 15 août 1950 se produisit le plus violent tremblement de terre que l’on ait vu depuis le début du siècle. Ce fut “ le plus grand que la génération actuelle ait connu ”, “ la secousse la plus terrible qui ait jamais ravagé une région habitée ”. On situa son épicentre dans la partie nord-est de l’Inde, l’Assam, le Népal et le sud du Tibet. La secousse fut si violente que tous les sismographes du monde entier s’affolèrent. Beaucoup même se détraquèrent. Celui de Constantinople, en Turquie, fut mis hors de service, tandis qu’au Boston College, de l’autre côté du globe, l’aiguille quitta le papier enregistreur. Quand l’onde sismique atteignit Milwaukee, ville des États-Unis distante de 17 000 kilomètres, le niveau de l’eau dans un puits très profond s’éleva de 1,40 mètres, battant ainsi tous les records. Lorsque les services de presse et de radio rapportèrent ces événements, on comprit qu’un nouveau cataclysme venait de se produire.

      Il y eut quelque part sous le massif de l’Himalaya, la plus haute chaîne de montagnes du monde, un glissement des couches souterraines qui provoqua un bouleversement de l’écorce terrestre sur une superficie de 77 000 kilomètres carrés. Certains fleuves coulant dans la zone sinistrée furent engloutis, tandis que d’autres durent modifier leur cours. Le Brahmapoutre, l’un des plus grands fleuves du monde, offrit un spectacle à la fois étonnant et terrible. Les mouvements du terrain eurent pour effet de refouler ses eaux qui revinrent ensuite, se précipitant avec fureur. C’est ainsi qu’en certains endroits il sortit de son lit et balaya le pays comme un véritable raz de marée. L’un de ses affluents, le Subansiri, provoqua la ruine de 1 500 villages. Des montagnes même s’écroulèrent, recouvrant des villages, bloquant les eaux des rivières et formant ainsi des lacs artificiels. Ces eaux, à leur tour, après avoir rompu les digues de terre, se répandirent en flots impétueux dans les vallées, n’épargnant rien sur leur passage, ni les forêts, ni leurs habitants. Les cadavres des éléphants, des tigres, des singes et de beaucoup d’autres animaux ainsi que ceux des victimes humaines, emportés par les eaux tumultueuses, offraient un spectacle effrayant.

      Ailleurs, de grandes crevasses s’ouvrirent et des eaux souterraines augmentèrent encore le péril. Par suite de la destruction d’entrepôts de grains, de vastes régions furent menacées par la famine. Quantité de poissons de rivière furent ou enterrés dans la boue ou asphyxiés par des émanations sulfureuses provenant du noyau central en fusion. Pendant plusieurs jours les volcans en éruption embrasèrent le ciel, se joignant ainsi à cette révolte de la nature que l’on a appelée “ le plus grand cataclysme ” de l’histoire de l’Assam. Et chose incroyable, le fameux mont Everest lui-​même, point culminant du globe, s’éleva de 60 mètres.

      Tous les moyens de communication furent coupés. Le réseau de routes et de canaux avait disparu. De nombreux kilomètres de rail avaient été arrachés et les lignes téléphoniques et électriques détruites sur une grande étendue. Une panique folle s’empara des populations de la partie occidentale de l’Inde, de la Birmanie, et même de Calcutta ; les gens affolés remplissaient les rues de leurs cris ou se groupaient pour invoquer des dieux-démons. Les quelque 200 secousses secondaires qui firent encore trembler le pays pendant plus d’un mois contribuèrent au ralentissement de la vie et de l’activité d’un peuple terrifié.

      Pour ne mentionner que le cas des plantations de thé, les dégâts se sont élevés à 4 000 000 de dollars. Des milliers de maisons furent détruites, 50 000 têtes de bétail périrent, 5 000 personnes perdirent la vie et 5 autres millions souffrirent durant le mois de troubles secondaires. Tous ces chiffres, cependant, ne donnent qu’un faible aperçu de la souffrance, de la misère et des maux qui résultèrent du déchaînement de ces forces surhumaines.

      Y A-​T-​IL UNE ÉPIDÉMIE DE SÉISMES ?

      Pendant que le monde apprenait d’autres nouvelles en provenance des régions lointaines de l’Himalaya, on signalait des tremblements de terre en d’autres points du globe. Le 17 août un séisme assez violent mais de courte durée secoua les Philippines. Quelques jours après, le 23 août, on enregistrait également une secousse, quoique moins forte, dans la Caroline du Sud, et le 9 septembre un choc violent ébranla le nord du Chili. Un an avant, le 5 août 1949, la République de l’Équateur subit le même sort que l’Assam et l’on dénombra 9 000 tués et 20 000 personnes sans abri. Quatre villes de l’Équateur furent détruites et les dégâts énormes se chiffrèrent par millions de dollars. L’année précédente, des tremblements de terre avaient déjà causé la mort de 5 000 personnes.

      Les tremblements de terre ne sont ni nouveaux ni d’invention récente, car les annales de l’Antiquité montrent que de tels événements se sont produits dès les temps les plus reculés. Dans la Bible, le plus ancien livre de l’humanité, il est question, tant dans les Écritures hébraïques que dans les Écritures grecques, de plusieurs tremblements de terre (Amos 1:1 ; Zach. 14:5 ; És. 29:1, 6 ; I Rois 19:11 ; Mat. 27:54 ; 28:2 ; Actes 16:26). Les écrits d’auteurs profanes tels que Aristote, Pline, Sénèque, et bien d’autres encore, mentionnent également ce genre de cataclysme. Depuis, on en vit beaucoup d’autres semblables dont voici les principaux :

      Année Lieu Nombre de tués Année Lieu Nombre de tués

      1703 Japon 200 000 1875 Venezuela 16 000

      1737 Inde 300 000 1896 Japon 22 000

      1755 Lisbonne 50 000 1908 Italie 75 000

      1783 Italie 50 000 1915 Italie 39 000

      1797 Équateur 41 000 1920 Chine 200 000

      1822 Turquie 22 000 1923 Japon 143 000

      1828 Japon 30 000 1927 Chine 100 000

      1868 Pérou 25 000

      Ces chiffres nous permettent de constater quelques faits remarquables. On s’aperçoit par exemple du nombre relativement petit de tremblements de terre importants enregistrés durant la période qui précéda la Première Guerre mondiale, par rapport à ceux qui se produisirent depuis lors. Ce point est appuyé par le père jésuite Joseph Lynch, de l’université de Fordham. Dans son livre intitulé Our Trembling Earth (Notre terre tremblante), publié en 1940, il montre en effet comment il y eut “ des alternatives de tempêtes et d’accalmies ” et donne aux pages 151 et 152 la liste des onze grands tremblements de terre que l’on rapporta durant les 3 358 ans de l’histoire de l’Italie précédant 1908.

      La comparaison des nombres de victimes est également intéressante. Le Dictionnaire des arts, des sciences et des lettres (Encyclopædia Britannica ; vol. 7, p. 852, édition de 1940), fait la remarque suivante après avoir donné le nombre des victimes des principaux tremblements de terre qui se produisirent avant 1914 : “ Il est possible que ces chiffres soient quelque peu exagérés [surtout ceux du XVIIIe siècle], mais on ne se trompe pas en acceptant ceux qui sont donnés pour le tremblement de terre qui eut lieu au Japon en 1923. ” Cependant, même en se basant sur les chiffres exagérés qui nous sont donnés pour les siècles écoulés, on voit, d’après le tableau ci-dessus, que la moyenne annuelle de victimes est montée d’une façon étonnante de 4 000 avant 1914 à 40 000 après cette date ! Les horreurs et la mort sous une forme concentrée caractérisent la vie des hommes depuis 1914.

      UNE PARTIE IMPORTANTE DU “ SIGNE ”

      Vous en êtes certainement à vous demander ce que cette soudaine fréquence des tremblements de terre peut bien avoir de commun avec 1914 et la Première Guerre mondiale ? Mais la réunion de ces deux événements n’est pas une simple coïncidence. Il y a près de 20 siècles fut prévu et prédit le temps où se produiraient ces deux événements de grande importance. “ Dis-​nous : Quand seront ces choses, et quel sera le signe de ta présence et de la consommation du système de choses ? ” (Mat. 24:3, NW). C’est la question que les disciples posèrent à Jésus et c’était une question importante. Le prophète Daniel avait déjà donné des indications chronologiques montrant que la consommation, ou “ fin commune ” de tout ce qui appartient au monde actuel, allait commencer 2 520 ans après que le dernier roi de Jérusalem aurait été détrôné en 607 av. J.-C., c’est-à-dire en l’automne 1914.a Aussi, lorsque Jésus répondit à la question de ses disciples, il compléta cette prophétie en annonçant les événements qui devaient se produire durant cette consommation et constituer un “ signe ” visible pour tous.

      Lorsque vous lirez le récit de ces faits dans les Évangiles de Matthieu, chapitre 24, de Marc, chapitre 13, et de Luc, chapitre 21, ne manquez pas de remarquer ce que Jésus dit au sujet des tremblements de terre. “ Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume [c’est en 1914 que commença la Première Guerre mondiale] : Il y aura des famines [c’est aussi depuis cette date que l’on vit les plus terribles famines de l’histoire] et des TREMBLEMENTS DE TERRE en divers lieux. Mais tout cela ne sera que le commencement des douleurs. ” (Mat. 24:7, 8, Sy). Par conséquent les prophéties ont annoncé que les tremblements de terre, non à eux seuls ou indépendamment de toute autre chose, mais en rapport avec les autres choses mentionnées, constitueraient un signe visible de la consommation du vieux monde et de la proximité du monde nouveau. — II Pi. 3:6, 7, 13.

      Voilà pour la prophétie, mais que dire des faits ? Ici personne ne niera que 1914 vit le commencement d’une période terrible et critique qui dure encore. C’est depuis cette date que l’on a vu deux guerres mondiales dont le caractère et les conséquences furent plus effrayants que ceux de toutes les guerres précédentes réunies ! C’est depuis lors qu’il y eut les plus grandes famines ! C’est depuis cette année que les épidémies et les maladies ont pris des proportions si grandes que même la science médicale moderne a été incapable d’en venir à bout ! C’est depuis cette date que l’on assiste à l’effondrement des principes moraux et sociaux et que, dans toutes les couches de la société, au sein de toutes les nations, la crainte, la détresse et la perplexité remplissent les esprits et les cœurs de peines et de maux ! Or Jésus déclara que toutes ces choses réunies constitueraient un signe indéniable à condition qu’il y ait aussi des tremblements de terre en divers lieux. Voyons donc maintenant ce que disent les faits à cet égard.

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