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Pâques, de quoi s’agit-il ?La Tour de Garde 1958 | 15 mars
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Pâques, de quoi s’agit-il ?
LE SAVEZ-VOUS ? En réalité, la grande majorité des personnes qui célèbrent Pâques sont peu renseignées à son sujet. En fait, presque tout ce qu’elles savent, c’est que cette fête est supposée commémorer la résurrection de Jésus-Christ. Elles ignorent les réponses aux questions vitales concernant la plus grande des fêtes de la chrétienté, questions telles que : D’où vient le nom “ Pâques ” (en anglais “ Easter ” ; en allemand “ Ostern ”) ? Comment la fête de Pâques prit-elle naissance ? Quelle est la signification de ses curieuses coutumes ? Par-dessus tout, que révèle la Bible au sujet de cette fête ?
Le mot anglais “ Easter ” apparaît dans la Traduction autorisée (Bible du Roi Jacques) dans Actes 12:4 ; cependant, c’est une erreur des traducteurs. Le mot biblique original pascha signifie simplement “ pâque ” (c’est-à-dire “ passage ”), et c’est ainsi que les traducteurs modernes le rendent. Ainsi, à vrai dire, le mot traduit en anglais par “ Easter ” n’est pas mentionné dans le grec original des Écritures chrétiennes. Mais la Bible n’ordonne-t-elle pas aux chrétiens de commémorer un certain événement concernant le Christ ?
Si, Jésus a dit à ses disciples de se souvenir de sa mort qui eut lieu le 14 Nisan de l’an 33. Ses disciples devaient célébrer sa mort en observant le repas du soir du Seigneur, chaque année, à la même date. “ Faites ceci ”, a dit Jésus, “ en mémoire de moi. ” (I Cor. 11:24). Qu’en est-il de sa résurrection, le 16 Nisan 33 ? Jésus ne donna aucun commandement pour la célébrer. Les apôtres qui parlèrent du Christ ressuscité ne donnèrent pas non plus de commandement pour célébrer sa résurrection. Sa mort était le seul événement qui dût être commémoré par une fête chrétienne.
Puisque “ Easter ” ne trouve aucun appui dans la Bible, d’où viennent cette fête et son nom ? Dans le livre Great Catholic Festivals (Grandes Fêtes Catholiques) du jésuite James L. Monks, il y a quelques indications nous mettant sur la voie. Ce livre, qui porte l’imprimatur du Cardinal Spellman, nous dit à la page 33 : “ Il arrive souvent, lorsque les païens se convertissent au christianisme, qu’ils conservent certaines des coutumes de leur ancienne vie et les christianisent pour ainsi dire. Les Anglo-Saxons païens avaient coutume de célébrer la fête de leur déesse du printemps, nommé Eôstre. Quand ils devinrent chrétiens et célébrèrent notre grande fête, qui vient toujours au printemps, ils gardèrent le vieux nom qui devint notre Easter. ”
On voit donc que “ Easter ” est un nom païen et que l’événement est associé avec une déesse païenne du printemps. Mais remontons maintenant au temps où Pâques prit naissance officiellement. Ce fut en 325, longtemps après la résurrection du Christ. Déjà, l’apostasie avait commencé et il y avait de nombreux faux chrétiens, des chrétiens de nom seulement. L’empereur païen Constantin était l’un d’eux. Bien qu’étant encore prêtre principal de la religion païenne romaine, il réunit un grand nombre de ces chrétiens apostats au Concile de Nicée. Quel était le motif de ce prêtre païen ?
Il voulait l’harmonie dans la religion pour des raisons politiques. Et ainsi, comme le livre A General History of Rome nous le dit, “ il fit fusionner dans son esprit les deux croyances hostiles plutôt que de les comparer l’une avec l’autre — une affaire de sentiment plutôt que d’opinion, chose plus courante peut-être qu’on ne le suppose généralement ”. Constantin unit ainsi les deux religions, la religion romaine païenne et le christianisme apostat. L’un des résultats fut que Constantin décréta que “ partout, la Grande Fête de Pâques ” devait être observée.
Cela s’adressait aux païens, puisqu’ils avaient l’habitude depuis longtemps d’adorer la déesse printanière de la fécondité. Pour les Grecs et les Romains, son nom était Astarté. Les Babyloniens l’avaient adorée sous le nom de Ishtar et les Phéniciens sous celui de Ashtoreth.
Il était naturel que les coutumes et les rites touchant ces déesses printanières et leur culte entourassent Pâques. Ainsi des archéologues ont découvert des sculptures de la déesse de la fertilité Ishtar. Ils la trouvèrent tenant un œuf dans la main et un lapin à ses pieds. Le livre Great Catholic Festivals fait le commentaire suivant sur Pâques : “ Le fait de manger des œufs ce jour-là vient, dit-on, de l’usage païen de l’œuf comme symbole de la fertilité. ” Et The Catholic Encyclopedia dit sous le mot “ Easter ” : “ Le lapin est un symbole païen et a toujours été un emblème de la fertilité. ”
Les adorateurs de la déesse du printemps Ashtoreth avaient coutume de manger des gâteaux en son honneur. Ils appelaient la déesse “ reine du ciel ”. La Bible dit au sujet d’Ashtoreth et de ses adorateurs : “ Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des libations à d’autres dieux, afin de m’irriter. ” (Jér. 7:18). La colère de Jéhovah s’enflamma contre son peuple toutes les fois qu’il adopta ces coutumes païennes. Mais ceux qui adoptèrent la fête païenne de Pâques ne se soucièrent pas de suivre la Bible. Ils christianisèrent — pensaient-ils — les gâteaux païens en marquant une croix dessus, comme les petits pains au lait que l’on mange le vendredi saint.
Même le fait de porter de nouveaux vêtements et la procession de Pâques appartenaient aux rites païens. Les païens européens croyaient que le fait de porter un nouveau bonnet à Pâques apportait le bonheur en amour. La procession de Pâques est une addition récente à la fête, d’après certaines autorités qui affirment qu’elle vient d’une ancienne procession chinoise du printemps. Les riches mandarins revêtaient leurs plus belles robes puis les exhibaient en masse à tous sans exception. “ Des choses comme les œufs de Pâques, les feux de Pâques, les jeux de Pâques et les rires de Pâques ”, conclut le livre Easter, “ semblent toutes avoir une origine païenne. ”
Bien que pendant longtemps les protestants ne tinssent pas compte de la fête de Pâques de l’église catholique, au cours des soixante-quinze dernières années, toutes les églises protestantes ont de fait commencé à observer Pâques. L’ouvrage The American Book of Days dit par rapport aux États-Unis : “ Ce fut pendant la Guerre civile que les églises non ritualistes commencèrent à observer Pâques. Tant d’hommes furent tués et tant de foyers ravagés que les églises s’efforcèrent d’apporter aux affligés toutes les consolations de la religion. Dans les églises presbytériennes tout d’abord, dans les autres plus tard. ”
Sachant ce qu’il en est de Pâques, que fait le vrai chrétien ? Il connaît la règle biblique : “ Qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? ” Et il suit le commandement de Dieu : “ Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit (Jéhovah) ; ne touchez pas à ce qui est impur. ” Il n’y a aucune raison de suivre ceux qui observent Pâques. Suivez Jéhovah. Séparez-vous de Pâques et de ses coutumes païennes impures. — II Cor. 6:14, 17.
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Louange internationale au seul DieuLa Tour de Garde 1958 | 15 mars
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Louange internationale au seul Dieu
“ Nations, louez toutes Jéhovah. ” — Ps. 117:1, AC ; Rom. 15:11.
1. À quoi doivent en venir les nations ?
TOUTES les nations viendront à le louer. Elles devront toutes abandonner les millions de dieux qu’elles adorent aujourd’hui et s’uniront dans l’adoration du seul Dieu. Seul le vrai Dieu peut gagner l’adoration de toutes les nations actuelles, divisées par la religion.
2. Qu’ont montré les dieux des puissances mondiales ? Quel culte a subsisté jusqu’à nos jours, apportant espérance, protection et délivrance aux adorateurs ?
2 Les dieux de l’ancienne Égypte ont disparu, incapables de la faire demeurer la puissance mondiale qu’elle était autrefois. Les dieux de la puissance mondiale suivante, l’Assyrie, ont disparu, eux aussi. Ceux de la grande puissance mondiale, Babylone, ont disparu. Oui, les dieux des puissances mondiales qui se sont succédé dans l’ordre suivant : Médo-Perse, Grèce et Rome, ont tous disparu, ne laissant de l’impérialisme de leurs adorateurs qu’un souvenir qui s’efface graduellement. Où est la triade égyptienne, Isis, Osiris et Horus ? Où sont Assur et Nisroch d’Assyrie ? Bel et Marduk de Babylone ? Ahura-mazda de Perse, Zeus de Grèce et Jupiter de Rome ? À travers les nombreux siècles du passé, un Dieu, vainqueur, a survécu et son culte a subsisté jusqu’à ce jour. Il sait qui il est. Il sait qu’il n’y a d’autre vrai Dieu que lui-même ; et aujourd’hui, comme dans le passé, tous les faux dieux des nations du monde ne sont d’aucun secours pour leurs milliards d’adorateurs, mais ce seul vrai Dieu est l’espoir, la protection et la délivrance des siens. Dans le livre, dont il a inspiré la rédaction, il nous dit clairement qui il est. Sous l’inspiration de son esprit, un étudiant de son histoire sacrée écrivit :
3. Sous l’inspiration de l’esprit, qu’écrivit à son sujet un étudiant de l’histoire sacrée au Psaume 135 ?
3 “ Oui, je le sais, Jéhovah est grand, notre Seigneur est au-dessus de tous les dieux. Tout ce que veut Jéhovah, il le fait, dans les cieux et sur la terre, dans la mer et dans tous les abîmes, Jéhovah, ton nom subsiste à jamais ; Jéhovah, ton souvenir dure d’âge en âge. Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux et ne voient pas. Elles ont des oreilles et n’entendent pas ; de leur bouche ne sort pas même un souffle. Qu’ils leur ressemblent ceux qui les font, tous ceux qui se confient en elles ! Que de Sion soit béni Jéhovah, qui habite Jérusalem ! (Peuples, louez Jah !) ” — Ps. 135:5, 6, 13, 15-18, 21, AC.
4. Quelle action actuelle de la part des dirigeants et des nations fut annoncée au Psaume 2 ? Quelle invitation à la louange fut cependant faite prophétiquement ?
4 Aujourd’hui, la tournure des choses semble ôter tout espoir que les nations de la terre soient un jour unies avec joie dans l’adoration de ce Dieu qui, seul, a pour nom Jéhovah. Oui, dans son livre même de la prophétie, la situation des temps actuels fut prédite en termes poétiques : “ Pourquoi les nations s’agitent-elles en tumulte, et les peuples méditent-ils de vains projets ? Les rois de la terre se soulèvent, et les princes tiennent conseil ensemble contre Jéhovah et contre son Oint. “ Brisons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs chaînes ! ” (Ps. 2:1-3, AC). Et cependant, bien qu’il eût inspiré cette prophétie de l’opposition actuelle à Jéhovah comme Dieu et à son Fils oint, Jésus-Christ, comme Roi du monde nouveau, il adressa aussi cet ordre aux peuples des nations : “ Nations, louez toutes Jéhovah ; peuples, célébrez-le tous ! ” (Ps. 117:1). En outre, l’un des douze apôtres du Christ reprit ce commandement et le répéta aux chrétiens de Rome au temps où cette dernière était une puissance mondiale, en disant : “ Nations, louez toutes Jéhovah ; peuples, célébrez-le tous. ” — Rom. 15:11, NW.
5. Dans les quarante et quelques années qui viennent de s’écouler, quels faits attestent que l’invitation à la louange n’a pas été faite en vain ?
5 Cette invitation à louer le seul vrai Dieu vivant ne fut pas préservée en vain par écrit, pour ne pas s’accomplir.
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