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Comment rendre grâce à Dieu pour sa bonté de cœur ?La Tour de Garde 1977 | 1er juin
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vos prières ? Il est très facile de prendre l’habitude de n’adresser que des requêtes à Dieu pour lui demander de faire telle ou telle chose pour nous, pour notre famille, pour la congrégation et pour les autres. Si vous avez des enfants, vous êtes certainement heureux quand ils viennent vous demander de l’aide ou un conseil. Mais que ressentiriez-vous si l’un d’eux venait vous dire : “Papa, je voudrais te dire combien nous t’aimons. Certes, tu es ferme avec nous, et nous te respectons pour cela, mais tu as aussi beaucoup d’amour pour nous. Tu es notre meilleur ami.” À en juger par la joie que vous éprouveriez en entendant de telles paroles dites sincèrement, vous pouvez imaginer les sentiments qu’éprouvera Jéhovah si vous incluez des louanges et des actions de grâces dans vos prières. Le prophète Daniel nous a donné un bel exemple sous ce rapport. La Bible montre en effet qu’il louait Dieu dans ses prières. — Dan. 6:10.
21. Que pouvons-nous faire pour que nos prières ne contiennent pas que des généralités ?
21 Dans nos prières, il est bien de mentionner avec précision les bonnes choses que Dieu nous a accordées. Avez-vous déjà entendu prier un jeune enfant ? Il remerciera Dieu de la bonne crème au chocolat qu’il a mangée, de la belle promenade en bateau qu’il a pu faire ou d’être en vacances. Ne pouvons-nous pas être précis dans nos prières plutôt que de nous contenter de remercier Dieu de ce qu’il nous accorde en général ? Quand une personne vous fait un cadeau, vous la remerciez certainement. Pourquoi ne pas remercier Celui qui a fait toutes choses ? Avez-vous trouvé dans la Bible un conseil qui vous aidera à résoudre un grave problème ? Pourquoi ne pas en remercier Dieu ? Si vous avez le privilège de prier au nom de tout un groupe, pourquoi ne pas mentionner dans votre prière des exemples précis de bénédictions divines pour lesquelles tous les membres du groupe sont reconnaissants à Jéhovah ? — Ps. 42:8.
22. En résumé, comment pouvons-nous rendre grâce à Jéhovah pour sa bonté de cœur, et quels seront nos sentiments ?
22 Incontestablement, Dieu a donné de nombreuses preuves de sa bonté de cœur à notre égard, nous qui sommes ses serviteurs qu’il approuve. Nous pouvons les constater chaque jour, à condition seulement d’être attentifs (Ps. 107:43), et chacun de nous a la possibilité de manifester sa gratitude à Jéhovah en parlant de lui. Comment et quand ? Dans l’œuvre de prédication et d’enseignement. Dans nos conversations courantes avec nos frères chrétiens et avec d’autres personnes. En chantant des cantiques et en priant Jéhovah. Oui, bien que nous attendions encore le temps où, comme le décrit le Psaume 150, toute la création unie louera Jéhovah, nous pouvons le louer personnellement dès maintenant. Ce faisant, nous manifesterons les mêmes sentiments que David, qui déclara au Psaume 59:16, 17: “Quant à moi, je chanterai ta force, et au matin je décrirai joyeusement ta bonté de cœur. (...) Ô ma Force, pour toi j’exécuterai des mélodies, car Dieu est ma hauteur sûre, le Dieu de la bonté de cœur à mon égard.”
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Que voulait dire l’homme sage ?La Tour de Garde 1977 | 1er juin
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Que voulait dire l’homme sage ?
Dieu donne au juste comme au méchant
Dieu donne à celui qui est juste comme à celui qui est méchant. Nous lisons à ce propos dans Ecclésiaste 2:26: “Car à l’homme qui est bon devant lui il a donné sagesse et connaissance et allégresse, mais au pécheur il a donné l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant le vrai Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite de vent.”
En appliquant les directives de son Créateur, l’homme bon devient effectivement sage et instruit. Ces qualités ajoutent encore à son bonheur, parce qu’il sait mieux alors utiliser ses biens et ses capacités. En fait, il n’aurait certainement pas eu la sagesse, ni la connaissance et la joie, s’il n’avait entretenu des relations avec Dieu. C’est donc en ce sens que Dieu lui a donné “sagesse et connaissance et allégresse”.
Par ailleurs, celui qui est méchant ignore le dessein de Dieu. Aussi le Très-Haut le laisse-t-il poursuivre ses voies égoïstes et en subir les conséquences. Le pécheur se donne beaucoup de mal pour amasser des biens. Toutefois, cela ne lui procure pas le contentement véritable, car, par son manque de sagesse et de connaissance, il ne sait pas trouver du plaisir dans tout son travail. Il ne connaît pas la joie que l’on éprouve à donner à ceux qui sont dans le besoin (Actes 20:35). En outre, il se peut qu’en ayant recours à des moyens illégaux il parvienne à ses fins, mais tôt ou tard il sera pris à son propre jeu. Tout ce que le pécheur aura acquis passera alors finalement dans les mains de l’homme bon. Tel a été le cas des Cananéens. Malgré sa dépravation, ce peuple avait prospéré pendant des années. Cependant, comme Jéhovah l’avait décrété, ses vignes, ses oliveraies, ses maisons et bien d’autres choses encore sont devenues l’héritage des Israélites. — Deut. 6:10, 11.
‘Un temps fixé pour tout’
Le roi Salomon remarqua que sur la terre tout est soumis à des cycles et à des changements. Par exemple, tout comme au temps prévu une femme enceinte donne naissance à un enfant, de même le moment vient où l’âge avancé et la maladie mettent un terme à la vie d’un homme. Ainsi, tout comme il y a un temps pour naître et pour mourir, il y a aussi ‘un temps pour planter et pour déraciner, pour tuer et pour guérir, pour démolir et pour bâtir, pour pleurer et pour rire, pour se taire et pour parler, pour aimer et pour haïr, pour la guerre et pour la paix’. — Eccl. 3:1-8.
Bien souvent, de telles choses sont les fruits de circonstances que l’homme ne peut contrôler. C’est pourquoi, après avoir discuté de tout cela, Salomon en vient à poser la question suivante : “Pour celui qui agit, quel avantage y a-t-il dans ce à quoi il travaille dur ?” (Eccl. 3:9). En effet, puisque la plupart du temps ces choses arrivent d’une manière incontrôlable dans la vie d’une personne, serait-il sage de chercher à trouver le bonheur uniquement en travaillant très dur ? La vie étant incertaine, tout le travail et les efforts d’un homme pour acquérir des biens matériels peuvent être réduits à néant. — Mat. 6:27.
Salomon poursuivit en ces termes : “J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils des humains pour qu’ils s’y occupent.” (Eccl. 3:10). Salomon pouvait dire qu’il avait “vu” parce qu’il avait personnellement observé le labeur des hommes. Quel a donc été le résultat de ses observations sur les conditions dans lesquelles l’homme doit mener ses activités ? Il nous le dit : “Toute chose, il [Dieu] l’a faite belle en son temps.” — Eccl. 3:11.
En accord avec ce fait, Salomon déclara en Ecclésiaste 7:29: “J’ai seulement trouvé ceci : que le vrai Dieu a fait les humains droits.” C’est effectivement ce que démontra Dieu dans son programme de création, quand, au moment approprié, il créa la première créature humaine parfaite. À celle-ci, l’homme Adam, Dieu donna une femme, Ève, qui était la beauté féminine par excellence, elle était plus belle encore que les filles de Job, pourtant célèbres pour leur beauté (Job 42:15). Avec le mariage d’Adam et Ève dans le merveilleux paradis d’Éden, se termina le sixième jour de création de Dieu. À ce moment-là, “Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici que cela était très bon”. — Gen. 1:31.
Dans le paradis d’Éden, Dieu mit devant nos premiers parents la perspective d’une vie heureuse et parfaite jusqu’à des “temps indéfinis”. En fait, il leur proposait un avenir éternel à condition qu’ils lui
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