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Je cherche Dieu, et je le trouveLa Tour de Garde 1966 | 15 octobre
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bénédictions sont le partage de ceux qui cherchent le vrai Dieu, et qui le trouvent.
Comme ma vie a été remplie depuis que je connais Jéhovah ! J’ai eu le privilège d’habiter tout près du Béthel, et au Béthel même, depuis que j’ai connu la vérité de la Parole de Dieu, et j’ai été personnellement témoin de l’expansion surprenante de l’organisation visible de Jéhovah. Pour moi, quelle preuve de la bénédiction de Jéhovah ! J’ai vu la Société agrandir plusieurs fois son imprimerie, la famille du Béthel passer de 150 membres à près de 700. En 1910, je ne savais guère qu’un jour j’appartiendrais à une organisation qui aurait, dans l’État de New York, près d’une ville portant le même nom que mon île natale, Ithaca, une école de formation pour les surveillants chrétiens.
J’ai goûté de nombreuses autres bénédictions en assistant aux assemblées nationales et internationales des témoins de Jéhovah qui ont toutes contribué à fortifier davantage ma foi en Jéhovah. Pour l’homme âgé que je suis devenu et qui, jeune, était à la recherche de quelque chose, quelle joie de voir tant de gens du monde entier qui cherchaient aussi, et de se trouver au milieu d’eux, en sachant qu’ils ont la même foi et la même espérance que lui !
Grâce à la formation théocratique dispensée par l’École du ministère et à l’assistance aux réunions de la congrégation, la petite âme timide que j’étais a pu devenir un homme n’ayant pas peur de prêcher de maison en maison et de parler aux gens de la bonne nouvelle du Royaume. Je suis toujours inscrit à l’École du ministère théocratique, et j’ai le privilège de prononcer des conférences publiques. Je passe encore mon temps dans le service de Jéhovah, et je prie afin de pouvoir continuer à servir fidèlement, ayant la certitude de recevoir sans cesse les nombreuses bénédictions de Jéhovah, le Dieu que j’ai cherché et trouvé.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1966 | 15 octobre
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Questions de lecteurs
● Les ténèbres qui, d’après le récit de Marc (15:33), couvrirent le pays au moment où Jésus était sur le poteau de torture, étaient-elles dues à une éclipse de soleil ?
Le récit biblique relatif à cette période de ténèbres est bref. En effet, nous lisons : “Quand il fut la sixième heure, des ténèbres couvrirent tout le pays jusqu’à la neuvième heure.” (Marc 15:33). Les renseignements fournis par les Évangiles de Matthieu (27:45) et de Luc (23:44, 45) sont essentiellement les mêmes, sauf que Luc ajoute la remarque suivante : “La lumière du soleil avait disparu.”
Les rédacteurs inspirés des Évangiles ont présenté les événements de façon à attribuer à Dieu le mérite de ces ténèbres exceptionnelles. Pourtant, au cours des années, certains commentateurs ont essayé de leur donner une explication scientifique, en affirmant qu’une éclipse de soleil avait coïncidé avec la mort de Jésus. Toutefois, Jésus mourut le jour de la Pâque de l’an 33, et c’est un fait généralement reconnu qu’à l’époque de la pleine lune pascale, une éclipse normale de soleil est impossible du point de vue astronomique, parce que la lune se trouve, non pas entre le soleil et la terre, mais de l’autre côté de la terre, loin du soleil. De plus, l’obscurité dura trois heures, de midi à 15 heures ; or, il est rare de voir une éclipse totale de soleil durer, en un même lieu, plus de deux ou trois minutes. On estime que, dans les conditions les plus favorables, sa durée maximum serait de 7 minutes et demie. Les ténèbres qui couvrirent le pays, au moment où Jésus était sur le poteau de torture, ne peuvent donc pas s’expliquer par une éclipse naturelle de soleil, qui aurait été provoquée par la lune passant entre la terre et le soleil et cachant complètement ce dernier.
Certains se sont efforcés de rattacher cet événement à l’éclipse dont parle Phlégon de Tralles, un affranchi du second siècle de notre ère. À ce sujet, cet homme écrivit qu’une éclipse extraordinaire plongea la terre dans des ténèbres si épaisses qu’on pouvait apercevoir les étoiles dans le ciel. La date à laquelle il fait remonter l’éclipse, la quatrième année de la 202ème olympiade (périodes de quatre ans ayant commencé en 776 avant notre ère), semble correspondre avec l’année de la mort de Jésus. Bien qu’une personne, ayant des connaissances limitées en astronomie ait pu, par erreur, attribuer à une éclipse les ténèbres associées à la mort de Jésus, nous ne sommes pas sûrs qu’il s’agisse de l’événement auquel Phlégon se rapporte, puisque ce dernier ne donne pas de détails en ce qui concerne l’année où cet événement s’est produit.
Le fait que la lumière du soleil ait disparu, de sorte que les ténèbres couvrirent la terre de midi à 15 heures, au moment où Jésus était cloué au bois, doit être attribué à un acte direct de Dieu. Il en est de même des deux autres événements qui eurent lieu à la mort de Jésus : la terre trembla et le rideau du temple se déchira (Mat. 27:51 ; Marc 15:38). Les arguments au moyen desquels on cherche à qualifier ces événements de pures coïncidences en leur attribuant des causes naturelles, ne reposent pas sur des témoignages solides.
Les témoins oculaires de ces événements, un officier de l’armée et ceux qui, avec lui, surveillaient la mise au poteau de Jésus, voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, reconnurent que ces événements avaient une origine surnaturelle, et ils “eurent très peur et dirent : ‘Assurément celui-ci était le Fils de Dieu.’” — Mat. 27:54.
● Je travaille pour le compte d’une société importante qui accorde chaque année à tous ses employés une gratification au moment de Noël. Un témoin de Jéhovah peut-il accepter un tel don ?
Les Écritures n’interdisent pas à un chrétien d’accepter un présent ou une gratification que lui offre son employeur à l’époque de Noël. Certaines maisons de commerce accordent chaque année une gratification à tous leurs employés, et elles choisissent simplement cette époque-là pour le faire. La personne qui bénéficie de cet avantage ne fête pas Noël pour autant ; cette gratification est en effet une somme d’argent donnée à un employé en sus de son salaire habituel et remise par son employeur à titre de récompense pour les bons services rendus pendant une certaine période. Bien entendu, si quelqu’un a la conscience tourmentée à la pensée d’accepter cette gratification, il peut, avec tact et amabilité, la refuser et garder ainsi une conscience nette. — I Pierre 3:16.
Les Écritures ordonnent aux chrétiens de commémorer, non pas la naissance du petit enfant Jésus, mais seulement la mort du Christ (Luc 22:19, 20). Puisque le repas du Seigneur est la seule fête annuelle dont la Bible leur impose la célébration, ceux qui sont étroitement attachés à la Bible ne célèbrent ni Noël ni aucune autre fête (Gal. 4:9-11). Ils n’assistent pas aux soirées organisées à l’occasion de ces jours de fête et n’envoient ni cartes ni présents en ces circonstances. Si un témoin de Jéhovah accepte une gratification ou un présent à ce moment-là, il se refusera sans aucun doute à associer ses remerciements à la fête elle-même. Également, chaque fois qu’il jugera à propos de le faire, il expliquera clairement et avec tact sa position biblique à l’égard de Noël ou des autres fêtes, et cela dans l’intérêt même de son employeur.
● Les colonnes du portique du temple de Salomon furent nommées Jakin et Boaz. Ces noms ont-ils une signification ?
Oui. Les colonnes servaient évidemment de symboles. On apprécie d’autant mieux ce fait lorsqu’on sait qu’elles étaient colossales, chacune d’elles ayant plus de huit mètres de hauteur et environ un mètre quatre-vingts de diamètre. Elles étaient en cuivre et leur chapiteau était orné de grenades et de lis. Ces colonnes qui occupaient une place bien en vue à l’entrée du portique du temple ne pouvaient vraiment pas rester inaperçues. — I Rois 7:15-22.
La colonne de droite fut nommée Jakin, mot qui signifie “Il établira fermement.” Celle de gauche s’appelait Boaz qui veut peut-être dire “en force”. Puisque l’hébreu se lit de droite à gauche, c’était la colonne de droite, appelée Jakin, qui attirait la première l’attention du Juif des temps anciens. Puis il remarquait la colonne appelée Boaz. Dans cet ordre, les noms évoquaient manifestement dans son esprit l’idée suivante : “Il établira fermement en force.”
Ces colonnes étaient isolées, et elles ne soutenaient aucune partie de l’édifice. Toutefois, leur sens caché semble être le suivant : Dieu établirait fermement le temple, en force. Bien entendu, ce fait indiquerait aussi que Jéhovah approuvait le vrai culte pratiqué en ce lieu.
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