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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
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soit capitaliste ou collectiviste — et qui sans doute fera sa perte, c’est l’abondance, les vains loisirs et la fausse indépendance qu’il procure peu à peu aux individus et dont le grand nombre ne sait au juste que faire. Il semble voué à crever d’embonpoint, ce monde, et ne peut être sauvé que par l’éducation, la vraie, celle que peuvent donner — elles sont seules à pouvoir la donner — des mères raisonnables et aimantes.” À plus forte raison, peuvent-elles donner “l’éducation, la vraie”, si elles inculquent à leurs enfants les vérités divines consignées dans la Bible, qui peuvent conduire à la vie éternelle.
Les méfaits de la drogue
Selon le journal belge Le Soir des 15-16 avril 1973, le bureau américain des narcotiques et des drogues dangereuses (BNDD) a saisi, en 1971, sur le territoire des États-Unis, cinq cent quatre-vingts kilos d’héroïne pure. Les policiers estimant généralement que leur saisies représentent environ le dixième des quantités de drogue écoulées par les trafiquants, on pense qu’environ 5 800 kilos d’héroïne pure ont été consommés aux États-Unis en 1971, ce qui représente près de six millions de doses individuelles. Récemment, un rapport établi par les services de la ville de New York a révélé que vingt pour cent des écoliers de l’agglomération étaient des héroïnomanes. Quels en sont les résultats ? Selon le même journal, “un millier d’enfants et d’adolescents, âgés de 12 à 25 ans, sont morts l’an dernier à New York après des injections d’héroïne dans les veines”. On ne compte pas ici les décès dus indirectement à la consommation de drogue, les accidents de la circulation provoqués par des conducteurs intoxiqués, les suicides des drogués, etc. Il y a déjà deux ans, M. John Ingersoll, directeur du bureau des narcotiques, disait que la consommation de la drogue aux États-Unis aurait pour conséquence “la mort d’une génération de jeunes”. Pour se procurer de la drogue, un héroïnomane doit recourir au vol. Pour lui, le problème n’est pas de voler vingt ou quarante dollars par jour, mais des marchandises diverses d’une valeur de deux cents dollars qui pourront être échangées au cinquième de leur valeur. Si l’on considère le chiffre de 150 000 toxicomanes à New York (estimation la plus basse), on arrive à près de cinq millions de dollars (vingt-cinq millions de francs français) représentant le butin des multiples vols qui se commettent chaque jour rien que dans New York. C’est pourquoi, toujours selon ce journal, les américains ‘estiment que l’héroïne est le principal facteur d’augmentation du taux de la criminalité à New York et dans le reste des États-Unis’.
Le clergé et l’avortement
Certains chefs religieux des États-Unis ont réagi favorablement à la décision de la Cour suprême de ce pays de rendre légal l’avortement. Le Metropolitan Church News, publié par le Conseil des Églises de New York, déclara : “La nouvelle de la décision prise par la Cour suprême en faveur des droits des femmes à décider si elles veulent ou non se faire avorter, a été accueillie avec une profonde reconnaissance par les membres et le bureau du Conseil.” L’article ajoutait : “Nous ne partageons pas le point de vue de ceux qui considèrent l’avortement comme un meurtre.” Un article paru dans le Baptist Bible Tribune faisait cette remarque : “Le Dr W. A. Criswell (...), ancien président de la Convention des baptistes du Sud, se déclara satisfait de cette décision.”
La “crise universelle”
L’environnement des hommes du monde entier s’améliore-t-il ? Non, si l’on en juge par un article paru récemment dans le périodique Bio Science, disant : “Les effets de la crise de l’environnement (...) varient d’une culture à l’autre, d’une nation à l’autre et d’un lieu à un autre ; cependant, ensemble, ils constituent une crise universelle. Les symptômes, tant écologiques que sociaux, sont manifestes dans pratiquement tous les pays de la terre : la pollution de l’air et de l’eau, la pollution chimique de la nourriture, la dégradation des villes, les disettes et la malnutrition chronique, l’accroissement de la toxicomanie, de l’alcoolisme, de la délinquance juvénile, de la criminalité et du nombre des suicides, ainsi qu’un sentiment de désespoir se propagent hors des frontières dans tous les systèmes politiques. Cependant, les proportions énormes de la crise de l’environnement (...) font qu’il nous est difficile de discerner la nature et les causes du problème, sans parler des solutions.”
La terre est la demeure de l’homme
V. Sevastyanov, cosmonaute russe, commenta récemment dans le périodique Yunost son voyage dans le vaisseau spatial Soyouz-9. Il parla des effets de l’apesanteur, puis conclut en ces termes : “L’homme est vraiment un fils de la terre. Il ressent profondément l’absence d’attaches terrestres. Ses souvenirs le ramènent toujours à elle, et plus le vol dure longtemps plus il ressent le besoin de les renouveler, du moins mentalement. Les attaches terrestres du cosmonaute deviennent pour lui douloureusement précieuses (...). Notre planète bleue est extraordinairement belle, et nous sommes aussi frappés par sa petitesse.” Sevastyanov dit encore : “Je me rappelle combien j’ai été émerveillé par le chant des oiseaux la première fois que je les ai entendus après le vol” dans Soyouz-9.
Les fibres du nerf optique
Un groupe de médecins de l’université de Chicago et du laboratoire national Argonne ont calculé à l’aide d’un ordinateur le nombre des fibres du nerf optique. Ils sont arrivés au chiffre de 1 200 000 fibres. Ils ont examiné quelque 500 microphotographies de la section de ce nerf. Un médecin a parlé de la section du nerf optique qui transmet les images à partir du centre de la rétine comme de la partie de l’œil la “plus active” et où les fibres sont les plus serrées.
Les homosexuels répandent les maladies vénériennes
Les maladies vénériennes deviennent de plus en plus fréquentes au Canada. Dans les comtés d’Hamilton et de Wentworth, dans l’Ontario, les homosexuels sont responsables de la transmission de la syphilis, dans peut-être un cas sur trois. Un médecin de Toronto a procédé à une étude sur les maladies vénériennes montrant avec quelle rapidité la maladie se propage parmi les homosexuels ; il déclara : “Certains de ces hommes avaient jusqu’à sept ou huit contacts en une seule nuit. C’était une immoralité incroyable, et elle n’était pas limitée aux membres d’une seule couche de la société. Il y avait des ecclésiastiques, des comptables, des hommes de loi, des dentistes, des médecins et des ouvriers.”
Le sperme congelé perd sa fertilité
Selon deux chercheurs de l’université du Texas, le sperme congelé et conservé depuis longtemps peut perdre une grande partie de sa fertilité. La congélation du sperme est devenue populaire avec l’accroissement du nombre des hommes qui se font stériliser. Avant de subir cette opération, beaucoup d’entre eux laissent un peu de leur sperme dans une banque du sperme. Ainsi, s’ils désirent plus tard des enfants, leur sperme congelé pourra être utilisé pour féconder leur femme par insémination artificielle. Le rapport de ces chercheurs révèle que les spermatozoïdes ainsi conservés pouvaient perdre de leur motilité originelle dans la proportion de 50 à 60 pour cent. Seuls des spermatozoïdes très mobiles peuvent atteindre l’ovule et le fertiliser.
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Où va le présent monde ?Réveillez-vous ! 1973 | 8 juillet
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Où va le présent monde ?
Votre possibilité de vie éternelle est liée à cette question. Pour en connaître la réponse, il ne suffit pas d’être au courant de ce qui se passe dans le monde. Il faut encore savoir ce que tout cela signifie. Restez vigilant quant à la direction qu’emprunte ce monde et sachez toujours ce que vous devez faire. Pour cela lisez régulièrement Réveillez-vous ! L’abonnement d’un an comporte 24 numéros.
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