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  • Pourquoi personne ne peut prévoir l’économie
    Réveillez-vous ! 1975 | 22 mai
    • moyen doit dépenser chaque jour un pourcentage plus élevé de ses revenus.

      Le désir des gens de posséder plus de biens matériels a également eu des répercussions sur le système à cause du recours au crédit. Tant que l’économie était en expansion et apparemment solide, le crédit était populaire. Actuellement, il semble perdre de sa popularité puisque les gens se rendent compte qu’ils auront du mal à payer leurs dettes avec une monnaie dépréciée. De plus, des taux d’intérêt élevés arrêtent les emprunteurs. Moins de crédit signifie moins de produits et de services vendus, donc une diminution de la production. Mais jusqu’à tout récemment, chacun, aveuglément, s’attendait à ce que la croissance économique se poursuive. Aux États-Unis, il s’est accumulé une dette totale de 2,5 trillions de dollars, ce qui représente plus de deux fois le produit national brut (la somme de tous les produits et de tous les services pendant un an). Pour chaque dollar en circulation, il y a huit dollars de dette.

      En fait, le prétendu “miracle économique” accompli dans le monde occidental au cours des dernières décennies n’est rien d’autre qu’un mirage, puisqu’il est basé en grande partie sur des dettes, — de l’argent emprunté. À propos des Américains d’aujourd’hui, Thomas Oliphant écrivait dans le Sunday Globe de Boston qu’ils sont “dans une situation bien moins bonne que leurs parents (...). Leur bien-être matériel supérieur semble résulter d’un énorme accroissement de l’usage et de la disponibilité du crédit plutôt que d’une économie saine”. Cette nation est, elle aussi, désespérément endettée.

      Prédictions impossibles

      Étant donné tous ces facteurs de perturbation, et bien d’autres encore, on comprend que personne ne puisse prédire avec certitude l’avenir de l’économie occidentale. Les problèmes ne se limitent plus à quelques nations ; ils sévissent partout et sont interdépendants. La plus légère modification dans la situation politique ou économique d’un pays peut ébranler tous les autres.

      Les économistes sont tout aussi déroutés que le profane. Ils ne savent que penser de ce vaste déploiement de facteurs agissant les uns sur les autres. “L’homme ne connaît qu’imparfaitement ses propres institutions politiques”, reconnut R. Everett, de la Chase Manhattan Bank, de New York, section des recherches économiques. Et il ajouta : “Une bonne analyse est rendue difficile par le fait que ces institutions changent constamment.”

      L’impossible tâche de celui qui veut faire des prévisions économiques est décrite avec pittoresque par le journaliste Max Lerner. Nous citons :

      “C’est la belle saison pour les économistes. Ils ne semblent pas savoir grand-chose, et ce qu’ils savent n’a guère d’utilité. Mais ils sont beaux à voir quand ils se tortillent et se débattent, s’agitent et bondissent çà et là comme des poissons, emprisonnés dans le filet de la conjoncture économique.”

      La plupart espèrent que la situation s’améliorera, mais ils ne peuvent donner aucune bonne raison à cet espoir. Même si le système parvenait à surmonter temporairement la crise actuelle, comment pourrait-​on croire qu’il maintiendra son équilibre dans l’avenir ? Ainsi que nous l’avons vu, il est manifestement près de sa fin. Il s’agit uniquement de savoir quand il prendra fin.

      Les gens qui ont foi en la Bible savent qu’un changement mondial est proche, et que ce ne sera pas simplement une importante mise au point du système économique. Ils savent que le système mondial actuel ne peut rien apporter de bon et qu’il doit être bientôt remplacé par un autre, de création divine. Aussi ne mettent-​ils pas leur confiance dans ce système, dont ils subissent forcément les effets (Mat. 6:9, 10, 19-34). Et, pour connaître l’avenir de façon exacte, ils s’adressent ailleurs. Ils s’adressent à Dieu.

  • L’amour est coûteux — mais il en vaut la peine !
    Réveillez-vous ! 1975 | 22 mai
    • L’amour est coûteux — mais il en vaut la peine !

      DANS le monde, beaucoup de gens cherchent à faire des affaires. Parmi eux il y en a beaucoup qui souhaitent obtenir beaucoup pour rien. Mais ils sont bien souvent déçus. Cela est vrai non seulement des choses matérielles, mais aussi des choses abstraites, telles que l’amour ou l’affection.

      Dans la majorité des chansons modernes, ceux qui chantent “l’amour” affirment qu’il est à la fois agréable et libre. Évidemment, il s’agit de l’amour romantique ou de la satisfaction de la chair. Ces chansons ne disent pratiquement jamais que l’amour coûte quelque chose ou qu’il faut le mériter. Les jeunes gens se hâtent de se marier quand ils ne se mettent pas en ménage sans se marier légalement, pratiquant ce qu’on appelle “l’amour libre”. Mais tôt ou tard, un grand nombre de ces unions se brisent ou se terminent par un divorce. Pourquoi ? Parce que ces jeunes gens ne sont pas réalistes ni assez mûrs pour être disposés à payer le prix de l’amour.

      L’amour qui dure, qu’il s’agisse de l’amour romantique, de l’amour pour sa famille ou ses amis, de l’amour fondé sur le sens du devoir ou de l’amour de la justice, cet amour coûte toujours quelque chose, — mais il en vaut la peine.

      Les différentes sortes d’amour

      Les Grecs avaient un mot précis pour chaque sorte d’amour. Fait intéressant, les rédacteurs de la Bible n’ont pas utilisé le mot érôs, qui désigne l’amour romantique basé sur l’attrait des sexes. Par contre, ils ont employé le terme storgê pour parler du genre d’amour qui unit parents et enfants, frères et sœurs. Ils ont aussi utilisé philia à propos de l’amour ou de l’amitié qui existe entre plusieurs personnes qui ont beaucoup de choses en commun, par exemple une certaine culture ou un idéal. Mais les Écritures emploient beaucoup plus souvent un mot rarement utilisé par les anciens auteurs grecs. Il s’agit du mot agapê, qui désigne l’amour basé sur des principes, amour qui peut être une manifestation exemplaire de générosité.

      Même l’amour romantique est coûteux ; mais il en vaut la peine, du moins lorsqu’il

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