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Soyez prêts à servir avec ce que vous avezLa Tour de Garde 1966 | 15 mars
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fait ne devrait pas entraver son ministère car, s’il croit ne pas pouvoir prêcher dans certains quartiers où il se sentirait mal à l’aise parce qu’il ne porte pas de chaussures, il peut aller là où d’autres se trouvent dans la même situation que lui et ne remarqueront pas si les prédicateurs du Royaume portent ou non des chaussures.
Que vous ayez beaucoup ou peu de vêtements ou de chaussures, rappelez-vous que ce qui compte, c’est Celui qui vous envoie. Si quelqu’un vous reproche, à vous qui êtes serviteur de Dieu, d’être pauvre en biens matériels, vous pouvez lui rappeler la déclaration de la Parole de Dieu contenue dans Galates 2:6 : “Dieu ne regarde pas à l’apparence extérieure.” Ce qui compte pour Dieu chez l’homme, c’est son cœur, et non ce qu’il a à se mettre sur le dos. Quand les serviteurs de Dieu sont propres et soignés dans leur mise, qu’importent l’âge et le nombre de leurs vêtements. Ils ont du mérite aux yeux de Jéhovah parce qu’ils accomplissent sa volonté et ne permettent pas à des questions secondaires de les détourner de leur ministère. Cette attitude est agréable à Dieu, qui ne serait pas content de voir qu’on néglige le ministère parce qu’on est pauvre. À travers les siècles, nombre de serviteurs de Jéhovah, peut-être la majorité d’entre eux, ont été relativement pauvres ; ils servirent néanmoins le Très-Haut.
L’INSTRUCTION
Peut-être le manque d’instruction vous empêche-t-il de participer au ministère ? Mais l’instruction est-elle une condition requise ? Absolument pas ! La plupart des disciples de Jésus n’avaient que peu d’instruction. Dans Actes 4:13, il est dit à leur sujet : “Or quand ils [les chefs, les aînés, les scribes et le principal prêtre] virent la franchise de Pierre et de Jean, et s’aperçurent que c’étaient des hommes illettrés et ordinaires, ils étaient étonnés.”
Ces autorités instruites s’étonnaient de la grande franchise de ces hommes qui n’avaient pas fréquenté leurs écoles. Ils en comprirent vite la raison, car le même verset ajoute : “Et ils reconnaissaient en eux qu’ils étaient avec Jésus.” Voilà pourquoi ils étaient si hardis ! Ils avaient été avec Jésus et celui-ci leur avait enseigné les choses qui étaient réellement importantes ! Ils étaient donc équipés pour enseigner d’autres personnes sur Dieu, mais à présent ils avaient en plus l’aide du puissant esprit saint de Dieu qui avait été répandu sur eux. Cette force faisait plus que suppléer à un manque quelconque d’instruction.
Toutefois, les premiers chrétiens étaient loin d’être des ignorants. C’étaient des gens intelligents. Mais nombre d’entre eux n’avaient pas eu l’occasion de recevoir une instruction poussée. Celle-ci n’était d’ailleurs pas un avantage aux yeux de Dieu, car les gens très instruits manquaient souvent d’humilité et s’opposaient à Jésus, comme l’ont prouvé les chefs, les scribes et les Pharisiens.
Par conséquent, que le manque d’instruction scolaire ne vous empêche pas de participer au ministère. Le meilleur ministre qui ait jamais vécu sur la terre n’avait pas reçu de grade universitaire. Mais Jésus avait reçu de Dieu, au moyen de sa Parole, la meilleure instruction qui soit. C’est cela qu’il vous faut. Si vous avez de l’instruction et que vous l’employiez avantageusement dans le ministère, c’est bien, mais ne considérez pas cet avantage comme une condition exigée pour être un serviteur de Dieu.
En outre, aucun serviteur voué de Dieu ne doit penser que sa connaissance de la Bible n’est pas suffisante pour prêcher. Le don de votre vie à Jéhovah est une preuve que vous comprenez et appréciez les desseins fondamentaux et les exigences de Dieu. Cette connaissance est suffisante pour prêcher, car vous en savez plus que la grande majorité des habitants de la terre. Imitez l’homme qui était boiteux, et que l’apôtre Pierre guérit. La Bible dit de lui : “Et, bondissant, il se mit debout et il marchait, et il entra avec eux dans le temple, marchant et bondissant et louant Dieu. (Actes 3:8). Il louait Dieu avec la connaissance qu’il avait. Vous pouvez faire comme lui.
EMPLOYEZ SAGEMENT CE QUE VOUS AVEZ
Ceux qui possèdent des biens matériels et qui ont voué leur vie à Dieu, ont certainement un très grand avantage. Pourquoi ? Avec leur argent ils ont plus de possibilités que les autres, parce qu’ils ne le gaspillent pas dans une vie dissolue, avec des femmes immorales, dans les excès de boisson, en tabac ou à de nombreux divertissements insensés, et dans d’autres excès. Ils ne le dissipent pas au jeu. En ne le gaspillant pas follement, les serviteurs de Dieu en ont davantage à dépenser pour les nécessités de l’existence.
Bien entendu, si vous avez la possibilité d’améliorer votre situation matérielle, vous êtes en droit de le faire. Mais s’il lui faut pour cela sacrifier les intérêts spirituels afin de se procurer un plus grand nombre de biens de ce monde, alors le chrétien dira “Non !” S’il s’agit simplement de mieux organiser sa vie et ses finances, ou de chercher un travail plus rémunérateur sans compromettre les intérêts spirituels, alors il n’y a rien qui s’oppose à ce que vous le fassiez.
Ne vous figurez jamais que de beaux vêtements, une belle maison ou les mets les plus délicats font d’un chrétien un meilleur serviteur de Dieu. En général, c’est le contraire qui est vrai. Beaucoup d’argent et des biens matériels nombreux constituent d’ordinaire une entrave à la spiritualité, car on peut en arriver à se contenter de ces choses ; on obscurcirait ainsi sa vision du nouvel ordre promis par Dieu et on négligerait de faire la volonté divine. Jésus mit en garde contre ce danger quand il dit : “Que ce sera chose difficile pour ceux qui ont de l’argent de pénétrer dans le royaume de Dieu !” (Luc 18:24). Si vous étiez riche, vous regarderiez peut-être votre semblable avec dédain et vous seriez ainsi peu enclin à lui apporter votre aide.
Par conséquent, contentez-vous de ce que vous avez, et servez Dieu, peu importe la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ne vous inquiétez donc pas outre mesure de votre pauvreté en biens matériels. Dans le nouvel ordre de Dieu, tous ceux qui seront dignes de la vie seront comblés de biens matériels parce qu’ils mettent maintenant les intérêts spirituels à la première place. À ce moment-là, ils feront leurs délices de la paix et de la prospérité, utilisant même les biens que d’autres sont en train d’amasser en ce monde : “Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu.” — Eccl. 2:26 ; Josué 24:13.
Oui, soyez prêt à servir Dieu avec ce que vous avez, et il vous accordera la vie, la santé et l’abondance dans son ordre nouveau et juste, maintenant si proche !
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Vigoureux retour à la vie spirituelleLa Tour de Garde 1966 | 15 mars
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Vigoureux retour à la vie spirituelle
Un témoin de l’État de Nebraska nous relate ce qui suit : “À l’âge de quatorze ans, j’ai commencé à fréquenter les témoins de Jéhovah parce que ma mère s’était intéressée à la Bible. J’ai été baptisé en 1946. Me reportant aux années écoulées depuis lors, j’ai le regret de dire que ma nature insouciante et mon immaturité m’ont fait commettre maintes fautes, mais je suis reconnaissant à Jéhovah de sa tendre miséricorde. Le souci d’élever une famille et la poursuite du matérialisme m’avaient à ce point éloigné de la vérité, que j’étais presque mort spirituellement. Puis je me suis subitement trouvé sans travail. Qu’allais-je faire ? J’ai décidé alors qu’il était grand temps de suivre le conseil de Jésus et de mettre les intérêts du Royaume à la première place. Avec le temps, nous sommes allés servir là où le besoin est grand et je suis devenu serviteur. Quand des difficultés se sont présentées et que nous avons envisagé de partir, je me suis assis à mon bureau pour examiner les fiches des proclamateurs. Je ne voyais pas que des noms ; je voyais des âmes vivantes qui faisaient leurs premiers pas dans la vie. Comment aurais-je le courage de les abandonner, alors qu’ils avaient persévéré jusque-là et qu’ils se montraient si bien disposés ? Nous sommes restés !”
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