-
Victoire de la femme de Dieu sur son ennemie de longue dateLa Tour de Garde 1964 | 1er mai
-
-
L’ange de Jéhovah arrêta la main d’Abraham et lui dit : “Je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable qui est sur le bord de la mer, et ta postérité conquerra la porte de ses ennemis. Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre, en retour de ton obéissance.” (Gen. 12:1-3, 7 ; 22:1-18, Jé). Cette promesse garantissait que la Postérité promise de la femme de Dieu viendrait sur la terre par la descendance d’Abraham et de son fils Isaac. Lorsque cette Postérité viendrait au pouvoir, le grand Serpent, Satan le Diable, le dieu de Babylone la Grande, serait blessé. C’est pourquoi l’ennemie de la femme de Dieu était contre cette postérité et contre la ligne de descendants par laquelle elle devait venir.
-
-
Deuxième partieLa Tour de Garde 1964 | 1er mai
-
-
Deuxième partie
1. a) Pendant combien de temps le siège central de Babylone la Grande fut-il situé dans l’antique ville de Babylone ? b) Dans quel domaine Babylone la Grande exerça-t-elle sa domination sur les autres puissances mondiales ? c) Dans quel dessein a-t-elle profité de son influence religieuse ?
LE SIÈGE principal de Babylone la Grande, en tant qu’empire mondial de la fausse religion, se trouvait dans l’antique ville de Babylone, bâtie sur l’Euphrate. Ce fut le cas jusqu’à ce que Babylone tombât de sa position de Troisième Puissance mondiale d’après l’histoire biblique. En 539 av. J.-C., elle céda la place à la Puissance mondiale médo-perse. Deux autres puissances mondiales avaient précédé Babylone, savoir : 1) l’Égypte, et 2) l’Assyrie. Cependant, Babylone la Grande, l’empire universel de la religion babylonienne, avait exercé une domination sur ces deux puissances mondiales antérieures. Elle profita de son influence religieuse pour les inciter à agir contre la Postérité de la femme de Dieu. Elle essaya ainsi de détruire la ligne de descendants par laquelle la Postérité devait venir. Babylone la Grande est une prostituée internationale, et elle se donne aux dirigeants politiques de la terre afin de parvenir à ses fins religieuses. Elle mêle la religion à la politique.
2. Qu’essaya de faire Babylone la Grande en Égypte, et quel succès eut-elle ?
2 Après la mort de Joseph, petit-fils du patriarche Isaac et premier ministre d’Égypte, Babylone la Grande fit peser le poids de son influence religieuse sur les pharaons égyptiens dans le but d’anéantir le peuple de Joseph, les Hébreux. À l’époque, ces derniers étaient des hôtes, des résidents dans le pays d’Égypte. Pharaon en fit des esclaves et tenta de les exterminer par des travaux forcés. Échouant dans cette tentative, Pharaon décréta que tous les garçons nouveau-nés devaient être tués. Babylone la Grande a dû penser qu’elle triomphait sur la femme de Dieu, représentée en Égypte par les Hébreux, les fils d’Israël. Malgré cette mesure diabolique prise par Pharaon, qui commettait la fornication religieuse avec Babylone la Grande, des garçons hébreux continuaient de naître et d’être préservés, y compris Moïse.
3. Comment Dieu fit-il éprouver des vexations à Babylone la Grande en Égypte ?
3 À l’âge de quarante ans, Moïse essaya de se mettre à la tête d’un mouvement visant la libération des enfants d’Israël, mais il dut s’enfuir au pays lointain de Madian. Quarante années plus tard, Jéhovah renvoya Moïse vers les Israélites en qualité de prophète, pour les sortir du pays de l’esclavage. Par le moyen d’une série de dix fléaux dévastateurs, Jéhovah agit contre les Égyptiens et en faveur de la Postérité de sa femme. En effet, “Jéhovah exerça aussi des jugements sur leurs dieux”, et tous les premiers-nés égyptiens moururent. Quelle vexation pour la religieuse Babylone la Grande ! Peu de temps après, Jéhovah démasqua l’impuissance de la religion babylonienne en détruisant les forces armées de Pharaon dans les flots de la mer Rouge. En même temps, il délivra les Israélites et les mit sur le chemin conduisant au pays qu’il avait promis à son ami Abraham. — Nomb. 33:4, AC ; Ps. 78:43-53 ; Ex. 15:1-21.
4. a) Quelle dynastie en Israël devint la cible spéciale de la femme ennemie ? b) Comment fit-elle trébucher Salomon ?
4 Quatre cent quarante-trois années plus tard, le roi David régnait à Sion, la citadelle de Jérusalem, comme souverain de toutes les douze tribus d’Israël. Parce que David était un homme agréable au cœur de Jéhovah, Dieu conclut avec lui une alliance pour un royaume éternel dans sa dynastie (II Sam. 7:1-18 ; I Sam. 13:14). Grâce à cette alliance royale conclue avec David, la femme de Dieu savait que sa Postérité promise devait venir par la ligne de descendants du roi David. Son ennemie, Babylone la Grande, ne tarda pas à l’apprendre à son tour et elle se mit en opposition avec la dynastie davidique. Salomon, fils de David, succéda à son père “sur le trône de Jéhovah”, à Sion (Jérusalem) et fit bâtir un magnifique temple pour le culte de Jéhovah. Il embellit également Jérusalem, en tant que ville sainte du Dieu d’Israël. Mais Salomon ne se trouva pas être la Postérité promise de la femme de Dieu. La religieuse Babylone la Grande le fit trébucher dans sa vieillesse. À cet effet, elle se servit de ses représentants, les nombreuses femmes du roi, pour qui celui-ci fit ériger des hauts lieux religieux utilisés dans le culte de leurs dieux. — I Rois 11:1-10.
5. Après la mort de Salomon, qu’est-ce qui mit en danger la représentante terrestre de la femme de Dieu ?
5 Après la mort de Salomon, une rébellion scinda en deux le royaume de la maison de David. La partie rebelle, le royaume septentrional d’Israël, établit sa propre capitale nationale, se mit à pratiquer le culte des veaux d’or et introduisit finalement à Samarie, la troisième capitale, le culte de Baal. Mais Jérusalem (Sion) demeura la capitale du royaume de Juda, composé de seulement deux tribus, sans compter les Lévites qui servaient dans le temple de Jéhovah (I Rois 11:41 à 16:33). Deux siècles s’écoulèrent ainsi, puis, au huitième siècle avant notre ère, les Israélites commencèrent à subir la domination d’une nouvelle puissance mondiale. En l’an 740 av. J.-C., Samarie, la capitale du royaume septentrional d’Israël, fut mise à sac par Sargon II, roi d’Assyrie. Ce royaume fut renversé et les Israélites survivants furent déportés dans des territoires assyriens. Quelques années plus tard, le pays de Juda fut envahi par les Assyriens sous le commandement du roi Sanchérib, fils de Sargon II. Jérusalem, la représentante terrestre de la femme de Dieu, se trouva menacée. De ce temps-là, Babylone se trouvait assujettie à l’Assyrie ; toutefois cette dernière pratiquait toujours la religion babylonienne.
6. Au nom du roi et du dieu d’Assyrie, quelles insultes arrogantes furent adressées à la ville de Jérusalem ?
6 Alors qu’il mettait le siège devant Lakis, ville de Juda, Sanchérib envoya des messagers à Jérusalem pour demander avec arrogance au roi Ézéchias de lui livrer la ville sainte. Rabschaké, porte-parole du roi d’Assyrie, se tint devant la muraille de Jérusalem et témoigna en faveur de Nisroc, le dieu du roi Sanchérib. Il cria à haute voix aux Juifs postés sur la muraille : “N’écoutez donc pas Ézéchias, car il vous abuse, en disant : Jéhovah nous délivrera. Est-ce que les dieux des nations ont délivré leurs pays de la main du roi d’Assyrie ? Où sont les dieux d’Émath et d’Arphad ? Où sont les dieux de Sépharvaïm, d’Ana et d’Ava ? Ont-ils délivré Samarie de ma main ? Quels sont, parmi tous les dieux de ces pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que Jéhovah puisse en délivrer Jérusalem ?” — II Rois 18:9-37, AC.
7. a) Jérusalem se livra-t-elle à Sanchérib ? b) Quelle réponse Jéhovah fit-il par la bouche du prophète Ésaïe ?
7 Jérusalem refusa de se livrer à Sanchérib et répondit à celui-ci en ce sens. Le roi d’Assyrie lui envoya donc un deuxième message discréditant le Dieu de Jérusalem,
-