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Étudiez pour ne pas être confondusLa Tour de Garde 1952 | 15 juin
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attentifs à ce que disait Paul à Timothée : “ Tiens-toi à ce que tu as appris et dont tu as acquis la certitude. Tu sais de quels maîtres tu le tiens ; et c’est depuis ton plus jeune âge que tu connais les saintes Lettres. Elles sont à même de te procurer la sagesse qui conduit au salut par la foi dans le Christ Jésus. Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l’homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute œuvre bonne. ” (II Tim. 3:14-17, La Bible de Jérusalem). En agissant ainsi vous pourrez non seulement vous présenter comme des représentants légitimes de Jésus-Christ, le Lion de la tribu de Juda, mais vous pourrez parler comme de tels représentants au lieu d’être identifiés comme des imposteurs par des paroles sans intelligence.
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L’interconfessionnalisme est-il la voie de Dieu ?La Tour de Garde 1952 | 15 juin
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L’interconfessionnalisme est-il la voie de Dieu ?
“ Un peu de levain fait lever toute la pâte. ” — Gal. 5:9.
1, 2. Qu’est-ce que le président Truman a demandé aux ecclésiastiques et pourquoi la vraie religion refusera-t-elle ?
JÉHOVAH est un Dieu de vérité. Il ne pactise pas avec l’erreur. Aucune crise ne peut lui faire abandonner ses principes de vérité parce que pris de panique ou pour des raisons d’opportunité. Aucun péril ne l’amènera par la peur à unir ses forces à celles de l’erreur afin de présenter un front solide à l’ennemi commun. Aucune menace ne lui fera paraître comme insignifiante la différence entre la vérité et l’erreur, ce qui semblerait justifier leur fusion en raison des circonstances. Sa vérité est écrite dans la Bible, sa Parole, et malgré crises et périls l’avenir de cette vérité est assuré. Il est écrit : “ La parole du Seigneur demeure éternellement. ” (Deut. 32:4 ; Jean 17:17 ; I Pi. 1:25). Par conséquent, la vraie et les fausses religions ne fusionneront pas pour faire face en plus grand nombre aux deux périls que sont le communisme et la guerre mondiale. C’est cette fusion que le président Truman demandait avec instance aux ecclésiastiques dans un discours prononcé le 28 septembre 1951. Il fit la déclaration que voici :
2 “ Dans cette crise de l’économie humaine, tous les hommes qui professent une croyance en Dieu devraient s’unir pour demander son aide et sa lumière. Nous devrions oublier les différences qui nous séparent et nous rassembler maintenant — car jamais nos différences ne nous ont paru si petites qu’en face du péril devant lequel nous nous trouvons. Ce n’est pas seulement cette Église-ci ou cette Église-là qui est en danger. Ce n’est pas seulement cette croyance-ci ou cette croyance-là qui est menacée. Toutes les Églises et toutes les croyances sont menacées. L’avenir même de la parole de Dieu — l’enseignement qui nous est parvenu du temps des prophètes et de celui où vivait Jésus — est en jeu. ” (Times de New-York du 29 septembre 1951). Environ deux ans auparavant, alors qu’il s’engageait à donner son appui à la semaine de la Fraternité organisée par le Congrès national des chrétiens et des juifs, le président Truman déclara : “ La fraternité n’est pas seulement un élan généreux mais encore un commandement divin. Nous reconnaissons que la fraternité est un devoir religieux. ” (Times de New-York du 12 novembre 1949). Mais la fraternité entre les Églises en désaccord est-elle un commandement divin ou un devoir religieux ? Puisqu’il s’agit ici d’une question biblique, tournons-nous vers les Écritures pour recevoir une réponse qui fasse autorité.
3. Au commencement, de quelle manière Dieu se montra-t-il opposé à l’interconfessionnalisme ?
3 En termes irréfutables la Bible déclare que Jéhovah s’est opposé de tout temps à l’interconfessionnalisme. Depuis l’époque où la vraie et la fausse religion firent pour la première fois leur apparition l’une à côté de l’autre, Jéhovah a accepté la vraie et rejeté la fausse. Il désapprouva l’interconfessionnalisme en ne portant pas à la fois un regard favorable sur l’adoration de Caïn et sur celle d’Abel. La Bible dit : “ Au bout de quelque temps, Caïn offrit des produits de la terre en oblation à Jéhovah ; Abel, de son côté, offrit des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Jéhovah regarda Abel et son offrande ; mais il n’avait pas regardé Caïn et son offrande. Caïn en fut très irrité et son visage fut abattu. Jéhovah dit à Caïn. Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? Et si tu ne fais pas bien, le péché ne se tient-il pas à ta porte ? Son désir se tourne vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. ” Le sacrifice animal offert par Abel montrait qu’il reconnaissait avoir besoin d’un sacrifice expiatoire ; son oblation préfigurait la mort du Christ comme rançon. Le sacrifice sans effusion de sang offert par Caïn n’était qu’un vain formalisme. Même après avoir été repris par Dieu, Caïn blessé dans son orgueil refusa de suivre la voie d’adoration acceptable d’Abel en offrant un animal convenable qui était à portée de main. Il choisit de tuer Abel (Gen. 4:3-8, Cr 1905 ; Héb. 9:22). Qui fit preuve d’intolérance ? Abel ? Jéhovah ? Non. Ce fut le religioniste Caïn.
4, 5. Que fit Dieu des siècles plus tard pour montrer qu’il s’opposait toujours à l’interconfessionnalisme et aux faux dieux ?
4 De nombreux siècles plus tard, Jéhovah manifesta d’une manière spectaculaire son opposition de toujours contre l’idée d’interconfessionnalisme. Les Israélites captifs en Égypte voulaient adorer Dieu mais ils ne pouvaient pratiquer librement leur adoration au milieu des Égyptiens plongés dans la fausse religion (Ex. 8:21, 22 8:25, 26, NW). Par les dix plaies qui s’abattirent sur cette nation, Jéhovah montra qu’il s’opposait aux dieux des Égyptiens et qu’il ne tolérerait aucun mouvement interconfessionnel impliquant son peuple et les fausses religions. C’est ce que révèle la citation suivante tirée du livre What Has Religion Done for Mankind ? (La religion a-t-elle servi l’humanité ?) :
5 “ À chaque plaie les dieux-démons de l’Égypte étaient humiliés et déshonorés devant Jéhovah que Pharaon avait défié : d’abord fut abaissé le dieu des rivières, le Nil, lorsque ses eaux et toutes celles de l’Égypte se changèrent en sang ; puis vint le tour de la déesse-grenouille Heqt, et de Watchit le dieu de la mouche ichneumon ; par le fléau meurtrier qui ravagea les troupeaux de l’Égypte, la déesse-vache Hathor et le dieu correspondant, Apis le taureau, essuyèrent une humiliation ; ensuite connurent semblable abaissement Imhotep, dieu de la médecine, par la plaie d’ulcères et de tumeurs, et Reschpu et Qetesch, dieux de la tempête et de la bataille, par la plaie de grêle ; les divinités de la providence, responsables de la fertilité et des récoltes de l’Égypte furent prosternées par la plaie de sauterelles ; Thoth, conseiller d’Osiris et dieu de la lune ainsi que systématiseur du soleil, de la lune et des étoiles fut rendu confus par la plaie de ténèbres qui dura trois jours ; furent aussi humiliés Ammon-Râ, dieu du soleil, et par la dixième et dernière plaie le dieu Râ, qui apparaissait de temps à autre sous la forme d’un bélier et à qui l’on consacrait dès leur naissance tous les premiers-nés d’Égypte. ” — P. 118.
ISRAËL EST MIS EN GARDE CONTRE L’INTERCONFESSIONNALISME
6. Comment la loi de Jéhovah défendit-elle à son peuple les mouvements interconfessionnels ?
6 Après avoir séparé son peuple des fausses croyances de l’Égypte et déshonoré au cours de cette opération les cultes égyptiens, Jéhovah donna dans le désert sa loi à son peuple. Cette loi interdisait formellement tout mouvement interconfessionnel. Dans les instructions suivantes de Jéhovah aucune fraternité embrassant les faux adorateurs de la Terre promise n’était établie par un “ commandement divin ” ou prescrite comme un “ devoir religieux ” : “ Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays où tu dois entrer, de peur qu’ils ne soient un piège pour toi. Au contraire, vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous abattrez leurs idoles. Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu ; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays, de peur que, se prostituant à leurs dieux et leur offrant des sacrifices, ils ne t’invitent, et que tu ne manges de leurs victimes ; de peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles, se prostituant à leurs dieux, n’entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. ” (Ex. 34:12-16 ; Deut. 7:1-6, 16, 25, 26). Les alliances interconfessionnelles avec des faux adorateurs furent proscrites par Jéhovah. Et même en des associations non religieuses telles que le mariage étaient considérées comme dangereuses pour l’intégrité du vrai adorateur, et défendues.
7. Que résulta-t-il quand Israël manqua de prendre garde à ce commandement ?
7 Cependant les Israélites ne prirent pas garde à ce commandement qui défendait l’interconfessionnalisme et le mariage avec les païens de Canaan, adorateurs de démons. En conséquence, ils furent opprimés, réduits en esclavage et ne purent plus servir efficacement Jéhovah. Ils pactisèrent et conclurent des alliances avec les habitants de la Terre promise. Ils ne détruisirent pas entièrement la religion diabolique ; au contraire, ils furent asservis par elle. C’est pourquoi Jéhovah déclara : “ Je ne les chasserai point devant vous, mais ils seront comme des épines dans vos côtés, et leurs dieux vous seront un piège. ” (Juges 2:3, KJ). En raison de leur tolérance peu sage de la fausse adoration, les Israélites furent percés par les épines du démonisme et pris au piège par les faux dieux. Même le roi le plus sage d’Israël n’a pas pu mépriser impunément la mise en garde de Jéhovah contre les alliances avec les païens. Le récit de la désobéissance du roi et de ses suites désastreuses est relaté par le premier livre des Rois (11:1-11). Nous citons ce passage :
8. Dans quelle situation la désobéissance de Salomon sur ce point le mit-elle ?
8 “ Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, appartenant aux nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; elles tourneraient certainement vos cœurs du côté de leurs dieux. Ce fut à ces nations que s’attacha Salomon, entraîné par l’amour. Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur. À l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son cœur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père. Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l’abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il ne suivit point pleinement l’Éternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosh, l’abomination de Moab, et pour Moloc, l’abomination des fils d’Ammon. Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux. L’Éternel fut irrité contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois. Il lui avait à cet égard défendu d’aller après d’autres dieux ; mais Salomon n’observa point les ordres de l’Éternel. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi de la sorte, et que tu n’as point observé mon alliance et mes lois que je t’avais prescrites, je déchirerai le royaume de dessus toi et je le donnerai à ton serviteur. ”
9. Que résulta-t-il des activités interconfessionnelles de Salomon, et quels sont ceux qui se sont mis dans une situation semblable ?
9 Salomon avait vraiment confiance dans l’interconfessionnalisme et le pratiqua en grand. Ceci lui gagna peut-être la bonne volonté de ses femmes étrangères et apporta une certaine paix religieuse dans sa vie familiale, de même que les mouvements interconfessionnels actuels peuvent réduire les différences religieuses dans la vie du pays. Mais il n’y eut pas de paix avec Dieu. Tout en allant après les dieux-démons de ses femmes étrangères, il faisait aussi semblant de servir Jéhovah ; en réalité, il méprisait la loi divine ordonnant ce qui suit : “ Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. ” (Deut. 6:5). Son cœur n’était pas entièrement pour Jéhovah ; il était partagé. Le psalmiste exprime le point de vue de Jéhovah en ces termes : “ J’ai eu en haine ceux qui sont doubles de cœur. ” Avant la chute en 607 av. J.-C. du royaume infidèle de Juda, une condamnation avait été prononcée contre “ ceux qui à la fois se prosternent devant Yahweh et jurent par Melchom ”. (Ps. 119:113, Da ; Soph. 1:5, Liénart.) Ils étaient semblables à bon nombre de cultes dans la chrétienté actuelle, qui ont toujours le nom de Dieu et de Christ sur les lèvres mais enseignent des doctrines de démons et pratiquent des cérémonies païennes (Mat. 7:20-23). Ces partisans de l’interconfessionnalisme ne
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