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Homme qui méprise la loiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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chrétien alors qu’il est un faux enseignant hypocrite, “s’assoit dans le temple du Dieu”, comme s’il faisait partie du temple spirituel. — II Thess. 2:4.
Un obstacle
Paul parle de “ce qui fait obstacle” à l’apostasie. Aux surveillants d’Éphèse il avait dit ‘qu’après son départ’ des “loups” s’introduiraient dans la congrégation (Actes 20:29). Il apparaît donc que les apôtres constituaient cet obstacle. Ainsi Paul adressa à maintes reprises des avertissements au sujet de cette apostasie, non pas seulement dans sa seconde lettre aux Thessaloniciens, mais aussi dans celles à Timothée. Il conseilla à celui-ci de confier les choses qu’il avait entendues de lui à des hommes fidèles qui seraient qualifiés pour en enseigner d’autres. Il compara la congrégation du Dieu vivant à une “colonne et soutien de la vérité”. Il voulait l’affermir, la rendre aussi forte que possible avant que la grande apostasie ne se manifeste pleinement. — II Tim. 2:2; I Tim. 3:15.
Beaucoup plus tard, l’apôtre Jean reçut du Christ l’ordre d’écrire pour mettre en garde les chrétiens contre les sectes, notamment contre celle de Nicolaus. Il fit également mention de faux prophètes comme Balaam et de la femme Jézabel, qui se prétendait prophétesse. — Rév. 2:6, 14, 15, 20.
À l’œuvre aux jours des apôtres
L’apôtre Paul dit que ce mystère “est déjà à l’œuvre”. (II Thess. 2:7.) Il y avait déjà des individus qui cherchaient à enseigner de fausses doctrines, certains semant même le trouble dans la congrégation de Thessalonique, ce qui fut une des raisons pour lesquelles l’apôtre rédigea sa seconde lettre aux Thessaloniciens. Des antichrists existaient déjà quand Jean écrivit ses lettres, et sans doute même avant. Il parla de “la dernière heure” des temps apostoliques. — I Jean 2:18, 19.
Révélé
Après la mort des apôtres, “l’homme qui méprise la loi” se manifesta au grand jour dans toute son hypocrisie religieuse et avec ses faux enseignements. Pour reprendre les paroles de Paul, cet “homme” allait acquérir une grande puissance, en agissant sous la domination de Satan “avec toutes les œuvres de puissance, et avec des signes et des présages mensongers”. Ceux qui participent aux activités de “l’homme qui méprise la loi”, et qui constituent cet “homme” au sens collectif, sont destinés à périr [littéralement “à se détruire”], “ce qui leur advient en châtiment, pour n’avoir pas accepté l’amour de la vérité afin d’être sauvés”. L’apôtre montre qu’“ils se mettent à croire au mensonge” et qu’ils seront “tous jugés, parce qu’ils n’ont pas cru à la vérité, mais se sont complu dans l’injustice”. (II Thess. 2:9-12; voir la Kingdom Interlinear Translation.) C’est donc un jugement de condamnation.
Détruit
Le Seigneur Jésus supprimera cet “homme qui méprise la loi”, un “homme” composite hypocrite, “par l’esprit de sa bouche”, et il le réduira à néant “par la manifestation de sa présence”. La destruction de cet adversaire méchant de Dieu sera une preuve visible et concrète que le Seigneur Jésus Christ siège et agit en Juge. Comme il ne jugera pas selon ses propres critères, la destruction “par l’esprit de sa bouche” signifie de toute évidence qu’elle sera l’expression du jugement que Jéhovah prononce contre cette classe d’hommes méchants. — II Thess. 2:8; voir Révélation 19:21 où il est question d’une “longue épée (...), épée qui sortait de sa bouche”.
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Homme récemment convertiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOMME RÉCEMMENT CONVERTI
{Article non traduit.}
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Hommes au poignardAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOMMES AU POIGNARD
Cette expression traduit la forme grecque du mot latin sicarii, lequel vient de sica qui désigne un poignard court à la lame incurvée. Par l’expression “hommes au poignard”, on entendait une faction politique de Juifs fanatiques au premier siècle de notre ère. Ces hommes organisaient des meurtres politiques. Quand une foule de Juifs s’attaqua à Paul lors de sa dernière visite à Jérusalem, le commandant Claudius Lysias soupçonna l’apôtre d’être l’Égyptien qui, quelque temps plus tôt, avait suscité une sédition et entraîné au désert quatre mille “hommes au poignard”. — Actes 21:30-38; 23:26, 27.
Selon l’historien juif Josèphe, ces “hommes au poignard”, ou sicaires, se mêlaient à la foule dans Jérusalem, notamment lors des grandes fêtes, et, avec leur poignard dissimulé sous leurs vêtements, ils poignardaient leurs ennemis en plein jour; après quoi, pour éviter tout soupçon, ils se joignaient à ceux qui laissaient éclater leur indignation devant un tel meurtre.
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HophniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOPHNI
(“têtard”, “creux de la main”).
Un des fils du grand prêtre Éli. Hophni et son frère Phinéhas étaient “des hommes qui ne valaient rien”, qui se conduisaient en sacrilèges et se rendaient coupables d’immoralité sexuelle grossière (I Sam. 1:3; 2:12-17, 22-25). Étant donné qu’Hophni se montrait infidèle alors qu’il servait comme prêtre dans le sanctuaire de Jéhovah, au douzième siècle avant notre ère, il fut condamné par Dieu à mourir, ce qui advint à l’époque où les Philistins s’emparèrent de l’arche sacrée. — I Sam. 2:34; 4:4, 11, 17; voir PHINÉHAS No 2.
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HophraAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOPHRA
(de l’égyptien “le cœur de Râ [le dieu-soleil] demeure”).
Dans la version des Septante (Jér. 51:30 [ou 44:30 dans la plupart des traductions]), il est appelé Ouaphrè. Les exégètes identifient l’Apriès d’Hérodote à Hophra.
Hophra était roi d’Égypte au temps de Sédécias, roi de Juda, et de Nébucadnezzar, roi de Babylone. On pense que c’est avec le pharaon Hophra que Sédécias conclut une alliance pour se protéger contre Nébucadnezzar. Ce pacte était contraire aux ordres que Jéhovah avait donnés des années plus tôt par l’intermédiaire d’Ésaïe le prophète et selon lesquels Israël devait se garder d’aller chercher de l’aide en Égypte (És. 30:1-5; 31:1-3). Nébucadnezzar monta contre Jérusalem en 609 avant notre ère, mais il abandonna temporairement le siège lorsqu’il apprit que des forces militaires sortaient d’Égypte. Les espérances de Sédécias furent déçues, car les Égyptiens durent battre en retraite, et les Babyloniens revinrent pour détruire la ville. — Jér. 37:5-10.
Ce fut manifestement vers le début du siège que les dirigeants de Jérusalem entrèrent dans une alliance avec le peuple de la ville, alliance par laquelle ils proclamèrent la liberté pour tous leurs esclaves hébreux, conformément à la Loi. De toute évidence, ce n’était qu’une tentative peu sincère et bien tardive pour s’attirer la faveur de Jéhovah, car lorsque le siège fut provisoirement levé ils dévoilèrent leur véritable attitude vis-à-vis de la loi de Dieu en asservissant une nouvelle fois leurs frères. — Jér. 34:8-11.
Jérémie annonça que le pharaon Hophra serait livré “en la main de ses ennemis et en la main de ceux qui recherchent son âme”. (Jér. 44:30.) D’après Hérodote, Hophra (Apriès) était particulièrement arrogant. Mais ses troupes se rebellèrent contre lui et lui opposèrent un roi rival, Amasis. Plus tard, Hophra fut fait prisonnier et finalement étranglé. Cependant, Josèphe dit que peu de temps après que Nébucadnezzar eut atteint la vingt-troisième année de son règne, il fit mourir le roi d’Égypte. On ne peut déterminer s’il s’agissait d’Hophra ou si ce dernier avait déjà été tué et remplacé par un autre roi.
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HorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOR
(“montagne”; l’expression mont Hor signifie donc littéralement “mont de la montagne”, c’est-à-dire montagne éminente, “la montagne” par excellence).
Mont proche de Mosérah, à la frontière d’Édom, qu’il faut peut-être identifier au djebel Madeira, montagne calcaire blanche, escarpée et isolée qui se dresse à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de la mer Morte. Aaron y mourut peu avant l’entrée des Israélites en Terre promise. Sous les regards de l’assemblée des fils d’Israël, Aaron, Moïse et Éléazar, fils d’Aaron, gravirent le mont Hor. Au sommet, Moïse dépouilla Aaron de ses vêtements sacerdotaux et en revêtit Éléazar. Sur quoi Aaron mourut. Moïse et Éléazar l’enterrèrent probablement sur place. — Nomb. 20:22-29; Deut. 32:50; voir Deutéronome 10:6.
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HoramAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORAM
{Article non traduit.}
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HorebAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOREB
(“sécheresse”, “désert”).
“La montagne du vrai Dieu”, qui correspond sans doute au mont Sinaï (I Rois 19:8; Ex. 33:6). D’une façon générale, toutefois, Horeb semble désigner la région montagneuse dans laquelle se situe le mont Sinaï, région qu’on appelle aussi le désert du Sinaï (Deut. 1:6, 19; 4:10, 15; 5:2; 9:8; 18:16; 29:1; I Rois 8:9; II Chron. 5:10; Ps. 106:19; Mal. 4:4; voir Exode 3:1, 2; Actes 7:30). À Horeb, l’ange de Jéhovah apparut à Moïse au milieu du buisson ardent et lui confia la mission de conduire Israël hors d’Égypte (Ex. 3:1-15). Plus tard, à Réphidim, les Israélites libérés se plaignirent de ne pas avoir d’eau à boire. Suivant les directives de Jéhovah, Moïse alla avec quelques anciens d’Israël vers un rocher à Horeb (probablement la région montagneuse d’Horeb) et frappa le rocher avec son bâton. L’eau se mit alors à couler miraculeusement du rocher (Ex. 17:1-6; voir Psaume 105:41). Des siècles plus tard, le prophète Élie s’enfuit de devant la vindicative reine Jézabel jusqu’à Horeb, par la route de Béer-Schéba. — I Rois 19:2-8; voir SINAÏ.
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HoremAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOREM
{Article non traduit.}
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HoreschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORESCH
{Article non traduit.}
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Hor-HagguidgadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOR-HAGGUIDGAD
{Article non traduit.}
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HoriAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORI
{Article non traduit.}
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HoriteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORITE
Le peuple horite habitait les montagnes de Séir au temps des patriarches. La Bible le désigne par l’expression “les fils de Séir le Horite”. (Gen. 36:20, 21, 29, 30.) Mais les Édomites “commencèrent à les déposséder et à les anéantir de devant eux et à habiter à leur place”. — Deut. 2:12, 22.
En Genèse 36:2, selon le texte massorétique, le grand-père de l’une des femmes d’Ésaü est appelé “Zibéon le Hivite”. Toutefois, aux versets 20 et 24 36:20, 24, on le présente comme un descendant de Séir le Horite. En fait, cette contradiction apparente peut s’expliquer de deux manières. Premièrement, le nom Horite peut simplement signifier ici “troglodyte”, car il est dérivé du terme hébreu ḥôr, qui veut dire “grotte” ou “trou”. Si l’on suit ce raisonnement, on conclut que Zibéon était hivite. Cependant, le copiste a aussi pu confondre les lettres hébraïques rêsh (ר) et wâw (ו), qui se ressemblent beaucoup. C’est peut-être pour cette raison qu’on lit “Hivite” et non “Horite” en Genèse 36:2. Cette explication-là semble la plus probable, car les Horites, qui vivaient d’abord à Séir, paraissent bien distincts des Hivites, que la Bible situe principalement dans les monts du Liban et dont un groupe, savoir les Gabaonites, possédait des villes proches de Jérusalem. — II Sam. 24:7; Josué 9:17.
LES HOURRITES
De nombreux biblistes pensent aujourd’hui que les Horites constituaient un peuple qu’ils appellent les “Hourrites”. Cette conclusion repose essentiellement sur des similitudes d’ordre linguistique, notamment dans des noms propres qui figurent sur d’anciennes tablettes récemment découvertes dans une vaste région, depuis la Turquie jusqu’à la Syrie et la Palestine. Ils soutiennent donc que les “Hourrites” en vinrent à porter le nom “Horites”. Notons toutefois ce que E. Speiser déclare à ce propos (dans l’ouvrage The World History of the Jewish People). Il présente tout d’abord le raisonnement suivant:
“En outre, les Jébusites de la Bible, eux aussi, se révélèrent être des Hourrites déguisés. Ils étaient de souche étrangère (Juges 19:12), description qu’appuie le nom propre jébusite ʼAwarnâh (II Sam. 24:16, ketib). Un dirigeant de Jérusalem ou Jébus portait au XIVe siècle un nom qui contenait l’élément hourrite confirmé Hépa. Ainsi donc, les Jébusites et les Hivites, deux nations préisraélites, n’étaient que des subdivisions du groupe hourrite très répandu.” Mais il ajoute:
“Cependant, la conclusion exposée ci-dessus doit à présent subir une correction sensible. Cette modification nécessaire n’ôte rien à la position qu’occupaient les Hourrites locaux dans les temps bibliques les plus reculés. Toutefois, elle remet en cause l’identification systématique des Hourrites aux Horites. (...) Aucune preuve archéologique n’indique l’existence d’une colonie hourrite en Édom ou en Transjordanie. Il s’ensuit donc que le terme biblique Ḥôri, tout comme Cush, a dû être utilisé autrefois dans deux sens différents et non apparentés.” — P. 159.
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HormahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORMAH
{Article non traduit.}
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HoronaïmAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORONAÏM
{Article non traduit.}
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HoroniteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HORONITE
{Article non traduit.}
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HosahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOSAH
{Article non traduit.}
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HoschaïahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOSCHAÏAH
{Article non traduit.}
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HoschamaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOSCHAMA
{Article non traduit.}
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HospitalitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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HOSPITALITÉ
(gr. philoxénia, “amour des étrangers”).
Accueil cordial et généreux des invités ou des étrangers.
DANS LES TEMPS ANCIENS
Aux temps patriarcaux, les Égyptiens et les autres peuples pratiquaient l’hospitalité, mais cette qualité était une caractéristique toute particulière des Sémites. On montrait des égards pour les voyageurs, car cela faisait partie des mœurs, et l’on témoignait une extrême courtoisie au visiteur, qu’il fût un étranger, un ami, un parent ou un invité. Le récit biblique nous apprend que l’hospitalité était habituellement étendue
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