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  • Élihu
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • chacun selon sa conduite. Il juge impartialement et il est parfaitement conscient de la voie que suivent les hommes. Dieu entend le cri de l’affligé. C’est l’Instructeur qui rend l’homme plus sage que les animaux. Il n’y a que le mensonge que Dieu n’écoute pas, aussi Élihu encouragea-​t-​il Job à attendre son Créateur. De plus, il assura à Job que Dieu était avec lui et qu’il ne garderait pas le méchant en vie, mais que ceux qui le servent, par contre, “achèveront leurs jours dans ce qui est bon”. (Job 36:11.) Il encouragea alors Job à magnifier l’action de Dieu, lui qui pourvoit à tout et qui donne la nourriture en abondance. Élihu attira l’attention de Job sur les prodiges opérés par Dieu et sur le pouvoir qu’Il possède sur les éléments naturels, puis il invita Job à observer “les œuvres prodigieuses de Dieu”. (37:14.) Dans sa conclusion, d’un registre très élevé, Élihu dit du Tout-Puissant: “Il est sublime en force, et il ne rabaissera pas l’équité et l’abondance de justice. Que les hommes le craignent donc!” — 37:23, 24; chaps 34-37.

      Seul l’esprit de Dieu pouvait permettre à Élihu d’évaluer correctement les choses et de prononcer les paroles qui se sont vérifiées au moment du rétablissement de Job, savoir: “Exempte-​le de descendre dans la fosse! J’ai trouvé une rançon! Que sa chair devienne plus fraîche que dans la jeunesse, et qu’il revienne aux jours de sa vigueur juvénile!” — Job 33:24, 25.

  • Élim
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    • ÉLIM

      {Article non traduit.}

  • Élimélech
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    • ÉLIMÉLECH

      {Article non traduit.}

  • Élioénaï
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    • ÉLIOÉNAÏ

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  • Éliphal
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    • ÉLIPHAL

      {Article non traduit.}

  • Éliphaz
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    • ÉLIPHAZ

      (peut-être Dieu est or fin).

      L’un des trois compagnons de Job (Job 2:11). Témanite, il descendait vraisemblablement d’Éliphaz, fils d’Ésaü, et il était donc descendant d’Abraham et parent éloigné de Job (Gen. 36:4). La postérité d’Éliphaz, comme lui-​même, se vantait de sa sagesse (Jér. 49:7). Des trois “consolateurs”, Éliphaz semble avoir été le plus influent, ce qui laisse à penser qu’il était peut-être aussi le plus âgé. Dans les trois phases du débat, c’est toujours lui qui parle en premier, et ses discours sont plus long que les autres.

      Dans sa première intervention, Éliphaz tient le raisonnement suivant: “Qui a jamais péri étant innocent? Et où les hommes droits ont-​ils jamais été effacés?” Par conséquent, selon lui, Job a dû commettre quelque mauvaise action pour encourir la punition divine (Job chaps 4, 5). Dans sa seconde réprimande, Éliphaz tourne en ridicule la sagesse de Job: “Un sage répondra-​t-​il avec une connaissance qui n’est que du vent, ou bien se remplira-​t-​il le ventre de vent d’est? (...) Que sais-​tu que nous ne sachions?” Éliphaz laisse entendre que Job “veut se montrer supérieur au Tout-Puissant”. Pour conclure sa seconde tirade de calomnies sur les vertus de Job, l’Édomite dépeint Job comme un apostat qui vit dans les tentes de la corruption, comme un homme plein de tromperie (Job chap. 15). Enfin, Éliphaz tourmente Job pour la troisième fois en l’accusant faussement de toutes sortes de crimes: ce serait un escroc qui priverait d’eau et de pain les nécessiteux et qui opprimerait la veuve et l’orphelin. — Job chap. 22.

      À la suite de la seconde tirade d’Éliphaz, Job lui répond à juste titre: “Vous êtes tous de pénibles consolateurs! Y a-​t-​il une fin à des paroles qui ne sont que du vent?” (Job 16:2, 3). Au terme des débats, Jéhovah lui-​même s’adresse à Éliphaz en ces termes: “Ma colère est devenue ardente contre toi et tes deux compagnons, parce que vous n’avez pas dit, à mon sujet, ce qui est véridique, comme mon serviteur Job.” Éliphaz apprend ensuite qu’ils devront offrir un sacrifice et qu’alors Job priera en leur faveur. — Job 42:7-9.

  • Éliphéléhu
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    • ÉLIPHÉLÉHU

      {Article non traduit.}

  • Éliphélet
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    • ÉLIPHÉLET

      {Article non traduit.}

  • Élisabeth
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    • ÉLISABETH

      (gr. Éléisabet, de l’héb. ʼÈlîshébhaʽ, Dieu est un serment).

      Femme du prêtre Zacharie et mère de Jean le Baptiseur. Élisabeth, qui craignait Dieu, appartenait elle-​même à la famille sacerdotale d’Aaron le Lévite. Comme elle, Zacharie était très avancé en âge lorsque l’ange Gabriel lui apparut dans le Saint du temple pour lui annoncer qu’en réponse à ses supplications, Élisabeth donnerait naissance à une fils qui devrait s’appeler Jean. Une fois enceinte, Élisabeth se retira à l’écart pendant cinq mois. Le sixième mois de sa grossesse, elle reçut la visite de Marie, sa parente. En cette occasion, Jean tressaillit dans le sein de sa mère, et Élisabeth, remplie d’esprit saint, bénit Marie et le fruit qu’elle portait en elle, l’appelant “la mère de mon Seigneur”. — Luc 1:5-7, 11-13, 24, 39-43.

  • Élischah
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    • ÉLISCHAH

      Fils de Javan, l’un des chefs de maisonnée de qui sortit “la population des îles des nations”. (Gen. 10:4, 5; I Chron. 1:7.) Le nom d’Élischah n’apparaît qu’une seule autre fois dans la Bible, dans le chant de deuil sur Tyr, où il semble désigner un pays ou une région qui faisait du commerce avec Tyr. Dans ce texte, Tyr est représentée comme un bateau équipé par de nombreuses nations, les îles d’Élischah” fournissant “du fil bleu et de la laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre” pour couvrir pont du bateau (peut-être par une sorte de tente destinée à le protéger du soleil et de la pluie). — Ézéch. 27:1-7.

  • Élischama
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    • ÉLISCHAMA

      {Article non traduit.}

  • Élischaphat
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    • ÉLISCHAPHAT

      {Article non traduit.}

  • Élischéba
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    • ÉLISCHÉBA

      {Article non traduit.}

  • Élischua
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    • ÉLISCHUA

      {Article non traduit.}

  • Élisée
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    • ÉLISÉE

      (Dieu est salut).

      Fils de Schaphat et prophète de Jéhovah durant les neuvième et dixième siècles avant notre ère; Élisée succéda au prophète Élie. Jéhovah avait ordonné à Élie de se diriger vers Abel Méholah, où il trouva Élisée en train de labourer. Élie jeta sur lui son vêtement officiel, en signe de nomination (I Rois 19:16). Élisée était en train de labourer derrière douze paires de taureaux, “et lui était avec la douzième”. Selon W. Thompson (The Land and the Book, 1887, p. 144), il était courant en Orient que plusieurs agriculteurs travaillent ensemble avec leurs petites charrues, un seul semeur étant largement capable de semer sur tout le terrain qu’ils labouraient en une journée. Placé à l’arrière du groupe, Élisée a pu s’arrêter sans interrompre le travail des autres. Le fait qu’il ait sacrifié une paire de taureaux et qu’il ait utilisé son attirail pour les faire cuire illustre illustre sa spontanéité, son caractère décidé et sa reconnaissance d’être appelé par Jéhovah. Il ne perdit pas de temps à préparer le repas, puisqu’il se servit de l’attelage comme combustible, et partit immédiatement à la suite d’Élie. — I Rois 19:19-21.

      Le second livre des Rois ne semble pas présenter le récit de l’activité prophétique d’Élisée dans l’ordre chronologique. C’est ainsi qu’au chapitre 5 2R 5, Guéhazi est frappé de la lèpre, ce qui devrait l’exclure de la Société en général. Pourtant, au chapitre 8, on le voit converser amicalement avec Joram, roi d’Israël. En outre, la mort de Joas, roi d’Israël, est rapportée au chapitre 13, alors que le récit se poursuit par sa dernière entrevue avec Élisée (II Rois 13:12-21). En certains endroits du récit, les œuvres et les miracles d’Élisée semblent groupés en fonction de leur nature ou de leur similitude, par exemple 1) ce qui était fait en faveur des prophètes et d’individus précis (II Rois 4:1 à 6:7) et 2) ce qui avait trait à la nation et au roi. — II Rois 6:8 à 7:20.

      LA SUCCESSION D’ÉLIE

      L’activité d’Élisée en qualité de successeur d’Élie commence vers 918/917 avant notre ère ou peu après, au moment de l’ascension d’Élie vers le ciel dans un char de feu (II Rois 1:17; 2:1, 11, 12). Avant le départ d’Élie, Élisée lui demande “deux parts” de son esprit, c’est-à-dire la double part réservée au fils aîné, position qu’il occupe de fait puisqu’il a été officiellement nommé successeur d’Élie lorsque ce dernier a jeté sur lui son vêtement officiel (II Rois 2:9). Conscient qu’il ne lui appartient pas de lui accorder, Élie dit à Élisée que son désir sera exaucé si Dieu lui permet de le voir partir. C’est ce que Jéhovah confirme en permettant à Élisée de voir Élie emporté dans une tempête vers les cieux. Quand il s’en va, son manteau officiel de tissu grossier tombe de dessus lui. Élisée le ramasse et le revêt, s’identifiant ainsi au successeur d’Élie. Sur les rives du Jourdain, Jéhovah montre qu’il est avec Élisée en divisant miraculeusement les eaux du fleuve au moment où il les frappe avec le manteau. — II Rois 2:9-15.

      Après avoir traversé le Jourdain, Élisée rejoint le groupe de fils des prophètes qui se trouve à Jéricho. Là, un fait se produit, qui vient confirmer Élisée dans son rôle de chef sur le petit groupe des prophètes de Dieu. En effet, le prophète assainit l’eau qui alimente la ville de Jéricho, car elle est mauvaise et provoque des fausses couches. Élisée se rend à la source, jette dans l’eau le sel prélevé dans un petit bol neuf, “et l’eau est restée assainie jusqu’à ce jour”. — II Rois 2:19-22.

      De Jéricho, Élisée monte à Béthel, à plus de 900 mètres au-dessus du niveau de la mer, là où auparavant il a rendu visite, en compagnie d’Élie, à un groupe de fils des prophètes (II Rois 2:3). En chemin se présente une bande de jeunes délinquants qui se montrent extrêmement irrespectueux à l’égard de la personne et de la fonction du prophète. “Monte, chauve! Monte, chauve!”, lui lancent-​ils. Par ces mots, ils l’invitent soit à monter à Béthel, soit à quitter la terre comme son prédécesseur est censé l’avoir fait. Pour enseigner à ces jeunes gens et à leurs parents le respect du prophète de Jéhovah, Élisée appelle le mal sur eux au nom de Jéhovah. Soudain, deux ourses sortent des bois et mettent en pièces quarante-deux d’entre eux. — II Rois 2:23, 24.

      Lors d’une expédition destinée à réprimer la révolte de Mésa, roi de Moab (celui-là même qui a érigé la célèbre stèle de Mésa), Joram, roi d’Israël, Josaphat, roi de Juda, ainsi que le roi d’Édom se trouvent pris au piège dans le désert aride. Le roi Josaphat réclame un prophète de Dieu. Non pour Joram, mais par respect pour Josaphat, qui était l’objet de la faveur de Jéhovah, Élisée convoque un joueur d’instruments à cordes afin de recevoir l’inspiration de Jéhovah sous l’influence de sa musique (comparez avec I Samuel 10:5, 6). Puis Élisée demande au peuple de creuser des tranchées qui, le lendemain, sont pleine d’eau. Lorsque au matin le soleil darde ses rayons sur l’eau, les Moabites la prennent pour du sang. Pensant qu’Israël et ses alliés se sont entretués par confusion, les Moabites se ruent pour piller le butin. Mais, à leur grande surprise, Israël se dresse et les met en déroute (II Rois 3:4-27). Cet événement s’est produit entre 917 et 913 avant notre ère.

      Ensuite le récit d’Élisée rapporte une série de miracles de nature domestique. La veuve d’un des fils des prophètes vit dans une indigence extrême. Élisée renouvelle miraculeusement sa maigre provision d’huile, si bien que ses fils n’ont plus à devenir esclaves de son créancier (II Rois 4:1-7). Ce miracle ressemble beaucoup au second miracle d’Élie, lorsqu’il renouvela la farine et l’huile de la veuve de Zaréphath. — I Rois 17:8-16.

      À Sunem, dans la vallée de Jizréel, une femme de distinction fait montre d’une hospitalité peu commune à l’égard d’Élisée parce qu’elle reconnaît en lui un “saint homme de Dieu”. Elle lui réserve même une chambre chaque fois qu’il se rend près de chez elle. À cause de la bonté qu’elle lui a témoignée, Élisée lui promet un fils, malgré l’âge avancé de son mari. Un an après, conformément à cette promesse, elle donne le jour à un fils, mais celui-ci vient plus tard à mourir, alors qu’il n’est encore qu’un enfant. À ce moment, Élisée opère sa première résurrection et ramène l’enfant à la vie, tout comme Élie avait ressuscité le fils de la veuve de Zaréphath (II Rois 4:8-37; I Rois 17:17-24). Pour sa bonté à l’égard d’un prophète de Dieu, cette femme s’est vue richement récompensée. — Comparez avec Matthieu 10:41.

      Élisée revient ensuite à Guilgal, dans la région montagneuse au nord de Béthel, auprès des fils des prophètes de l’endroit. Une famine sévit alors. Pendant que l’on prépare un ragoût, quelqu’un y met malencontreusement des courges vénéneuses. Dès que l’on goûte le plat, chacun s’écrie: “Il y a la mort dans la marmite, ô homme du vrai Dieu!” Comme il ne convient pas de gaspiller de la nourriture en pleine famine, Élisée réclame de la farine, la met dans la marmite et rend son contenu comestible, si bien qu’il “n’y avait rien de nuisible dans la marmite”. — II Rois 4:38-41.

      Durant l’époque critique de la famine, un fidèle reste d’adorateurs israélites qui ne se sont pas prosternés devant Baal apprécient les efforts des prophètes de Jéhovah et leur donnent à manger. Ainsi, un homme apporte vingt pains d’orge et du grain; Élisée ordonne que cette provision soit distribuée à tous. Mais il y a une centaine de “fils des prophètes” à nourrir. Malgré les doutes de celui qui assure le service, tous mangent à satiété, et il y a même des restes. — II Rois 4:42-44; comparez avec Marc 6:35-44.

      Pendant qu’il règne sur la Syrie, Ben-Hadad II envoie Naaman, un chef de son armée particulièrement respecté, au roi d’Israël pour qu’on le guérisse de sa lèpre. Malgré sa maladie, cet homme vaillant a sauvé la Syrie. En suivant les instructions d’Élisée, Naaman est guéri par miracle. — II Rois 5:1-14; voir NAAMAN.

      Il devient plus tard nécessaire que les fils des prophètes auxquels Élisée s’associe se déplacent dans des locaux plus spacieux. Les voici donc au Jourdain, coupant du bois pour les poutres de leur nouvelle demeure. L’un des prophètes utilise une hache qu’on lui a prêtée, mais le fer se détache et tombe à l’eau. Soucieux, selon toute vraisemblance, qu’aucun blâme ne retombe sur les prophètes, Élisée lance un morceau de bois dans l’eau, là où était tombé le fer de la hache, et celui-ci se met à flotter. Jéhovah montrait par là qu’il soutenait ses prophètes. — II Rois 6:1-7.

      ISRAËL EST DÉLIVRÉ DE LA SYRIE

      Sous le règne de Joram, roi d’Israël, la Syrie monte une attaque surprise contre Israël. À maintes reprises Élisée déjoue les stratagèmes de Ben-Hadad II en révélant à Joram tous les déplacements des Syriens. Au début, Ben-Hadad pense qu’il y a un traître dans son camp, mais lorsqu’il découvre la véritable source de ses problèmes, il envoie des troupes à Dothan et encercle la ville avec des chevaux et des chars afin de s’emparer d’Élisée. Le serviteur d’Élisée est saisi de frayeur, mais Élisée prie Dieu de lui ouvrir les yeux, “et voici que la région montagneuse était pleine de chevaux et de chars de feu, de chars de guerre, autour d’Élisée”. Puis, tandis que s’approchent les armées syriennes, Élisée prie pour que se produise le miracle inverse. “S’il te plaît, dit-​il, frappe cette nation de cécité.” Puis Élisée demande aux Syriens de le suivre, sans les conduire toutefois par la main, ce qui indique qu’il s’agissait d’une cécité plus mentale que physique. Bien qu’étant venus s’emparer d’Élisée, ils ne le reconnaissent pas et ne savent pas non plus où il les emmène. — II Rois 6:8-19; voir AVEUGLE.

      Après avoir conduit les Syriens à Samarie, Élisée prie Jéhovah de leur ouvrir les yeux; les Syriens se retrouvent donc en plein milieu de la capitale, devant le roi Joram en personne. Élisée manifeste alors sa foi dans la puissance de Jéhovah et montre qu’il n’est pas du tout animé par un esprit de revanche, car il empêche le roi d’Israël de tuer les Syriens qui sont, dit-​il comme des prisonniers de guerre. Il ordonne plutôt au roi de leur donner à manger et de les renvoyer chez eux, repus. En voici le résultat: “Les bandes maraudeuses des Syriens ne revinrent pas même une fois dans le pays d’Israël.” — II Rois 6:20-23.

      Mais, plus tard, Ben-Hadad fait une nouvelle incursion, non plus cette fois avec des bandes maraudeuses, mais en force, et il assiège Samarie. Le siège est si dur que l’on signale au roi au moins un cas où une femme a mangé son propre enfant. En tant que postérité d’Achab, donc ‘fils d’un assassin’, le roi Joram jure de tuer Élisée. Cependant, celui-ci répond au roi furieux que la nourriture sera abondante le lendemain. Comme l’aide de camp du roi se rit de cette prédiction, Élisée lui dit: “Voici que toi, tu le vois de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas.” Jéhovah fait ensuite entendre un bruit dans le camp des Syriens, de sorte que, croyant qu’une grande armée avance contre eux, ils prennent la fuite et abandonnent le camp tel quel, avec tous leurs vivres. L’aide de camp précité, qui a été préposé à la garde de la porte, sur l’ordre du roi, s’aperçoit que les Syriens se sont enfuis. Il meurt alors écrasé à la porte de Samarie par le peuple affamé qui se rue vers le camp pour le piller. Il a donc bien vu la nourriture, mais il n’en a pas mangé. — II Rois 6:24 à 7:20.

      NOMINATION DES ROIS HAZAËL ET JÉHU

      Notre attention se tourne à présent vers Damas, en Syrie, où le roi Ben-Hadad est à l’article de la mort. Hazaël, l’envoyé du roi, rencontre Élisée de et lui demande si son maître va survivre. L’esprit de Jéhovah se met à opérer sur Élisée et lui permet de voir un tableau amer, qui l’attriste: Hazaël va supplanter Ben-Hadad et, avec le temps, il causera un tort indescriptible à Israël, même si ce n’est qu’une juste punition de Jéhovah pour les péchés des Israélites. Le prophète ordonne à Hazaël de dire à Ben-Hadad: “‘Tu te remettras à coup sûr’, et Jéhovah m’a fait voir qu’il mourra à coup sûr.” Hazaël rapporte verbalement la première partie et passe aux actes pour la seconde, étouffant le roi sous une couverture mouillée. Il monte alors sur le trône de Syrie. — II Rois 8:7-15.

      Élisée doit donc achever une œuvre entreprise par Élie, savoir l’onction de Jéhu comme exécuteur de Dieu contre la méchante maison d’Achab (II Rois 9:1-10). Il s’en acquitte donc, dix huit ans après que Jéhovah a confié cette mission à Élie. C’est ainsi qu’Élisée voit s’accomplir les prophéties consignées en I Rois 19:15-17 et 21:21-24. — Voir JÉHU.

      Sous le règne de Joas, roi d’Israël, Élisée va mourir de mort naturelle. Tandis qu’il se trouve sur son lit de mort, la Syrie suscite de nouveaux ennuis à Israël. Joas vient donc le voir et lui demande apparemment des secours militaires contre les Syriens, s’adressant au prophète en ces termes: “Mon père, mon père, le char d’Israël et ses cavaliers!” Sur la demande d’Élisée, Joas frappe le sol avec ses flèches, mais, comme il manque de zèle véritable, il ne le fait que trois fois. En conséquence, Élisée lui annonce qu’il ne remportera que trois victoires sur la Syrie, ce qui se réalisa. — II Rois 13:14-19, 25.

      L’ŒUVRE ACCOMPLIE

      Grâce à l’esprit de Dieu qui reposait sur lui, Élisée avait alors accompli quinze miracles, mais Jéhovah allait encore se servir de lui pour en opérer un seizième, posthume celui-là. Élisée resta fidèle et approuvé par Dieu jusqu’à sa mort. Le récit biblique rapporte qu’après l’enterrement d’Élisée, on procéda à celui d’un autre homme, mais l’arrivée de maraudeurs moabites obligea les membres du cortège funèbres à jeter le mort dans la tombe d’Élisée et à prendre la fuite. Lorsqu’il toucha les os d’Élisée, le mort reprit vie et se dressa sur ses pieds. — II Rois 13:20, 21.

      En Luc 4:27, Jésus décrivit Élisée comme un prophète, et c’est sans aucun doute à lui et à Élie que le texte d’Hébreux 11:35 fait allusion puisqu’ils ont tous deux opéré des résurrections. Élie avait entrepris son activité prophétique quand Israël était plongé dans le culte de Baal, ce qui exigeait de sa part un ministère particulièrement énergique. Il avait accompli une œuvre considérable en ramenant le cœur de beaucoup de gens à Jéhovah. Élisée reprit l’activité d’Élie là où il l’avait laissée, et bien que son ministère fût plus paisible, il veilla à ce que l’œuvre inaugurée par Élie soit menée à terme et vécut suffisamment longtemps pour en être témoin. Tout comme Élie, il montra un zèle intense pour le nom de Jéhovah et pour le vrai culte. Il fit preuve de patience, d’amour et de bonté, tout en restant ferme lorsque le nom de Jéhovah était en cause, n’hésitant pas à prononcer ses jugements contre les méchants. Il s’est donc acquis une place au sein de la “grande nuée de témoins” mentionnée en Hébreux 12:1.

  • Éliud
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    • ÉLIUD

      {Article non traduit.}

  • Élizaphan, Elzaphan
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    • ÉLIZAPHAN, ELZAPHAN

      {Article non traduit.}

  • Élizur
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    • ÉLIZUR

      {Article non traduit.}

  • Ellasar
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    • ELLASAR

      {Article non traduit.}

  • Elmadam
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • ELMADAM

      {Article non traduit.}

  • Elnaam
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    • ELNAAM

      {Article non traduit.}

  • Elnathan
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    • ELNATHAN

      {Article non traduit.}

  • Èlohim
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    • ÈLOHIM

      (héb. ʼélôhîm [dieux], pluriel de ʼélôah [dieu]).

      Bien que ce terme hébreu soit d’origine incertaine, beaucoup pensent qu’il provient d’une racine qui signifie “être fort”. Parfois pluriel de ʼélôah dans un sens numérique (Gen. 31:30, 32; 35:2), ʼélôhîm est plus souvent un pluriel de majesté, de dignité ou d’excellence. Dans les Écritures, ce terme peut désigner Jéhovah, les anges, un ou plusieurs dieux-idoles, ou même certains hommes. — Gen. 1:1; Ps. 8:5, NW, éd. de 1950, note en bas de page; Juges 16:23; Ex. 20:23; Ps. 82:6.

      JÉHOVAH

      Lorsqu’il désigne Jéhovah, ʼélôhîm emporte l’idée de majesté, de dignité ou d’excellence. En Psaume 7:9, ce terme est qualifié par un épithète au singulier dans l’expression ʼélôhîm tsaddîq, ‘Dieu juste’. Voici ce que dit à ce propos une grammaire hébraïque (Hebrew Grammar de Gesenius et Kautzsch, éd. de 1949, pp. 398, 399, par. “g”): “Comme nous l’avons fait remarquer plus haut, le pluralis excellentiae ou maiestatis n’est en réalité qu’un autre aspect du pluriel abstrait puisqu’il englobe les différents caractères qui sont inhérents au concept et possède en outre un sens dérivé, celui de renforcement du concept originel. Ainsi, il s’apparente étroitement aux pluriels d’amplification (...) qu’on rencontre le plus souvent en poésie. En particulier donc ʼélôhîm Divinité, Dieu (à ne pas confondre avec le pluriel numérique dieux, Exode 12:12, etc.). L’opinion que ʼélôhîm doit être regardé comme un simple vestige de conceptions polythéistes antérieures (c’est-à-dire comme n’ayant été à l’origine qu’un pluriel numérique) est très peu probable, et par ailleurs, elle ne rendrait pas compte des pluriels analogues (...). La langue a complètement dissocié de ʼélôhîm l’idée de pluralité numérique (quand il signifie un seul Dieu), et la meilleure preuve en est que le mot est invariablement lié ou presque à un attribut au singulier (...), par exemple ʼélôhîm tsaddîq, Psaume 7:10 [7:9, MN], etc. Il se peut donc que ʼélôhîm ait été employé à l’origine non seulement comme pluriel numérique, mais aussi comme pluriel abstrait (pluriel qui correspondrait au latin numen et à notre Divinité) et que, comme d’autres notions abstraites du même genre, il ait fini par être appliqué à un dieu concret unique (même à une divinité des païens).

      Nous lisons encore ce commentaire dans une encyclopédie biblique (The international Standard Bible Encyclopaedia, t. II, p. 1265): “Trait caractéristique de l’hébreu, ce pluriel exprime autant l’emphase, la grandeur et la dignité qu’une pluralité réelle. Il ne serait donc pas raisonnable d’affirmer que la forme plurielle dénote un polythéisme sémite primitif. Au contraire, l’Hébreu de l’histoire était indéniablement et uniformément monothéiste.” En Deutéronome 6:4, Moïse écrivit: “Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.”

      Le titre ʼélôhîm, qui désigne Jéhovah en tant que Créateur, apparaît trente-cinq fois dans le récit de la création, toujours accompagné d’un verbe qui décrit ses paroles ou ses actions au singulier (Gen. 1:1 à 2:4). C’est en lui que résident, sans limite, toutes les forces qui existent.

      LES ANGES

      En Psaume 8:4, 5, le nom ʼélôhîm est appliqué aux anges, comme l’indique la citation qu’en fait Paul en Hébreux 2:6-8. Ils sont aussi appelés benê hâ ʼélôhîm, “les fils de Dieu” (AC) ou “les fils du vrai Dieu” (MN) en Genèse 6:2, 4; Job 1:6; 2:1. La grammaire hébraïque de Gesenius, que nous avons citée plus haut, déclare (p. 418, par. 2) que cette expression “ne signifie pas en réalité fils de dieu(x), mais désigne des êtres de la classe de ʼélôhîm”. Le lexique de Koehler et Baumgartner (Lexicon in Veteris Testamenti Libros, éd. de 1953, p. 134) en donne cette définition: “Êtres divins, dieux (individuels)”, ou (p. 51): “Les dieux (particuliers) Genèse 6:2; Job 1:6; 2:1; 38:7.” C’est pourquoi ce terme a été traduit en Psaume 8:5 par “anges” (LXX) ou par la locution “ceux qui sont semblable à Dieu”. (MN.)

      AUTRES USAGES

      Le nom ʼélôhîm s’applique également aux dieux-idoles. Parfois, ce pluriel signifie simplement “les dieux”. (Ex. 12:12; 20:23.) En revanche, il reste dans d’autres cas un pluriel d’excellence qui désigne un seul dieu (ou déesse) qui n’était pas une trinité pour autant (I Sam. 5:7b [Dagon]; I Rois 11:5 [la “déesse” Aschtoreth]; Daniel 1:2b [Marduk]). De ce fait, on ne peut invoquer l’emploi du pluriel dans le cas de Jéhovah pour soutenir la doctrine de la trinité. D’ailleurs, quand les trinitaires prétendent que ʼélôhîm est un pluriel numérique qui signifie “dieux”, il se font polythéistes et s’opposent à leur propre doctrine qui décrit trois personnes en un seul Dieu et non trois dieux.

      En Psaume 82:1, 6, texte cité par Jésus en Jean 10:34, 35, ʼélôhîm désigne des hommes, les juges d’Israël. Puisque les hommes sont de nature charnelle et non spirituelle, en quel sens peuvent-​ils être des dieux? Ils le sont en tant que représentants ou porte -parole de Jéhovah. Ainsi, Moïse apprit qu’il devrait ‘servir de Dieu’ à Aaron et à Pharaon (héb. ʼélôhîm; LXX, gr. ho Théos). — Ex. 4:16; voir aussi Exode 7:1.

      Dans de nombreux texte bibliques, ʼélôhîm est précédé de l’article défini hâ. Ce cas se présente pour la première fois en Genèse 5:22, 24, où la Traduction du monde nouveau (éd. de 1953, angl.) met cette note en bas de page: “Il s’agit là d’un emploi délibéré de l’article, sans doute en raison de la tendance au faux culte mentionnée peu avant, en Genèse 4:26.” Au sujet de l’emploi de l’article, voici ce que nous lisons dans la grammaire hébraïque de Gesenius, déjà citée, aux pages 404 et 405: “L’article s’emploie généralement pour déterminer un substantif quand le grec ou l’anglais exige l’article; ainsi: (...) d) Quand des termes génériques sont devenus (à cause de l’usage tout simplement) des termes individuels désignant des individus déterminés (...).” Puis cet ouvrage cite en exemple hâ ʼélôhîm, traduit par “le seul vrai Dieu”, ainsi que d’autres cas où l’article est employé de la même façon comme “l’adversaire”, expression qui décrit le grand ennemi de Dieu, Satan, ou “le (premier) homme”, Adam. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau rend hâ ʼélôhîm par “le [vrai] Dieu”.

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