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  • La poursuite de la paix procure des bienfaits

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  • La poursuite de la paix procure des bienfaits
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1984
w84 15/10 p. 26-27

La poursuite de la paix procure des bienfaits

D’APRÈS l’apôtre Pierre, “celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux” doit ‘chercher la paix et la poursuivre’. (I Pierre 3:10, 11.) Ce n’est pas toujours facile, mais en agissant ainsi on se procure des bienfaits. Pour preuve, lisez ce que rapporte un Témoin de Jéhovah canadien:

J’avais à peine 20 ans quand j’ai vu se réaliser mon rêve d’enfance: j’ai été engagé par la police montée canadienne. J’ai cru alors que j’y ferais toute ma carrière. Pourtant, presque 16 ans plus tard j’ai démissionné.

Avant d’exposer les raisons de mon départ, je crois utile d’expliquer ce qui s’est passé dans les années qui l’ont précédé. Pour mes débuts dans la police montée, j’ai habité la province du Nouveau-Brunswick. Durant cette période, j’ai fait la connaissance d’une jeune femme charmante que j’ai épousée. Nous vivions dans un tout petit appartement. Le couple qui en avait la garde avait embrassé depuis peu la foi des Témoins de Jéhovah. Il nous donnait souvent le témoignage. En ce temps-​là, la religion était bien le cadet de mes soucis. En revanche, ma femme a immédiatement accepté la vérité et, plus tard, elle est devenue Témoin de Jéhovah. Quant à moi, le moins qu’on puisse dire c’est que cela ne m’intéressait pas. J’ai tout tenté pour l’amener à changer d’avis, mais en vain. J’ai même demandé au prêtre de l’aider à revenir dans le droit chemin. Cependant, quand je repense à sa visite, je crois que par son manque évident de connaissance biblique il a plutôt affermi ma femme dans la voie de la vérité.

Pendant près de six ans, j’ai essayé de prouver à ma femme que ses croyances étaient ridicules, mais elle a tenu ferme pour Jéhovah. Avec le temps, je me suis adouci et je l’ai laissée libre d’agir à sa guise. De mon côté, je gardais mes convictions. Évidemment, à l’époque, mes aspirations ne correspondaient pas du tout aux enseignements des Écritures. Je souhaitais prendre du galon le plus vite possible dans la police montée. À cette fin, je me portais volontaire pour faire des heures supplémentaires et je recherchais les affaires qui sortaient de l’ordinaire dans l’espoir d’attirer l’attention de mes supérieurs. C’était au détriment du temps que j’aurais dû consacrer à ma famille.

Tel a été mon mode de vie jusqu’à l’été 1978. Ma femme a alors émis le désir de se rendre à l’assemblée internationale “La foi victorieuse” à Montréal, dans la province de Québec. J’ai accepté de l’y conduire, tout en refusant d’y assister moi-​même. En rentrant, le premier jour, elle m’a expliqué que le programme du lendemain serait consacré à la vie de famille, et elle m’a convaincu de l’accompagner. Aujourd’hui encore, je remercie Jéhovah de l’avoir fait. J’ai été émerveillé par l’ordre qui régnait dans cette foule immense. Personne ne fumait ni ne tenait des propos orduriers. Chacun semblait heureux et en paix avec son prochain. Certes, je ne connaissais presque rien à la Bible, mais les discours m’ont paru très instructifs et très pratiques. Ces gens s’efforçaient d’étudier et d’appliquer les lois de Dieu telles qu’elles sont définies dans les Écritures. Mon expérience de policier m’avait appris qu’un grand nombre de personnes, tout en connaissant la loi, cherchent toujours une échappatoire pour pouvoir agir à leur guise. Par contraste, ce rassemblement m’a fait forte impression. Peu après, de retour à la maison, j’ai commencé à étudier la Bible, et j’ai été baptisé en octobre 1979.

Au fur et à mesure que je progressais sur le plan spirituel, je me suis défait d’un certain nombre de mauvaises habitudes et finalement j’ai eu le privilège d’être nommé serviteur ministériel. Mes collègues se sont rapidement aperçus que j’avais revêtu la personnalité chrétienne, mais au début ils n’ont pas pris mes nouvelles convictions au sérieux (Éphésiens 4:22-24). Avec le temps, leurs sarcasmes m’ont néanmoins permis de leur présenter le témoignage. En fait, tout le service a bientôt su que j’étais Témoin de Jéhovah, de sorte que beaucoup sont venus me voir pour me poser des questions. En tout état de cause, je suis très reconnaissant à mes supérieurs qui, par respect pour ma foi, s’abstenaient de me confier des tâches qui auraient pu nuire à mes relations avec Jéhovah.

Tout semblait donc aller pour le mieux quand, un soir, en rentrant du travail, j’ai trouvé ma femme en train de lire La Tour de Garde du 15 octobre 1983, et plus précisément l’article d’étude intitulé “Cherchez la paix et poursuivez-​la”, aux pages 21 à 26. Cet article expliquait que le chrétien ne peut accepter un emploi exigeant “qu’il porte une arme pour s’en servir éventuellement contre d’autres humains”, puisqu’“il y a toujours pour celui qui l’exerce le risque de se charger d’une dette de sang en tuant quelqu’un au moyen de son arme”. (Ésaïe 2:4; Romains 12:17, 18.) Le même article ajoutait: “À une époque où le monde devient de plus en plus violent, on ne peut plus considérer comme un exemple un frère qui garderait un emploi nécessitant le port d’armes. On pourra lui accorder un délai de six mois pour changer de travail. S’il ne le fait pas, il ne sera pas en mesure d’assumer des privilèges spéciaux et des responsabilités au sein de la congrégation. — I Timothée 3:2; Tite 1:5, 6.”

De toute évidence, je devais prendre une décision lourde de conséquences. Nous avons discuté de cette question en famille et exposé le problème à Jéhovah dans la prière. Dès que je suis retourné à mon travail, je suis allé voir mon chef de service et je lui ai expliqué la situation. Après une longue conversation, nous sommes arrivés à la conclusion qu’on ne me dispenserait probablement pas de porter une arme à feu. Aussi ai-​je notifié ma décision de démissionner dans les six mois.

Je ne savais pas du tout où chercher un autre poste, car depuis ma sortie de l’école je n’avais jamais exercé qu’un seul métier. Par ailleurs, le marché de l’emploi était perturbé par des conditions économiques difficiles. Toutefois, avec les années, je m’étais fait des connaissances dans le monde des affaires. J’ai donc décidé de leur téléphoner. Contre toute attente, moins d’une semaine plus tard on m’a parlé d’une société solidement implantée qui recherchait quelqu’un pour une nouvelle place d’enquêteur. J’ai pris contact avec cette entreprise et j’ai découvert que l’emploi correspondait tout à fait à mes qualifications. Le travail serait assez proche de ce que je faisais lorsque je m’occupais de la répression des fraudes, et on ne me demanderait pas de porter une arme à feu. Vous imaginez sans peine que j’ai adressé sur-le-champ mon curriculum vitae à cette société.

Lors de l’entrevue que j’ai eue avec un responsable, j’ai décidé d’expliquer franchement les raisons de mon départ de la police montée. À ma grande surprise, cet homme (qui allait devenir mon chef de service) m’a révélé qu’il avait quitté son emploi précédent pour motif de conscience et qu’il se mettait donc parfaitement à ma place. Il m’a également confié qu’il recherchait quelqu’un ayant une moralité au-dessus de tout soupçon. Après m’avoir remercié pour ma franchise, il m’a assuré qu’il soutiendrait ma candidature. Moins de quinze jours plus tard, j’étais officiellement engagé.

Je ne doute pas un instant que ma famille et moi-​même ayons reçu l’aide de l’esprit de Jéhovah en cette circonstance. Il se peut que d’autres frères se trouvent dans la même situation que moi. Je souhaite sincèrement que mon expérience les encourage à s’appuyer sur Jéhovah et à lui laisser le soin de diriger les événements. — Matthieu 6:33.

Comme le montre ce fait vécu, quiconque veut poursuivre la paix et accorder la première place au Royaume de Dieu doit faire des efforts, et parfois même opérer des changements dans sa vie. Toutefois, Dieu bénit ceux qui mettent en pratique les conseils des Écritures et qui manifestent un état d’esprit semblable à celui du psalmiste David, qui déclara: “Instruis-​moi dans ta voie, ô Jéhovah, et conduis-​moi dans le sentier de la droiture.” — Psaume 27:11.

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