sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui font une déclaration publique au sujet de son nom’. — Héb. 13:15.

Déclarez-​vous ‘publiquement’ votre foi dans le nom de Dieu ? Paul parle du “fruit des lèvres”. Mais il pensait certainement à autre chose qu’à un ‘simple service des lèvres’. Le “sacrifice de louange” qui sort de notre bouche doit être sincère, venir du cœur. C’est pourquoi, pour sanctifier le nom de Dieu par notre prédication et notre enseignement, il ne suffit pas d’utiliser des termes frappants. C’est ce que montre le texte de Romains 2:21-24 :

“Toi donc, celui qui enseigne autrui, ne t’enseignes-​tu pas toi-​même ? Toi, celui qui prêche : ‘Ne vole pas,’ voles-​tu ? Toi, celui qui dit : ‘Ne commets pas d’adultère,’ commets-​tu l’adultère ? Toi, celui qui témoigne de l’aversion pour les idoles, pilles-​tu les temples ? Toi, qui tires gloire de la Loi, est-​ce que par ta transgression de la Loi tu déshonores Dieu ? Car ‘le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations’.”

Celui qui fait connaître le nom de Dieu doit mener une vie en accord avec sa “déclaration publique”. Supposons qu’un père dise à son fils : “Ne vole pas”, alors qu’il agit contrairement à son enseignement en trichant sur ses impôts ou en volant son prochain. L’enseignement oral d’un tel homme ne convaincra pas son enfant. Fait plus important encore, cet homme fournit aux autres des raisons de ‘blasphémer le nom de Dieu’. Pour aimer réellement le nom de Dieu et donner un enseignement efficace, le chrétien doit ‘pratiquer ce qu’il prêche’. Le faites-​vous ?

Sanctifions le nom de Dieu dans notre emploi

Êtes-​vous également conscient que la façon dont vous vous conduisez sur les lieux de votre travail rejaillit sur le nom de Dieu ? C’est ce que montre Paul dans I Timothée 6:1 :

“Que tous ceux qui sont esclaves sous un joug ne cessent de considérer leurs propriétaires comme dignes de tout honneur, pour qu’on ne parle pas en mal du nom de Dieu et de l’enseignement.”

Au premier siècle de notre ère, les esclaves chrétiens devaient accorder l’“honneur” ou le “respect” (Jé) à leur maître, quel qu’il fût. En agissant autrement, ils auraient laissé entendre que la vérité divine n’avait opéré aucun changement en eux. L’enseignement chrétien aurait semblé incapable d’influencer la vie de l’homme. On aurait ‘parlé en mal’ du nom de Dieu, donc de Dieu lui-​même. — Voir I Pierre 2:18.

Il y a actuellement très peu de véritables esclaves. Cependant, les relations entre un patron et ses employés sont régies par les mêmes principes que celles qui existaient entre un maître et ses esclaves. En tant que chrétien, vos habitudes de travail fournissent-​elles des raisons de ‘parler en mal du nom de Dieu’ ? Par exemple, arrivez-​vous fréquemment en retard à votre travail ? Accordez-​vous l’“honneur” à votre patron, même quand il est absent ? Agissez-​vous ainsi même s’il est exigeant ? Si votre patron est “croyant”, c’est-à-dire s’il est un de vos frères chrétiens, abusez-​vous de sa bienveillance ? Si, pour vous, le nom de Jéhovah est réellement saint, vos relations dans le travail le démontreront.

Aimons le nom de Dieu en servant notre prochain

Nous montrons également si nous aimons le nom de Dieu par la façon dont nous agissons envers nos compagnons chrétiens. Remarquez ce qui est écrit dans Hébreux 6:10: “Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, en ce que vous avez servi les saints.”

Quand Paul écrivit cela, les “œuvres excellentes” incluaient sans aucun doute l’aide matérielle apportée aux autres chrétiens dans le besoin ou persécutés (Héb. 10:32-34). Pratiquez-​vous l’hospitalité chrétienne ?

De ce que nous venons de considérer, il ressort de façon évidente que la question : “Que signifie pour vous le nom de Dieu ?” implique beaucoup plus que le simple fait de savoir prononcer le nom personnel de Jéhovah. Ce nom représente Dieu lui-​même. C’est pourquoi ses qualités admirables doivent se refléter dans toutes nos actions chrétiennes.

Êtes-​vous de ceux qui ne connaissent pas encore Jéhovah ? Ses témoins seront heureux de vous le faire connaître. Vous pouvez entrer en relation avec eux en écrivant aux éditeurs de ce périodique. Apprenez comment votre vie peut réellement honorer le “nom de Dieu”.

Le rôle capital de Jésus-Christ dans les desseins de Dieu

AU PREMIER siècle de notre ère, l’apôtre Paul écrivit sous inspiration aux chrétiens de Corinthe : “Quel que soit le nombre des promesses de Dieu, elles sont devenues Oui par son moyen [celui de Jésus-Christ]. C’est pourquoi aussi c’est par lui que l’Amen est dit à Dieu.” — II Cor. 1:20.

En quel sens toutes les promesses de Dieu deviennent-​elles “Oui” par Jésus-Christ, et comment est-​ce “par lui que l’Amen est dit à Dieu” ? La réponse à cette question nous aide à comprendre le rôle capital que joue Jésus-Christ dans l’exercice de la souveraineté de Dieu.

Jéhovah Dieu jugea approprié de faire de son Fils premier-né le personnage central ou principal de la réalisation de tous ses desseins. Toutes les promesses divines rapportées dans les saintes Écritures deviennent “Oui” par Jésus-Christ en ce sens que c’est par son moyen, — par ce qu’il était en tant qu’individu et par ce qu’il a fait, — que toutes ces promesses s’accompliront. Dans Romains 15:8, il est dit que pour la nation d’Israël,