-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
-
-
pour couvrir leurs péchés et les ramener à la perfection humaine. Les sacrifices d’animaux qu’ils offraient ne pouvaient accomplir cela (Héb. 10:3, 4). La Loi devait donc les mener au Christ et les aider à comprendre que le sacrifice humain de Jésus rendrait possible le véritable pardon frayant ainsi la voie au recouvrement de la perfection. — Gal. 3:24 ; Héb. 9:13, 14.
● Mon mari et moi travaillons tous deux. Puisque je gagne un peu d’argent, ne serait-il pas normal que j’aie mon mot à dire quant à la façon de l’utiliser ?
Il est difficile de dire qui a la responsabilité de décider comment et quand l’argent gagné par une femme doit être utilisé. Cela est démontré par le fait que les lois à ce sujet varient beaucoup d’un pays à l’autre. Dans certaines régions, tout ce que gagne une femme appartient à son mari, qui peut l’utiliser comme il le juge bon. Par contre, dans d’autres pays, la position sur cette question est plus modérée, et la loi reconnaît que l’épouse est une adulte possédant certains droits, à l’instar de l’homme. Il y a donc diversité de lois.
Il est triste de voir deux personnes mariées, qui se sont sans doute promis amour et assistance, devenir des adversaires devant la loi. D’après la Parole de Dieu, un homme et une femme “ne sont plus deux, mais une seule chair”. (Mat. 19:6.) Ils doivent travailler ensemble et unir leurs efforts pour assurer le bonheur et le succès de leur mariage. Dans sa Parole, Jéhovah a exposé dans leurs grandes lignes les principes qui pourraient diminuer ou éliminer les problèmes de ce genre, à la condition toutefois que chacun des époux garde sa place. La mise en application de ces principes aura souvent d’excellents résultats même si l’un des conjoints seulement est croyant.
Les Écritures donnent le conseil suivant : “Un mari est chef de sa femme comme le Christ est, lui aussi, chef de la congrégation (...). Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation.” (Éph. 5:23, 25). Mais comment appliquer ce principe aux questions financières ?
D’une part, c’est au mari qu’incombe la responsabilité de prendre les décisions concernant l’utilisation de l’argent du ménage. Le mari aimant voudra probablement en discuter avec sa femme pour connaître son avis, mais c’est à lui de prendre les décisions finales, surtout quand il s’agit de questions importantes. Tenant compte du temps, des possibilités et des préférences de chacun, le mari laissera peut-être à sa femme le soin de décider à propos de certaines choses, telles que l’achat des aliments, de certains vêtements, le règlement de certaines factures et les dépenses courantes. Dans ce cas, il devra évidemment lui fournir l’argent nécessaire. D’autre part, dans certains endroits, la loi reconnaît à la femme le droit de disposer d’un peu d’argent pour ses dépenses personnelles ou pour son culte. Des maris sages ne seront pas trop stricts avec leurs femmes sous ce rapport, mais ils continueront “de demeurer pareillement avec elles selon la connaissance, leur attribuant de l’honneur comme à un vase plus faible, le vase féminin”. (I Pierre 3:7.) Par conséquent, chaque couple aura peut-être sur cette question ses conceptions personnelles.
Continuons d’examiner la position du mari. Celle-ci, en lui conférant la gestion des questions financières du foyer, entraîne des obligations. En effet, c’est à lui d’assumer l’importante responsabilité de pourvoir aux besoins des siens. Normalement, ce n’est pas à la femme mais au mari de travailler pour gagner de quoi nourrir la famille. Il ne devrait pas sous-estimer le principe biblique suivant : “Si quelqu’un ne subvient pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi.” — I Tim. 5:8.
Mais si la femme travaille et gagne de l’argent, cela modifie-t-il la situation ? Voyons pourquoi une chrétienne peut être amenée à travailler en dehors du foyer.
Une chrétienne mûre ne désirera certainement pas exercer un métier par plaisir, pour garder son indépendance afin de rivaliser avec son mari ou de se dérober à ses responsabilités d’épouse, ni pour satisfaire son amour des biens matériels. Les femmes du monde, qui exercent une profession alors que cela n’est pas nécessaire, finissent souvent par rencontrer des problèmes d’ordre sentimental et de cruelles difficultés au sein de leur foyer. Qu’il est donc sage le conseil biblique invitant la femme mariée à porter toute son attention sur son rôle essentiel : prendre soin de sa maison et de sa famille (Proverbes, chapitre 31 ; I Tim. 5:14) ! Par ailleurs, cette manière d’agir lui permettra de consacrer plus de temps aux choses spirituelles. Elle sera ainsi en mesure de contribuer davantage au bonheur de toute la famille. — Prov. 6:20-22.
Toutefois, il est possible, en raison de certaines difficultés, que le mari ne soit pas en mesure de gagner assez d’argent pour subvenir aux vrais besoins de sa famille (et non pour satisfaire ses désirs). Après discussion, les époux décideront peut-être que la femme travaillera pendant un certain temps. Le fait qu’elle gagnera de l’argent modifie-t-il la position du mari dans les questions financières ? Non ! En fait, si les deux époux sont obligés d’exercer un métier, c’est évidemment afin de gagner l’argent nécessaire pour la nourriture, les vêtements et le logement. Une épouse chrétienne soumise reconnaîtra que son mari a, selon la Bible, l’obligation de gérer ces questions d’ordre familial, même si son salaire à elle peut contribuer à les régler.
Il est inutile de chercher à établir des règles concernant la gestion des questions financières d’un ménage. Nous encourageons les maris et les femmes à s’efforcer d’endosser chacun ses propres responsabilités familiales. Le mariage demande une coopération empreinte d’amour de la part de chacun des époux. Grâce à cette coopération, les questions financières resteront à la place qui leur revient, sans empiéter sur les questions plus importantes, d’ordre spirituel.
-
-
CommunicationsLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
-
-
Communications
LE MINISTÈRE
Pour l’homme, la vie est le bien le plus précieux. Mais pour la plupart des gens, vivre en paix et être en bonne santé est une chose trop belle à espérer. Pourtant la Bible promet une vie sans fin dans des conditions parfaites à ceux qui cherchent à connaître et à accomplir la volonté de Dieu. Ce que Dieu attend de nous à notre époque et de quelle façon nous pouvons nous conduire au sein d’un monde compliqué et aux exigences contradictoires, sans violer les principes bibliques, tout cela est considéré d’une excellente manière dans le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. Retirez un grand profit de sa lecture en le comparant avec la Bible.
TEXTES QUOTIDIENS POUR OCTOBRE
16 Alors on vous livrera à la tribulation et on vous tuera, et vous serez des objets de haine pour toutes les nations à cause de mon nom. — Mat. 24:9. wF 15/2/69 6, 7b
17 Le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit (...) ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. — Dan. 2:44. wF 1/1/69 41
18 Qui est-tu pour juger le serviteur de maison d’un autre ? C’est devant son propre maître qu’il se tient debout ou tombe. En fait, il sera tenu debout, car Jéhovah peut le faire tenir debout. — Rom. 14:4. wF 1/4/69 5a
19 Ce n’est pas par la volonté de l’homme que la prophétie a jamais été apportée, mais des hommes ont parlé de la part de Dieu alors qu’ils étaient portés par l’esprit saint. — II Pierre 1:21. wF 1/4/69 3a
20 Le souci de la chair signifie la mort, mais le souci de l’esprit signifie la vie et la paix. — Rom. 8:6. wF 15/5/68 25, 26a
21 L’amour (...) ne tient pas compte du mal subi. — I Cor. 13:4, 5. wF 15/12/68 13a
22 Quand ceux des nations entendirent cela, ils se réjouissaient et glorifiaient la parole de Jéhovah et tous ceux qui étaient bien disposés pour la vie éternelle devinrent croyants. — Actes 13:48. wF 1/3/69 1, 2a
23 Fuyez la fornication. — I Cor. 6:18. wF 1/6/68 11, 10a
24 S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. — Jean 15:20. wF 1/9/68 11, 12a
25 Qohéleth [l’Assembleur] s’est appliqué à trouver des paroles agréables et à écrire correctement des paroles de vérité. — Eccl. 12:10, Li. wF 1/4/69 4, 5
26 Quiconque a les ressources de ce monde pour soutenir la vie et qui voit son frère dans le besoin, et cependant ferme devant lui la porte de ses tendres compassions, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? — I Jean 3:17. wF 15/6/68 11, 12a
27 Je vis aussi la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. — Rév. 21:2. wF 15/10/68 22, 23a
28 Il demeura ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible. — Héb. 11:27. wF 1/2/69 27, 28
29 Notre droit de cité existe dans les cieux, d’où nous attendons aussi ardemment un sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. — Phil. 3:20. wF 15/2/69 14, 16a
30 Soyez obéissants en tout envers vos parents, car cela plaît au Seigneur. — Col. 3:20. wF 1/6/68 14, 15a
31 Là où sont la jalousie et l’esprit de querelle, là sont le désordre et toute chose vile. — Jacq 3:16. wF 15/12/68 13-15a
ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU
21 septembre : Soyez un bon auditeur. Page 556. Chantez les cantiques : 4, 21.
28 septembre : Combattez l’indifférence par l’endurance. Page 562. Chantez les cantiques : 16, 22.
-