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Combattez l’indifférence par l’enduranceLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
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l’étude offrait la solution à un problème courant, elle dit : “Si l’organisation de Jéhovah ne nous faisait pas connaître la solution, comment pourrions-nous résoudre ce problème ?” Ces questions et d’autres de ce genre aidèrent la jeune fille. Peu à peu, son indifférence disparut, sa reconnaissance augmenta, et elle choisit finalement de se joindre activement à l’organisation de Jéhovah. C’est de cette manière que nous pouvons augmenter notre reconnaissance et celle des autres, ce qui nous aidera à endurer l’épreuve et révélera la qualité de notre foi.
JÉSUS NOUS DONNA UN BON EXEMPLE
19, 20. a) Pour ce qui est de combattre l’indifférence, quel exemple Jésus nous donna-t-il sous ce rapport ? b) Quel bienfait l’endurance de Jésus devant l’indifférence lui procura-t-elle ?
19 Durant son ministère terrestre, Jésus se heurta à l’indifférence des gens de sa nation, en dépit du fait que les prophètes hébreux avaient annoncé sa venue de nombreux siècles à l’avance. Même en Galilée, autour de son lieu de résidence habituel où de nombreuses personnes le reçurent avec joie, il y eut en fait des villes entières qui restèrent insensibles à sa prédication. Ce fut le cas de Capernaüm, de Chorazin, de Bethsaïda et même de Nazareth où il avait été élevé (Luc 10:13-15 ; Marc 6:1-6). À l’exception des personnes qui saluèrent son entrée dans la ville, Jérusalem ne l’accueillit pas non plus. Dans son ensemble, cette ville fut indifférente à son égard comme elle l’avait été à l’égard de Jérémie plus de six cents ans auparavant. S’adressant à la ville, Jésus dit : “Jérusalem, Jérusalem, celle qui tue les prophètes et lapide ceux qui te sont envoyés, — combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée de poussins sous ses ailes, mais vous n’avez pas voulu !” (Luc 13:34). Il donna un bon exemple en continuant à s’acquitter de sa mission divine en dépit de l’insensibilité des gens. Il combattit leur indifférence par l’endurance, se recommandant ainsi comme ministre de Dieu.
20 Jésus-Christ fut obéissant à Dieu et prouva la qualité de sa foi par son endurance ; c’est pour cette raison qu’il reçut l’approbation de Jéhovah Dieu et un grand nombre d’autres bénédictions (Phil. 2:9-11). Les Écritures nous le donnent en exemple, déclarant : “Oui, examinez bien celui qui a enduré de tels propos contradictoires de la part des pécheurs, contre leurs propres intérêts, afin que vous ne vous lassiez pas et ne renonciez pas dans votre âme.” (Héb. 12:3). Si nous suivons l’exemple d’endurance qu’il a établi, nous aussi nous pourrons nous attendre avec confiance à recevoir l’approbation divine et à être parmi les survivants de la grande guerre de Dieu qui est toute proche.
21. Quels sont certains des bienfaits que le combat contre l’indifférence peut apporter ?
21 En endurant fidèlement jusqu’à la fin, nous aurons lieu d’être heureux, non seulement parce que nous serons préservés lors de la fin du présent système de choses, mais encore parce que nous aurons démontré notre amour pour Jéhovah Dieu et gardé notre intégrité envers lui. Mais le fait de survivre à la bataille d’Harmaguédon est seulement l’un des nombreux bienfaits que nous pouvons espérer recevoir pour avoir vaincu l’indifférence et la persécution par l’endurance. Ce qui est dit des disciples oints du Christ, dans Jacques 1:12, peut aussi s’appliquer dans un certain sens à ceux qui s’attendent à être les sujets terrestres du Royaume de Dieu. “Heureux est l’homme qui continue d’endurer l’épreuve, parce qu’en devenant approuvé il recevra la couronne de vie, que Jéhovah a promise à ceux qui continuent de l’aimer.” La vie éternelle est donc l’un des nombreux bienfaits que recevront ceux qui endurent. Jésus le montra quand il dit : “Par de l’endurance de votre part, vous acquerrez vos âmes.” — Luc 21:19.
22. Quels sentiments un chrétien peut-il s’attendre à éprouver lorsque viendra la fin prédite du présent ordre de choses ? Pourquoi ?
22 Quand viendra inéluctablement l’heure de la complète destruction du présent système de choses, le chrétien qui aura enduré pourra alors être heureux et satisfait d’avoir achevé l’œuvre que Dieu lui a confiée et prouvé la qualité de sa foi. Paul éprouvait ces sentiments à la fin de sa carrière. Il dit : “J’ai combattu l’excellent combat, j’ai fait la course jusqu’au bout, j’ai observé la foi.” (II Tim. 4:7). Jérémie a dû sans aucun doute avoir des sentiments semblables lorsqu’il eut achevé l’œuvre que Dieu lui avait assignée. Mais la fin du présent système de choses est encore devant nous, il nous faut donc continuer de combattre l’indifférence, en ne lui permettant pas de nous décourager au point de nous faire abandonner le ministère. — Gal. 6:9.
23. Quel est un des moyens par lesquels nous pouvons nous recommander nous-mêmes comme ministres de Dieu ?
23 Puisque, dans les temps anciens, les serviteurs de Jéhovah Dieu ont combattu victorieusement l’indifférence, nous pouvons y parvenir, nous aussi. Mais pour cela, il nous faut être disposés à faire les efforts nécessaires. Il nous faut connaître l’influence nuisible qu’elle peut exercer sur nous et savoir comment elle peut ronger intérieurement une personne au point de ruiner sa foi. Continuons donc d’apprécier la grande valeur des promesses de Jéhovah, de sa Parole si digne de confiance, et de son organisation, qui nous ont permis d’améliorer notre mode de vie. Rappelons-nous aussi comment la Parole et l’organisation de Dieu nous ont aidés à résoudre nos problèmes personnels et à prendre des décisions importantes. Pensons aux bons exemples d’endurance rapportés dans la Bible, car ils sont pour nous une source d’encouragement. En combattant l’indifférence par l’endurance, comme le fit Jérémie, et en persévérant fidèlement dans le ministère chrétien, nous nous recommanderons nous-mêmes comme ministres de Dieu.
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Déterminé à louer JéhovahLa Tour de Garde 1969 | 15 septembre
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Déterminé à louer Jéhovah
Raconté par Harry Peterson (A. Papargyropoulos)
JE SUIS né dans la petite ville de Levidion, non loin de Tripolis, l’un des centres administratifs du Péloponnèse, en Grèce. C’est là que mon père m’a élevé et éduqué sur le fondement de la religion orthodoxe grecque. Je n’avais que treize ans quand mon père décida de m’envoyer aux États-Unis dans l’espoir de me voir gagner assez d’argent pour doter mes deux sœurs. C’était en 1902.
Chicago, Saint-Louis, Buffalo et Salt Lake City ne sont que quelques-unes des villes, en dehors de New York, où j’ai vécu et travaillé pendant quelque temps ; j’ai été employé dans des restaurants et des boulangeries, ou encore comme cireur de chaussures. À Salt Lake City, j’ai fréquenté l’Église orthodoxe grecque, et je me rappelle avoir été profondément troublé par ses enseignements et dégoûté par la vénération superstitieuse dont les images étaient l’objet. C’est que j’avais lu la Version autorisée, une traduction anglaise de la Bible, et, plus tard, je m’étais procuré une autre traduction anglaise, la Version standard américaine, parce qu’elle utilisait en de nombreux endroits le nom sacré de Dieu, savoir, Jéhovah.
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