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Les bénédictions qui résultent de l’obéissance apprise par les choses souffertesLa Tour de Garde 1971 | 15 janvier
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l’obéissance, nous sommes aidés et encouragés à acquérir le point de vue exact concernant notre responsabilité et les privilèges qui sont offerts à chacun de nous. Il est vrai que nous sommes imparfaits, mais même après six mille ans de péchés et d’imperfections, nous avons toujours dans une large mesure la liberté de penser et de décider. C’est un cadeau de grande valeur qui implique une lourde responsabilité. Nous devons prêter plus que l’attention ordinaire à la manière dont nous l’utilisons.
16. a) Pendant et avant sa présence sur la terre, en quel sens Jésus était-il parfait dans un sens relatif ? b) Quelle fonction élevée allait lui être confiée, et quelles qualités exige-t-elle ?
16 Cela est également vrai dans le cas de Jésus. À son sujet, on pouvait parler de perfection dans un sens relatif ou limité. Lorsqu’il est né sur la terre, il était un petit enfant parfait, mais rien de plus qu’un nouveau-né. Quand à l’âge de douze ans il questionnait les enseignants du temple, il était un jeune garçon parfait, mais seulement un jeune garçon (Luc 2:41-52). De même, durant son existence préhumaine, il était un parfait “maître-d’œuvre” de Dieu (Prov. 8:30, Jé), mais celui-ci prévoyait pour lui une position beaucoup plus élevée qui exigerait une perfection éprouvée et supérieure, ainsi que la loyauté et la maturité. C’est pourquoi, avant que le Fils de Dieu soit élevé à cette haute fonction de Roi et de Grand Prêtre, il convenait qu’il suive ce processus requis, qu’il reçoive la formation et l’éducation nécessaires et qu’il endure la discipline et l’épreuve indispensables, afin d’être rendu parfait pour cette fonction élevée, sans la moindre possibilité d’échec.
17. De quelle manière l’obéissance de Jésus a-t-elle été éprouvée de façon décisive lorsqu’il était sur la terre ?
17 La question de l’obéissance entre également en ligne de compte. Il est vrai que Jésus s’était toujours montré obéissant avant de venir sur la terre, mais son obéissance n’avait jamais été soumise à de sévères épreuves. Lorsqu’il combattit des créatures spirituelles, le ‘chef de Perse’ aux jours de Daniel et auparavant Satan lui-même à propos du corps de Moïse, il ne fut pas vaincu par ses ennemis (Dan. 10:13 ; Jude 9). Il ne dut pas payer un grand prix pour rester obéissant. Cependant, lorsqu’il vint sur la terre et commença son ministère, le service du champ, il en fut tout autrement. Depuis le Jourdain jusqu’au Calvaire, il fut sans cesse mis à l’épreuve avec de grandes souffrances. Après une rencontre directe avec le Diable au désert, il dut faire face aux groupes religieux hostiles qui cherchèrent à se saisir de lui jusqu’à ce qu’ils parviennent à leurs fins. Il passa par de durs moments “avec de fortes clameurs et des larmes”. Ce fut une épreuve terrible. Finalement, il fut meurtri à mort comme dans un étau entre ces groupes religieux et Rome. Cependant, il ne fut pas meurtri ou brisé en esprit ou dans son intégrité et sa parfaite obéissance à son Père céleste. — Mat. 4:1-11 ; Héb. 5:7.
18. Quelles bénédictions Jésus a-t-il retirées de tout ce qu’il a souffert et enduré, et quels bienfaits cela a-t-il procurés à d’autres ?
18 Jésus avait toujours eu la foi, mais elle était maintenant une qualité éprouvée. Il s’était toujours montré aussi ferme que l’acier, en faisant preuve de loyauté et de constance, mais il était maintenant comparable à l’acier trempé, durci au feu. Nous pouvons donc mieux comprendre pourquoi il était nécessaire que Jésus apprenne par l’expérience ce que signifie être obéissant dans l’adversité et dans les souffrances extrêmes. C’était en premier lieu à cause de la position unique qui lui était réservée à la droite de Dieu, toutes choses devant lui être soumises. De plus, nous comprenons qu’en faisant preuve d’une telle endurance fidèle il fut rendu parfait dans un sens plus large et plus profond que jamais auparavant. Il était pleinement qualifié en tant que Grand Prêtre pour nous venir en aide au moment opportun, devenant ainsi responsable du salut final d’abord des nombreux fils obéissants appelés à être avec lui sur son trône céleste et ensuite des nombreux autres humains pour qui il goûta la mort. Ces derniers doivent eux aussi apprendre ‘qu’au nom de Jésus tout genou doit fléchir’ en signe de soumission, parce que Dieu a accordé avec bienveillance la “position supérieure” à son Fils fidèle. Évidemment, tout cela est pour “la gloire de Dieu le Père”. — Phil. 2:5-11.
19. Comment savons-nous que Jésus n’était pas obligé d’accepter ces épreuves, et comment cela a-t-il été annoncé ?
19 Il est une autre chose concernant Jésus qui mérite notre attention. Il n’était pas obligé d’affronter les épreuves. Il choisit volontairement d’entreprendre ce ministère qui incluait la condamnation publique de la fausse religion et des traditions de son époque, sachant fort bien que cela lui attirerait les foudres de ses ennemis. Son attitude d’esprit et sa détermination avaient été annoncées en ces termes : “J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. J’ai été fort affligé.” Par-dessus tout, Jésus avait foi au Royaume de Dieu et était convaincu qu’il serait intronisé comme Roi. Sur la base de cette foi, il ‘parla’ et ‘rendit témoignage à la vérité’ en toutes occasions. Par suite, il ‘fut fort affligé’. Avant sa mort, il pouvait donc dire : “Les cordeaux de la mort m’avaient environné, et les détresses du shéol m’avaient atteint ; j’avais trouvé la détresse et le chagrin.” Il put dire en même temps : “J’accomplirai mes veux envers Jéhovah en présence de tout son peuple.” Il était le plus éminent serviteur loyal de Jéhovah et, à ce moment-là, il éprouva vraisemblablement un grand réconfort au souvenir de ces paroles : “Elle a du prix aux yeux de Jéhovah, la mort de ses fidèles.” — Ps. 116:3, 10, Da ; 116:11-15, AC ; 2:6 ; Jean 18:37.
20. Outre le fait que le ministère de Jésus nous procure des bénédictions, sous quel autre angle devons-nous également le considérer et nous y intéresser ?
20 Comme nous l’avons déjà montré, le fait que Jésus a appris l’obéissance dans les difficultés n’a pas été profitable à lui seul, car il est également capable de servir en notre faveur comme Grand Prêtre, mais sous certains rapports il nous a aussi donné un modèle à suivre. Cela est vrai de ceux qui espèrent vivre dans le paradis terrestre restauré aussi bien que de ceux qui ont l’espérance d’être assis avec Jésus sur son trône céleste. Nous désirons examiner plus profondément cette question avec vous ; nous vous invitons donc à y accorder votre attention. Nous pensons que vous vous sentirez concerné ; mais peut-être direz-vous comme beaucoup : Je ne peux m’y intéresser sous cet angle. C’était très bien pour Jésus, car il était parfait. Je suis trop conscient de mes imperfections qui m’empêchent de faire plus qu’accepter avec reconnaissance les bienfaits du sacrifice rédempteur de Jésus. Est-ce là un bon raisonnement ? Cette façon de penser est-elle correcte ?
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L’heure de l’épreuve est là !La Tour de Garde 1971 | 15 janvier
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L’heure de l’épreuve est là !
1. Pourquoi est-il difficile de considérer objectivement la situation du monde, et qu’est-ce qui le prouve ?
LE SOLDAT qui participe activement à un dur combat ne peut avoir une vue d’ensemble sur la bataille. On n’attend pas cela de sa part ; il est trop occupé, et sa façon de voir l’ensemble est largement influencée par sa propre expérience. De même, si des difficultés éclatent dans l’industrie, provoquant une grève ou peut-être même des émeutes, l’ouvrier en général aura uniquement entendu les discours et la propagande de ceux qui sont supposés être de son côté. De même que le soldat, il voit les choses d’une façon subjective, c’est-à-dire comme elles l’affectent personnellement.
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