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  • Ma vie de bohémien
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • ont perdu beaucoup de leur insouciance, ce qui est bien dommage pour eux.

      Nous ne voulons plus voler notre prochain, mais nous essayons sincèrement de l’aider à comprendre que “c’est la bénédiction de l’Éternel [Jéhovah] qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin”. — Prov. 10:22.

      Combien nous devons être reconnaissants au grand Dieu de la vérité de nous avoir donné la Bible que nous acceptons de tout cœur, “non comme la parole des hommes [ce que fait le clergé de la chrétienté], mais pour ce qu’elle est vraiment, pour la parole de Dieu” ! — I Thess. 2:13.

      C’est pourquoi nous prions ardemment pour que d’autres bohémiens se tournent vers la vérité, qui peut les rendre vraiment libres, et connaissent alors un mode de vie supérieur (Jean 8:32). En outre, ce que je souhaite personnellement, c’est de revoir bientôt ma chère tante Lila, ressuscitée dans le nouvel ordre de choses juste, promis par Dieu. Je suis persuadé qu’elle appréciera toujours mieux la bonté de Jéhovah et la beauté de sa création chaque fois que le soleil se lèvera sur ce monde sans fin.

  • Les aqueducs — exploits du génie civil
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Les aqueducs — exploits du génie civil

      De notre correspondant au Portugal

      AVEZ-​VOUS l’eau courante à discrétion ? Même actuellement, bien des ménagères emploient l’eau avec parcimonie, car elles doivent aller la chercher à la rivière, à une source ou dans un puits éloigné. D’autres peut-être n’accordent même pas une pensée au précieux liquide du fait que les progrès de la technique l’ont rendu si facilement accessible. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Savez-​vous comment les villes étaient alimentées en eau autrefois ?

      Grâce à des aqueducs. Les anciens aqueducs étaient généralement longs et étroits. C’étaient des tunnels complètement couverts, construits à la surface du sol et permettant à l’eau provenant d’une source de s’écouler facilement vers une ville. Pour permettre cet écoulement, l’aqueduc avait une pente de 20 à 40 centimètres par kilomètre. Pour traverser les vallées, on construisait un ouvrage en forme de pont, ayant la même pente, qui transportait l’eau sur l’autre versant. Parfois il était nécessaire de creuser un passage à travers une montagne.

      Manifestement, ces ouvrages exigeaient des plans d’une grande précision. La Bible relate qu’Ézéchias, roi de Juda (745-​716 av. n. è.), dirigea la construction d’un important aqueduc creusé dans le roc. Deux équipes d’ouvriers travaillèrent à partir de chaque extrémité et se rencontrèrent à mi-chemin. Cet ouvrage n’était pas peu de chose. Sa hauteur moyenne était de 1,80 m et sa longueur de plus de 500 mètres.

      Les aqueducs romains

      Les Romains perfectionnèrent la technique des aqueducs et en construisirent beaucoup dans toutes les parties de leur vaste empire. De longues séries d’arcades se dressent encore en différents endroits, témoignage du génie civil de Rome. Le pont du Gard, à Nîmes, est un de ces vestiges les plus intéressants. À Ségovie, en Espagne, un magnifique aqueduc de plus de 800 mètres construit sous l’empereur Trajan (98-​117) est toujours en fonction.

      La quantité d’eau ainsi transportée était énorme. On dit qu’en l’an 97 de notre ère, les neuf aqueducs alimentant Rome amenaient chaque jour quelque 150 000 000 de litres d’eau à l’intérieur des murs et près de 80 000 000 de litres à l’extérieur ! En ces jours-​là, l’eau était gratuite. Les frais de construction et d’entretien étaient payés par le butin des guerres ou étaient supportés par le trésor impérial ou quelques riches donateurs. La Rome ancienne devint ainsi célèbre pour ses fontaines, ses points d’eau et ses bains.

      Les aqueducs du Portugal

      Certains des nombreux aqueducs du Portugal ont été construits par les Romains, comme ceux de Béja et de Conimbriga. La plupart cependant ont été édifiés après le quinzième siècle. Celui de Vila do Conde est un ouvrage remarquable datant de 1350 et possédant 999 arcades élégantes. L’aqueduc d’Elvas a également un aspect imposant avec ses quatre rangées d’arcades enjambant un profond ravin.

      Lisbonne possède le plus célèbre aqueduc du pays. Cet ouvrage grandiose, qui sert toujours, fait l’admiration aussi bien des touristes que des habitants de l’endroit. On l’a construit en 1731 à la suite d’un décret du roi D. João. Il était vraiment nécessaire, car à cette époque, se procurer de l’eau était une véritable gageure.

      Imaginez que vous viviez à Lisbonne, il y a 250 ans. Presque tout le monde devait se rendre chaque jour à la fontaine publique, au centre de la ville. Les privilégiés qui possédaient un puits étaient relativement peu nombreux. Vous voilà donc traversant la ville en portant deux cruches en terre. Il y a déjà foule autour de la fontaine !

      La plupart des gens attendent patiemment leur tour. Mais certains sont indisciplinés et essaient d’avancer en jouant des coudes. Presque journellement on assiste à des bagarres, et quelques personnes ont même été tuées ! Finalement, vous atteignez la fontaine ; avec empressement vous remplissez vos cruches et vous quittez vivement la foule. Vous songez un instant à l’homme préposé à la garde de la fontaine et vous admettez volontiers qu’il n’a pas une sinécure. Vous retournez chez vous, heureux d’avoir fait votre provision d’eau pour la journée, — seulement huit litres environ pour tous vos besoins !

      Il n’est pas étonnant que la construction de l’aqueduc ait été accueillie avec joie par les Lisbonnins. On put faire face aux frais de construction grâce à une taxe spéciale sur des denrées locales comme le sel, l’huile d’olive, le vin, la viande et la paille. Quand l’aqueduc fut enfin terminé, quelque vingt ans plus tard, l’eau fraîche coulait à flots vers la ville, provenant des sources de Caneças, à une distance de dix-sept kilomètres environ.

      Actuellement, l’eau est amenée par des conduits souterrains à travers des collines et par-dessus de nombreux ravins et vallées. Le système d’aqueducs a été agrandi pour amener l’eau par plus de 55 kilomètres de conduits secondaires et il comprend en tout 127 arcades. Quel spectacle majestueux que ces trente-cinq arches élancées enjambant la vallée d’Alcântara à Lisbonne ! L’arcade centrale, la plus grande, a une largeur de près de 33 mètres et une hauteur de près de 78 mètres, — celle d’un immeuble d’une vingtaine d’étages ! Ce vieil aqueduc de Lisbonne, s’étirant en bordure de la ville et bien éclairé la nuit, fait un curieux contraste avec les grandes artères modernes qui passent sous ses arches. Il est bien nommé le “Aguas Livres Aqueduct”, ce qui signifie “L’Aqueduc des eaux libres” et fait penser à l’écoulement ininterrompu des eaux vers la cité.

      Venez donc avec nous visiter l’intérieur de l’aqueduc. On nous emmène au sommet de la grande arcade au-dessus de la vallée dAlcântara ; nous sommes surpris d’apprendre que l’aqueduc sert aussi de passerelle permettant aux piétons de traverser la vallée. De chaque côté du canal où l’eau s’écoule, un parapet sert de protection.

      Jusqu’à présent, nous n’avons pas vu d’eau puisque le canal est couvert. À intervalles réguliers nous remarquons de petites tours carrées munies d’une porte qui donne accès à l’eau. Nous jetons un coup d’œil furtif et nous apercevons en effet le liquide vital. Comme le courant est rapide ! À notre grande surprise, nous pouvons pénétrer dans la partie couverte et nous nous trouvons vraiment à l’intérieur de l’aqueduc.

      Rendez-​vous compte, le tunnel a près de quatre mètres de haut ! Le long de l’eau, on a construit un étroit passage que les ouvriers empruntent pour effectuer les réparations nécessaires. Une petite niche dans la muraille contient un gobelet de terre. On nous fait goûter l’eau. Qu’elle est fraîche, et quel bon goût ! La rigole n’est pas très profonde, à peine vingt centimètres, et elle n’a pas plus d’un mètre de large. L’aqueduc se termine au cœur de la ville, dans un réservoir. Naturellement, cet aqueduc n’est plus la seule source d’eau de Lisbonne, car des systèmes modernes ont depuis longtemps remplacé la méthode gravitationnelle.

      Les nombreuses fontaines publiques qui fonctionnent toujours à Lisbonne nous donnent une autre indication sur la manière dont l’eau était distribuée autrefois. Quand l’approvisionnement en eau est devenu plus abondant, et comme la population croissait, on a construit quantité de jolies fontaines. L’Hôtel de ville de Lisbonne contient des documents intéressants concernant les méthodes de distribution d’eau au dix-huitième siècle.

      Un certain nombre de porteurs d’eau patentés étaient attachés à chaque prise d’eau publique. Ils distribuaient leur marchandise dans les foyers en portant sur le dos un tonneau de trente litres environ. L’eau non potable se vendait également de maison en maison, et ceux qui essayaient de la faire passer pour de l’eau potable risquaient de lourdes amendes. C’est ainsi que l’on commença à payer pour bénéficier de la distribution d’eau à domicile. Même aujourd’hui, à Lisbonne, il existe quelques lavoirs publics à l’usage de ceux qui n’ont pas l’eau courante. Beaucoup de gens également se rendent aux bains publics.

      Aqueducs modernes

      Comparés aux anciens aqueducs faits principalement de maçonnerie et comprenant des conduites de bois ou même de bambou, les ouvrages modernes sont d’immenses réalisations pouvant inclure tout un réseau de canaux et de tunnels. Avec le développement de grands centres urbains dont la population se compte par millions, fournir un approvisionnement en eau suffisant est devenu une véritable gageure. Les États de New York et de Californie ont accompli des prodiges dans ce domaine.

      Le gigantesque aqueduc de Catskill apporte chaque jour à la ville de New York près de 2 000 000 000 de litres d’eau. Dans le sud de la Californie, on avait nommé une commission qui devait assurer l’approvisionnement en eau de quelque quatorze villes. Le résultat fut le remarquable aqueduc de la rivière Colorado qui amène de l’eau sous pression sur plus de 360 kilomètres, par-dessus plusieurs chaînes de montagnes. Ce projet comprenait la construction de trois barrages en béton et de cinq installations de pompage, afin de faire monter l’eau jusqu’à une hauteur de 485 mètres. À présent, l’État de Californie est en train de mettre à exécution un projet hydraulique qui dépassera de loin tout ouvrage du génie civil jamais entrepris pour transporter l’eau.

      Sans aucun doute, chacun se rend compte de l’importance vitale de l’eau. Savez-​vous cependant qu’il y a plus d’une sorte d’“eau” ?

      À une femme samaritaine qui venait s’approvisionner à un puits, Jésus dit : “Quiconque boit de cette eau aura encore soif. Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau sortant à gros bouillons pour communiquer la vie éternelle.” — Jean 4:13, 14.

      Cette “eau” représente les dispositions divines nous permettant d’obtenir la vie éternelle par Jésus-Christ. Beaucoup de gens ont déjà trouvé cette “eau” symbolique pour leur joie éternelle. Nous espérons que vous aussi, vous aurez la curiosité de rechercher cette “eau de la vie”. — Rév. 22:1.

  • Comment la chrétienté est devenue trinitaire
    Réveillez-vous ! 1973 | 8 mai
    • Comment la chrétienté est devenue trinitaire

      DEPUIS le concile œcuménique Vatican II, il devient de plus en plus évident que l’Église catholique se divise en deux camps. D’un côté, il y a ceux qui ne désirent aucun changement, et de l’autre, ceux qui en attendent davantage avec impatience. Une publication jésuite déclare : “Certains catholiques pensent que les changements sont trop rapides et vont trop loin, et qu’ils iront encore plus loin et se feront encore plus rapidement. Pour d’autres, les changements sont trop limités et trop tardifs, et il n’y a aucun espoir d’en accélérer le rythme.”

      Le premier concile œcuménique de l’Église catholique eut lieu à Nicée, en 325 de notre ère ; lui aussi donna le départ à une grande controverse au sein de l’Église. Quel en était l’objet ? La doctrine de la trinité.

      Commentant la situation, un historien moderne écrivit : “Les deux groupes de théologiens avaient une telle influence qu’ils scindèrent pratiquement le christianisme en deux camps qui rivalisèrent dans les domaines théologique et politique pendant deux siècles [et même davantage]. Il y avait le groupe ‘orthodoxe’ conduit par Athanase, archidiacre de l’église d’Alexandrie, et les ariens, nom emprunté à Arius, diacre de la même église (...). Les disciples d’Athanase étaient partisans de la trinité ; les ariens, unitariens.” À l’ouest, dans la partie latine, avec Rome pour capitale, la plupart des gens étaient partisans d’Athanase, tandis que la partie orientale et grecque de l’Empire romain était en majorité favorable à Arius et eut finalement pour capitale Constantinople.

      Que croyaient les ariens ? Ils étaient attachés à la “doctrine selon laquelle Christ le Fils est inférieur à Dieu le Père et de substance différente parce qu’il a été créé par Dieu et est venu à l’existence après Dieu”a.

      Que croyaient les partisans de la trinité ? Selon leur doctrine on définit aujourd’hui la trinité comme la “personnalité triple de l’unique Être divin” dans laquelle ‘Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit’ sont dits être de la même substance, coégaux et tous trois incréés et tout-puissants.

      Cependant, on admet généralement que l’enseignement de la trinité s’est développé graduellement. Ainsi, le cardinal Newman écrivit que les credo antérieurs à Constantin ne faisaient pas mention d’une telle trinité. Il dit : “Ils parlent, il est vrai, d’une Trinité ; mais que les trois personnes soient une, coéternelles, égales, tout incréées, toutes puissantes, tout incompréhensibles, cela n’est pas établi, et

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