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  • Devrions-nous continuer d’être ce que nous sommes ?
    La Tour de Garde 1971 | 15 juillet
    • Si, dans vos actuelles fréquentations religieuses, vous n’êtes pas encouragé à faire une étude régulière et progressive de la Bible, pourquoi rester comme vous êtes ? Pourquoi ne pas effectuer un changement ? Votre désir n’est-​il pas de vivre éternellement dans le bonheur et la paix ? Si oui, Jésus-Christ a défini en termes clairs et simples le seul moyen de parvenir à ce but valant la peine ; il a dit : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17:3). La Bible est l’unique source digne de foi où vous pourrez puiser cette connaissance vitale.

      Vous constaterez que l’étude des Écritures en compagnie des témoins de Jéhovah vous procurera de grands bienfaits. Elle vous aidera à faire de réels progrès. Vous en viendrez à connaître ce que Dieu attend vraiment de vous. À mesure que vous conformerez votre vie aux enseignements de la Bible, votre point de vue sur la religion et votre personnalité tout entière subiront un changement incontestable, un changement en mieux.

      Il n’est pas sage de ne pas progresser, de se contenter de rester comme on est. Si certains changements sont de nature à vous aider à conformer votre vie à la volonté divine, alors n’hésitez pas à les effectuer.

  • La persécution permise par Jéhovah — Pourquoi ?
    La Tour de Garde 1971 | 15 juillet
    • La persécution permise par Jéhovah — Pourquoi ?

      “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés.” — II Pierre 2:9.

      1, 2. À quelle conclusion erronée les persécuteurs des vrais chrétiens peuvent-​ils arriver, et pourquoi Jéhovah n’intervient-​il pas ?

      DEPUIS le jour où Abel, le second fils d’Adam et Ève, a été tué par Caïn, son frère jaloux, les fidèles témoins de Jéhovah ont été haïs et cruellement persécutés. Dans sa lettre aux Hébreux, un rédacteur inspiré du premier siècle de notre ère décrivit les traitements subis par les fidèles adorateurs, et Jésus de Nazareth, qui fut lui-​même mis à mort par des adversaires abusés, avertit ses vrais disciples qu’ils seraient persécutés de la même manière (Héb. 11:4, 36-38 ; Jean 15:18-20). Ces mauvais traitements sont injustes, et Jéhovah, le Seigneur Dieu, aurait pu les empêcher. Pourquoi ne l’a-​t-​il pas fait ? — Voir Habakuk 1:13, Da.

      2 Ceux qui agissent avec traîtrise pourraient commencer à développer un faux sentiment de sécurité. Un psalmiste de la Bible écrivit : “Pourquoi le méchant méprise-​t-​il Dieu ? Pourquoi dit-​t-​il en son cœur : Tu ne punis pas ?” (Ps. 10:13 ; 76:8 76:7, NW). Cependant, si Dieu tarde à demander des comptes à ces hommes, ce n’est pas par faiblesse ni par manque d’égards pour ceux qui sont opprimés. Pierre, apôtre de Jésus, nous a donné cette assurance : “Jéhovah sait délivrer de l’épreuve les gens au pieux dévouement, mais réserver les injustes pour le jour du jugement pour être retranchés.” (II Pierre 2:9). La persécution des justes par les hommes iniques sert donc un dessein de Dieu ; il est vrai qu’elle est parfois permise par Dieu en guise de châtiment lorsque son peuple ne lui est pas agréable (És. 12:1), mais dans la plupart des cas la persécution a servi à identifier les ennemis de Jéhovah (Deut. 25:17-19) ainsi que les hommes qui se sont montrés favorablement disposés envers lui (Mat. 25:34-36). Elle a mis à l’épreuve l’intégrité de son peuple et, par sa délivrance, a contribué à la justification du nom de Jéhovah. — I Pierre 4:1, 2 ; Prov. 27:11.

      3. Que sont les drames prophétiques, et quel exemple biblique pouvons-​nous citer ?

      3 Les actions de Dieu en faveur de son peuple et contre ses adversaires dans l’Antiquité sont bien souvent des symboles et des images de ses rapports avec nous aujourd’hui. Le livre d’Esther renferme l’un des récits bibliques les plus dramatiques (I Cor. 10:11 ; Gal. 4:24-26 ; Luc 17:26-30). La lecture complète de ce livre vous sera très utile. Pendant que les détails de ce récit sont encore vivants dans votre esprit, considérez la signification de ce drame prophétique pour notre époque.

      4. À quoi le facteur temps du drame d’Esther correspond-​il dans le parallèle moderne, et que représente le roi Assuérus ?

      4 L’histoire commence à la cour du roi Assuérus, qui régnait sur l’immense empire des Perses et des Mèdes, de l’Inde à l’Éthiopie. “La troisième année de son règne, il fit un festin à tous ses princes et à ses serviteurs.” (Esther 1:1-9). Qu’est-​ce que cela suggère pour notre époque moderne ? En 1914, à la fin des “temps des Gentils”, durant lesquels ils exercèrent la domination mondiale, le moment était venu pour que Jésus-Christ, l’Héritier de David, exerce sa royauté céleste et règne sur tous ses sujets avec une autorité et un pouvoir royaux, assujettissant ses ennemis et glorifiant ceux qu’il approuvait (Luc 21:20-24 ; Ps. 110:1, 2 ; I Cor. 15:25 ; Mat. 24:45-47). Comme l’annonçait une remarquable vision anticipée donnée à l’apôtre Jean et consignée dans Révélation 12:10, 12, il devait y avoir aussitôt après une grande réjouissance pour ceux qui comprendraient la prophétie biblique. Nous lisons : “Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : ‘Maintenant sont arrivés le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et l’autorité de son Christ [le Messie], parce que l’accusateur de nos frères a été jeté bas, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu ! C’est pourquoi, soyez joyeux, cieux, et vous qui y résidez !’” Il y a donc eu de grandes réjouissances, tout au moins dans les sphères célestes. En conséquence, le roi Assuérus, assis sur son trône royal de splendeur et exerçant une autorité illimitée sur son immense empire, pourrait très bien représenter le pouvoir royal entre les mains de Jésus-Christ en ce “temps de la fin”. — Dan. 12:1-4.

      5, 6. a) Quel ordre la reine Vasthi reçut-​elle ? Quelle fut la conséquence de son attitude ? b) Quel est le parallèle moderne de cet événement ?

      5 En outre, les Étudiants de la Bible qui, sur la terre, attendaient ces événements espéraient bien participer à cette célébration joyeuse (Ps. 97:1 ; 96:8). Quel parallèle peut-​on faire avec les sujets du roi Assuérus ? “Le septième jour, comme le cœur du roi était réjoui par le vin, il ordonna (...) d’amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure. Mais la reine Vasthi refusa de venir, quand elle reçut par les eunuques l’ordre du roi. Et le roi fut très irrité, il fut enflammé de colère.” (Esther 1:10-12). Cela était parfaitement justifié ! Ce refus allait considérablement nuire au prestige du roi et pouvait amener le mépris de son autorité à se répandre dans tout l’empire. Le roi demanda un conseil autorisé à ses sages, qui lui répondirent : “Si le roi le trouve bon, qu’on publie de sa part et qu’on inscrive parmi les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à une autre qui soit meilleure qu’elle.” Le roi acquiesça et ordonna qu’il en fût ainsi. — Esther 1:13-22.

      6 Vasthi, dont le nom signifie “belle”, était la reine, la femme du roi ; cependant, malgré sa position privilégiée, elle fut destituée pour n’avoir pas obéi aux instructions du roi lui ordonnant de venir à ses côtés lors de cette joyeuse fête. Durant les événements qui ont accompagné l’intronisation de Jésus-Christ, le Messie, dans les cieux en 1914, tous ceux qui attendaient le Royaume de Dieu se sont-​ils joints au Roi lors de sa célébration ? Nous trouvons la réponse dans les prophéties de la Bible ainsi que dans les faits qui se sont réellement accomplis.

      La loyauté mise à l’épreuve

      7. Que se passa-​t-​il en 1918, et qu’est-​ce que le dessein de Jéhovah pour le “temps de la fin” exigeait de la part de la classe de l’“esclave” ?

      7 En 1918, Jésus, le Messager messianique, accompagna Jéhovah dans le temple spirituel pour commencer de façon soudaine et inattendue à juger le peuple de Dieu (I Pierre 4:17 ; Mal. 3:1). Jésus le Messie savait d’avance que certains de ceux qui le chercheraient ne le feraient pas avec des mobiles purs. Un des buts de ce jugement était de révéler l’attitude de cœur de ceux qui recherchent le Royaume messianique de Dieu et de les traiter en fonction de ce que montrerait un tel examen (Mat. 24:48-51). Tout comme un propriétaire d’esclaves, le Messie avait le droit d’agir selon sa volonté et celle de Jéhovah son Dieu avec ceux qui, selon les Écritures, constituent la classe de l’“esclave”. Le dessein de Jéhovah pour ce “temps de la fin” avait été déterminé longtemps à l’avance (És. 46:8-11). Tous les détails de ce dessein n’étaient pas connus de la classe de l’“esclave” sur la terre à cette époque, mais ce n’était pas là la chose importante. Étant donné que les membres de cette classe s’étaient voués à Jéhovah, ils avaient la responsabilité de faire tout ce que Jéhovah et son Roi messianique leur demandaient conformément à sa Parole, les Saintes Écritures. Maintenant que les cieux avaient été débarrassés des ennemis de Jéhovah, le moment était venu pour le Roi et Juge messianique de commencer à réaliser le dessein de Jéhovah concernant notre planète. Il savait ce qui attendait cette classe de serviteurs sur la terre et que seules une harmonie parfaite en leur sein et une unité d’action dans l’accomplissement des desseins divins leur permettraient d’assumer les responsabilités bibliques qui leur seraient confiées. C’est pourquoi il allait imposer à ses disciples oints encore sur la terre une épreuve sévère, afin d’éliminer ceux qui n’accepteraient pas sa direction. — Mal. 3:2, 3 ; I Pierre 2:4-8 ; És. 8:13-15.

      8. Comment ceux qui prétendaient faire partie de la classe de l’“épouse” ont-​ils été mis à l’épreuve ? Quelles en ont été les conséquences ?

      8 Il a été permis que certaines conditions se développent au sein de l’organisation religieuse pour sonder au plus profond de son cœur l’attachement de chaque personne qui prétendait devoir être épousée par Jésus, le Roi messianique, en tant que membre de la classe de l’“épouse”. (Ps. 45:11-15 45:10-14, NW ; Jean 3:29.) La soumission de ces chrétiens fut mise à l’épreuve sous trois rapports : Premièrement, quant à leur soutien des doctrines de la Parole de Dieu telles qu’elles sont révélées par son canal de communication ; deuxièmement, en ce qui concerne leur empressement à participer à la prédication de cette bonne nouvelle du Royaume messianique, qui doit être achevée avant que les desseins de Jéhovah pour ce “temps de la fin” ne soient accomplis entièrement ; et troisièmement, par rapport à leur loyauté totale envers son organisation terrestre dont l’édification selon des structures pleinement théocratiques restait encore à faire et serait réalisée durant ce “temps de la fin”. Cela était indispensable non seulement pour permettre au peuple de Dieu de rester debout et de résister aux persécutions sévères qui, selon Jésus, les attendaient encore, mais aussi pour que ce peuple soit prêt à assumer les responsabilités qui lui seraient confiées après la destruction du présent système de choses dans les troubles mondiaux maintenant proches. Durant la Première Guerre mondiale de 1914-​1918, aucun membre du peuple de Dieu ne comprenait l’étendue de cette responsabilité religieuse future. Cependant, ceux qui aimaient Dieu sincèrement acceptèrent les épreuves qui leur furent suscitées de l’intérieur de l’organisation agitée et celle, ardente, qu’ils subirent pour être purifiés comme cela avait été annoncé par le prophète Malachie. Toutefois, certains ne les endurèrent pas avec succès et se rebellèrent ; à l’exemple de Vasthi, ils ne se montrèrent pas soumis lorsque retentit l’appel les invitant à montrer leur véritable beauté et leur soumission au Roi messianiquea. — Luc 14:17-21.

      9. Quelle œuvre de rassemblement devait avoir lieu durant le “temps de la fin”, et comment cela avait-​il été annoncé ?

      9 D’autres détails furent donnés par Jésus dans sa comparaison du champ dans lequel un certain homme avait semé du blé, après quoi un ennemi était venu et avait sursemé de la mauvaise herbe. Lorsque l’affaire fut portée à la connaissance du maître, il déclara : “Laissez l’un et l’autre croître ensemble jusqu’à la moisson ; et à l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord la mauvaise herbe et liez-​la en bottes pour la brûler, puis allez recueillir le blé dans mon magasin.” (Mat. 13:30). Le ramassage dont il est question ici devait avoir lieu après le jugement au temple et s’appliquer aux membres fidèles de l’“épouse” du Christ, ses disciples oints appelés à régner avec lui dans les cieux (Luc 22:28, 29 ; Rév. 3:21). Cependant, le dessein de Dieu ne consistait pas à rassembler uniquement ce groupe de chrétiens (Luc 12:32). Jéhovah avait un autre dessein qui était inconnu des chrétiens oints à cette époque ; il s’agissait de rassembler plus tard une grande foule de personnes dont il avait l’intention de faire le noyau d’une société humaine juste qui vivrait sur la terre sous l’administration du Royaume messianique (Jean 10:16 ; II Pierre 3:13). Cela allait exiger un immense travail de la part des chrétiens oints qui devraient être unis, car l’œuvre de proclamation du Royaume messianique s’effectuerait face à une vive opposition (Mat. 10:16-18). C’est également ce que symbolisait le développement du drame d’Esther.

      Remplacement de l’insoumise

      10. Quelles dispositions ont été prises par le roi Assuérus pour remplacer Vasthi, et comment Mardochée et Esther ont-​ils été impliqués dans cette affaire ?

      10 Tout d’abord, le roi Assuérus jugea nécessaire de remplacer la reine qui avait été destituée. Ses conseillers lui recommandèrent de réunir les jeunes vierges les plus belles du royaume, afin qu’il puisse choisir parmi elles celle qui lui plairait le plus pour remplacer Vasthi. Avant qu’aucune d’elles ne puisse être présentée au roi, ces jeunes femmes durent se soumettre à une préparation appropriée pour le rencontrer. Cela incluait un an de soins de beauté, y compris des massages avec différentes sortes d’huiles sous la surveillance étroite d’Hégaï, eunuque au service du roi qui avait toute sa confiance. Esther, dont le nom signifie “myrte”, était du nombre de ces jeunes femmes et eut immédiatement la faveur d’Hégaï, si bien qu’“il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires à ses soins de beauté et à sa subsistance, de lui donner sept jeunes filles choisies dans la maison du roi”. Esther n’avait rien dit à propos de son peuple et de ses parents, car son cousin Mardochée lui avait défendu d’en parler. Il savait qu’Esther allait être soumise à de nombreux changements de conditions et à des pressions qui pourraient l’inciter à se détourner de la loi de son peuple dans laquelle elle avait été instruite par Mardochée, son tuteur. Il était convaincu qu’Esther n’en avait pas encore terminé. C’est pourquoi il continua à veiller attentivement sur sa santé spirituelle. “Chaque jour Mardochée se promenait devant la cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait Esther et comment on la traitait.” — Esther 2:1-11, CT.

      11. Qui ou quoi est représenté par a) Mardochée ? b) Hégaï?

      11 Mardochée, dont le nom signifie “semblable à de la myrrhe pure, à de la myrrhe broyée”, représente les membres du reste oint qui ont passé fidèlement le jugement au temple durant la Première Guerre mondiale et qui ont veillé attentivement à ce que ceux qui devaient remplacer la classe de Vasthi soient convenablement préparés pour être acceptés par le Roi. À notre époque moderne, les membres de la classe de Mardochée ont été trouvés fidèles dans l’accomplissement des responsabilités qui leur avaient été confiées par Dieu (Mat. 24:45-47). Cependant, il est à noter que dans cette affaire Esther n’était pas à la charge personnelle et directe de Mardochée, mais d’Hégaï, qui était au service du roi. Hégaï représente donc la disposition prise sous la supervision de la classe de Mardochée pour préparer les membres de la classe d’Esther à se présenter de la bonne manière au Roi. — Éph. 5:26, 27.

      12, 13. De qui Esther était-​elle un type, comment les membres de cette classe se sont-​ils manifestés et quelle attitude semblable à celle d’Esther ont-​ils adoptée ?

      12 Enfin, le jour vint pour Esther de paraître devant le roi. Contrairement à Vasthi, qui s’était fiée à sa propre intelligence pour répondre aux commandements du roi, Esther décida de ne rien faire d’autre que ce qu’Hégaï lui avait recommandé lorsqu’elle se présenterait devant le souverain. De même aujourd’hui, les membres de la classe d’Esther sont modestes dans l’estimation de leur propre personne et se montrent prêts à suivre la disposition qui a été prise pour eux dans leur service en faveur du Roi. “Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi.” — Esther 2:12-18.

      13 Ce jour-​là, le roi a dû être très joyeux d’avoir devant lui, sur son trône, une femme qui n’était pas seulement d’une grande beauté, mais faisait preuve de modestie et de gratitude pour les relations qui l’unissaient à lui. De même à notre époque, il a été très réjouissant de voir depuis 1919, après la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement jusqu’en 1931, de nouveaux croyants se vouer à Jéhovah Dieu et symboliser leur vœu par l’entremise de Jésus-Christ au moyen du baptême d’eau. Ces nouveaux venus ont été oints de l’esprit de Dieu pour être des membres plus jeunes de la classe de l’“épouse”, parce que la porte n’avait pas encore été fermée après la glorieuse invitation à régner avec le Messie céleste. Ils remplaçaient ceux qui avaient été rejetés à cause de leur attitude rebelle. Toutefois, à l’exemple d’Esther, ces nouveaux membres ne se sont pas montrés présomptueux à cause de leur nouvelle position. Ils ont continué à se conformer à la disposition divine tout comme Esther avait suivi les instructions de Mardochée. “Elle suivait les ordres de Mardochée aussi fidèlement qu’à l’époque où elle était sous sa tutelle.” — Esther 2:19, 20.

      Un acte de loyauté non récompensé

      14. Comment Mardochée a-​t-​il démontré sa loyauté envers le roi, et quel en a été le résultat ?

      14 C’est alors que dans cette histoire dramatique se produisit quelque chose qui, à l’époque, parut insignifiant. Mais cela devait jouer un rôle important dans le déroulement des événements. Mardochée découvrit un complot contre le roi et le rapporta à Esther, qui en fit part au souverain. Une enquête démontra la culpabilité des assassins en puissance qui furent pendus (Esther 2:21-23). Dans l’immédiat, l’action de Mardochée qui déjoua le complot visant le roi ne fut pas récompensée, bien qu’elle fût consignée par écrit et de façon permanente à son honneur. Il en a été de même dans le parallèle moderne. — Héb. 6:10.

      15. Comment la classe de Mardochée montra-​t-​elle sa loyauté envers le Roi, et comment cela est-​il porté à la connaissance du Roi ?

      15 Dans le service qu’ils rendent au Roi, les membres de la classe de Mardochée apprécient l’organisation. Au fur et à mesure que celle-ci adopta des structures théocratiques, après que le jugement au temple eut commencé, ils eurent tôt fait de remarquer que certains hommes en vue dans l’organisation, qui avaient semblé être en harmonie avec la réalisation progressive des desseins de Jéhovah jusqu’à cette époque, étaient devenus mécontents et avaient adopté une attitude qui risquait de nuire aux intérêts du Royaume, ce qui constituait donc une rébellion contre le Roi (Jude 16-19). La classe de Mardochée porta ces faits à l’attention de celle d’Esther qui avait besoin d’apprendre à connaître l’organisation et de fortifier sa loyauté envers le Roi. Cela était particulièrement vrai, car ses membres étaient de nouveaux venus (Rom. 16:17, 18). Ces faits parvinrent à la connaissance du Roi par l’intermédiaire de la classe d’Esther lorsque les membres nouvellement choisis de l’“épouse” du Christ décidèrent de rester loyaux envers le Roi messianique et l’organisation. Toutefois, à cette époque-​là, la classe de Mardochée ne reçut aucune récompense particulière.

      Un ennemi antique apparaît

      16, 17. a) Comment Haman est-​il parvenu à une position élevée, et quelles étaient ses origines ? b) Qui est représenté par Haman, et pourquoi ?

      16 En réalité, il semblait presque que l’action de Mardochée n’avait pas été appréciée, car le récit continue ainsi : “Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui. Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.” — Esther 3:1-4.

      17 S’il est d’origine perse, le nom Haman signifie “magnifique, célèbre” ; mais s’il correspond au terme hébreu semblable, il signifie “bruit, tumulte, celui qui prépare”, sans aucun doute dans un mauvais dessein. Étant le fils d’Hammedatha (qui signifie peut-être “celui qui trouble la loi”) l’Agaguite, il descendait d’Amalek, petit-fils d’Ésaü. Celui-ci avait vendu son droit d’aînesse à son frère jumeau Jacob, dont Mardochée était un descendant. Cependant, Ésaü éprouva de la haine pour Jacob et s’opposa à lui avec aigreur, parce qu’il lui avait pris ce qui lui appartenait légitimement (Gen. 25:29-34 ; 27:41). Par la suite, à cause de l’inimitié entre Jacob et Ésaü, les descendants de ce dernier par Amalek manifestèrent leur haine à l’égard des Israélites, le peuple de Dieu, lorsque Jéhovah les délivra d’Égypte. Les Amalécites attaquèrent l’arrière-garde des Israélites qui quittaient ce pays, et Josué leur livra bataille et les vainquit avec l’aide de Moïse qui gardait les bras levés. En raison de leur action ignoble contre les Israélites, Dieu déclara que les Amalécites avaient levé la main contre le trône de Jéhovah et qu’il combattrait les enfants d’Amalek à perpétuité, ce qui était toujours vrai à l’époque de Mardochée et d’Esther (Ex. 17:8-16). Haman représenterait très bien à notre époque moderne le clergé de la chrétienté qui a vendu son droit d’aînesse en ce qui concerne le Royaume de Dieu, en échange de la gloire dans les royaumes du présent monde, et qui combat avec âpreté Dieu et son peuple choisi, à l’exemple des Amalécites du passé. — Mat. 23:5-7, 13-15 ; Jean 11:48-50, 53.

      18. Comment la classe d’Haman a-​t-​elle pu recevoir une position élevée en ce “temps de la fin” alors que Jésus-Christ règne dans les cieux avec tout pouvoir et autorité ?

      18 Haman fut ensuite élevé à une position supérieure à celle de Mardochée, et le roi Assuérus ordonna que tous s’inclinent et se prosternent devant lui. Comment peut-​on dire alors qu’Assuérus représente le pouvoir royal entre les mains de Jésus-Christ ? Les Écritures nous montrent que Dieu tolère certaines choses, de mauvaises choses qui apparemment font du tort à son organisation et nuisent à son peuple lorsqu’il est concerné. Nous en trouvons un exemple dans II Thessaloniciens 2:11, où nous lisons : “Voilà pourquoi Dieu laisse aller vers eux une opération d’égarement [Dieu leur envoie une puissance d’égarement (Sg)], pour qu’ils se mettent à croire au mensonge.” Dieu n’est pas l’auteur des erreurs ni la source des tromperies, mais il permet qu’elles touchent la classe de personnes qu’il désire voir affectée par elles. Ainsi, dans l’accomplissement de ce drame prophétique, Jéhovah veut que son peuple soit soumis à une épreuve afin de démontrer qu’il soutient sa souveraineté universelle et qu’il garde sa véritable intégrité chrétienne et théocratique envers lui. Le Seigneur Jésus-Christ, qui règne à la droite de Jéhovah et a tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, laisse cette situation se développer. Il permet au clergé de la chrétienté de parvenir à une position élevée dans le présent monde au sein duquel vivent les classes de Mardochée et d’Esther. Cela affecte la situation du peuple du Seigneur sur la terre. Ces conditions ne ruinent pas leurs relations avec le Roi messianique, mais se révèlent être un danger ou une menace pour la vie de ses membres. — Jean 16:2, 3.

      Une menace de destruction

      19. Quelle attitude Mardochée adopta-​t-​il envers Haman, et pourquoi n’a-​t-​il pas été difficile durant ces dernières années de discerner la contrepartie moderne de cette action ?

      19 Mardochée refusa de s’incliner devant Haman. Les témoins de Jéhovah de notre époque adoptent la même attitude envers le clergé de la chrétienté (Ps. 139:21, 22). Étant donné les récents événements qui ont eu lieu sur la scène mondiale, cela n’est pas difficile à comprendre. Cependant, nous ne devons pas oublier que les événements liés à cet aspect de l’accomplissement du drame prophétique commencèrent à se produire il y a quelques années, lorsque la rébellion n’était pas à l’ordre du jour, que la fréquentation des églises était grande et que les chefs religieux étaient très respectés. Ils occupaient des positions élevées dans les affaires civiles. Ils ont signé des concordats avec des dirigeants de ce monde, non pas seulement pour assurer leur sécurité, mais aussi pour favoriser les intérêts de ces chefs politiques. Quand les témoins de Jéhovah, la classe de Mardochée, s’élevèrent hardiment contre eux pour condamner leur amitié pour le monde, qui les rendait ennemis de Dieu, on comprend que la tension et l’hostilité entre les serviteurs de Dieu et le clergé de la chrétienté aient grandi (Jacq. 4:4)b. Néanmoins, la prédication de maison en maison effectuée par la classe de Mardochée s’est poursuivie, et l’animosité du clergé a augmenté jusqu’à ce que finalement il devînt évident que celui-ci était déterminé à détruire l’œuvre de la classe de Mardochée.

      20. a) Quelle fut la réaction d’Haman, et quelle résolution prit-​il ? b) À quoi cela correspond-​il à notre époque ?

      20 Haman, lui aussi, rendu furieux par son orgueil et par le refus de Mardochée de s’incliner devant lui, décida de faire périr non seulement Mardochée, mais tous les Juifs. À cette fin, il jeta le sort, afin de déterminer le moment le plus favorable par rapport à ses dieux pour exécuter son complot. Le sort ou “pour” tomba sur le treizième jour du douzième mois lunaire adar. Il présenta ensuite l’affaire devant le roi, accusant les Juifs de s’opposer à la loi royale, et demanda qu’un édit soit publié dans tout l’empire pour autoriser leur extermination. Le roi Assuérus accepta et donna à Haman son propre anneau ou sceau pour sceller l’édit, ce qui en faisait une loi des Mèdes et des Perses, loi qui ne pouvait être révoquée (Esther 3:5-15). Cela indiquerait qu’à notre époque moderne le Seigneur Jésus-Christ permettrait aux ennemis de son peuple d’aller jusqu’à l’extrême limite de leurs efforts pour le détruire. Quelle en serait l’issue ? Ce serait à lui d’en décider, comme dans le cas de Mardochée et d’Esther. Ces événements dramatiques seront examinés dans l’article suivant.

      [Notes]

      a Voir le livre Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins, p. 64-73.

      b Voir le livre Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins, p. 123-125, 129.

      [Illustration, page 432]

      Le roi Assuérus choisit Esther comme reine à la place de Vasthi, qui s’était montrée rebelle.

  • La désolation changée en jour de fête
    La Tour de Garde 1971 | 15 juillet
    • La désolation changée en jour de fête

      1. Pourquoi les vrais chrétiens ne sont-​ils pas surpris lorsque survient la persécution ?

      LES vrais chrétiens savent qu’ils seront haïs par le présent monde, car celui-ci a également haï Jésus, si cruellement qu’il l’a fait mourir (Jean 15:18-25). S’adressant à la congrégation chrétienne, l’apôtre Pierre écrivit : “Bien-aimés, ne soyez pas intrigués (...) par l’incendie [la persécution] qui est au milieu de vous (...). Au contraire, continuez de vous réjouir, étant donné que vous êtes des participants aux souffrances du Christ [le Messie], afin que vous vous réjouissiez aussi et soyez transportés de joie durant la révélation de sa gloire.” — I Pierre 4:12, 13.

      2, 3. a) Dans le cas de Mardochée et d’Esther qu’a permis de faire la persécution, mais pourquoi Mardochée a-​t-​il pris le sac et la cendre ? b) Quelle était la détermination de Mardochée, et quelle fut la réponse d’Esther ?

      2 Mardochée et Esther ont eu ce privilège de participer à la justification du nom de Dieu par leur endurance et en ayant confiance dans le pouvoir de Jéhovah de les délivrer quand Haman projeta d’anéantir tous les Juifs. Un édit, fixant le jour fatidique au treize du mois d’adar, fut publié dans les 127 provinces de l’empire des Perses et des Mèdes, y compris à Suse, la capitale. Apprenant cela, Mardochée s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendre, sans aucun doute pour supplier Jéhovah comme d’autres serviteurs de Dieu l’avaient fait avant lui (Dan. 9:3 ; Ps. 12:2 12:1, NW). Quand Esther s’enquit de la raison de sa profonde tristesse, il lui rapporta tout ce qui s’était passé et lui ordonna de se rendre chez le roi pour l’implorer directement en faveur de son peuple.

      3 Profondément bouleversée par cet ordre de Mardochée, Esther lui rappela que selon la loi des Mèdes et des Perses quiconque se présentait devant le roi sans y avoir été invité était mis à mort. Il n’avait la vie sauve que si le roi lui tendait son sceptre d’or. En outre, Esther informa Mardochée qu’elle n’avait pas été invitée à se présenter devant le roi depuis trente jours. En obéissant maintenant à ce que lui demandait Mardochée, sans être invitée par le roi, elle risquait la mort. Cependant, Mardochée se montra intransigeant et répondit à Esther : “Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ; car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ?” L’obéissance d’Esther à Mardochée et son amour pour son peuple l’emportèrent. Elle répondit : “Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j’entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai.” — Esther 4:1-17.

      Du discernement face au danger

      4. Quelle attitude Esther et Mardochée ont-​ils adoptée, et quel exemple est donné par ceux qu’ils représentent ?

      4 Esther n’abusa pas de ses relations avec le roi. De son côté, Mardochée ne se reposa pas sur son action loyale, qui jusqu’alors n’avait pas été récompensée (Esther 2:21-23). Tous deux se confiaient entièrement en Jéhovah et recherchaient sa direction pour connaître la ligne de conduite à adopter, afin de favoriser la survie du peuple de Dieu. Risquant sa vie, Esther revêtit ses habits royaux et se présenta devant le roi. “Lorsque le roi vit la reine Esther debout dans la cour, elle trouva grâce à ses yeux ; et le roi tendit à Esther le sceptre d’or qu’il tenait à la main.” (Esther 5:1, 2). De même aujourd’hui, la classe d’Esther se trouve face au même danger que celle de Mardochée. Ses membres ne reculent pas ; ils manifestent un réel amour pour tout le peuple de Dieu et travaillent aux côtés de la classe de Mardochée en parfaite union avec elle, s’efforçant de préserver ceux que Dieu appelle hors du présent monde pour le représenter en ce “temps de la fin”. (Mat. 12:30 ; Ps. 133:1.) C’est un bon exemple pour ceux qui s’associent aux serviteurs oints de Jéhovah et attendent avec assurance les conséquences de leur attitude confiante envers Jésus-Christ, le Grand Assuérus.

      5. Quelle requête Esther a-​t-​elle faite, mais pourquoi son attitude envers Haman n’était-​elle pas contraire à celle de Mardochée ?

      5 Esther s’approcha du roi, mais lui demanda simplement de venir au festin qu’elle avait préparé pour lui et pour Haman. Le roi accepta spontanément (Esther 5:3-5). À l’inverse de Mardochée, Esther semblait accorder une faveur à Haman en l’invitant aussi. Cela correspond à l’antitype, car la classe d’Esther, agissant selon les instructions de celle de Mardochée, ne cherche pas à détruire par la violence le clergé soi-disant chrétien de la chrétienté. Elle ne s’efforce pas de ruiner l’union étroite de l’Église et de l’État (Éph. 6:12). Conformément aux prophéties bibliques, cette union doit se révéler d’elle-​même sous son aspect le plus évident. Les membres de la classe d’Haman se démasqueront eux-​mêmes, montrant ainsi ce qu’ils sont en réalité : des ennemis de Dieu en raison de leur amitié pour le monde. Il deviendra alors évident que ces hommes, représentés par Haman, constituent aux yeux de Dieu “l’homme d’iniquité” irrémédiablement voué à la destruction. — II Thess. 2:3, 4, 8.

      6. Quelle a été la réaction d’Haman devant la faveur qu’Esther lui témoignait apparemment, mais quelle était son intention envers Mardochée ?

      6 Toutefois, Esther ne révéla pas ce que renfermait son cœur. Agissant sans aucun doute sous la direction de Jéhovah, comme le montrent nettement les événements suivants, elle pria le roi de revenir pour un second festin et invita aussi Haman. Celui-ci sortit “joyeux et le cœur content”. Mais lorsqu’il vit, à la porte du roi, Mardochée qui ne se levait ni ne se remuait devant lui, il fut aussitôt rempli de colère. Il sut néanmoins se contenir et alla chez lui où il se glorifia de sa grandeur devant sa femme Zéresch et ses amis. Ceux-ci se réjouirent avec lui, mais le comprirent quand il se plaignit, disant que “tout cela n’est d’aucun prix pour moi aussi longtemps que je verrai Mardochée, le Juif, assis à la porte du roi”. Puis, sa femme et tous ses amis lui donnèrent ce conseil : “Qu’on prépare un bois haut de cinquante coudées, et demain matin demande au roi qu’on y pende Mardochée ; puis tu iras joyeux au festin avec le roi.” Cet avis plut beaucoup à Haman. Il décida de se présenter devant le roi très tôt le lendemain matin et de lui exprimer avec insistance cette requête. — Esther 5:6-14.

      Jéhovah dirige les événements

      7. Cette nuit-​là, quel événement inattendu transforma là situation de Mardochée ?

      7 Cependant, les événements prirent une tournure inattendue. Cette nuit-​là, tandis qu’Haman complotait contre Mardochée, le roi Assuérus, qui s’était couché, ne pouvait dormir. Concluant qu’il avait oublié de faire quelque chose ou qu’il s’était rendu coupable de quelque faute ou manquement, il se fit apporter le livre des annales et demanda à ses serviteurs de le lui lire. Ils parcoururent le texte pour voir si on avait omis de faire quelque chose. “On trouva écrit ce que Mardochée avait révélé au sujet de Bigthan et de Théresch, les deux eunuques du roi, gardes du seuil, qui avaient voulu porter la main sur le roi Assuérus. Le roi dit : Quelle marque de distinction et d’honneur Mardochée a-​t-​il reçue pour cela ? Il n’a rien reçu, répondirent ceux qui servaient le roi.” Le roi décida aussitôt d’honorer Mardochée. — Esther 6:1-3.

      8. Qu’est-​ce qui permit à Mardochée de continuer à jouer son rôle dans la réalisation du dessein de Jéhovah ?

      8 Tôt le lendemain matin, Haman vint pour se présenter devant le roi Assuérus qui le fit entrer. Mais avant qu’Haman ait pu exprimer sa résolution concernant Mardochée, le roi lui posa d’abord une question, ce qui évita que les événements se déroulent d’une façon tout à fait différente. En effet, s’il avait tout d’abord permis à Haman de réclamer la pendaison de Mardochée, le roi, qui cherchait à honorer ce Juif, aurait très bien pu se retourner alors contre Haman, et cela sans l’intervention de la reine Esther ni de Mardochée. Assuérus les aurait alors supplantés dans leur rôle, et ceux-ci n’auraient pas contribué à mener à son terme la guerre de Jéhovah contre les Amalécites. — Esther 6:4, 5.

      9. Comment Haman fut-​il humilié devant Mardochée ?

      9 Conformément au dessein de Jéhovah, le roi déclara : “Que faut-​il faire pour un homme que le roi veut honorer ?” (Esther 6:6). Ayant encore présentes à l’esprit ses vantardises de la veille, Haman pensait que nul autre que lui ne pouvait jouir d’une si grande faveur auprès du roi. Il en conclut qu’il devait être l’homme qu’Assuérus voulait honorer. Il lui donna donc un conseil en rapport avec ses propres ambitions, disant : ‘Il faut prendre le cheval que le roi monte et sur la tête duquel se pose une couronne royale. Que l’homme qui doit être honoré monte le cheval, et que l’un des principaux chefs du roi le promène à travers la place de la ville et crie devant lui : C’est ainsi que l’on fait à l’homme que le roi veut honorer !’ Haman attendait avec confiance la réponse du roi, mais ce fut pour s’entendre dire : “Prends tout de suite le vêtement et le cheval, comme tu l’as dit, et fais ainsi pour Mardochée, le Juif, qui est assis à la porte du roi.” Haman fut absolument atterré. Mais il ne pouvait que se soumettre, car sa désobéissance aurait signifié sa mort certaine. Ainsi, alors que Mardochée avait bien besoin que Jéhovah se souvienne de lui, celui-ci intervint en sa faveur pour le protéger et lui sauver la vie. En revanche, Haman dut reconnaître que Mardochée, ce Juif qu’il haïssait et méprisait, et non lui, était l’homme que le roi désirait honorer. — Esther 6:6-11.

      Un renversement complet

      10. Qu’est-​ce qui amena la chute d’Haman, et quel parallèle trouve-​t-​on à notre époque ?

      10 Haman était un homme orgueilleux. Dans Proverbes 16:18, nous lisons : “L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute.” Selon ce principe, il n’y avait qu’une seule issue pour Haman : la chute. Des événements tout à fait parallèles ont lieu à notre époque. Dans le passé, les membres du clergé ont été élevés à des positions très hautes dans le présent système de choses. Bien que prétendant régner par la grâce de Dieu et de Jésus-Christ, son Roi, ils n’occupent pas une position vraiment favorable devant Dieu, ce qui devient de plus en plus évident à tous les observateurs impartiaux (Mat. 7:15-23). En revanche, la classe de Mardochée jouit de plus en plus de la faveur du Seigneur Jésus-Christ, particulièrement depuis 1926. Cette année-​là, les membres de cette classe déclarèrent être favorables à Dieu dans un article principal de La Tour de Garde anglaise du 1er janvier (édition française de mars), intitulé “Qui honorera Jéhovah ?” Depuis cette date, de nombreux événements sont venus confirmer ces faits. De 1922 à 1928, les témoins de Jéhovah ont fait une série de déclarations, dont bon nombre avaient directement pour but de démasquer le clergé. En 1930, deux livres intitulés “Lumière”, qui expliquaient la Révélation, ont été publiés ; ils condamnaient aussi le clergé de la chrétienté tout en glorifiant le Royaume de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. Toutes ces proclamations et révélations tourmentèrent et humilièrent le clergé de la chrétienté. Cependant, bien qu’étant au maximum de sa puissance, il ne put empêcher leur publication ni interdire la diffusion dans le monde de millions d’exemplaires d’autres écritsa. Le rapport de ces faits est toujours disponible, et à la lumière des événements actuels ils sont encore plus vrais. Ceux qui veulent bien examiner ces rapports peuvent se rendre compte par eux-​mêmes que le peu de foi du clergé envers la Bible et son manque d’empressement à affermir les principes moraux des hommes ne sont pas choses nouvelles ; les témoins de Jéhovah ont révélé ces faits dès cette époque, lorsque Dieu accorda sa faveur à ses véritables serviteurs, la classe de Mardochée, aux dépens et à la honte du clergé. Quelle humiliation connaîtra-​t-​il encore avant sa fin ignominieuse ? L’avenir seul nous le dira.

      11. Quel avenir la femme et les amis d’Haman entrevoyaient-​ils pour lui ?

      11 Haman rentra discrètement chez lui auprès des membres de sa famille et de ses amis, mais il ne reçut d’eux aucun encouragement ; au contraire, “ses sages, et Zéresch, sa femme, lui dirent : Si Mardochée, devant lequel tu as commencé de tomber, est de la race des Juifs, tu ne pourras rien contre lui, mais tu tomberas devant lui”. À peine ces paroles de condamnation étaient-​elles sorties de leur bouche, que les fonctionnaires de la cour du roi arrivèrent et conduisirent Haman au second festin qu’Esther avait préparé pour le roi. — Esther 6:12-14.

      Identification et dénonciation

      12. Comment Esther a-​t-​elle démasqué Haman, et quel a été le sort de celui-ci ?

      12 À la fin du second festin, le moment était venu pour Esther d’exposer sa requête au roi. “Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-​moi la vie, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir ! Car nous sommes vendus, moi et mon peuple, pour être détruits, égorgés, anéantis. Encore si nous étions vendus pour devenir esclaves et servantes, je me tairais, mais l’ennemi ne saurait compenser le dommage fait au roi.” Le roi fut très surpris et dit : “Qui est-​il et où est-​il celui qui se propose d’agir ainsi ?” Esther ajouta : “L’oppresseur, l’ennemi, c’est Haman, ce méchant-​là !” Incapable de contenir sa colère, le roi sortit dans le jardin du palais pour retrouver son calme. Effrayé par la tournure des événements, Haman supplia Esther d’épargner sa vie, car il savait que le roi était irrité contre lui. Il la supplia avec tant de force qu’il tomba sur la couche d’Esther, à côté d’elle, au moment où le roi revenait du jardin. Voyant cela, celui-ci s’écria : “Serait-​ce encore pour faire violence à la reine, chez moi, dans le palais ? Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on voila le visage d’Haman. Et Harbona, l’un des eunuques, dit en présence du roi : Voici, le bois préparé par Haman pour Mardochée, qui a parlé pour le bien du roi, est dressé dans la maison d’Haman, à une hauteur de cinquante coudées. Le roi dit : Qu’on y pende Haman ! Et l’on pendit Haman au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Et la colère du roi s’apaisa.” — Esther 7:1-10.

      13. a) Comment la classe d’Esther a-​t-​elle été identifiée, et comment cela a-​t-​il contribué à démasquer la classe d’Haman ? b) Que représente la pendaison d’Haman à la potence prévue pour Mardochée ?

      13 Pour démasquer Haman, le grand ennemi, Esther dut révéler son identité. D’après l’Histoire, quand, à notre époque moderne, les membres de la classe d’Esther ont-​ils révélé leur identité ? Le meilleur témoignage relatif à leur identité a été donné le dimanche 26 juillet 1931, à l’occasion d’une assemblée organisée par le peuple de Jéhovah à Columbus (États-Unis). Ce jour-​là, ils adoptèrent une résolution par laquelle ils révélèrent leur identité en prenant le nom de “témoins de Jéhovah”. (Is. 43:10, 12, AC.) Une brochure contenant cette résolution fut publiée et largement diffusée. Cette identification contribua également à démasquer le clergé. Ses membres, qui avaient déjà manifesté leur haine à l’égard des vrais serviteurs de Dieu, la révélèrent davantage encore par une action plus violente, et la classe d’Haman montra de façon plus nette son inimitié contre Dieu et sa détermination de détruire ses serviteurs (Mat. 23:29-36). Le peuple de Jéhovah se heurta alors à une opposition plus grande que jamais auparavant au cours de son histoireb. Il n’est pas nécessaire d’attendre la destruction de Babylone la Grande pour voir l’accomplissement de la contrepartie moderne de la pendaison d’Haman à la potence préparée pour Mardochée ; en effet, par ses actes perpétrés depuis lors, la classe d’Haman est morte aux yeux de Dieu et des personnes au cœur droit du monde entier. Cependant, les dix fils d’Haman survécurent à leur père, afin que la suite de l’image puisse s’accomplir.

      14. Quelle œuvre, qui allait devoir être accomplie par la classe de Mardochée, fut alors discernée ?

      14 C’est en cette même année 1931 que parut le premier d’une série de trois livres intitulés Justification. Durant la même assemblée, un discours fut donné pour expliquer en détail le neuvième chapitre du livre d’Ézéchiel Éz 9. Il révélait à quoi correspondent dans l’accomplissement antitypique l’homme vêtu de lin et portant une écritoire, les hommes soupirant et gémissant qui devaient être marqués au front et les vingt-cinq hommes qui, devant le temple, adoraient le soleil au lieu de Jéhovah Dieu. Les classes de Mardochée et d’Esther comprirent alors qu’elles avaient une œuvre à accomplir et que pour cela elles devaient demeurer sur la terre. Cette œuvre consistait à rechercher ceux qui soupirent et gémissent à cause des conditions suscitées par les hommes qui pervertissent le vrai culte de Dieu et qui sont représentés par les vingt-cinq adorateurs du soleil, c’est-à-dire la classe du clergé. Cette œuvre de salut devait avoir lieu avant que la destruction ne s’abatte sur tous ceux qui n’ont pas reçu la marque au front. L’identification du peuple de Dieu par l’adoption du nom significatif de “Témoins de Jéhovah” eut donc lieu à un moment où il se trouvait dans de grandes difficultés et en même temps que le commencement d’une nouvelle et importante étape dans l’accomplissement du dessein divin en ce “temps de la fin”.

      Organisé pour la défense et l’attaque

      15. a) Quel changement favorable à la classe de Mardochée Jésus avait-​il annoncé ? b) Qu’est-​ce qui menaçait toujours les Juifs, et que fit Mardochée pour prévenir cette menace ?

      15 Mardochée fut élevé à une haute position et reçut l’anneau ou sceau du roi qui avait été enlevé du doigt d’Haman avant sa pendaison. L’accomplissement de cet événement est en harmonie avec la prophétie de Jésus qui déclara : “C’est pourquoi je vous dis [aux chefs religieux de son époque] : Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.” (Mat. 21:43). Cela annonçait un renversement de situation dramatique qui se produisit à notre époque. Cependant, autre chose devait avoir lieu. Bien que Mardochée fût sauvé et reçût une position glorieuse, les dix fils d’Haman étaient toujours en vie, et le décret prévoyant l’extermination de tous les Juifs de l’empire le treizième jour d’adar n’était pas révoqué. Mardochée comprit qu’il y avait une possibilité de salut pour les Juifs, qui n’avait pas été envisagée par le décret d’Haman. Il s’agissait du droit du peuple de Jéhovah de se rassembler et de combattre pour se défendre. Les Juifs pouvaient maintenant prendre l’initiative contre ceux qui voudraient les anéantir, en provoquant plutôt la destruction de leurs ennemis iniques. Le roi agréa cette disposition. Le décret fut scellé de son sceau, et des copies furent envoyées dans les 127 provinces. — Esther 8:1-14.

      16. a) Quel changement eut alors lieu parmi les Juifs ? b) Quel accomplissement cette partie du drame connut-​elle à notre époque moderne ?

      16 Cela provoqua un grand changement. Les Juifs cessèrent de se lamenter, de jeûner, de pleurer et de gémir pour se réjouir, se rassembler et s’unir, afin de se défendre contre leurs ennemis. De plus, la crainte des Juifs se répandit dans tout le pays, et nombreux étaient ceux qui se déclaraient Juifs (Esther 8:15-17). Cette partie du drame eut un accomplissement moderne durant les années critiques de 1930. Comprenant qu’ils étaient en droit de prendre toutes mesures pacifiques et légales pour protéger leur vie, les serviteurs de Dieu firent appel aux tribunaux et aux gouvernements en faveur de l’œuvre que Dieu leur avait confiée et qui consiste à rechercher les personnes bien disposées envers Jéhovah et son peuple. D’autres progrès vers l’unification furent faits, et les structures de l’organisation devinrent pleinement théocratiques en 1938. Le peuple de Dieu était tout à fait uni et prêt au moment où devait se produire la réalisation antitypique des événements du treizième jour d’adarc.

      17. Quand le jour antitypique correspondant au treizième jour d’adar arriva-​t-​il, et que se passa-​t-​il alors ?

      17 Cet accomplissement eut lieu durant la Seconde Guerre mondiale. Tout tend à démontrer que les ennemis du peuple de Dieu étaient déterminés à profiter de ce temps de guerre avec son patriotisme, son nationalisme, ses préjugés et les fausses accusations de communisme d’une part et de nazisme d’autre part lancées contre les témoins de Jéhovah, pour les faire disparaître. Une attaque générale fut lancée contre eux ; elle paraissait devoir anéantir complètement l’œuvre mondiale effectuée par les classes de Mardochée et d’Esther ainsi que par leurs compagnons qui avaient commencé à se joindre à euxd. Cette époque aurait dû être une époque de tristesse et de lamentations, mais ces fidèles serviteurs de Dieu ne se sont pas laissé abattre par cette action concertée. Durant cette période, représentée par le treizième jour du mois d’adar, les témoins de Jéhovah combattirent comme jamais auparavant. Ce combat spirituel fut livré dans le monde entier pour préserver leur vie spirituelle. Ils menèrent la lutte à partir d’un bureau central et en présentant un front organisé contre l’ennemi. Il y eut des morts, mais le peuple de Jéhovah ne lutta pas avec des armes charnelles (II Cor. 10:3, 4). Même dans les camps de concentration, Jéhovah bénit cette démonstration de courage de la part de ses témoins, et leur combat fit une impression durable sur tous ceux qui soupirent et gémissent au sein de la chrétienté, en voyant comment le clergé se révèle lui-​même plus que jamais auparavant ennemi de Dieu et du Royaume du Christ (II Thess. 1:4, 5)e. Cette mort spirituelle et définitive du clergé aux yeux des personnes au cœur honnête est très bien représentée par la mort des dix fils d’Haman, tués le treizième jour d’adar. Avec eux, 500 ennemis de Dieu furent tués à Suse, et 75 000 périrent dans le reste de l’empire. Le quatorzième jour d’adar, le combat se poursuivit à Suse, et 300 autres ennemis des Juifs furent mis à mort, tandis que dans les autres provinces les Juifs fêtaient leur victoire. — Esther 9:1-19.

      La tristesse changée en joie

      18. Quel a été le résultat des efforts des ennemis pour anéantir le peuple de Dieu, et qu’est-​ce qui représente la poursuite de cette guerre spirituelle ?

      18 Ce jour qui devait être celui des lamentations fut un beau jour de victoire, de justification et de joie. Il en fut de même à notre époque moderne. En 1939, lorsque commença la Seconde Guerre mondiale, 71 509 témoins de Jéhovah étaient unis dans la défense du vrai culte. Durant ce conflit qui se propagea parmi les nations du monde, le nombre de ces fidèles témoins actifs, qui étaient loin d’être anéantis, doubla pratiquement et en 1945, 141 606 témoins participaient à la guerre spirituelle menée contre les ennemis de Dieu. Mais cette guerre spirituelle et défensive n’est pas terminée. Elle se poursuit depuis cette époque comme cela a été préfiguré par la fête annuelle des “Pourim” que Mardochée ordonna de “célébrer chaque année le quatorzième jour et le quinzième jour du mois d’Adar comme les jours où ils avaient obtenu du repos en se délivrant de leurs ennemis, de célébrer le mois où leur tristesse avait été changée en joie et leur désolation en jour de fête”. (Esther 9:20-32.) Cette année (1971), les Juifs orthodoxes ont célébré leur “fête d’Esther” le 10 mars et leur fête des Pourim les 11 et 12 mars.

      19, 20. Quelle sera l’issue de cette guerre, et comment devons-​nous considérer dans son accomplissement le “tribut” imposé par le roi Assuérus ?

      19 L’Histoire, ancienne et moderne, fournissant la preuve de la délivrance opérée par Jéhovah, nous attendons avec impatience et confiance la “grande tribulation” imminente, durant laquelle tous les membres de la classe d’Haman, ainsi que ceux qui les soutiennent, récolteront d’une façon littérale ce qu’ils ont semé, ce que montra le roi Assuérus lorsqu’il ordonna “de faire retomber sur la tête d’Haman le méchant projet qu’il avait formé contre les Juifs”. (Esther 9:25 ; Mat. 24:21, 22.) À ce moment-​là, le Grand Assuérus détruira au sens propre du terme tous ses ennemis et élèvera les membres des classes de Mardochée et d’Esther à la position qui leur est réservée dans le Royaume messianique. — II Thess. 1:6-10.

      20 D’ici là, la préparation finale du reste des sujets du Roi doit être achevée conformément aux desseins de Jéhovah pour ce “temps de la fin”. C’est ce qu’indiquait le texte d’Esther 10:1, où nous lisons : “Le roi Assuérus imposa un tribut au pays et aux îles de la mer.” Les “autres brebis” du Messie ont aujourd’hui le privilège béni d’effectuer de tout leur cœur et loyalement leur mission pour notre époque moderne. Elles s’en acquittent en coopérant, pour leur bonheur éternel, avec ceux qui prennent la tête dans les “actes de [la] puissance” du Roi accomplis par les chrétiens oints préfigurés par Mardochée. “Car Mardochée le Juif était le second après le roi Assuérus ; il était grand aux yeux des Juifs, aimé de la multitude de ses frères ; il recherchait le bien de son peuple et voulait la paix de toute sa race.” — Esther 10:2, 3, Dhorme.

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