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  • Les historiens classiques — sont-ils dignes de foi ?
    La Tour de Garde 1970 | 15 mai
    • traducteur et réviseur A. H. Clough, page xviii). Il a écrit des ouvrages sur Thémistocle et son époque, ainsi que sur de grands hommes grecs et romains.

      De Tite-Live, autre historien romain mort en 17 avant notre ère, seuls des citations et des extraits de la plupart de ses œuvres historiques, rapportés par des auteurs plus récents, sont parvenus jusqu’à nous. W. Lucas Collins, un de ses traducteurs, déclare : “Malheureusement, c’est la partie perdue, la plus récente et la plus authentique de l’histoire du peuple romain, et plus particulièrement celle de la période contemporaine de l’écrivain, que nous aurions aimé voir.” Suivant la coutume de son époque, Tite-Live introduisit dans sa narration les traditions existant alors.

      N’oublions pas que ces historiens du premier siècle devaient faire appel à des autorités plus anciennes pour obtenir les informations relatives à la période des monarchies assyrienne, babylonienne et perse. Nous avons déjà vu que la valeur de certaines d’entre elles était limitée du fait qu’elles manquaient de soin et d’exactitude. Par ailleurs, le procédé consistant à recopier des passages d’ouvrages anciens introduit un nouvel élément d’incertitude.

      Il s’ensuit que les arguments que peuvent offrir les historiens “classiques” d’une époque plus récente pour critiquer la chronologie biblique ne sont pas plus puissants que ceux avancés par leurs prédécesseurs du cinquième siècle avant notre ère. En réalité, rares sont les écrivains “classiques”, des temps plus ou moins antiques, qui se soient réellement souciés d’exactitude sous le rapport du temps. Ils fournissent aux lecteurs de notre époque de nombreux renseignements, précieux et bien fondés, sur les événements, les coutumes et les philosophies de leur époque. Toutefois, la plupart d’entre eux semblent n’avoir prêté que peu d’attention à la datation exacte des événements.

      Références

      1 L’Encyclopédie britannique, 11e édition, tome XXVIII, page 886.

      2 Ibid., 9e édition, tome XXIV, page 721.

      3 Ibid., 9e édition, tome VI, page 699.

      4 Ibid., 11e édition, tome XXVI, page 894.

  • Votre décision de servir Dieu
    La Tour de Garde 1970 | 15 mai
    • Votre décision de servir Dieu

      NOUS avons de nombreuses raisons de remercier et de louer Jéhovah Dieu. Dans sa miséricorde, il a pris les mesures nécessaires pour nous permettre d’obtenir la vie éternelle. Il a donné son propre Fils comme sacrifice rédempteur pour effacer les effets mortels du péché. Son dessein, qui est de voir ses enfants terrestres vivre éternellement dans une demeure édénique, va bientôt se réaliser. Votre cœur ne déborde-​t-​il pas de gratitude de ce que Dieu ait pris toutes ces dispositions bienveillantes ? — Jean 3:16 ; I Jean 4:9-11.

      Certes, aucun d’entre nous ne connaît complètement Jéhovah et ses voies. Il est tellement grand que les hommes auront toujours quelque chose à apprendre le concernant (Rom. 11:33). Mais rien qu’en vous basant sur ce que vous savez déjà de lui, n’avez-​vous pas compris que tout ce qu’il fait est juste, et que vous avez tout lieu d’avoir pleinement confiance en lui ? N’êtes-​vous pas convaincu qu’il aime réellement ses créatures, qu’il est miséricordieux et bienveillant, tout en étant parfait en justice, en puissance et en sagesse (Ps. 86:5, 10, 15) ? Si tels sont vos sentiments à l’égard de Jéhovah Dieu, ils vous inciteront à le servir, et rien ne pourra vous en empêcher !

      Deux voies s’offrent à tous les hommes : celle qui mène à la mort et celle qui conduit à la vie éternelle. La Parole de Dieu déclare : “J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives.” — Deut. 30:19, 20.

      Quelle voie allez-​vous choisir ? Si vous décidez de servir Jéhovah, vous vous assurerez le maximum de bonheur, dès maintenant et à jamais ! En effet, un psalmiste écrivit : “Heureux l’homme qui craint Jéhovah, qui met toute sa joie à observer ses préceptes.” — Ps. 112:1, AC.

      L’offrande de soi et le baptême

      Dès que votre amour pour Dieu vous incite à désirer faire sa volonté, vous devriez vous approcher de lui par la prière, au nom de Jésus-Christ, pour lui exprimer votre désir d’être un de ses serviteurs et de marcher sur les traces de son Fils. Il convient, en effet, que vous déclariez à Jéhovah que vous voulez lui appartenir et accomplir sa volonté dès maintenant et pour toujours (Ps. 104:33, AC). Voilà comment on se voue à Dieu. L’offrande de soi est une affaire strictement personnelle. Chacun doit décider pour lui-​même s’il veut servir Jéhovah. Nul autre ne peut prendre cette décision à votre place.

      Une fois que vous vous serez voué à Jéhovah pour faire sa volonté, il s’attendra à ce que vous accomplissiez votre vœu. Prouvez que vous savez tenir parole en vous acquittant fidèlement de votre vœu tant que vous vivrez. — Ps. 50:14.

      Vous pouvez être sûr que le Diable emploiera tous les moyens possibles pour vous obliger à manquer à la parole que vous avez donnée à Jéhovah. La Bible le représente comme “un lion rugissant, cherchant à dévorer quelqu’un”. Mais Jéhovah sera avec vous. À tout moment, vous pourrez lui adresser vos prières, et il vous soutiendra. En outre, Dieu possède sur la terre une organisation où vous trouverez des chrétiens mûrs qui seront heureux de vous encourager et de vous soutenir avec amour. — I Pierre 5:8, 9 ; 3:12 ; I Thess. 5:11.

      Il est donc important de prendre personnellement la décision de servir Jéhovah et d’exprimer celle-ci par la prière. Mais cela ne suffit pas. Sous ce rapport, Jésus-Christ nous a donné un modèle à imiter. N’oubliez pas que Jésus ne s’est pas contenté de dire à son Père qu’il était venu pour faire sa volonté (Héb. 10:7 ; Ps. 40:9 40:8, NW). Lorsqu’il commença son service de prédicateur du Royaume de Dieu, Jésus se rendit auprès de Jean-Baptiste, au Jourdain, et se fit baptiser dans l’eau. — Mat. 3:13-15.

      La Bible indique que Jéhovah Dieu approuva le baptême de Jésus. Elle précise qu’en cette occasion importante, “le ciel s’ouvrit et l’esprit saint, sous une forme corporelle, comme une colombe, descendit sur lui, et une voix vint du ciel : ‘Tu es mon Fils, le bien-aimé ; je t’ai approuvé.’ Et Jésus, quand il commença son œuvre, avait environ trente ans.” — Luc 3:21-23.

      Puisque Jésus est notre modèle, les chrétiens voués de nos jours doivent, eux aussi, se faire baptiser. En fait, Jésus ordonna à ses disciples de faire de nouveaux disciples de gens de toutes les nations puis de les baptiser. Bien loin d’administrer le baptême à des nouveau-nés, il s’agit de baptiser des gens qui sont devenus croyants et qui ont décidé de servir Jéhovah. — Mat. 28:19 ; Actes 8:12.

      Quelle est donc la signification du baptême chrétien ? Celui-ci ne lave pas le péché originel, car seule la foi en Jésus-Christ peut nous purifier de nos péchés. La Bible dit : “Par son moyen, nous avons la libération par la rançon, grâce au sang de celui-ci, oui, le pardon de nos offenses.” — Éph. 1:7.

      Le baptême n’est donc pas une purification du péché ; c’est une démonstration publique attestant que le baptisé s’est voué solennellement à Jéhovah Dieu et qu’il se présente à lui pour faire sa volonté. Ainsi, le baptême n’est pas une chose sans grande importance. C’est une condition que doivent remplir tous ceux qui désirent marcher avec obéissance sur les traces de Jésus-Christ.

      La Bible déclare qu’après son baptême, Jésus “remonta aussitôt de l’eau”. Il était entré dans le fleuve pour permettre à Jean de le plonger complètement dans l’eau. La Parole de Dieu nous apprend aussi que plus tard Jean “baptisait, à Aenon près de Salim, parce qu’il y avait là une grande quantité d’eau”. (Mat. 3:16 ; Jean 3:23.) Ce ne fut donc pas un baptême par infusion.

      Le vrai baptême est administré par un serviteur de Dieu dévoué, — du sexe masculin, comme Jean-Baptiste, qui plonge la personne complètement dans l’eau puis l’en ressort. Si vous êtes bien décidé à servir Jéhovah et voulez être baptisé, faites connaître votre désir au surveillant de la congrégation des témoins de Jéhovah que vous fréquentez. Il sera heureux de vous aider, et votre baptême ne vous coûtera rien.

      Le ministère chrétien

      Bien entendu, quand on s’est voué à Dieu et qu’on a pris le baptême, on n’a pas fini d’accomplir la volonté divine. On n’a fait que commencer. C’est là le début d’une vie heureuse passée à servir Jéhovah, avec la perspective de vivre éternellement en faisant sa volonté. Le chrétien voué doit toujours imiter l’attitude de Jésus-Christ, qui déclara : “Je cherche, non pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” “Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé et que je finisse son œuvre.” — Jean 5:30 ; 4:34.

      La prédication du Royaume de Dieu était une partie importante de l’œuvre divine que Jésus devait accomplir sur la terre. Il devait aussi poser les fondements d’une organisation de prédicateurs capables de poursuivre cette activité après sa mort. Jésus déclara : “À d’autres villes aussi je dois déclarer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, parce que c’est pour cela que j’ai été envoyé.” Ce fut là la volonté de Dieu à son égard, et Jésus l’accomplit fidèlement. — Luc 4:43 ; Jean 17:4.

      Quelle est la volonté de Dieu à l’égard des chrétiens de nos jours ? Ils doivent effectuer une œuvre de prédication analogue, et cela avec une grande urgence. Les prophéties de la Bible indiquent clairement que nous vivons actuellement à “la clôture du système de choses”. Et Jésus annonça ce qui suit pour notre époque : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” — Mat. 24:3, 14.

      Cette œuvre de prédication doit s’effectuer maintenant, car c’est la volonté de Dieu. L’avertissement relatif à la fin du présent système mauvais doit retentir. Il faut diriger les gens humbles et doux vers le lieu de sécurité. Êtes-​vous prêt à participer à cette œuvre ? — Soph. 2:2, 3 ; Prov. 24:11, 12.

      Jésus-Christ nous montra l’exemple, pour ce qui est de la bonne façon d’accomplir notre ministère. Il prêcha partout : dans les villes et les villages, dans les maisons et les lieux publics, — même à une femme qui puisait de l’eau à une source (Jean 4:7, 21-24). Le vrai chrétien de notre temps doit suivre l’exemple de Jésus. Il saisira toutes les occasions pour prêcher. Il n’attendra pas que les gens viennent vers lui ; il ira chercher ceux qui sont prêts à l’écouter.

      Jésus a donné cet ordre : “Allez donc et faites des disciples de gens de toutes les nations.” (Mat. 28:19 ; voir aussi 10:11-13). Ce commandement s’applique à tous les chrétiens, — travailleurs et ménagères, jeunes et âgés, — tout comme au premier siècle. La Bible dit que les apôtres Pierre et Jean étaient “des hommes illettrés et ordinaires”, et elle parle aussi de “Phœbé notre sœur, qui est ministre”. Les chrétiens de toutes les classes sociales participaient au ministère. — Actes 4:13 ; Rom. 16:1.

      Les premiers chrétiens suivirent les instructions et l’exemple de Jésus, et firent de grands efforts pour visiter les gens chez eux (Luc 8:1 ; 10:1-6 ; Actes 5:42). L’apôtre Paul déclara : “Je ne me suis pas retenu de vous dire toutes les choses qui étaient profitables ni de vous enseigner publiquement et de maison en maison.” (Actes 20:20). Aujourd’hui encore, les vrais chrétiens emploient principalement cette méthode pour accomplir leur ministère.

      Ceux qui prennent part à cette œuvre merveilleuse ne le font pas par leur propre force. Jéhovah Dieu les soutient. Par son esprit, il les qualifie et les fortifie pour le ministère (II Cor. 3:5, 6 ; II Tim. 4:17). Au moyen de son organisation visible, il donne gratuitement à tous ses témoins une formation et de l’aide. Vous aussi vous pouvez profiter de cette aide, en fréquentant votre Salle du Royaume.

      Lorsque vous déciderez de tout votre cœur de servir Jéhovah Dieu, vous recevrez de grandes bénédictions. Le bonheur que vous avez connu en apprenant la vérité à propos de Jéhovah et de ses desseins s’accroîtra beaucoup si vous partagez vos connaissances avec vos semblables. Vous verrez les changements salutaires que la vérité apportera dans leur vie. — Actes 20:35 ; Jean 13:17.

      À mesure que vous appliquerez davantage la Parole de Dieu dans votre propre vie, vous serez attiré de plus en plus vers votre Créateur. Vous bénéficierez de sa protection bienveillante comme jamais auparavant (Rév. 7:9-17). En outre, si vous persévérez dans la voie de la sagesse, vous réjouirez même le cœur de Dieu (Prov. 27:11) ! Enfin, vous connaîtrez la joie de participer à l’accomplissement de ces paroles du psalmiste : “Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu !” — Ps. 144:15, AC.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1970 | 15 mai
    • Questions de lecteurs

      ● D’après Jean 20:23, faut-​il comprendre que certaines personnes sont autorisées à pardonner les péchés ?

      Disons tout de suite qu’il est question ici de péchés commis contre Dieu ou de transgressions de lois divines telles que le vol, le mensonge et l’impureté sexuelle. Parfois, un chrétien peut pécher contre son frère par une action grossière, le bavardage ou toute autre offense. La Bible exhorte alors le chrétien offensé à pardonner ces différents “péchés”. (Éph. 4:32 ; I Pierre 4:8.) Mais qu’en est-​il des fautes graves, commises contre le Dieu des cieux ?

      Jésus prononça les paroles rapportées dans Jean 20:23 après sa résurrection, au cours d’une de ses apparitions aux “disciples”. Après leur avoir dit qu’il les envoyait et leur ferait parvenir bientôt l’esprit saint, il ajouta : “Si vous pardonnez les péchés de n’importe quelles personnes, ils leur resteront pardonnés ; si vous retenez ceux de n’importe quelles personnes, ils resteront retenus.” — Jean 20:21-23.

      Bien que ce passage biblique, considéré seul, semble indiquer que les apôtres avaient reçu le pouvoir de pardonner les péchés, il nous faut tenir compte du témoignage du reste de la Bible. À l’instar des Béréens à l’esprit noble, nous ‘examinerons soigneusement les Écritures’ pour voir s’il en est bien ainsi. — Actes 17:11.

      Quand le roi David pécha, de qui rechercha-​t-​il le pardon ? À son époque, des prêtres juifs, ordonnés par Dieu, servaient au tabernacle. Cependant, David écrivit : “J’ai dit : ‘Je veux confesser à Jéhovah mes transgressions.’ Et toi [Dieu], tu as remis l’iniquité de mon péché.” (Ps. 32:5, AC). Jésus a-​t-​il modifié cette manière d’agir ? Non, car il a enseigné à ses disciples à prier en ces termes : “Notre Père qui es dans les cieux, (...) remets-​nous nos dettes [ou offenses].” (Mat. 6:9, 12). C’est de cette façon d’ailleurs que les disciples ont compris la question. Ils savaient que Dieu seul, et non un homme, pouvait ‘nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice’. — I Jean 1:9.

      S’il en est ainsi, dans quel sens les disciples auxquels Jésus adressa les paroles rapportées dans Jean 20:23, participaient-​ils au pardon des péchés ? Une déclaration antérieure de Jésus vient éclairer la question. Dans Matthieu 18:15-17, Jésus indiquait la marche à suivre par celui contre qui on avait péché. La dernière étape consistait à exposer l’affaire devant ceux qui, du point de vue spirituel, étaient les aînés de la congrégation (Jacq. 5:14, 15). La personne qui refusait de se repentir d’un péché grave devait être exclue. Appartenait-​il à quelques hommes de décider s’il y avait lieu de pardonner

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