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L’activité et la vie opposées à l’inactivité et la mortLa Tour de Garde 1956 | 15 août
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Tout le monde déborde d’ardeur. Les compétiteurs jettent tout ce qu’ils possèdent, y compris leur vie, dans la bataille. Ils voient que seule l’activité importe ; dès lors ils sont très actifs. Les dernières nouvelles de la bataille théocratique sont attendues avec impatience. Le moment n’est plus pour l’indifférence, la négligence et les malentendus individuels. Pour eux, l’épreuve est commencée. Rien ne les retient, ni leur emploi ni leurs biens. Tout ce qui constitue une entrave dans l’épreuve est écarté. Tous sont prêts à tout faire pour gagner, même à habiter sous des tentes et à supporter l’adversité. Ils ceignent leur esprit en vue de l’activité (I Pi. 1:13, NW). Il y a plus de demandes pour le service à plein temps ; il y a une longue liste de volontaires pour le Béthel. Chacun veut prendre part à la compétition et aider à la remporter.
18. Quelles occasions offrent les conditions du temps de paix ? Mais que font beaucoup ?
18 Pour beaucoup le danger n’est pas l’épreuve de la persécution mais l’entraînement en temps de paix. Que signifie ce contraste ? Demandons-nous à Jéhovah d’amener plus de persécutions ? Non, assurément. Ce contraste doit souligner qu’il nous faut en tout temps nous préparer en vue d’autres compétitions. Aujourd’hui, dans beaucoup de pays, nous avons l’occasion de nous préparer pour une véritable épreuve. Mais beaucoup prennent cela à la légère. Ils se ralentissent dans l’entraînement. En dépit d’occasions merveilleuses pour entrer dans le service de pionnier, nous voyons l’équipe manquer de pionniers, les proclamateurs se ralentir dans leur service et le Béthel mendier des volontaires ! Peu nombreux sont ceux qui répondent. Ne pouvons-nous voir que cette période de paix apparente en divers pays n’est pas le moment de se conduire ainsi ? N’est-ce pas un suicide ?
19, 20. Comment devrait être l’entraînement du temps de paix ? Pourquoi ? Comment cela fut-il illustré ?
19 Sachez que votre entraînement du temps de paix doit être extrêmement sévère. Il doit être aussi difficile que l’épreuve finale. Plus la préparation aura été ardue, plus la victoire sera facile. Reportez-vous aux jeux de Corinthe. Les coureurs alourdissaient, lors de l’entraînement, leurs pieds avec des poids. Les boxeurs portaient de lourds uniformes et s’exerçaient contre des sacs de sable. Dans l’épreuve, les coureurs se déchargeaient de tout fardeau et enlevaient leurs vêtements. Observant cela, Paul dit que nous devrions rejeter “ tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière (course, NW) qui nous est ouverte ”. (Héb. 12:1.) Entraînez-vous en vue des épreuves futures avec persécutions, dangers, obstacles. Vous gagnerez ou perdrez, tout dépend comment vous vous entraînerez pour l’épreuve. L’entraînement du temps de paix, avant la persécution, signifie plus d’activité, l’assiduité au service, la présence aux réunions, l’étude personnelle. C’est une erreur fatale que de croire que notre temps est le moment de relâcher ses mains. — Soph. 3:16.
20 Prenons une course disputée récemment. Un célèbre coureur britannique a parcouru le mile en moins de quatre minutes. Record du monde ! Croyez-vous qu’il aurait pu accomplir cette performance s’il ne s’était exercé régulièrement, s’il ne s’était donné entièrement en s’entraînant en vue de cette compétition ? Assurément non. Comprenez-vous bien que beaucoup de coureurs ne disputèrent pas cette épreuve jusqu’au bout ? Ils manquaient d’endurance. Un concurrent s’écroula sur la piste. Si nous voulons gagner la dernière épreuve, il faut nous entraîner maintenant.
21. Où et comment pouvons-nous nous entraîner en vue d’épreuves plus difficiles ?
21 Quelques-uns évitent de s’entraîner en participant régulièrement au témoignage de porte en porte et au témoignage en groupe parce que le monde ne regarde pas un tel entraînement d’un œil favorable. Ils espèrent prouver leur intégrité en prison et dans les camps de concentration, lorsque surviendra l’épreuve. Ils seront battus, défaits, parce qu’ils ne se seront pas entraînés pour cette épreuve difficile. S’entraîner maintenant par l’étude, la prédication et le développement de ses qualités pour le ministère est une partie majeure de la compétition. L’œuvre des témoins de Jéhovah se fait en majeure partie hors de prison. Le temps peut venir où l’œuvre se fera partout clandestinement ou en prison. Mais cela sera peut-être le prélude immédiat d’Harmaguédon (És. 43:10, 12 ; Apoc. 2:10). Pourquoi attendre le dictateur, le camp de concentration et les barreaux de la prison ? Pouvez-vous attendre que l’œuvre de témoignage soit passée pour la faire ? Non, mille fois non ! Entrez dans la compétition maintenant, avant le “ travail inouï ” de Jéhovah à Harmaguédon ! — És. 28:21.
22. Quelle est une autre règle immuable d’entraînement, ainsi que le montrent les paroles de Jérémie, de Jésus et d’autres ?
22 Une règle immuable de l’entraînement est que la parole de Jéhovah doit être prêchée. Aucun des prophètes du passé ne repoussa la prédication à demain. Jérémie a dit que la parole divine était comme un feu consumant ses os et qu’il ne pouvait le contenir ; il devait sortir par la prédication ! (Jér. 20:9.) Jésus, qui commença cette course pour nous, fut oint par Jéhovah pour prêcher (Luc 4:18). Il nous faut marcher sur ses traces et prêcher. Notre principale occupation, comme la sienne, devrait être le ministère (I Pi. 2:21). Paul a dit : “ Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! ” (I Cor. 9:16). Si vous ne prêchez pas maintenant, il vous sera demandé compte de la vie que perdra le méchant. Si vous prêchez maintenant, vous ne serez pas responsable de sa mort (Ézéch. 33:8, 9). Une fois que nous nous sommes faits inscrire, nous devons être présents à l’entraînement. L’inactivité signifie la mort. Cesser de s’entraîner et abandonner la course, c’est être mort aux yeux de Dieu. Ne soyez pas morts dans le péché de l’inactivité. Frères, soyez actifs maintenant et vivez demain !
AYEZ LES YEUX FIXÉS SUR UNE CHOSE
23, 24. a) Sur quoi faut-il avoir les yeux fixés ? b) Quel est notre but ? Pourquoi certains ne l’atteindront-ils pas ?
23 Une autre règle était d’avoir les yeux fixés sur le prix, la couronne de feuilles de laurier. Aujourd’hui il est des chrétiens qui perdent le prix de vue. Il n’est pas mal de garder vos yeux fixés sur la couronne de vie. La raison en est qu’elle est donnée par Dieu. C’est Jéhovah qui fait naître dans notre cœur le désir de la rémunération. Il vaut la peine de courir pour un pareil prix. Il ne sert à rien de dire : “ Je suis si heureux d’être dans la vérité et je servirai Jéhovah peu importe si j’obtiens on non une récompense. ” Prenez garde ; ne méprisez pas la bonté de Dieu. Il a mis la promesse devant nos yeux pour une raison. C’est pour que vous couriez jusqu’au bout afin de remporter le prix. Assurez-vous qu’en tout temps vous voyez bien le prix. Prenons, par exemple, le cas d’un père qui veut voir son fils réussir un examen. Il lui promet une bicyclette en cas de succès. L’enfant fera des efforts. Il passera tout le temps dont il dispose pour préparer son examen. Il voit le prix pendant qu’il étudie. Il en rêve. Il réussit parce qu’il veut la bicyclette. Jéhovah nous promet, à nous qui sommes ses enfants, un prix infiniment plus grand : la vie éternelle. Il est bon d’avoir les yeux fixés sur ce prix ; il nous stimulera dans la course, car elle est très difficile. Pendant que nous recherchons le prix, c’est le donateur du prix que nous aimons et nous voulons lui plaire.
24 Pourquoi tant de compétiteurs échouent-ils ? Parce qu’ils ne portent pas leur attention sur le but qu’est la vie éternelle. Paul écrivit : “ Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : ... me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. ” (Phil. 3:13, 14). La “ vocation céleste ” s’applique à ceux de la classe ointe. Mais l’appel aux autres brebis vient aussi d’en haut. La vie éternelle sur la terre est désirée par les autres brebis avec autant de force que les oints désirent la vie céleste, “ la couronne de vie ” (Apoc. 2:10). Quelle est la différence ? L’une de ces choses est un prix meilleur, mais les deux apportent la vie éternelle et c’est la vie que nous voulons. Il en est qui laissent s’obscurcir leur vision du dessein de Jéhovah, de son royaume et de son œuvre théocratique. Ils n’étudient pas dans leur particulier ni n’assistent aux réunions d’étude. Ils n’ont aucune vision. De telles personnes ne réussiront pas à atteindre le but. Quand il n’y a pas de vision, le peuple périt (Prov. 29:18, Da). Avez-vous, dans la course, perdu le but de vue ? Gardez le prix devant vos yeux et vous continuerez à courir sur la piste, sans vous laisser égarer par le Diable et perdre ainsi la vie.
25. Pourquoi ne faut-il pas regarder en arrière ?
25 Une autre règle de la course est que le coureur ne doit pas regarder en arrière. Il en est qui entrent dans la compétition et font pour un temps une bonne course. Puis leur vient le sentiment qu’ils ont laissé quelque chose derrière eux. Ils tournent la tête, regardent en arrière pour voir s’il faut revenir à leur ancienne ligne de conduite. Les plaisirs, les affaires, les anciens amis, voilà les choses et autres encore qui hantent leur mémoire et leur font abandonner la course pour le maintien de l’intégrité. C’est pour cette sorte de défection que Jéhovah élimina la femme de Lot. Tournez-vous la tête pour regarder les choses derrière vous ? Si oui, vous trébucherez et abandonnerez la course. Que les choses qui sont derrière vous ne soient pas une entrave à votre marche en avant. — Phil. 3:13.
26, 27. Qui est notre véritable ami et pourquoi notre époque est-elle particulièrement périlleuse ?
26 Les lutteurs et les boxeurs des compétitions du passé devaient constamment fixer leurs adversaires. Dans la compétition théocratique actuelle beaucoup ont été pris au piège pour n’avoir pas observé cette règle. Dans certaines sections de l’équipe de Jéhovah, beaucoup s’attendent à ce que l’adversaire vienne sous la forme d’un dictateur, de la police ou de la foule. Ils ne voient pas, dans leur propre compétition, que l’adversaire est invisible pour les yeux humains. Êtes-vous tombé dans l’inactivité ? Si oui, vous n’avez pas compris que nous ne luttons pas contre un ennemi de chair et de sang. Par les yeux de Paul nous voyons notre ennemi. Il a dit que “ nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre... les esprits méchants dans les lieux célestes ”. — Éph. 6:12.
27 Cherchez-vous un adversaire de chair et de sang plutôt qu’un ennemi invisible ? Si oui, c’est une preuve que vous avez perdu votre vue spirituelle. Vous êtes tombé dans le piège de l’ennemi. Les frères vigilants se rendent compte que nos jours sont bien plus dangereux que lorsque les Nazis dominaient en Allemagne et que la foule faisait la loi aux États-Unis, quand la persécution sévissait en tous lieux. Aujourd’hui plus que jamais le Diable et les démons font opposition à l’œuvre de Jéhovah dans les pays démocratiques ainsi que dans les nations sous la botte d’une dictature. À l’exemple de Paul, Pierre fait entendre cette mise en garde : “ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. ” (I Pi. 5:8). Le lion déroute la proie qu’il traque en poussant des rugissements la tête près du sol, de sorte que son gibier ne peut déterminer l’endroit où se trouve le fauve rugissant. N’êtes-vous pas abusé, ne voyez-vous pas le fauve invisible sur vos talons ? Si vous le voyez, vous ferez tous vos efforts afin de courir pour l’épreuve finale ; oui, plus d’efforts que vous n’en feriez si vous voyiez la police secrète sur votre piste ou la populace déchaînée devant votre porte. — Apoc. 12:12.
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Remportez le prix de la vie par un entraînement intensifLa Tour de Garde 1956 | 15 août
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Remportez le prix de la vie par un entraînement intensif
1. Comment Jéhovah et Jésus-Christ considèrent-ils les indécis ?
LES indécis encourent la haine de Jéhovah et de Jésus-Christ (Ps. 119:113 ; Osée 7:8). Ce n’est pas qu’ils ne désirent pas le prix de la vie. Ils se plaisent en la compagnie des témoins de Jéhovah, mais ils sont tièdes. Ils aiment les sensations et les joies éprouvées en leur sein, mais ils ne font rien pour donner lieu à de telles réjouissances. Parce qu’ils ne sont ni froids ni chauds, Jésus-Christ les vomira de sa bouche (Apoc. 3:14-16). Ils perdront la course.
2-4. Que nous faut-il faire et posséder ? Qu’exige la victoire ?
2 Les coureurs dans les jeux de Corinthe savaient qu’ils devaient mettre dans la compétition la moindre parcelle de leur énergie. Un coureur grec de l’Antiquité fit les vingt-quatre tours du stade ; il endura jusqu’au bout et arriva le premier. Au moment où on le ceignit de la couronne, il s’écroula mort. Il avait atteint le but. Il avait triomphé ! Et nous ? Jésus nous engage à rechercher premièrement le Royaume et la justice de Jéhovah (Mat. 6:33). Ce n’est que de cette façon que nous pourrons gagner. Que rien — ni famille, ni affaires, ni plaisirs, etc. — ne vienne entraver votre course. Cela risquerait de compromettre votre victoire.
3 Prenez la résolution de vous maintenir dans la compétition jusqu’à la victoire finale. De quel avantage serait, pour un coureur, un organisme physique robuste, s’il est faible de volonté ? Il fera une course peu intelligente ou, comme un boxeur peu capable à l’entraînement, il frappera l’air au lieu du sac de sable (I Cor. 9:26). Il est certain de perdre par défaut d’endurance. Il lui faut la détermination d’endurer. Votre cœur doit être dans la course, il doit être fort, stable, plein de confiance en Jéhovah (Ps. 112:7). Il faut vous donner tout entier pour vaincre dans la compétition. Soyez résolu à surmonter tous les obstacles ! Si vous l’êtes, vous avez déjà gagné la moitié de la course. Il vous faut aussi connaître l’allure de la course. Est-ce une petite ou une longue course ? Se court-elle à allure lente ou rapide ? Un champion de boxe ou de lutte doit aussi avoir un bon cerveau. Il ne peut uniquement donner libre cours à son instinct. Il en est de même pour nous ; ce n’est pas une affaire de jambes solides et d’un cerveau faible. Nous ne pouvons simplement aller de porte en porte, mais nous avons des cerveaux forts et dans nos allocutions nous frappons au but avec la Bible. Courez sagement ! Faites usage de la connaissance biblique et de votre intelligence pour remporter la victoire. Fortifiez-vous, équipez-vous par la connaissance de la Parole divine. “ Vous avez entendu parler de l’endurance de Job et vous avez vu l’issue que le Seigneur lui réserva. ” — Jacq. 5:11, NW.
4 Jésus a dit que “ celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé ”. (Mat. 10:22.) Continuerez-vous à persévérer ? Sinon, vous perdrez. Faites vôtres ces paroles de Paul : “ Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. ” — Rom. 8:38, 39.
5. a) Pourquoi un entraînement intermittent ne nous donnera-t-il pas la victoire ? b) Qu’est-ce qui donna la victoire à Ézéchias ?
5 Qui ne s’entraîne pas d’une manière suivie perd la course. Ne proclamez pas par intermittence. Vous feriez une course sans assurance. Paul courait avec assurance. Suivez l’entraînement pour être qualifié. Vous ne pouvez courir par accès. Ce n’est pas un sursaut d’énergie par-ci et un relâchement par-là qui fait remporter la victoire. Croyez-vous pouvoir rattraper votre retard par un accès d’activité momentané, suivi d’un relâchement qui fait que personne ne vous voit plus pendant des semaines ? Vous ne le pouvez. “ La course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants. ” (Eccl. 9:11). L’Assyrien Sanchérib disposait d’une armée supérieure en nombre, mais ce fut le roi Ézéchias, assiégé, lequel avait placé sa foi en Jéhovah, qui remporta la victoire. Rappelez-vous la fable du lièvre et de la tortue. Le lièvre partit comme une flèche mais c’est la tortue qui gagna la course. Vous savez que la Parole de Jéhovah est supérieure aux fables humaines. Pourquoi Ézéchias triompha-t-il ? Était-il rapide ? Fort ? Il eut la victoire parce qu’il se soumit à Jéhovah, par la prière. Ézéchias accepta alors la réponse de Jéhovah. Par son prophète Ésaïe, Jéhovah dit à Ézéchias : “ Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. ” (És. 37:35). Cette nuit-là l’ange de Jéhovah frappa l’ennemi : 185 000 Assyriens (II Rois 19). Dans notre combat aussi, un unique coup ne suffit pas à mettre l’ennemi en déroute. Il nous faut donner de nombreux coups. Ainsi une seule série de versets ou une seule allocution ne peuvent suffir dans l’œuvre de témoignage. Il nous faut des versets et des allocutions variées et en faire un bon usage dans l’offensive et dans la défensive, lorsque nous annonçons la bonne nouvelle.
6. Qui ne devons-nous pas craindre ? Qui faut-il craindre ?
6 La règle est que pour participer à un match de boxe ou à une lutte le combattant soit courageux. Ainsi il nous faut être courageux dans le témoignage, pleinement confiant en notre force spirituelle, et savoir manier avec dextérité la parole de vérité. Outre de fréquentes allusions à la course, Paul parle aussi du combat ou lutte (I Cor. 9:26 ; I Tim. 6:12 ; II Tim. 4:7). Dans la prédication vous rencontrez de l’opposition. Que faites-vous en ce cas ? Vous laissez-vous gagner par le découragement pour finir par abandonner ? Si vous faites cela, vous serez disqualifié et éliminé de la compétition. Jéhovah dit : “ Les lâches, les incrédules... et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. ” (Apoc. 21:8). Si vous craignez l’homme, vous serez pris au piège et perdrez le prix de la vie (Prov. 29:25). “ La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse. ” — Ps. 111:10.
7. Les épreuves gagnées ou perdues par équipe nous enseignent quelles leçons ?
7 Les épreuves de l’Antiquité étaient gagnées par une équipe ou perdues par une équipe, non par un seul participant. Il fallait des lanceurs de javelots, de disque, des lutteurs, des boxeurs et des coureurs pour composer une équipe. L’organisation théocratique est une grande équipe. Chacun de nous en est une petite unité. Un membre ne peut se passer de l’autre. “ Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. ” (I Cor. 12:14-26). Pensons seulement aux performances de l’équipe. Quand la course est gagnée, c’est l’équipe et non l’individu qui l’a remportée. Que tout l’honneur en revienne au capitaine de l’équipe, Jésus-Christ. Il faut que chacun prenne en considération ses coéquipiers. Il y aura alors du bon travail d’équipe. Nous sommes les organes d’une immense machine. Pour qu’elle fonctionne sans friction, il faut la lubrifier. L’esprit de Jéhovah et l’unité qui en résulte sont à l’organisation ce que l’huile est à la machine.
8. Pourquoi les mauvaises compagnies sont-elles dangereuses ?
8 Une autre règle de la compétition exclut les mauvaises compagnies. Des amis de ce vieux monde restent attachés à certains. Certains restent attachés à des amis de ce monde. Paul a fait cette recommandation : “ Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. ” (I Cor. 15:33). Il en est même, dans l’organisation, qui ont des habitudes de ce vieux monde. Tout cela est du levain. Le levain finit par envahir toute votre existence. Si vous ne rompez pas avec les mauvaises compagnies, vous perdrez la course (I Cor. 5:9, 10 ; 6:9, 10). C’est une interruption de l’entraînement qui ramollit nos muscles spirituels. Il ne s’agit pas de savoir si un ami est un “ bon type ”. Un “ bon type ” peut être d’une société agréable. Mais cette compagnie est-elle théocratique ? Sinon, évitez-la. Ne courez qu’avec ceux qui participent à la course. Rappelez-vous ce proverbe : “ Qui se ressemble, s’assemble. ” Vous connaissez aussi l’histoire du cygne d’un fermier. L’oiseau avait coutume de prendre ses ébats avec les grues. Les grues endommageaient les récoltes du fermier qui prit la résolution de les abattre. Il tua les grues et en même temps son joli cygne, son oiseau préféré. Ne soyez pas pris à Harmaguédon comme ce cygne, joli mais infortuné.
9. Pour ne pas être rejeté, que faut-il faire ?
9 Paul écrivit que “ tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences... (Par conséquent) je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. ” (I Cor. 9:24-27). Les concurrents de l’Antiquité veillaient à leur conduite, leur régime, leurs plaisirs. Ils évitaient tout ce qui était susceptible de les distraire ou de neutraliser les bons effets de leur entraînement. Ainsi nous aussi, concurrents théocratiques, nous devons savoir nous maîtriser, afin de remporter la victoire.
10, 11. Quelle est la plus grande des règles ? La règle finale ?
10 Concluons notre considération des règles et de leurs effets par la plus grande de toutes les règles, celle de l’amour. Paul a dit que si nous n’avons pas d’amour, nous sommes 1o) un airain qui résonne, une cymbale qui retentit, 2o) comme rien et 3o) comme ne profitant de rien (I Cor. 13:1-3, Da). Jésus posa la règle quand il déclara : “ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force... Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. ” — Marc 12:30, 31.
11 Comprenez bien qu’il n’y a pas de temps à perdre (Éph. 5:16 ; Apoc. 10:6). Apprenez bien les règles et la façon de les appliquer. Pratiquez ces choses. Observez les règles et vous remporterez la victoire. La règle finale est donc, comme l’a dit Jésus, que nous gardions toutes les règles de la course ou de la lutte. “ Si vous m’aimez, gardez mes commandements. ” (Jean 14:15). Il faut se conformer à toutes les règles. On ne peut les enfreindre sans en subir les conséquences.
CONCURRENTS REMARQUABLES QUI REMPORTÈRENT LA VICTOIRE
12-14. Montrez que Jésus fut un combattant remarquable. Quel prix remporta-t-il ?
12 Nous ne pouvons conclure ce sujet sur les participants aux épreuves théocratiques sans considérer quelques-uns des remarquables combattants pour la foi, combattants courageux, coureurs qui firent preuve d’endurance.
13 Le plus grand concurrent de toute l’équipe de Jéhovah est notre Chef Jésus-Christ. Comme il est notre modèle, considérons-le d’abord (I Pi. 2:21). Le premier grand obstacle qu’il rencontra dans sa course fut l’occasion d’obtenir tous les royaumes de ce monde. Mais Jésus ne quitta pas la course et fit cette réponse à Satan : “ Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras (Jéhovah), ton Dieu, et tu le serviras lui seul. ” (Mat. 4:10). Un autre obstacle que Satan plaça dans la course de Jésus fut Pierre et sa façon de penser toute humaine, étrangère à Dieu. Pierre prit Jésus à part et souleva des objections contre le danger qui le menaçait. Il lui dit : “ Sois bon avec toi, Maître. ” Jésus se laissa-t-il affecter par cela ? Il répondit : “ Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale. ” (Mat. 16:22, 23, NW). Devant Pilate aussi Jésus combattit pour la foi en lui disant : “ Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. ” — Jean 18:37.
14 Peu après Jésus se trouva seul. Il était seul à faire la course jusqu’au bout, par suite de l’abandon de ses compagnons, mais il resta fidèle jusqu’à la fin. Il fut dépouillé de ses vêtements, cloué à un poteau, la tête ceinte d’une couronne
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