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  • La nature unique de l’homme : produit de l’évolution ou de la création ?
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • La nature unique de l’homme : produit de l’évolution ou de la création ?

      “TOUT, dans la théorie de l’évolution, est de la pure conjecture.” C’est là un aveu très franc de la part d’un éminent évolutionniste. Et pourtant, S. L. Washburn, professeur d’anthropologie à l’université Berkeley, en Californie, prononça ces paroles, paradoxalement, dans une conférence intitulée “L’évolution du comportement humain” lors d’un congrès Nobel sur le sujet “La nature unique de l’homme”.

      À ce congrès, tenu dans une université américaine, les orateurs soulignèrent de nombreuses caractéristiques uniques de l’homme par rapport aux animaux. Cependant, ils ne cessaient de parler de l’évolution humaine comme s’il s’agissait d’un fait prouvé. Parmi les caractères uniques de l’homme mentionnés à cette occasion et qui ont été consignés par la suite dans le livre La nature unique de l’homme (angl.), édité par J. D. Roslansky, citons les suivants :

      “Aucun groupement humain connu ne se débarrasse de ses morts sans rites ou cérémonies. Contraste frappant : aucun animal ne pratique l’inhumation des morts de son espèce.” “L’homme est le seul être vivant qui possède une conscience très développée de lui-​même et de la mort.” — Theodosius Dobzhansky, savant d’origine russe.

      Pourquoi l’homme possède-​t-​il des caractéristiques uniques aussi remarquables s’il a évolué à partir des animaux ? Ne devrait-​on pas trouver une certaine conscience de soi et de la mort chez les animaux que l’on prétend être les ancêtres de l’homme ? L’évolution ne peut expliquer la nature unique de l’homme, mais la Parole de Dieu l’explique bien ! La Bible montre en effet que seul l’homme a été créé à l’image de Dieu. Lui seul a été doté de raison, d’imagination et du sens moral. — Gen. 1:26-28.

      En ce qui concerne la capacité de l’homme de se servir du langage, par contraste avec les systèmes de communication utilisés par les animaux, le Dr Ernan McMullin, de la faculté de l’université Notre-Dame, aux États-Unis, déclara :

      “Depuis un certain temps on parle beaucoup du ‘langage’ des abeilles, des fourmis, des dauphins et d’autres animaux hautement organisés. Cependant, plusieurs caractéristiques de ces langages les distinguent nettement du langage humain. Tout d’abord, ils sont particuliers à l’espèce, hérités et non appris. Leur utilisation dépend de l’instinct et non de la réflexion. Telle variété d’abeilles est incapable de ‘suivre’ le langage de telle autre variété et même de l’apprendre. Des différences génétiques peuvent même se produire à l’intérieur d’une variété en raison d’une séparation géographique. Une abeille italienne, par exemple, ne comprend pas les instructions données par ses cousines d’une ruche allemande. L’abeille italienne reste abeille italienne pour toujours. L’individu ne peut en aucune manière modifier ou désapprendre son langage, car celui-ci est déterminé (pour autant que nous le sachions) génétiquement et est d’origine purement instinctive. En outre, tous les signes employés sont à proprement parler des signaux, c’est-à-dire qu’ils exigent une action immédiate. Rien n’indique qu’il faut y voir une proposition. Ils ne constituent pas un exposé au sujet de la source du nectar, mais servent à provoquer chez les autres abeilles une réaction instinctive qui les enverra à l’endroit voulu. En troisième lieu, ces langages concernent uniquement des circonstances bien précises qui sont d’importance biologique pour l’espèce : la récolte de nourriture, par exemple, et la manière de faire la cour.”

      En effet, le problème du langage constitue une énigme pour les évolutionnistes. Les linguistes ont formulé bien des théories, mais aucune d’elles n’est suffisamment raisonnable et convaincante pour rallier tous les suffrages. Le perroquet, oiseau relativement petit, peut parler ; pas intelligemment toutefois. Par contre, le singe, qui possède de nombreux traits physiques semblables à ceux de l’homme — dents, lèvres, langue, cordes vocales — et beaucoup plus d’intelligence qu’un perroquet, est incapable de parler. Pourquoi cela ? Parce que, comme le montre Wooten dans son ouvrage Descendu du singe (angl.), ce primate ne possède pas l’intelligence nécessaire.

      Parlant d’un autre aspect de la nature unique de l’homme, W. H. Thorpe, autorité anglaise en matière d’ethnologiea, dit ce qui suit :

      “L’homme est capable de manier habilement des symboles abstraits dans une mesure qui surpasse de loin toutes les possibilités du monde animal. C’est sur cette faculté que sont fondées les mathématiques. Je ne crois pas que les animaux arriveront un jour à faire des mathématiques. (...) L’homme possède un sens moral abstrait qui lui permet de comprendre des lois morales générales. Autrement dit, il comprend la différence essentielle entre ce qui est et ce qui devrait être. C’est pourquoi je pense (...) que l’homme est un animal philosophique, métaphysique et religieux.”

      Sir John Eccles, lauréat du prix Nobel, parla au congrès précité sur le sujet “Le désir de connaissances”. Il déclara entre autres que “les efforts de l’homme en vue de comprendre le monde sont un des aspects de sa nature unique”. En effet, les animaux sont contents dès que leurs besoins physiques, la faim et l’instinct sexuel notamment, sont satisfaits. L’homme, et l’homme seul, a soif de connaissances. Il désire connaître non seulement le monde, mais aussi le but de son existence. La Parole de Dieu, la Bible, fournit ces connaissances. — Ps. 119:105.

      Le professeur Washburn, que nous avons cité plus haut, parla d’autres aspects de la nature unique de l’homme lorsqu’il dit :

      “Notre notion de l’espace est complètement différente de celle des primates non humains. Les singes passent toute leur vie dans un territoire d’une superficie de quatre à huit kilomètres carrés, et le gorille dans une région d’une quarantaine de kilomètres carrés. (...) Il s’agit d’animaux qui savent se déplacer beaucoup plus rapidement que nous, qui sont dotés d’organes locomoteurs efficaces et de sens spéciaux très semblables aux nôtres, mais ils passent toute leur vie dans un territoire très limité. (...) On pourrait croire qu’il serait très facile de faire voyager des singes. (...) Effectivement c’est très facile (...) jusqu’à ce qu’ils arrivent aux limites du territoire qu’ils connaissent. Si vous essayez alors de leur faire dépasser cette limite, ils décriront un mouvement circulaire et retourneront sur leurs pas. Ils ne sortiront pas du territoire qu’ils connaissent. Par conséquent, l’une des caractéristiques très remarquables de l’homme, c’est que même les tribus primitives parcourent des centaines de kilomètres carrés plutôt que de rester dans une région d’une superficie limitée. (...)

      “Le jeu humain se caractérise par l’exercice constant, à la différence de celui des primates non humains. (...)

      “Notre cerveau est bien plus maître de la colère que celui des primates non humains. Cette qualité a un rapport indéniable avec la faculté de coopérer et de former des projets ou d’établir des plans. Ces facultés également sont particulières à l’homme. (...) Si parmi les primates non humains, deux animaux collaborent pour leur bien mutuel, c’est là la limite de leur coopération. (...)

      “La sexualité est très différente chez l’homme et chez les primates non humains. (...) L’absence de cet (...) instinct sexuel irrépressible est extrêmement importante. Elle (...) est due au fait que le cerveau joue un rôle bien plus important dans le comportement sexuel humain que dans celui des primates non humains.”

      Tous ces propos témoignent de façon frappante de la nature unique de l’homme. Avec lui, un grand nombre de caractéristiques uniques firent leur apparition brusquement. Nous venons de parler de quelques-unes de ces caractéristiques qui le différencient des animaux, mais il en existe bien d’autres encore.

      Cependant, en tenant compte de ces quelques qualités qui sont propres à l’homme, est-​il raisonnable d’affirmer qu’elles sont le produit de l’évolution ? Ne devrions-​nous pas les attribuer, comme le fait la Parole de Dieu, la Bible, à la sagesse du Créateur divin ? La raison et la vérité appuient certes cette dernière conclusion.

      [Note]

      a L’ethnologie est la science des comportements des espèces animales.

  • On a remarqué leur foi
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • On a remarqué leur foi

      QUICONQUE fait preuve d’une pleine confiance en Jéhovah dans les moments difficiles a souvent la joie de voir sa foi inciter d’autres personnes sincères à examiner la Bible. On en a un exemple dans ce qui arriva à un couple du Kansas, membres très en vue de l’Église méthodiste de leur localité.

      Avant de devenir méthodiste, la femme avait étudié à fond cinq autres religions. Elle prenait une part active à la vie de l’Église et était monitrice de l’école du dimanche depuis plusieurs années. Son mari ne s’intéressait guère à la religion, mais il suivait sa femme pour lui faire plaisir. Sa collaboration active consistait simplement à passer le plateau de la quête au culte. Il s’intéressait trop peu à la religion et même à Dieu pour lire la Bible.

      Il n’y a pas très longtemps, des parents de ce couple perdirent leur fille. Pour leur rendre service, le couple méthodiste invita donc ces personnes, des témoins de Jéhovah, à rester chez lui pendant qu’elles prenaient les dispositions pour les obsèques. La foi et le courage manifestés par les deux témoins firent une impression profonde sur leurs hôtes. Ceux-ci remarquèrent que les témoins ne s’affligeaient pas outre mesure comme le font beaucoup de gens en pareille circonstance. — I Thess. 4:13.

      En outre, les époux méthodistes assistèrent aux obsèques présidées par un ministre témoin de Jéhovah. Ils furent frappés par son exposé expliquant clairement pourquoi l’homme meurt et soulignant la promesse d’une résurrection (Rom. 5:12 ; Jean 5:28, 29). Ils décidèrent donc d’étudier la Bible avec l’aide des témoins de Jéhovah. Pour la première fois, le mari ouvrit sa Bible avec un vif désir de comprendre son message de vérité.

      Après deux leçons bibliques seulement, ces époux demandèrent qu’on raye leurs noms de la liste des membres de l’Église méthodiste. Lors de la troisième leçon, on les invita à assister aux réunions à la Salle du Royaume. Ils s’étonnèrent de recevoir cette invitation si peu de temps après avoir commencé leur cours biblique, mais ils l’acceptèrent avec joie. Le dimanche suivant ils se rendirent donc à la salle après avoir préparé la leçon dans La Tour de Garde.

      Un peu plus tard, ils visitèrent leur fils en Californie exprès pour lui parler de leur nouvelle foi et des vérités bibliques qui leur apportaient tant de joie. Le fils les écouta, et depuis leur visite il s’est mis en rapport avec les témoins de sa localité.

      Ces époux rentrèrent chez eux au moment où l’assemblée internationale des témoins de Jéhovah devait se tenir à Kansas City. On les invita à y assister. Ils venaient seulement de rentrer d’un long voyage et ils n’étudiaient la Bible que depuis quelques semaines, mais ils s’arrangèrent pour pouvoir assister à la plupart des sessions de l’assemblée. Imaginez leur joie d’y rencontrer d’autres membres de leur famille qu’ils n’avaient pas vus depuis des années et qui, eux aussi, servent Jéhovah !

      À partir de ce jour ils firent de rapides progrès. Ils commencèrent à assister à toutes les réunions à la Salle du Royaume et les préparaient soigneusement. Bientôt la femme se mit à aider une amie catholique à comprendre la Bible. Des voisines assistaient à cette étude et cinq d’entre elles portent un intérêt sincère à la vérité divine. L’amie catholique progresse toujours et désire, elle aussi, fréquenter les réunions.

      Ensuite, ces époux se firent inscrire à l’École du ministère théocratique et y ont déjà prononcé des allocutions. Quand qu’ils étaient méthodistes, les fêtes jouaient un rôle très important dans leur vie, mais à mesure qu’ils apprenaient à connaître le point de vue de Jéhovah sur de telles questions, leur attitude changeait. En 1969, ils passèrent la Noël autour du sapin avec leur famille charnelle. En 1970, ils passèrent cette fête avec leur famille spirituelle, les témoins de Jéhovah. Ce jour-​là, ils prirent part pour la première fois à l’œuvre de prédication de maison en maison.

      Depuis qu’ils ont appris la vérité divine, ils l’ont fait connaître à bien d’autres personnes. Leur fille et sa famille étudient déjà la Bible et assistent aux réunions. Qui aurait songé que la foi et le courage de deux témoins qui avaient perdu leur fille auraient eu un effet aussi heureux sur ceux qui remarquèrent ces qualités ?

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